- sifiÉrudit
Bonjour les filles!
Allez, j'ajoute mon grain de sel: accrochez-vous, ne lâchez rien. Vous allez vivre une super expérience, faire turbiner vos cerveaux à fond! J'avais aussi des coups de mou à cette époque, mais il reste si peu avant les écrits, vous pouvez tenir encore un peu... et surtout, surtout (mais je reviendrai le dire) n'abandonnez pas en cours de route, ou en cours d'épreuve. L'abandon, c'est ce qu'on peut faire de pire.
Haut les coeurs!
Allez, j'ajoute mon grain de sel: accrochez-vous, ne lâchez rien. Vous allez vivre une super expérience, faire turbiner vos cerveaux à fond! J'avais aussi des coups de mou à cette époque, mais il reste si peu avant les écrits, vous pouvez tenir encore un peu... et surtout, surtout (mais je reviendrai le dire) n'abandonnez pas en cours de route, ou en cours d'épreuve. L'abandon, c'est ce qu'on peut faire de pire.
Haut les coeurs!
- *Mina*Niveau 5
sifi a écrit:.. et surtout, surtout (mais je reviendrai le dire) n'abandonnez pas en cours de route, ou en cours d'épreuve. L'abandon, c'est ce qu'on peut faire de pire.
oui, c'est sûr, c'est du gâchis au regard des efforts fournis.
Mais pour ma part je dirai que je n'ai pas choisi de renoncer en pleine deuxième dissert° alors que j'avais passé sans encombre (ou presque) la didactique la veille.
- dansesNiveau 9
Bonjour à tous !
Sifi a raison. Qu'est-ce qu'un mois dans une vie ? Ne lâchez rien !
Sauf quelques individus hyper brillants, la majorité des agrégatifs vit la même galère que vous (et nous l'an dernier, et les années précédentes) : un gros sentiment de culpabilité, un dilemme permanent entre la famille, les cours à préparer, les copies, le travail pour l'agrég, les courses, le ménage, le sport, la fatigue. Et - de fait - on arrive aux épreuves avec la même préparation, incomplète, imparfaite, mais on y arrive. Je vais sans doute faire ma psychologue de comptoir, mais l'agrég est un révélateur de soi-même : on se trouve parfois des ressources insoupçonnées, qu'on ignorait jusque là. Bref, allez-y en mode guerrier. On ne regrette que ce qu'on n'a pas fait !
Tout ça pour vous souhaiter tout le courage nécessaire, et une joyeuse année 2019.
Bonne journée à tous, et croyez en vous.
D.
Sifi a raison. Qu'est-ce qu'un mois dans une vie ? Ne lâchez rien !
Sauf quelques individus hyper brillants, la majorité des agrégatifs vit la même galère que vous (et nous l'an dernier, et les années précédentes) : un gros sentiment de culpabilité, un dilemme permanent entre la famille, les cours à préparer, les copies, le travail pour l'agrég, les courses, le ménage, le sport, la fatigue. Et - de fait - on arrive aux épreuves avec la même préparation, incomplète, imparfaite, mais on y arrive. Je vais sans doute faire ma psychologue de comptoir, mais l'agrég est un révélateur de soi-même : on se trouve parfois des ressources insoupçonnées, qu'on ignorait jusque là. Bref, allez-y en mode guerrier. On ne regrette que ce qu'on n'a pas fait !
Tout ça pour vous souhaiter tout le courage nécessaire, et une joyeuse année 2019.
Bonne journée à tous, et croyez en vous.
D.
- moboNiveau 10
Merci pour vos mots! C'est vrai que la période est vraiment complexe! Entre l'envie de relâcher les efforts, et l'espoir qui se met à pointer le bout de son nez, ce n'est pas simple.
Mais ce que vous écrivez me motive: il est trop tard pour renoncer, donc, en avant!
Bon réveillon à tout le monde!
Mais ce que vous écrivez me motive: il est trop tard pour renoncer, donc, en avant!
Bon réveillon à tout le monde!
- SisypheHabitué du forum
Une semaine après le délai que je m'étais fixé, j'ai achevé ma dissertation sur Beauvoir. Maintenant je vais pouvoir attaquer Marivaux. Mais pour cette après-midi, je prévois le rangement de la maison, des lessives et de la cuisine. Ce qui est bien avec l'agrégation, c'est que les tâches ménagères deviennent d'alléchantes pauses !
Merci pour tous les encouragements. Je me promets de faire de même l'an prochain si j'ai réussi. Aujourd'hui je n'y crois pas mais j'ai trop investi pour abandonner alors, je ne regarde pas l'horizon. Je ne planifie pas ce qui reste à faire. De toute façon, pour combler les plus béantes lacunes, j'aurai déjà besoin d'un retourneur de temps. Je vais faire mon maximum et espérer un malentendu (un échange malencontreux de copie avec un super candidat, c'est possible non ?)
Bonne année à tous
Merci pour tous les encouragements. Je me promets de faire de même l'an prochain si j'ai réussi. Aujourd'hui je n'y crois pas mais j'ai trop investi pour abandonner alors, je ne regarde pas l'horizon. Je ne planifie pas ce qui reste à faire. De toute façon, pour combler les plus béantes lacunes, j'aurai déjà besoin d'un retourneur de temps. Je vais faire mon maximum et espérer un malentendu (un échange malencontreux de copie avec un super candidat, c'est possible non ?)
Bonne année à tous
- dansesNiveau 9
Un échange malencontreux, ou (soyons honnête) l'espoir que le correcteur boive beaucoup de mojito avant la correction
Ce qui (soyons encore honnête) a dû être le cas de ma dissert' sur Racine. Je ne vois pas d'autre explication.
Bonne soirée à tous !
Ce qui (soyons encore honnête) a dû être le cas de ma dissert' sur Racine. Je ne vois pas d'autre explication.
Bonne soirée à tous !
- SisypheHabitué du forum
Bonjour,
Je vous livre le sujet auquel je m'attelle aujourd'hui (enfin à partir d'aujourd'hui car j'ai de la famille à la maison et ne peux travailler autant qu'il le faudrait) : « Ni rose, ni noir, le jeu de Marivaux est celui de l’érotisme. Et le vœu du prince, ce désir d’un viol sans violence, est celui de tous les héros de Marivaux. Pour son accomplissement jouent et s’unissent tous les contraires : innocence et duplicité, tragédie et comédie, morale et rouerie » B. Dort
Reste à définir érotisme et héros.
Bonne journée
Je vous livre le sujet auquel je m'attelle aujourd'hui (enfin à partir d'aujourd'hui car j'ai de la famille à la maison et ne peux travailler autant qu'il le faudrait) : « Ni rose, ni noir, le jeu de Marivaux est celui de l’érotisme. Et le vœu du prince, ce désir d’un viol sans violence, est celui de tous les héros de Marivaux. Pour son accomplissement jouent et s’unissent tous les contraires : innocence et duplicité, tragédie et comédie, morale et rouerie » B. Dort
Reste à définir érotisme et héros.
Bonne journée
- moboNiveau 10
Merci pour ce sujet! Bon courage pour le travailler ( je me lancerai peut-être aussi, mais dans les grandes lignes).
De mon côté, je travaille sur mon dernier devoir de didactique avant le jour J! 😱
De mon côté, je travaille sur mon dernier devoir de didactique avant le jour J! 😱
- SisypheHabitué du forum
Bon courage à toi ! Sur quel thème est ton sujet de didactique ?
- moboNiveau 10
Je travaille sur un corpus poétique, qui traite notamment de l’intertextualité. Je n’ai plus qu’ à rédiger, demain, en 3 heures (j’essaie de respecter le temps imparti, même si je le traite en plusieurs fois).
- SisypheHabitué du forum
Moi aussi je suis coupée mais j'essaie de respecter le temps de la rédaction. J'ai relu et enregistré La Dispute et la Fausse suivante pour les réécouter le plus possible. En réfléchissant à mon sujet, je crois vraiment que la difficulté est dans la définition d'érotisme. On ne peut en faire un simple synonyme de "désir". Désir du corps de l'autre, désir de réveiller son corps me paraît plus correspondre.
- PoupoutchModérateur
Et à ne pas confondre érotisme et héroïsme comme l'a, un jour, fait l'un de mes candidats au bac...Sisyphe a écrit:
Reste à définir érotisme et héros.
Joli sujet!
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- tannatHabitué du forum
Sisyphe a écrit:Bonjour,
Je vous livre le sujet auquel je m'attelle aujourd'hui (enfin à partir d'aujourd'hui car j'ai de la famille à la maison et ne peux travailler autant qu'il le faudrait) : « Ni rose, ni noir, le jeu de Marivaux est celui de l’érotisme. Et le vœu du prince, ce désir d’un viol sans violence, est celui de tous les héros de Marivaux. Pour son accomplissement jouent et s’unissent tous les contraires : innocence et duplicité, tragédie et comédie, morale et rouerie » B. Dort
Reste à définir érotisme et héros.
Bonne journée
Quand je lis ton sujet je prie pour qu'un truc comme ça ne tombe pas : outre l'érotisme ce qui me poserait problème c'est la notion de "désir d'un viol sans violence" qui serait celui de tous les héros de Marivaux ...Sisyphe a écrit:Moi aussi je suis coupée mais j'essaie de respecter le temps de la rédaction. J'ai relu et enregistré La Dispute et la Fausse suivante pour les réécouter le plus possible. En réfléchissant à mon sujet, je crois vraiment que la difficulté est dans la définition d'érotisme. On ne peut en faire un simple synonyme de "désir". Désir du corps de l'autre, désir de réveiller son corps me paraît plus correspondre.
_________________
« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- moboNiveau 10
A ce stade, aucun sujet ni aucune œuvre ne me rassurent....
- JulieLHNiveau 8
Ah Sisyphe, merci pour le sujet. C'est un truc que je cherchais, cette expression "un viol sans violence."Sisyphe a écrit:Bonjour,
Je vous livre le sujet auquel je m'attelle aujourd'hui (enfin à partir d'aujourd'hui car j'ai de la famille à la maison et ne peux travailler autant qu'il le faudrait) : « Ni rose, ni noir, le jeu de Marivaux est celui de l’érotisme. Et le vœu du prince, ce désir d’un viol sans violence, est celui de tous les héros de Marivaux. Pour son accomplissement jouent et s’unissent tous les contraires : innocence et duplicité, tragédie et comédie, morale et rouerie » B. Dort
Reste à définir érotisme et héros.
Bonne journée
Merci. Bisous et bon courage.
- sifiÉrudit
*Mina* a écrit:sifi a écrit:.. et surtout, surtout (mais je reviendrai le dire) n'abandonnez pas en cours de route, ou en cours d'épreuve. L'abandon, c'est ce qu'on peut faire de pire.
oui, c'est sûr, c'est du gâchis au regard des efforts fournis.
Mais pour ma part je dirai que je n'ai pas choisi de renoncer en pleine deuxième dissert° alors que j'avais passé sans encombre (ou presque) la didactique la veille.
Quelquefois, il n'y a pas d'autre choix, je le sais bien Mina.
En disant cela, je pensais à tous les gens que j'ai vu abandonner au cours des épreuves, parfois au bout d'une heure, des gens qui sont partis sans chercher à s'accrocher (mais je sais très bien que ce n'était pas ton cas!).
J'ai eu la tentation d'abandonner, à un moment donné, moi aussi. Et j'ai réussi. Alors franchement, l'un des meilleurs conseils à donner, c'est de tenter coûte que coûte de rendre un truc.
Autre chose: si on est destabilisé par le sujet, qu'on ne sait pas trop qui dire... ne pas chercher midi à 14h. Faire un truc solide, scolaire "thèse, antithèse, dépassement", avec exemples commentés, même peu nombreux. Ca permet d'assurer le minimum, et de rendre quelque chose d'abouti, même si ça ne vend pas du rêve: c'est ce que j'ai fait en dissert. Ce n'était pas brillant, mais ça respectait les règles de la dissert de façon quasi scolaire... et j'ai eu 10/20, ce qui avec la dida m'a permis d'être assez confortablement admissible.
- PoupoutchModérateur
Totalement d'accord avec ça. J'ai passé deux fois les écrits en n'ayant pas bossé (mais quand je dis pas bossé : je n'avais pas lu les oeuvres, seulement des Atlande ou des livres CNED/PUF !) et j'ai appliqué ce principe. Je n'ai rien à dire, alors je soigne la forme de la dissertation. Résultat, 8 et 9, soient des notes loin d'être infâmantes. ce que j'ai compris l'année où j'ai préparé l'externe à Sévigné, c'est que la forme compte autant, voire plus que le fond ; le concours cherche aussi à juger la méthode, et il vaut mieux, je crois, une dissertation très bateau mais bien construite qu'un truc très intellectuel mais qui déborde du cadre. Alors on ne s'avoue jamais vaincu, et on fonce. Et si jamais, vraiment, on sèche, on essaie au moins de finir une copie. de toute façon, dites-vous que les écrits sont anonymes : votre correcteur ne peut pas vous identifier, inutile d'avoir honte d'écrire des trucs nuls . Les oraux, c'est une autre paire de manchessifi a écrit:*Mina* a écrit:sifi a écrit:.. et surtout, surtout (mais je reviendrai le dire) n'abandonnez pas en cours de route, ou en cours d'épreuve. L'abandon, c'est ce qu'on peut faire de pire.
oui, c'est sûr, c'est du gâchis au regard des efforts fournis.
Mais pour ma part je dirai que je n'ai pas choisi de renoncer en pleine deuxième dissert° alors que j'avais passé sans encombre (ou presque) la didactique la veille.
Quelquefois, il n'y a pas d'autre choix, je le sais bien Mina.
En disant cela, je pensais à tous les gens que j'ai vu abandonner au cours des épreuves, parfois au bout d'une heure, des gens qui sont partis sans chercher à s'accrocher (mais je sais très bien que ce n'était pas ton cas!).
J'ai eu la tentation d'abandonner, à un moment donné, moi aussi. Et j'ai réussi. Alors franchement, l'un des meilleurs conseils à donner, c'est de tenter coûte que coûte de rendre un truc.
Autre chose: si on est destabilisé par le sujet, qu'on ne sait pas trop qui dire... ne pas chercher midi à 14h. Faire un truc solide, scolaire "thèse, antithèse, dépassement", avec exemples commentés, même peu nombreux. Ca permet d'assurer le minimum, et de rendre quelque chose d'abouti, même si ça ne vend pas du rêve: c'est ce que j'ai fait en dissert. Ce n'était pas brillant, mais ça respectait les règles de la dissert de façon quasi scolaire... et j'ai eu 10/20, ce qui avec la dida m'a permis d'être assez confortablement admissible.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- SeiGrand Maître
Merci à vous, les filles, pour vos précieux encouragements.
Je viens vous souhaiter, pour cette nouvelle année, la réussite à ce concours, mais aussi (et surtout) beaucoup de sérénité et de joie.
Je suis en train d'apprendre mes citations. Je n'aurai pas le temps de lire une troisième fois toutes les œuvres, j'espère que mes prises de notes précises suffiront.
Et j'ai, je dois l'admettre, le cœur un peu triste aujourd'hui : mon compagnon a emmené ma fille en WE (ils reviennent mardi matin) pour me laisser le champ libre pour travailler. C'est génial, à la veille du concours, de pouvoir profiter d'une telle plage, mais je suis quand même toute triste, c'est la première fois que je suis loin de ma petite pendant si longtemps.
Je viens vous souhaiter, pour cette nouvelle année, la réussite à ce concours, mais aussi (et surtout) beaucoup de sérénité et de joie.
Je suis en train d'apprendre mes citations. Je n'aurai pas le temps de lire une troisième fois toutes les œuvres, j'espère que mes prises de notes précises suffiront.
Et j'ai, je dois l'admettre, le cœur un peu triste aujourd'hui : mon compagnon a emmené ma fille en WE (ils reviennent mardi matin) pour me laisser le champ libre pour travailler. C'est génial, à la veille du concours, de pouvoir profiter d'une telle plage, mais je suis quand même toute triste, c'est la première fois que je suis loin de ma petite pendant si longtemps.
- JulieLHNiveau 8
Tu as de la chance Sei, profite bien. Moi, j'ai mes trois enfants tout le temps.Sei a écrit:Merci à vous, les filles, pour vos précieux encouragements.
Je viens vous souhaiter, pour cette nouvelle année, la réussite à ce concours, mais aussi (et surtout) beaucoup de sérénité et de joie.
Je suis en train d'apprendre mes citations. Je n'aurai pas le temps de lire une troisième fois toutes les œuvres, j'espère que mes prises de notes précises suffiront.
Et j'ai, je dois l'admettre, le cœur un peu triste aujourd'hui : mon compagnon a emmené ma fille en WE (ils reviennent mardi matin) pour me laisser le champ libre pour travailler. C'est génial, à la veille du concours, de pouvoir profiter d'une telle plage, mais je suis quand même toute triste, c'est la première fois que je suis loin de ma petite pendant si longtemps.
- SeiGrand Maître
Oui, Julie, tu as raison. (J'ai un peu honte de me plaindre, c'est maladroit !)
Bon courage à toi pour la dernière ligne droite !
Bon courage à toi pour la dernière ligne droite !
_________________
"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- JulieLHNiveau 8
[quote="Poupoutch"]
Oui alors, j'ai une question à Sifi et Poupoutch. Je n'arrive même pas à trouver la thèse du sujet qui permettra de faire thèse antithèse synthèse.
Exemple, le sujet de 2018, comme il y a plusieurs idées dans la citation, je n'arrive pas à me décider pour une thèse, une idée. Vous voyez ce que je veux dire ? J'ai ce problème là à chaque fois et donc je ne vais pas jusqu'au bout.
Sifi ou Poupoutch pouvez-vous m'éclairer, s'il vous plaît ? Merci !!
Exemple :
«L’inscription de discours sentencieux dans le texte tragique constitue en réalité un moyen d’instruire le spectateur bien moins efficace que la représentation de passions et leur incarnation par des personnages engagés dans des actions. En fait, l’efficacité morale de la tragédie va de pair, tout d’abord, avec une conception du dénouement qui doit montrer le vice châtié et la vertu récompensée, et justifier la mort des personnages par quelque faute. Reste que cette conception providentialiste et idéale du dénouement ne permet pas de rendre compte de tous les dénouements tragiques [...]»
Bénédicte Louvat, La Poétique de la tragédie classique, 1997, SEDES, p. 53.Dans quelle mesure ces propos éclairent-ils votre lecture d’Esther
et d’Athalie?
sifi a écrit:
Totalement d'accord avec ça. J'ai passé deux fois les écrits en n'ayant pas bossé (mais quand je dis pas bossé : je n'avais pas lu les oeuvres, seulement des Atlande ou des livres CNED/PUF !) et j'ai appliqué ce principe. Je n'ai rien à dire, alors je soigne la forme de la dissertation. Résultat, 8 et 9, soient des notes loin d'être infâmantes. ce que j'ai compris l'année où j'ai préparé l'externe à Sévigné, c'est que la forme compte autant, voire plus que le fond ; le concours cherche aussi à juger la méthode, et il vaut mieux, je crois, une dissertation très bateau mais bien construite qu'un truc très intellectuel mais qui déborde du cadre. Alors on ne s'avoue jamais vaincu, et on fonce. Et si jamais, vraiment, on sèche, on essaie au moins de finir une copie. de toute façon, dites-vous que les écrits sont anonymes : votre correcteur ne peut pas vous identifier, inutile d'avoir honte d'écrire des trucs nuls . Les oraux, c'est une autre paire de manches
Oui alors, j'ai une question à Sifi et Poupoutch. Je n'arrive même pas à trouver la thèse du sujet qui permettra de faire thèse antithèse synthèse.
Exemple, le sujet de 2018, comme il y a plusieurs idées dans la citation, je n'arrive pas à me décider pour une thèse, une idée. Vous voyez ce que je veux dire ? J'ai ce problème là à chaque fois et donc je ne vais pas jusqu'au bout.
Sifi ou Poupoutch pouvez-vous m'éclairer, s'il vous plaît ? Merci !!
Exemple :
«L’inscription de discours sentencieux dans le texte tragique constitue en réalité un moyen d’instruire le spectateur bien moins efficace que la représentation de passions et leur incarnation par des personnages engagés dans des actions. En fait, l’efficacité morale de la tragédie va de pair, tout d’abord, avec une conception du dénouement qui doit montrer le vice châtié et la vertu récompensée, et justifier la mort des personnages par quelque faute. Reste que cette conception providentialiste et idéale du dénouement ne permet pas de rendre compte de tous les dénouements tragiques [...]»
Bénédicte Louvat, La Poétique de la tragédie classique, 1997, SEDES, p. 53.Dans quelle mesure ces propos éclairent-ils votre lecture d’Esther
et d’Athalie?
- JulieLHNiveau 8
Merci Sei, bon courage à toi aussi !Sei a écrit:Oui, Julie, tu as raison. (J'ai un peu honte de me plaindre, c'est maladroit !)
Bon courage à toi pour la dernière ligne droite !
- PoupoutchModérateur
Je te mets les photos de mon intro de dissert (le Pdf entier est trop lourd pour le forum).JulieLH a écrit:Poupoutch a écrit:sifi a écrit:
Totalement d'accord avec ça. J'ai passé deux fois les écrits en n'ayant pas bossé (mais quand je dis pas bossé : je n'avais pas lu les oeuvres, seulement des Atlande ou des livres CNED/PUF !) et j'ai appliqué ce principe. Je n'ai rien à dire, alors je soigne la forme de la dissertation. Résultat, 8 et 9, soient des notes loin d'être infâmantes. ce que j'ai compris l'année où j'ai préparé l'externe à Sévigné, c'est que la forme compte autant, voire plus que le fond ; le concours cherche aussi à juger la méthode, et il vaut mieux, je crois, une dissertation très bateau mais bien construite qu'un truc très intellectuel mais qui déborde du cadre. Alors on ne s'avoue jamais vaincu, et on fonce. Et si jamais, vraiment, on sèche, on essaie au moins de finir une copie. de toute façon, dites-vous que les écrits sont anonymes : votre correcteur ne peut pas vous identifier, inutile d'avoir honte d'écrire des trucs nuls . Les oraux, c'est une autre paire de manches
Oui alors, j'ai une question à Sifi et Poupoutch. Je n'arrive même pas à trouver la thèse du sujet qui permettra de faire thèse antithèse synthèse.
Exemple, le sujet de 2018, comme il y a plusieurs idées dans la citation, je n'arrive pas à me décider pour une thèse, une idée. Vous voyez ce que je veux dire ? J'ai ce problème là à chaque fois et donc je ne vais pas jusqu'au bout.
Sifi ou Poupoutch pouvez-vous m'éclairer, s'il vous plaît ? Merci !!
Exemple :
«L’inscription de discours sentencieux dans le texte tragique constitue en réalité un moyen d’instruire le spectateur bien moins efficace que la représentation de passions et leur incarnation par des personnages engagés dans des actions. En fait, l’efficacité morale de la tragédie va de pair, tout d’abord, avec une conception du dénouement qui doit montrer le vice châtié et la vertu récompensée, et justifier la mort des personnages par quelque faute. Reste que cette conception providentialiste et idéale du dénouement ne permet pas de rendre compte de tous les dénouements tragiques [...]»
Bénédicte Louvat, La Poétique de la tragédie classique, 1997, SEDES, p. 53.Dans quelle mesure ces propos éclairent-ils votre lecture d’Esther
et d’Athalie?
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- PoupoutchModérateur
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- SeiGrand Maître
Merci Poupoutch !
Julie, pour compléter, au cas où (mais l'intro de Poupoutch est parfaitement claire), il me semble que le rapport de jury consacré à Racine explicite bien la thèse contenue dans le propos de B. Louvat.
Julie, pour compléter, au cas où (mais l'intro de Poupoutch est parfaitement claire), il me semble que le rapport de jury consacré à Racine explicite bien la thèse contenue dans le propos de B. Louvat.
_________________
"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- ernyaFidèle du forum
Bonjour à tous,
Je vois que le stress commence à se faire sentir chez vous aussi. Avez-vous bossé de votre côté la question de l'ambiguïté des pièces marivaudiennes ? Pour la DI, à quel point tout est orchestré ? Trivelin et Lisette feignent-ils des attitudes ou sont-ils sincères ? Par exemple, quid de l'amour de Trivelin pour Flaminia : fake ou pas ? Les menaces du prince à l'égard de Lisette qui médit sur Silvia : feintes ou pas ? Vous avez eu quelque chose là-dessus dans vos cours ou pas ?
Je vois que le stress commence à se faire sentir chez vous aussi. Avez-vous bossé de votre côté la question de l'ambiguïté des pièces marivaudiennes ? Pour la DI, à quel point tout est orchestré ? Trivelin et Lisette feignent-ils des attitudes ou sont-ils sincères ? Par exemple, quid de l'amour de Trivelin pour Flaminia : fake ou pas ? Les menaces du prince à l'égard de Lisette qui médit sur Silvia : feintes ou pas ? Vous avez eu quelque chose là-dessus dans vos cours ou pas ?
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