Agrégation interne LM 2019

sifi a écrit:Chlidé, je te répondrai par mail mais si tu as besoin d'une sparring partner pour les oraux, je veux bien histoire de ne pas rouiller complètement!

Des entraînements avec Sifi, la classe.

Je ne pense pas trop aux résultats sauf quand la collègue relou à qui j'ai déjà donné 10 fois la date me redemande : "Quand est-ce que sont tes résultats?"

Et quand j'y pense, il y a déjà un nouveau sujet de leçon qui se profile, un cours à préparer, des brevets blancs à corriger...

C'est bien si tu arrives à prendre de la distance... je n'y suis jamais parvenue!

La classe, tu parles...

JulieLH a écrit:

sifi a écrit:Chlidé, je te répondrai par mail mais si tu as besoin d'une sparring partner pour les oraux, je veux bien histoire de ne pas rouiller complètement!

Des entraînements avec Sifi, la classe.

Je ne pense pas trop aux résultats sauf quand la collègue relou à qui j'ai déjà donné 10 fois la date me redemande : "Quand est-ce que sont tes résultats?"

Et quand j'y pense, il y a déjà un nouveau sujet de leçon qui se profile, un cours à préparer, des brevets blancs à corriger...

J'ai le même, il m'a promis champagne et cadeau, vous croyez que je peux baratiner rien que pour ça

Je termine péniblement le cours sur le film, mais là clairement je suis gagnée par le "c'est mort, ça ne sert à rien". Je suis fatiguée, je n'imprime plus rien du tout, et je n'ai bien sûr pas du tout retouchée aux oeuvres de l'écrit. Quand je vois ma belle grammaire toute neuve, je pense à jeanne

Chlidé a écrit:Suis dans le même état d’esprit, et niveau travail sûrement encore beauuuuuucoup moins que vous!!
Ce sera du massacre à la tronçonneuse si je vais aux oraux!!
Hermione, tu n’es pas sur Strasbourg par hasard?

Non, je n'y suis pas.
Cette semaine c'est mon chef qui m'a demandé quand étaient les résultats, "Vous nous tiendrez au courant Mme Hermione hein ?"
Oui chef... Mais ne mettez pas le champagne au frais tout de suite hein...

sifi a écrit:

La classe, tu parles...

Non, mais quand je dis un truc, je le pense. J'aimerais bien habiter Strasbourg ou que tu habites le Havre.
Plutôt, que la classe, je voulais dire : la chance.

Mehitabel a écrit:J'ai le même, il m'a promis champagne et cadeau, vous croyez que je peux baratiner rien que pour ça

Attention, il te drague !
Ou alors, il veut épouser une agrégée.
Bon passé 21h47, je constate que je ne dis plus que des bêtises.

T'en fais pas, à ce stade de la préparation, on en dit des bêtises.
Mais moi aussi j'aimerais bien te connaître en vrai!!

sifi a écrit:Chlidé, je te répondrai par mail mais si tu as besoin d'une sparring partner pour les oraux, je veux bien histoire de ne pas rouiller complètement!

Oh merci à toi, c’est très gentil! Si je suis admissible, ce sera volontiers ! Je verrai avec la fac ce qui s’organise aussi! Je passe sur Scarron cette semaine après mon inspection de lundi. La semaine va être rude!

Il va bien falloir qu'on fasse connaissance en vrai à force de côtoyer des gens qui nous connaissent toutes les deux!

JulieLH a écrit:Ou alors, il veut épouser une agrégée.

Ce n'est pas forcément une bonne idée: une fois on m'a raconté l'histoire d'un certifié dont l'épouse était agrégée et qui empilait les HSA pour gagner plus qu'elle (le pauvre).

JulieLH a écrit:

Mehitabel a écrit:J'ai le même, il m'a promis champagne et cadeau, vous croyez que je peux baratiner rien que pour ça

Attention, il te drague !
Ou alors, il veut épouser une agrégée.
Bon passé 21h47, je constate que je ne dis plus que des bêtises.

il a 25 ans de plus que moi

sifi a écrit:Il va bien falloir qu'on fasse connaissance en vrai à force de côtoyer des gens qui nous connaissent toutes les deux!

C’est ça !!!
Attendons les résultats d’admissibilité et puis on verra pour organiser qqch!

Vous avez raison: champagne ou mojito, ça détend de vous lire parce que oui je partage c'est trop long d'attendre!!!
Je voulais vous demander quel pronom personnel avez-vous employé lors de vos prestations orales: le "je" ou le "nous" ? Et quelqu'un aurait-il des informations sur la nature des changements des épreuves orales par rapport à la session de l'an passé car je ne les comprends pas. Enfin pour la distinction Anciens / Modernes : les Anciens inclus le XVIIIème siècle (c'était le cas pour Chénier c'est bien cela?) donc Marivaux?

Bon Week-end

A celles qui ont déjà œuvré l'an dernier : avez-vous des astuces pour gérer au mieux l'épreuve de comparée ? Le temps de préparation me paraît surréaliste...

Ca m'a paru surréaliste de bout en bout aussi, et finalement c'est celle qui a le mieux fonctionné. En fait, ça va tellement vite que tu n'as pas le temps de te prendre la tête, tu fonces et puis c'est tout.
J'ai fait plein d'entraînements en temps limité: 20 minutes chrono pour trouver problématique et plan. Ensuite, j'ai pris une feuille par partie, et j'ai rempli au fur et à mesure les différentes parties.
En fait, pendant l'épreuve, j'ai eu le sentiment d'avoir trouvé un fil (ma problématique), et de le tirer. Je ne sais pas si cette image peut aider.

calypso a écrit:A celles qui ont déjà œuvré l'an dernier : avez-vous des astuces pour gérer au mieux l'épreuve de comparée ? Le temps de préparation me paraît surréaliste...

En ce qui me concerne, j'ai fiché l'Atl.... . Dans la partie "Problématiques", tu as 7 ou 8 entrées, puis des sous-parties qui reprennent chacune des trois œuvres. Je me suis retrouvée avec 7 fiches Word (soit un format A3 pour chaque entrée). J'avais les cours de la Marquise, mais leur format convenait mieux aux externes, à mon avis. Impossible de les digérer (j'ai dû lire les 10 premières pages, puis ai couru commander le livre jaune !).

Pour la forme : j'ai constitué un binôme : tous les mercredis après-midi (enfin, les trois mercredis entre les résultats et les oraux), c'était proposition de sujet par mail. Chacune planchait de son côté en deux heures (pas une minute de plus, c'est hyper formateur, au début tu rames, la troisième fois tu gères correctement)., puis passait devant son mari (important, le mari agrégatif...). Histoire de parler pendant 20 minutes (même s'il n'était pas spécialiste, il a pu me dire si je ce que je racontais était cohérent, du moins compréhensible), de ne pas parler trop vite (danger d'un format aussi court : tu galopes et c'est pire que mieux), d'éliminer les tics de langage. Ensuite, on s'envoyait nos plans détaillés respectifs, toujours par mail. Et on se donnait des avis constructifs, sur le fond comme sur la forme (notamment bien soigner les transitions, les contours, en aussi peu de temps, la confusion ça tue).

Pour le contenu : pour chaque texte, je me posais deux questions. 1) Quel est l'intérêt de ce passage ? / 2) Quelle entrée de l'Atl... convient ici ? (renoncer à tout dire, faire des choix, coller à l'extrait, ne pas réciter son cours). Avec tout ça, je bidouillais une problématique.

J'ai eu 11, ce qui n'est pas glorieux ( j'ai mieux réussi ailleurs) mais mieux que l'année précédente (05/20), où je n'avais pas travaillé ainsi. Ma binôme a été admise également.  

Bien sûr, ceci n'engage que moi. Cette épreuve est une véritable course contre la montre, et il est normal de l'appréhender. Autant en leçon, on peut hésiter 10-15 minutes sur une problématique, autant là, il faut foncer. Je l'ai passée le premier jour, et j'étais hyper stressée, mais en forme, ce qui a joué également, je pense.

@Calypso, j'espère t'avoir aidée un peu.

Bon courage à tous !

Oui, je pense que le moment où tu passes l'épreuve compte aussi. J'ai eu ma pire note en ET (alors qu'à l'entraînement c'était mon point fort!!): je suis passée le premier jour, j'étais horriblement stressée, j'avais très mal dormi, et le sujet de grammaire m'a complètement destabilisée.
Pour la comparée, je suis passée le dernier jour: le plus gros était derrière moi, il faisait un temps magnifique, j'avais passé un super séjour à Paris, et j'ai dormi la nuit avant... je pense que ça a joué.

J'ai passé la compa en dernier et en mode un peu "foutu pour foutu", car j'étais très dépitée par ma leçon. Pour la préparation, j'ai multiplié les entraînements, comme Danses. Comme j'avais passé l'externe, j'avais les problématiques bien en tête pour la dissert.

Merci pour vos témoignages très éclairants!
Petite question en rebondissement sur les propos de Poupoutch: vous diriez que comme pour la dissertation, ce sont toujours plus ou moins les mêmes problématiques qui régissent les textes, pour les différents oraux ( environ 3, 4 par texte)?

Oui, à force d'en faire en entraînement, on se rend compte que ce sont toujours un peu les mêmes problématiques qui reviennent.

Merci les filles, c'est vraiment le temps qui m'effraie ! Deux heures de préparation...

sifi a écrit:Oui, à force d'en faire en entraînement, on se rend compte que ce sont toujours un peu les mêmes problématiques qui reviennent.

Merci! C’est un peu rassurant.

Et on en parle des doutes horribles à quelques jours des résultats?

danses a écrit:

calypso a écrit:A celles qui ont déjà œuvré l'an dernier : avez-vous des astuces pour gérer au mieux l'épreuve de comparée ? Le temps de préparation me paraît surréaliste...

En ce qui me concerne, j'ai fiché l'Atl.... . Dans la partie "Problématiques", tu as 7 ou 8 entrées, puis des sous-parties qui reprennent chacune des trois œuvres. Je me suis retrouvée avec 7 fiches Word (soit un format A3 pour chaque entrée). J'avais les cours de la Marquise, mais leur format convenait mieux aux externes, à mon avis. Impossible de les digérer (j'ai dû lire les 10 premières pages, puis ai couru commander le livre jaune !).

Pour la forme : j'ai constitué un binôme : tous les mercredis après-midi (enfin, les trois mercredis entre les résultats et les oraux), c'était proposition de sujet par mail. Chacune planchait de son côté en deux heures (pas une minute de plus, c'est hyper formateur, au début tu rames, la troisième fois tu gères correctement)., puis passait devant son mari (important, le mari agrégatif...). Histoire de parler pendant 20 minutes (même s'il n'était pas spécialiste, il a pu me dire si je ce que je racontais était cohérent, du moins compréhensible), de ne pas parler trop vite (danger d'un format aussi court : tu galopes et c'est pire que mieux), d'éliminer les tics de langage. Ensuite, on s'envoyait nos plans détaillés respectifs, toujours par mail. Et on se donnait des avis constructifs, sur le fond comme sur la forme (notamment bien soigner les transitions, les contours, en aussi peu de temps, la confusion ça tue).

Pour le contenu : pour chaque texte, je me posais deux questions. 1) Quel est l'intérêt de ce passage ? / 2) Quelle entrée de l'Atl... convient ici ? (renoncer à tout dire, faire des choix, coller à l'extrait, ne pas réciter son cours). Avec tout ça, je bidouillais une problématique.

J'ai eu 11, ce qui n'est pas glorieux ( j'ai mieux réussi ailleurs) mais mieux que l'année précédente (05/20), où je n'avais pas travaillé ainsi. Ma binôme a été admise également.  

Bien sûr, ceci n'engage que moi. Cette épreuve est une véritable course contre la montre, et il est normal de l'appréhender. Autant en leçon, on peut hésiter 10-15 minutes sur une problématique, autant là, il faut foncer. Je l'ai passée le premier jour, et j'étais hyper stressée, mais en forme, ce qui a joué également, je pense.

@Calypso, j'espère t'avoir aidée un peu.

Bon courage à tous !

Chouette méthode! Merci ! Après la lecture des 4 pièces, j'ai rempli un tableau avec différentes entrées et j'ai noté ce que j'avais perçu à ma première lecture pour chacune des pièces. Je vais faire comme toi pour l'Atlande (qui est très bien d'ailleurs, mieux que le cours du CNED si certains hésitent).

Merci Danses et Sifi !
Je vais attendre les résultats pour acheter l'Atlande de comparée.

mobo a écrit:Merci pour vos témoignages très éclairants!
Petite question en rebondissement sur les propos de Poupoutch: vous diriez que comme pour la dissertation, ce sont toujours plus ou moins les mêmes problématiques qui régissent les textes, pour les différents oraux ( environ 3, 4 par texte)?

Il y a bien sûr  (les collègues me corrigeront) plusieurs thématiques par œuvre (l'an dernier en comparée l'histoire, la violence, le récit de guerre...), mais il me semble que chaque texte appelle toute de même une problématique forte et particulière, qui puise bien sûr dans ces thématiques évoquées ci-avant. Mais pour autant, tu ne peux par exemple pas faire l'impasse sur un incipit, une scène d'exposition, de première rencontre, ou un sonnet. Il faut alors allier les deux : forme littéraire particulière, et fond.


Une année où je ne passais pas l'agreg, j'avais assisté à des oraux toute une journée. En comparée, c'était flagrant. Un des membres du jury avait ses notes sous les yeux (avec un plan précis), et pointait systématiquement ce que le candidat disait par rapport à ses propres notes. Il y a donc des attentes fortes. L'année dernière,  un candidat de ma cohorte s'est entendu dire qu'il y avait une autre matière d'entrer dans le texte (en explication ). Ce qui ne veut pas dire que son travail n'était pas pertinent, mais bien que le jury attendait quelque chose de précis (et souvent plus simple qu'il n'y paraît. On est à l'agreg, on veut montrer qu'on est légitime parce qu'on est transi de peur, on oublie de dire des choses évidentes, expérience personnelle à l'appui). On est alors dedans, ou pas.

Bref, tout ça pour dire qu'il vaut mieux éviter les propos trop généraux, mais essayer de bien coller au texte, à sa forme. Plus facile à dire qu'à faire ! Mais on y croit.


Bon dimanche à tous, et bon courage pour cette attente.


D.

danses a écrit:

mobo a écrit:Merci pour vos témoignages très éclairants!
Petite question en rebondissement sur les propos de Poupoutch: vous diriez que comme pour la dissertation, ce sont toujours plus ou moins les mêmes problématiques qui régissent les textes, pour les différents oraux ( environ 3, 4 par texte)?

Il y a bien sûr  (les collègues me corrigeront) plusieurs thématiques par œuvre (l'an dernier en comparée l'histoire, la violence, le récit de guerre...), mais il me semble que chaque texte appelle toute de même une problématique forte et particulière, qui puise bien sûr dans ces thématiques évoquées ci-avant. Mais pour autant, tu ne peux par exemple pas faire l'impasse sur un incipit, une scène d'exposition, de première rencontre, ou un sonnet. Il faut alors allier les deux : forme littéraire particulière, et fond.


Une année où je ne passais pas l'agreg, j'avais assisté à des oraux toute une journée. En comparée, c'était flagrant. Un des membres du jury avait ses notes sous les yeux (avec un plan précis), et pointait systématiquement ce que le candidat disait par rapport à ses propres notes. Il y a donc des attentes fortes. L'année dernière,  un candidats de ma cohorte s'est entendu dire qu'il y avait une autre matière d'entrer dans le texte (en explication ). Ce qui ne veut pas dire que son travail n'était pas pertinent, mais bien que le jury attendait quelque chose de précis (et souvent plus simple qu'il n'y paraît. On est à l'agreg, on veut montrer qu'on est légitime parce qu'on est transi de peur, on oublie de dire des choses évidentes, expérience personnelle à l'appui). On est alors dedans, ou pas.

Bref, tout ça pour dire qu'il vaut mieux éviter les propos trop généraux, mais essayer de bien coller au texte, à sa forme. Plus facile à dire qu'à faire ! Mais on y croit.


Bon dimanche à tous, et bon courage pour cette attente.


D.

Merci pour toutes ces précisions.
Je comprends bien la nécessité d'éviter les propos généraux, et d'être bien concentré sur la spécificité du texte.
Mais c'est vrai que j'ai eu l'impression que les textes, voire les leçons, tournaient souvent autour des mêmes "familles" de problèmes. Les entraînements doivent aider à se familiariser avec les textes et à se rassurer (ou pas) j'imagine.
Mon objectif de la semaine prochaine, c'est de faire un exercice de comparée. Je pense que je cernerai mieux les attentes en faisant.
Encore merci.