- Ajonc35Sage
Complétement d'accord. Que dire de plus? Sauf que. Je m'interroge quand même comme "Paléoprof" Et si en fin de carrière un accident m'arrivait, je ne suis pas confiante à 100%. Je n'avais pas pensé à cela avant la semaine passée, mais maintenant si!Jacq a écrit:Ajonc35 a écrit:Ecole de la confiance. Il faut s'interroger. La semaine passée, j'ai découvert par hasard qu'un élève avait menacé un autre avec un couteau. J'en ai informé le PP qui n'était pas au courant 48 heures après et depuis me direz-vous? RIEN. Nous en sommes pas dans lycée dans lequel les violences de ce genre sont fréquentes et je dirais même que cela doit être la seconde fois.
Je suis au bout du chemin et je me demande ce qui se passe dans notre Institution. Si ce même élève avait menacé le CDE ou le CPE ou le fils de Benjamin Griveaux ( je ne sais pas s'il est papa) , l'aurait-on caché aussi? Aurait-on attendu si longtemps pour prendre une sanction? D'ailleurs à ce jour *aucun sanction n'a été prise. (*Pardon : à ma connaissance). Va t-on mettre la poussière sous le tapis au nom de la bienveillance, et de la confiance dans notre Ecole?
Nous voyions que nous sommes dans la même galère (avec le pro agressé), mais on ne nous intime pas totalement la même attitude. on demande à beaucoup de cacher la poussière sous la carpette, comme tu l'indiques... Qui demande... Le ministre ? Le rectorat ? Chacun est complice de l'impunité.
- MathadorEmpereur
Voilà le genre de zorcharterie auquel on arrive lorsqu'on applique avec trop de zèle l'article L122-2 du Code de l'éducation, qui ne devrait pas pouvoir s'appliquer tel quel aux élèves dont le dossier disciplinaire est trop chargé.Paleoprof a écrit:Visiblement, le rectorat estime que vu la situation sociale et financière de la famille, l'élève sera dans l'impossibilité matérielle de rejoindre l'établissement le plus proche disposant de la même filière (30 km quand même) et a conseillé de faire appel. A l'issue de cet appel qui s'est conclu par la réintégration de l'élève, le CDE a bien précisé que désormais, l'établissement n'avait plus aucun recours.
Et au passage, le rectorat chouine pour 30 km mais ça ne dérange personne au ministère d'envoyer des certifiés sous-payés à 1000 km de leur conjoint.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ElevenNeoprof expérimenté
Mathador a écrit:Voilà le genre de zorcharterie auquel on arrive lorsqu'on applique avec trop de zèle l'article L122-2 du Code de l'éducation, qui ne devrait pas pouvoir s'appliquer tel quel aux élèves dont le dossier disciplinaire est trop chargé.Paleoprof a écrit:Visiblement, le rectorat estime que vu la situation sociale et financière de la famille, l'élève sera dans l'impossibilité matérielle de rejoindre l'établissement le plus proche disposant de la même filière (30 km quand même) et a conseillé de faire appel. A l'issue de cet appel qui s'est conclu par la réintégration de l'élève, le CDE a bien précisé que désormais, l'établissement n'avait plus aucun recours.
Et au passage, le rectorat chouine pour 30 km mais ça ne dérange personne au ministère d'envoyer des certifiés sous-payés à 1000 km de leur conjoint.
+10000000
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2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- PaleoprofFidèle du forum
Je suis d'accord, Mathador, mais que faire? Certes cet élève jusqu'à présent était pénible, bavard, fainéant, absentéiste…. mais jusqu'à cet incident, rien de "grave" n'était survenu (bien que j'aie déjà signalé dans un autre fil que pour moi, une telle attitude au quotidien de la part de mes élèves, c'est déjà une forme de violence à mon égard, ou tout du moins à l'égard de la fonction que j'occupe et de l'institution que je représente).
Son dossier est donc celui de beaucoup de nos élèves de filières technos, ni plus ni moins… jusqu'à cet incident grave. Je pense que c'est l'argument qui a été avancé à la commission d'appel.
Pour ma part, je ressens beaucoup de tension dans la classe depuis qu'il est revenu, que ce soit de mon fait ou de la part de certains élèves qui ne comprennent pas la décision. L'ex-exclu est désormais mis à l'écart par une partie de la classe, et adulé par les casse-pieds habituels. L'ambiance est lourde, tendue, explosive.
Mais bon sang, dans les hautes sphères là-haut, que ce soit rectorales (à chaque fois je pense "rectales", ), ministérielles et compagnie, ils se rendent compte de ce que ce genre de réintégration engendre au quotidien?
Son dossier est donc celui de beaucoup de nos élèves de filières technos, ni plus ni moins… jusqu'à cet incident grave. Je pense que c'est l'argument qui a été avancé à la commission d'appel.
Pour ma part, je ressens beaucoup de tension dans la classe depuis qu'il est revenu, que ce soit de mon fait ou de la part de certains élèves qui ne comprennent pas la décision. L'ex-exclu est désormais mis à l'écart par une partie de la classe, et adulé par les casse-pieds habituels. L'ambiance est lourde, tendue, explosive.
Mais bon sang, dans les hautes sphères là-haut, que ce soit rectorales (à chaque fois je pense "rectales", ), ministérielles et compagnie, ils se rendent compte de ce que ce genre de réintégration engendre au quotidien?
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- MathadorEmpereur
Paleoprof a écrit:Je suis d'accord, Mathador, mais que faire? Certes cet élève jusqu'à présent était pénible, bavard, fainéant, absentéiste…. mais jusqu'à cet incident, rien de "grave" n'était survenu (bien que j'aie déjà signalé dans un autre fil que pour moi, une telle attitude au quotidien de la part de mes élèves, c'est déjà une forme de violence à mon égard, ou tout du moins à l'égard de la fonction que j'occupe et de l'institution que je représente).
S'il est en filière techno, donc en 1ère ou en Terminale, il a probablement plus de 16 ans donc cela ne pose aucun problème légal s'il ne se présente pas au nouveau lycée. Et si comme tu le dis, il était « pénible, bavard, fainéant, absentéiste » ça ne lui causera pas une grande perte.
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« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- PaleoprofFidèle du forum
Il est en première techno mais passé par une seconde d'adaptation, il est même majeur. Et bien décidé à rester au chaud avec nous….
Pfeu, tout cela me dépasse. Je suis très en colère et tout autant dépitée. La prochaine fois, il se passera quoi ? Quel message renvoit-on aux élèves, à l'équipe éducative???
Pfeu, tout cela me dépasse. Je suis très en colère et tout autant dépitée. La prochaine fois, il se passera quoi ? Quel message renvoit-on aux élèves, à l'équipe éducative???
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- MathadorEmpereur
Paleoprof a écrit:Quel message renvoie-t-on aux élèves, à l'équipe éducative???
Qu'ils ont le droit au diplôme de catégorie V ou IV et le droit de faire *** le monde en attendant. Voilà ce à quoi mène l'objectif des 80% d'une classe d'âge au bac (loi de 1989) ou celui de la « réussite de tous les élèves » (revendication du SNES).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Shere KhanNiveau 10
Les media sont devenus bien silencieux au sujet de #pasdevague. Pour nous, ce n'est pas le moment de laisser tomber. Plus les témoignages continueront à affluer, mieux ça vaudra.
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Les socialistes, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît..
Un éléphant (républicain…) ça Trump énormément (celle-là, j'en suis très fier)
- JacqGuide spirituel
Paleoprof a écrit: [...]
Mais bon sang, dans les hautes sphères là-haut, que ce soit rectorales (à chaque fois je pense "rectales", ), ministérielles et compagnie, ils se rendent compte de ce que ce genre de réintégration engendre au quotidien?
Sauf pour leurs statistiques ils s'en moquent totalement. Un élève est un élément comptable, un prof aussi, mais en plus c'est un emmerdeur.
- PaleoprofFidèle du forum
Jacq a écrit:Paleoprof a écrit: [...]
Mais bon sang, dans les hautes sphères là-haut, que ce soit rectorales (à chaque fois je pense "rectales", ), ministérielles et compagnie, ils se rendent compte de ce que ce genre de réintégration engendre au quotidien?
Sauf pour leurs statistiques ils s'en moquent totalement. Un élève est un élément comptable, un prof aussi, mais en plus c'est un emmerdeur .
L'élève ou le prof???
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- JacqGuide spirituel
Paleoprof a écrit:Jacq a écrit:Paleoprof a écrit: [...]
Mais bon sang, dans les hautes sphères là-haut, que ce soit rectorales (à chaque fois je pense "rectales", ), ministérielles et compagnie, ils se rendent compte de ce que ce genre de réintégration engendre au quotidien?
Sauf pour leurs statistiques ils s'en moquent totalement. Un élève est un élément comptable, un prof aussi, mais en plus c'est un emmerdeur .
L'élève ou le prof???
Le prof, c'est évident...
- PaleoprofFidèle du forum
:lol:
Effectivement, je pense que c'est ce que je suis, mais sans doute encore pas assez. Je plie l'échine un peu facilement sur certains points, mais là:
TROP, c'est TROP.
Oui, continuons à faire vivre les témoignages, en espérant ne pas avoir à multiplier ceux atroces comme au lycée Léonard de Vinci à Courbevoie. Rendons-nous visibles!
Effectivement, je pense que c'est ce que je suis, mais sans doute encore pas assez. Je plie l'échine un peu facilement sur certains points, mais là:
TROP, c'est TROP.
Oui, continuons à faire vivre les témoignages, en espérant ne pas avoir à multiplier ceux atroces comme au lycée Léonard de Vinci à Courbevoie. Rendons-nous visibles!
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- Fesseur ProGuide spirituel
Gilets jaunes ?Paleoprof a écrit: Rendons-nous visibles!
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Pourvu que ça dure...
- PaleoprofFidèle du forum
C'est une idée que nous avons envisagée au sein de l'équipe pédagogique.... Nous avons une heure syndicale demain midi, je vais en reparler . Mais cela restera à notre petit niveau d'établissement , c'est toujours pareil....
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- thomashawkNiveau 2
Oui trop c'est trop. La violence scolaire franchit sans cesse de nouveaux paliers et on sent monter le chaos dans la société.
Ne faudrait-il pas aborder une bonne fois la question en brisant la loi du silence ? Enseignants, nous souffrons aussi de la situation actuelle.
Ne faudrait-il pas aborder une bonne fois la question en brisant la loi du silence ? Enseignants, nous souffrons aussi de la situation actuelle.
- ar_angarNiveau 9
Ne pouvez vous pas faire valoir votre droit de retrait ? Cela peut être un moyen de faire comprendre aux fameuses sphères ce que cela veut dire ?
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C'est en forgeant qu'on devient forgeron.. Vous allez rire, j'ai un marteau !
- thomashawkNiveau 2
Pour l'instant, d'après moi, les syndicats n'agissent pas. Je suppose que le droit de retrait exige de pouvoir justifier d'un danger immédiat, il doit être soumis à de très strictes conditions. C'est un problème général, alors on devrait pouvoir tisser des liens par-delà les organisations existantes.
- PaleoprofFidèle du forum
Je suis d'accord avec Thomashawk, droit de retrait signifie danger imminent. Pour l'heure, l'élève réintégré se tient tranquille, mais on sent bien un malaise sourd dans l'établissement.
Le problème dépasse largement le cas individuel de mon élève, de mon établissement. Je suis persuadée que nous avons tous sur ce forum au moins un exemple de situation violente, borderline, totalement anormale, une situation à laquelle on repense en se disant qu'on a eu chaud, que ça aurait pu facilement dégénérer, ou qui a effectivement dégénéré. Ce n'est PAS normal. On n'est pas payé pour ça et ce n'est pas ce dont la majorité des gamins a envie ou besoin pour s'épanouir et construire son avenir.
Les recteurs, le ministre, ne peuvent pas ignorer la situation, ils la laissent pourrir voire l'entretiennent pour pouvoir mieux nous traiter d'incapables moins que rien. Combien de drames leur faut il? Comment nous rendre visibles?
Le problème dépasse largement le cas individuel de mon élève, de mon établissement. Je suis persuadée que nous avons tous sur ce forum au moins un exemple de situation violente, borderline, totalement anormale, une situation à laquelle on repense en se disant qu'on a eu chaud, que ça aurait pu facilement dégénérer, ou qui a effectivement dégénéré. Ce n'est PAS normal. On n'est pas payé pour ça et ce n'est pas ce dont la majorité des gamins a envie ou besoin pour s'épanouir et construire son avenir.
Les recteurs, le ministre, ne peuvent pas ignorer la situation, ils la laissent pourrir voire l'entretiennent pour pouvoir mieux nous traiter d'incapables moins que rien. Combien de drames leur faut il? Comment nous rendre visibles?
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- InvitéInvité
Compliqué le droit de retrait. Il doit concerner un danger grave ET (pas ou) imminent et surtout est reconnu par l'employeur a posteriori. Sinon c'est service non fait ou abandon de poste. Or celui-ci bien sûr y répugne souvent et, pour l’administration, le litige est tranché par le tribunal administratif qui bien souvent tranche pour l'administration. Donc on ne "prend" pas un droit de retrait, on opère un retrait en espérant qu'il sera reconnu comme tel.
- ar_angarNiveau 9
Code du travail a écrit:Article L4131-1
Le travailleur alerte immédiatement l'employeur de toute situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu'elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ainsi que de toute défectuosité qu'il constate dans les systèmes de protection.
Il peut se retirer d'une telle situation.
L'employeur ne peut demander au travailleur qui a fait usage de son droit de retrait de reprendre son activité dans une situation de travail où persiste un danger grave et imminent résultant notamment d'une défectuosité du système de protection.
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C'est en forgeant qu'on devient forgeron.. Vous allez rire, j'ai un marteau !
- fifi51Fidèle du forum
Et bonnet rouge ! :diable:Fesseur Pro a écrit:Gilets jaunes ?Paleoprof a écrit: Rendons-nous visibles!
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Oui, j'ai un clavier Fisher Price pour l'instant !
- InvitéInvité
ar_angar a écrit:Code du travail a écrit:Article L4131-1
Le travailleur alerte immédiatement l'employeur de toute situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu'elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ainsi que de toute défectuosité qu'il constate dans les systèmes de protection.
Il peut se retirer d'une telle situation.
L'employeur ne peut demander au travailleur qui a fait usage de son droit de retrait de reprendre son activité dans une situation de travail où persiste un danger grave et imminent résultant notamment d'une défectuosité du système de protection.
Oui, mais il faut apprécier le "motif raisonnable" et c'est là que ça coince.
- JacqGuide spirituel
thomashawk a écrit:Oui trop c'est trop. La violence scolaire franchit sans cesse de nouveaux paliers et on sent monter le chaos dans la société.
Ne faudrait-il pas aborder une bonne fois la question en brisant la loi du silence ? Enseignants, nous souffrons aussi de la situation actuelle.
Enseignants pas seulement parce que lorsque notre administration étouffe les affaires elle intègre ou réintègre des élèves dans des classes ou établissements et ce type d'intégration nuit à nos élèves aussi. Lorsque les enseignants sont des victimes directes les autres élèves sont aussi des victimes.
Mais : ............. après "pas de vague", il y a plus de vague.... en plus comme les GJ foutent le bordel............... " pas de vague".........
- DikkenekNiveau 5
Mathador a écrit:Paleoprof a écrit:Quel message renvoie-t-on aux élèves, à l'équipe éducative???
Qu'ils ont le droit au diplôme de catégorie V ou IV et le droit de faire *** le monde en attendant. Voilà ce à quoi mène l'objectif des 80% d'une classe d'âge au bac (loi de 1989) ou celui de la « réussite de tous les élèves » (revendication du SNES).
Je dirais même plus !
"Porter la scolarité à 18 ans, c’est une proposition du SNES depuis des décennies, un mandat de la FSU."
https://www.snes.edu/Scolarite-a-18-ans.html
- JEMSGrand Maître
Tiens, petite communication de notre Ministre reçue hier soir dans les boîtes académiques. Se montrer "responsables" :/
Mesdames et messieurs les Professeurs,
Notre pays est confronté à une situation exceptionnelle.
Au cours des jours derniers et dans certains de nos territoires, des violences particulièrement intenses sont apparues dans des cortèges composés en partie de lycéens.
Dans ce contexte, la protection des personnes et la sécurité des établissements doivent être notre première priorité.
C’est pourquoi, au regard du degré de violence qui émaille certaines manifestations, il est indispensable d’appeler à la sérénité, au calme et au respect des personnes et des biens. C’est une exigence démocratique au cœur de notre école.
Dans ces circonstances, j’en appelle à la responsabilité de chacun et à un discours de sérénité adressé aux élèves. Ce message a également vocation à être partagé avec les familles pour qu’elles soient pleinement conscientes des risques que courent leurs enfants en se joignant à des attroupements qui ne sont ni organisés ni encadrés. Appeler des élèves à se mêler aux désordres urbains revient à leur faire courir un danger grave.
Pour faire face à cette situation, vous pouvez compter sur l’institution tout entière et en particulier sur les équipes de direction, qui sont à vos côtés pour protéger les élèves et l’ensemble des personnels.
Nous avons confiance dans l’avenir de notre jeunesse. Je vous remercie donc de contribuer à l’apaisement dont nos lycéens ont besoin pour se construire et réussir.
En transmettant connaissances et valeurs à tous les élèves, les professeurs sont au cœur de la République. Aussi, je tiens à vous assurer de mon profond soutien pour l’accomplissement de votre mission. Avec toute ma confiance,
Jean-Michel BLANQUER
Mesdames et messieurs les Professeurs,
Notre pays est confronté à une situation exceptionnelle.
Au cours des jours derniers et dans certains de nos territoires, des violences particulièrement intenses sont apparues dans des cortèges composés en partie de lycéens.
Dans ce contexte, la protection des personnes et la sécurité des établissements doivent être notre première priorité.
C’est pourquoi, au regard du degré de violence qui émaille certaines manifestations, il est indispensable d’appeler à la sérénité, au calme et au respect des personnes et des biens. C’est une exigence démocratique au cœur de notre école.
Dans ces circonstances, j’en appelle à la responsabilité de chacun et à un discours de sérénité adressé aux élèves. Ce message a également vocation à être partagé avec les familles pour qu’elles soient pleinement conscientes des risques que courent leurs enfants en se joignant à des attroupements qui ne sont ni organisés ni encadrés. Appeler des élèves à se mêler aux désordres urbains revient à leur faire courir un danger grave.
Pour faire face à cette situation, vous pouvez compter sur l’institution tout entière et en particulier sur les équipes de direction, qui sont à vos côtés pour protéger les élèves et l’ensemble des personnels.
Nous avons confiance dans l’avenir de notre jeunesse. Je vous remercie donc de contribuer à l’apaisement dont nos lycéens ont besoin pour se construire et réussir.
En transmettant connaissances et valeurs à tous les élèves, les professeurs sont au cœur de la République. Aussi, je tiens à vous assurer de mon profond soutien pour l’accomplissement de votre mission. Avec toute ma confiance,
Jean-Michel BLANQUER
- CasparProphète
L'élément de langage "confiance" fait une percée remarquée.
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