Agrégation interne LM 2019

Merci pour les derniers conseils! Il n’y a plus qu’à!

sifi a écrit:Nauje, si tu veux voir une dissert à 10/20, envoie-moi un MP.

Ce qui est fondamental en dissert comme en dida, c'est:
-coller aux textes. Coller, coller, coller, coller... pas d'envolées lyriques, pas de grands développements sur tel ou tel critique. Il est toujours bienvenu de les mentionner si on les a, mais pas la peine d'étaler.
-construire son propos en collant -encore!- à sa problématique: l'agreg n'est pas un concours original, ils veulent du scolaire (sauf si on est tellement à l'aise qu'on peut s'en détacher, mais ça, ce n'est pas mon cas, je ne peux pas en parler). Thèse, antithèse, dépassement. Transitions. Intro/ccl qui respectent chaque étape. Exemples bien choisis et analysés (argument/exemple, comme à l'école!)
-analyser : il faut toujours démontrer qu'on sait analyser finement un texte/ un sujet, en proposer une lecture personnelle. Tout bien analyser en détails.

Courage, vous y êtes presque! Vous allez vivre des moments qui vont vous marquer, qui vont compter dans votre vie. Ca doit vous paraître complètement débile vu votre stress actuel, mais ce sont de bons souvenirs, et je suis même un peu (pas trop quand même!) nostalgique de cette période. Promis. Alors dans la mesure du possible, essayez de profiter: avoir un cerveau qui fonctionne, prendre du plaisir sur un beau texte/ sujet, rencontrer des gens....

Bonjour Sifi,

Pour la problématique, tu poses une question interrogative directe ou tu fais comme un paragraphe où tu expliques les tensions du sujets pour la didactique ? Je suis stressée de me dire que je vais rester 7 heures et peur de rendre feuille blanche.

Bonjour à tous,
Je vois que nombreux sont les anciens à venir hanter ces pages... la nostalgie sans doute. Car oui, après avoir sué du sang et des larmes on regarde cette période de concours avec un regard teinté de mélancolie.
Je viens à mon tour vous apporter tout mon soutien pour cette période difficile. Les doutes vont continuer de vous assaillir avant le concours, mais aussi pendant et encore plus après. Courage ! Vous avez réussi à vous accrocher, à travailler, à donner le meilleur de vous jusqu'à présent. Vous ferez de même pour le concours. L'heure est aux dernières révisions mais pensez aussi à vous reposer pour arriver vaillants le jour de l'épreuve. Surtout, même si la première épreuve vous semble ratée, accrochez-vous et retournez-y le second jour. Nul n'est plus mauvais juge que soi-même.
Je vous souhaite une très belle réussite et n'oubliez pas que ce sont aussi des exercices dans lesquels on peut trouver du plaisir.

Spoiler:

Je mets en général la problématique sous forme de question, mais je sais que d'autres font différemment.

Les profs qui t'envoient une dizaine de documents à moins d'une semaine du concours, comment dire.... Je suis déjà en état de stress optimal, ce n'est vraiment pas la peine d'en rajouter....

@aux agrégées : à une semaine du concours, pour la didactique, vous conseillez de faire quoi ?

ernya a écrit:Les profs qui t'envoient une dizaine de documents à moins d'une semaine du concours, comment dire.... Je suis déjà en état de stress optimal, ce n'est vraiment pas la peine d'en rajouter....

@aux agrégées : à une semaine du concours, pour la didactique, vous conseillez de faire quoi ?

D'aller dormir... hihi
oups, je ne suis pas agrégée.

Bonsoir les collègues,

Avez-vous l'impression de ne rien connaître, d'avoir tout oublié ?

Bonjour à tous,

Bien sûr Wasabi. Et je découvre maintenant ce que j'aurai dû faire et où j'ai perdu du temps. Mais j'essaie de me projeter sur mercredi soir. Et jeudi matin, je vais aller prendre un café avec une amie. Mon congé maternité se termine le 28 janvier alors il faudra ensuite que je retourne au lycée régler des détails techniques mais vu d'aujourd'hui cela me fait envie.

Bonne journée !

J'ai tellement lu et appris de choses ces derniers jours que je n'ai qu'un espoir : que tout se mette bien en place et me revienne à l'esprit le jour J. Car là, tout est mélangé dans mon cerveau, c'est complètement informe

Bonjour à tous,

- Oui, c'est normal d'avoir l'impression de ne plus rien savoir. J'ai ressenti la même chose que vous, au même moment, et ai pourtant été quadri-admissible.
- Personnellement, à J-5, je conseille le cas échéant de relire ses copies pour s'imprégner des conseils donnés, et de relire un petit précis d'histoire littéraire (j'ai depuis la prépa le PUF de Yves Stalloni sur les divers mouvement littéraires. C'est inusable, clair, net, bien découpé, avec quelques mots-clefs à surligner sur chaque période).
- J'adorerais vous dire de souffler le dernier jour, mais je suis une stressée qui a eu le nez dans ses notes jusqu'au bout, à l'écrit comme aux oraux. Donc, faites ce que votre corps et votre esprit vous dictent. C'est vous le patron. 


Je vous souhaite d'être combatifs et vaillants.

Courage !

D.

Aïe aie aie... plus rien ne rentre et il me semble que c’est le vide inter sidéral dans mon cerveau... c’ est comme si je n’avais rien fait!
Et je sais que je devrais me reposer, qu’il vaut mieux avoir l’esprit frais pour arriver aux épreuves en forme.... mais c’est pas possible! J’ai pas le mental de m’arrêter, je vais mourir de stress avant l’épreuve si je fais un break d’une journée, je vais le porter sur moi et me dire que c’est ce jour là, oui celui -là où je suis allée faire un tour pour prendre l’air que j’aurais pu faire la différence en re-lisant Simone ou Paul...
Du coup je croupis dans mon bureau... et c’est pas mieux!

Bref : que le temps se ralentisse et que je puisse faire en qq jours les 4 semaines ( au moins!) de boulot que je regrette de ne pas avoir fait ou bien... que le temps s’accélère et qu’on en soit vite à mercredi soir!

Oui oui, moi aussi je stresse....🙀🙀🙀

Isachocolat a écrit:Aïe aie aie... plus rien ne rentre et il me semble que c’est le vide inter sidéral dans mon cerveau... c’ est comme si je n’avais rien fait!
J’ai pas le mental de m’arrêter, je vais mourir de stress avant l’épreuve si je fais un break d’une journée, je vais le porter sur moi et me dire que c’est ce jour là, oui celui -là où je suis allée faire un tour pour prendre l’air que j’aurais pu faire la différence en re-lisant Simone ou Paul...
Du coup je croupis dans mon bureau... et c’est pas mieux!

mais on dirait que tu as écrit mes pensées!!! presque si on creusait tu pourrais décrire l'état ( apocalyptique !) de mon bureau ...
Nous sommes toutes fatiguées et stressées ! Mais il ne faut rien lâcher !!!!
Pensons que ce serait tellement chouette de se rencontrer pour les oraux !!
courage à toutes

wasabi en folie a écrit:Bonsoir les collègues,

Avez-vous l'impression de ne rien connaître, d'avoir tout oublié ?

ooooh oui.... si cela peut te rassurer. mais n'est ce pas juste la manif° d'une fatigue intense au fond?

Concert demain soir avec des copines et collègues.
Tout le monde me dit que c'est - de loin- la chose la plus intelligente et utile que je vais faire pour me préparer psychologiquement aux écrits... lâcher prise. 2h. juste 2 petites heures...

Courage à toutes...

Bonsoir,

J'ai pas mal lu sur les forums que la lecture des œuvres était prépondérante. Que pensez vous au sujet de la lecture des atlande obligatoire ou on peut s'en passer ?

wasabi en folie a écrit:Bonsoir,

J'ai pas mal lu sur les forums que la lecture des œuvres était prépondérante. Que pensez vous au sujet de la lecture des atlande obligatoire ou on peut s'en passer ?

Pour ma part je me suis passée de l'atlande sur Beauvoir - maigre et pas terrible au vu du sommaire- j'ai décidé que non je ne le lirai pas.
Je n'ai pas terminé ceux sur Flaubert et Scarron, mais lu celui sur Marivaux.
Tu es inscrite comme moi en Bourgogne et les cours sur Flaubert + Scarron sont bien complets : on retrouve la même chose dans les atlande. Tu peux réussir avec des cours et articles et surtout en connaissant bien tes textes. Courage Wasabi !!! le dernier week-end est dur ... je ne fais que passer d'un auteur à l'autre sans savoir ce qui peut tomber.

Bonjour,

Je vous dirai si c'était essentiel car je ne les ai pas lus.

Après une préparation de 9 mois, je vais faire ma petite valise en avance comme pour aller à la maternité sans être stressée. Je prendrai une bonne douche chaude pour me détendre.

Je pense à Beauvoir...

Que faites-vous des conditionnels présents qu'elle emploie souvent pour se projeter dans l'avenir ?

Merci, bonne journée.

JulieLH a écrit:Bonjour,

Je vous dirai si c'était essentiel car je ne les ai pas lus.

Après une préparation de 9 mois, je vais faire ma petite valise en avance comme pour aller à la maternité sans être stressée. Je prendrai une bonne douche chaude pour me détendre.

Je pense à Beauvoir...

Que faites-vous des conditionnels présents qu'elle emploie souvent pour se projeter dans l'avenir ?

Merci, bonne journée.

Ce serait un choix audacieux, mais Yourcenar est déjà tombée, cela me ravirait! J'aimerais tellement Flaubert pour ma part!

Bon courage pour ces dernières heures de préparation/repos!

Mehitabel a écrit:
Ce serait un choix audacieux, mais Yourcenar est déjà tombée, cela me ravirait! J'aimerais tellement Flaubert pour ma part!

Bon courage pour ces dernières heures de préparation/repos!

Oh, je ne faisais pas de pronostics ! Non, c'était juste parce que je me posais une question !

Je lis les conditionnels comme une sorte de condition sine qua non. Une obligation presque : "j'aimerais le jour où un homme me subjuguerait par son intelligence..." Elle pose les conditions de son bonheur à mon sens.

Merci, cela me paraît être une bonne explication.

JulieLH a écrit:

Que faites-vous des conditionnels présents qu'elle emploie souvent pour se projeter dans l'avenir ?

à mon avis c'est aussi un moyen de justifier de ses choix futurs. Écrire des mémoires qui fondent ce qu'elle est au présent.

Merci Nauje.

J'ai une question concernant la dissertation. Lorsque vous avez un sujet comprenant un paradoxe, comment faites-vous le plan ? Traitez-vous le paradoxe dans chaque partie ? ou bien faites-vous par exemple en I - Flaubert veut ceci, II - Mais Flaubert veut aussi cela. III - Dépassement ?
Merci.

@JulieLH : l'erreur à éviter, c'est de scinder la citation donc non il faut prendre le paradoxe à bras le corps dans ton grand I. Et commencer à le dépasser/nuancer dans ton grand II.

@ernya : C'est que cela me paraît faire un grand I très long...

Quelqu'un a-t-il les Cahiers de Simone ? Quelle est la dernière date des Cahiers s'il vous plaît ? Merci. 1926-1930, c'est vague.

Mehitabel, moi c'est l'inverse : je suis complètement charrette sur Flaubert et je suis terrifiée à l'idée de disserter dessus (pour décomplexer tout le monde : aucune citation bien mémorisée pour cet auteur). Dans l'idéal, je choisirais Marivaux qui est, apparemment, celui qui a le moins de chances de tomber.
Je sais que ce post ne sert à rien du tout si ce n'est à faire semblant d'exorciser mes angoisses qui atteignent un point culminant.   (Mais si j'ai pu en décomplexer certains avec l'aveu de mon retard sur Flaubert, tant mieux !)

Julie, pour le paradoxe comme sujet de dissertation, sans exemple précis, je ne vois pas trop, mais je pense qu'il faut dégager une thèse du paradoxe dans le I et en effet ne pas saucissonner.

Sinon, pour le conditionnel chez Beauvoir, je dirais :
- au 1er degré, il s'agit d'un futur dans le passé ;
- les passages au conditionnel sont aussi des passages au discours indirect libre qui permettent à la narratrice de faire entendre sa voix telle qu'elle était à l'époque avec l'idée de montrer le potentiel décalage entre ce que la jeune fille d'hier imaginait de sa vie à venir et ce qui est en effet advenu ;
- la prépondérance de ces passages témoigne de l'importance de l'avenir, de l'idée qu'il y a une vie à construire, et que l'époque présente est vouée à disparaître, idée au premier plan des préoccupations de la jeune Simone, et ce dès la petite enfance.

Je ne dispose pas des Cahiers, désolée.