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- CalandriaGrand sage
Topic initié sur ce sujet : https://www.neoprofs.org/t120622-il-braque-son-enseignante-en-classe-pour-qu-elle-le-note-prsent et que l'on a divisé pour mettre en valeur cette conversation hors-sujet et intéressante.
D'ailleurs, comment êtes-vous informés des incidents ? Ici, quand il se passe quelque chose, il faut parfois plusieurs jours avant que ça ne se sache alors qu'il s'agit d'un collège de taille moyenne. Et parfois on ne découvre qu'après coup des incidents graves. Comment circule l'info chez vous ? En SDP ? Par mail ?
D'ailleurs, comment êtes-vous informés des incidents ? Ici, quand il se passe quelque chose, il faut parfois plusieurs jours avant que ça ne se sache alors qu'il s'agit d'un collège de taille moyenne. Et parfois on ne découvre qu'après coup des incidents graves. Comment circule l'info chez vous ? En SDP ? Par mail ?
- ElevenNeoprof expérimenté
Calandria a écrit:D'ailleurs, comment êtes-vous informés des incidents ? Ici, quand il se passe quelque chose, il faut parfois plusieurs jours avant que ça ne se sache alors qu'il s'agit d'un collège de taille moyenne. Et parfois on ne découvre qu'après coup des incidents graves. Comment circule l'info chez vous ? En SDP ? Par mail ?
Dans tous les établissements où je me suis rendue : par la messagerie de l'ENT ou messagerie Pronote !
_________________
2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- CalandriaGrand sage
Eleven a écrit:Calandria a écrit:D'ailleurs, comment êtes-vous informés des incidents ? Ici, quand il se passe quelque chose, il faut parfois plusieurs jours avant que ça ne se sache alors qu'il s'agit d'un collège de taille moyenne. Et parfois on ne découvre qu'après coup des incidents graves. Comment circule l'info chez vous ? En SDP ? Par mail ?
Dans tous les établissements où je me suis rendue : par la messagerie de l'ENT ou messagerie Pronote !
Et qui vous informe ? La direction ? Le CPE ? Le collègue qui a eu l'incident ? C'est le 1er établissement où l'info ne circule pas. D'habitude, ça circule en SDP, j'ai aussi connu des établissements où les rapports d'incidents avec les sanctions étaient affichés. Là, parfois, on a le nom des exclus-inclus au tableau mais il faut du temps avant de trouver quelqu'un qui sache ce qu'il s'est passé. Du coup, aucune réactivité de notre part, on apprend tardivement l'agression d'un ou d'une collègue, on ne manifeste pas un soutien immédiat et je trouve que c'est très problématique.
- Ajonc35Sage
Chez nous, autrefois, autrefois, c'est le CDE qui nous informait, parfois tardivement ( une fois qu'il avait un peu démêlé la situation), mais il le faisait, des évènements graves ( peu dans mon établissement, mais cela arrive aussi) et le CPE qui informait pour les événements mineurs, classe par classe.Calandria a écrit:D'ailleurs, comment êtes-vous informés des incidents ? Ici, quand il se passe quelque chose, il faut parfois plusieurs jours avant que ça ne se sache alors qu'il s'agit d'un collège de taille moyenne. Et parfois on ne découvre qu'après coup des incidents graves. Comment circule l'info chez vous ? En SDP ? Par mail ?
Depuis quelques années, des rumeurs à la SDP mais l'information n'est jamais totale et la direction ne communique pas. Seul le CPE communique (dans la limite de ce à quoi il a le droit) mais classe par classe pour les exclusions mais quid des événements ( bagarre, dégradations, successions d'événements divers, etc...) et il faut en discuter avec le PP concerné qui n'a pas toujours toutes les infos lui non plus. Donc quand il y a un problème même mineur, on se sent seul et la réalité est toute autre. On met bien la poussière sous le tapis jusqu'à ce que cela se voit et cela finit par se voir.
Il y a des conseils d'avertissements, des conseils de discipline mais personne ne communique. Et il faut aller aux infos que le PP n'a pas toujours non plus!!!! Parfois les élèves de la classe en savent plus que lui.
On se sent vraiment isolé et on ne peut aider le collègue qui ne nous informe pas (ou peut-être à qui on dit de ne rien dire)
Je suis dans un etbt calme mais il y a toujours des événements comme dans toute collectivité et des élèves violents ou potentiellement violents nous en avons aussi.
- User17095Érudit
J'avoue qu'il ne m'est jamais venu à l'esprit de faire une information systématique, je me demande en quoi elle consisterait.
Quand il y a punition ou sanction, les personnes immédiatement concernées sont informées (copies au PP, aux enseignants CPE surveillants ou autres impliqués), par mail, ça fait partie du traitement de l'incident.
Parfois, on m'a demandé d'afficher un tableau récapitulant les punitions et sanctions, j'ai toujours refusé au motif de ne pas mettre la lumière sur les auteurs, ni ceux qui punissent.
Je vois difficilement comment faire un bulletin périodique, et ne comprends pas bien la finalité.
Quand il y a punition ou sanction, les personnes immédiatement concernées sont informées (copies au PP, aux enseignants CPE surveillants ou autres impliqués), par mail, ça fait partie du traitement de l'incident.
Parfois, on m'a demandé d'afficher un tableau récapitulant les punitions et sanctions, j'ai toujours refusé au motif de ne pas mettre la lumière sur les auteurs, ni ceux qui punissent.
Je vois difficilement comment faire un bulletin périodique, et ne comprends pas bien la finalité.
- Ajonc35Sage
Dans mon cas, même les enseignants de la classe ne sont pas informés. Que tout le monde le soit pour un incident mineur, non mais au moins les personnes concernées pour que nous soyons plus vigilants, plus réactifs (mieux réactifs). Ces derniers temps, des bagarres vite stoppées ou pas, des insultes ( qui pourraient dégénérées en bagarres) entre élèves et des dégradations. Quand on le sait, on ouvre plus (mieux) les yeux et on sait que l'on est pas seul.pogonophile a écrit:J'avoue qu'il ne m'est jamais venu à l'esprit de faire une information systématique, je me demande en quoi elle consisterait.
Quand il y a punition ou sanction, les personnes immédiatement concernées sont informées (copies au PP, aux enseignants CPE surveillants ou autres impliqués), par mail, ça fait partie du traitement de l'incident.
Parfois, on m'a demandé d'afficher un tableau récapitulant les punitions et sanctions, j'ai toujours refusé au motif de ne pas mettre la lumière sur les auteurs, ni ceux qui punissent.
Je vois difficilement comment faire un bulletin périodique, et ne comprends pas bien la finalité.
- Manu7Expert spécialisé
pogonophile a écrit:J'avoue qu'il ne m'est jamais venu à l'esprit de faire une information systématique, je me demande en quoi elle consisterait.
Quand il y a punition ou sanction, les personnes immédiatement concernées sont informées (copies au PP, aux enseignants CPE surveillants ou autres impliqués), par mail, ça fait partie du traitement de l'incident.
Parfois, on m'a demandé d'afficher un tableau récapitulant les punitions et sanctions, j'ai toujours refusé au motif de ne pas mettre la lumière sur les auteurs, ni ceux qui punissent.
Je vois difficilement comment faire un bulletin périodique, et ne comprends pas bien la finalité.
Depuis que tout circule sur les réseaux sociaux, nous avons revu notre politique, pour les CD, nous informons la classe pour faire cesser les rumeurs, souvent les élèves sont déjà informés des résultats d'un CD avant les membres de l'équipe pédagogiques qui n'étaient pas présents. Notre but est justement d'éviter toute stigmatisation ou toute glorification. Nous avons eu a lutter contre des rumeurs d'exclusion définitive et des pétitions alors qu'il n'y avait même pas de CD. C'est utile d'informer les élèves de manière transparente et de rappeler le réglement intérieur, inutile d'en faire des tonnes, on dit que l'élève n'a pas respecté tel point du réglement et qu'il a eu telle sanction décidée en conseil de discipline.
Dans le cas d'un vol, par exemple, nous ne savions pas trop comment informer les élèves mais plus on attend plus les rumeurs s'amplifient...
En tout cas c'est désagréable d'être informé par les élèves. Parfois, dans le feu de l'action, une sanction est prise tellement rapidement que le PP est informé par les autres élèves alors que le PP avait une info essentielle pour prendre une décision plus juste, c'est regrétable... Les sanctions prises trop rapidement ne sont pas toujours les meilleures, et quand le PP est absent on peut attendre.
- User17095Érudit
Cela ouvre une question, à quel degré faudrait-il informer, et qui ?
Quels pourraient être le seuil en dessous duquel on sous-informe (ça passe pour mettre sous le tapis, ça ne permet pas de se positionner ou d'être vigilant comme il le faudrait...), et au contraire le seuil au dessus duquel on sur-informe (on donne l'impression de travailler dans une zone de guerre, on devient parano...) ?
Quels pourraient être le seuil en dessous duquel on sous-informe (ça passe pour mettre sous le tapis, ça ne permet pas de se positionner ou d'être vigilant comme il le faudrait...), et au contraire le seuil au dessus duquel on sur-informe (on donne l'impression de travailler dans une zone de guerre, on devient parano...) ?
- MathadorEmpereur
pogonophile a écrit:Parfois, on m'a demandé d'afficher un tableau récapitulant les punitions et sanctions, j'ai toujours refusé au motif de ne pas mettre la lumière sur les auteurs, ni ceux qui punissent.
Je vois difficilement comment faire un bulletin périodique, et ne comprends pas bien la finalité.
J'ai déjà entendu parler de ce type de dispositif, cela devait être lors des journées de fin août pour accueillir les stagiaires. Dans le cas qui était mentionné, c'était anonymisé (uniquement les faits et la punition/sanction étaient affichés), mais affiché dans un lieu accessible aux élèves. Je suppose que dans ce cas la finalité est d'accroître l'effet dissuasif des punitions et sanctions sur les élèves qui ne les ont pas encore subies.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ElevenNeoprof expérimenté
Calandria a écrit:Eleven a écrit:Calandria a écrit:D'ailleurs, comment êtes-vous informés des incidents ? Ici, quand il se passe quelque chose, il faut parfois plusieurs jours avant que ça ne se sache alors qu'il s'agit d'un collège de taille moyenne. Et parfois on ne découvre qu'après coup des incidents graves. Comment circule l'info chez vous ? En SDP ? Par mail ?
Dans tous les établissements où je me suis rendue : par la messagerie de l'ENT ou messagerie Pronote !
Et qui vous informe ? La direction ? Le CPE ? Le collègue qui a eu l'incident ? C'est le 1er établissement où l'info ne circule pas. D'habitude, ça circule en SDP, j'ai aussi connu des établissements où les rapports d'incidents avec les sanctions étaient affichés. Là, parfois, on a le nom des exclus-inclus au tableau mais il faut du temps avant de trouver quelqu'un qui sache ce qu'il s'est passé. Du coup, aucune réactivité de notre part, on apprend tardivement l'agression d'un ou d'une collègue, on ne manifeste pas un soutien immédiat et je trouve que c'est très problématique.
La direction et la CPE informent par messagerie Pronote ou ENT même si l'on est pas impliqué dans cet incident. De plus, dans l'onglet "incident" dans Pronote, dans certains établissements, je devais y écrire le rapport directement.
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2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
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2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- CalandriaGrand sage
pogonophile a écrit:Cela ouvre une question, à quel degré faudrait-il informer, et qui ?
Quels pourraient être le seuil en dessous duquel on sous-informe (ça passe pour mettre sous le tapis, ça ne permet pas de se positionner ou d'être vigilant comme il le faudrait...), et au contraire le seuil au dessus duquel on sur-informe (on donne l'impression de travailler dans une zone de guerre, on devient parano...) ?
C'est une très bonne question. Je regrette justement que nous ne soyons pas assez informés dans mon collège. Cette année, il y a un peu de changement, nous sommes informés de chaque exclusion de cours qui concerne nos élèves. Clairement, savoir qu'un de nos élèves a été exclu 20 fois de cours depuis la rentrée permet de se sentir davantage légitime quand on demande une sanction. On ne peut plus noyer le poisson en nous faisant croire que l'élève a bien entendu le message et qu'il va se tenir à carreaux. Cela permet aussi de se savoir moins seul face à cet élève.
Savoir qu'un collègue a été agressé physiquement permet de lui apporter le soutien nécessaire, permet aussi qu'il ne soit pas isolé et que collectivement on puisse solliciter une sanction adaptée (en gros, anticiper le CD où dans le cas présent l'exclusion avec sursis a été proposée et non l'exclusion définitive).
Enfin, j'ai souvent appris par les élèves les incidents et les exclusions. Certains dont j'aurais aimé être informée avant pour pouvoir rétablir la vérité ou anticiper certaines questions.
- Ajonc35Sage
J'adhère aux quatre éléments graissés. Il est clair que nous sommes ridicules, que dis-je, irresponsables face à une classe quand nous apprenons qu'un événement grave a eu lieu au sein de la classe ou généré par des élèves de la classe. Dans ce cas j'essaie de faire une pirouette ( genre, je suis au courant mais ce n'est ni le lieu, ni le moment. Cela est géré par le PP) mais les élèves en sont pas toujours dupes.Calandria a écrit:pogonophile a écrit:Cela ouvre une question, à quel degré faudrait-il informer, et qui ?
Quels pourraient être le seuil en dessous duquel on sous-informe (ça passe pour mettre sous le tapis, ça ne permet pas de se positionner ou d'être vigilant comme il le faudrait...), et au contraire le seuil au dessus duquel on sur-informe (on donne l'impression de travailler dans une zone de guerre, on devient parano...) ?
C'est une très bonne question. Je regrette justement que nous ne soyons pas assez informés dans mon collège. Cette année, il y a un peu de changement, nous sommes informés de chaque exclusion de cours qui concerne nos élèves. Clairement, savoir qu'un de nos élèves a été exclu 20 fois de cours depuis la rentrée permet de se sentir davantage légitime quand on demande une sanction. On ne peut plus noyer le poisson en nous faisant croire que l'élève a bien entendu le message et qu'il va se tenir à carreaux. Cela permet aussi de se savoir moins seul face à cet élève.
Savoir qu'un collègue a été agressé physiquement permet de lui apporter le soutien nécessaire, permet aussi qu'il ne soit pas isolé et que collectivement on puisse solliciter une sanction adaptée (en gros, anticiper le CD où dans le cas présent l'exclusion avec sursis a été proposée et non l'exclusion définitive).
Enfin, j'ai souvent appris par les élèves les incidents et les exclusions. Certains dont j'aurais aimé être informée avant pour pouvoir rétablir la vérité ou anticiper certaines questions.
- User17095Érudit
Calandria a écrit:C'est une très bonne question. Je regrette justement que nous ne soyons pas assez informés dans mon collège. Cette année, il y a un peu de changement, nous sommes informés de chaque exclusion de cours qui concerne nos élèves. Clairement, savoir qu'un de nos élèves a été exclu 20 fois de cours depuis la rentrée permet de se sentir davantage légitime quand on demande une sanction. On ne peut plus noyer le poisson en nous faisant croire que l'élève a bien entendu le message et qu'il va se tenir à carreaux. Cela permet aussi de se savoir moins seul face à cet élève.
Savoir qu'un collègue a été agressé physiquement permet de lui apporter le soutien nécessaire, permet aussi qu'il ne soit pas isolé et que collectivement on puisse solliciter une sanction adaptée (en gros, anticiper le CD où dans le cas présent l'exclusion avec sursis a été proposée et non l'exclusion définitive).
Enfin, j'ai souvent appris par les élèves les incidents et les exclusions. Certains dont j'aurais aimé être informée avant pour pouvoir rétablir la vérité ou anticiper certaines questions.
C'est vraiment compliqué en fait parce que ta réponse montre que nous n'avons pas les mêmes conceptions des rôles de chacun.
Je veux dire, "demander une sanction" par exemple, est-ce à l'enseignant de le faire ? De mon point de vue, la vie scolaire et l'équipe de direction suivent l'ensemble, et sont censés envisager une sanction quand le même fait se répète sans changement avec des punitions.
De même, quand tu dis "on ne peut plus noyer le poisson", tu bases ta réflexion sur l'idée que des choses seraient cachées délibérément. Ta demande d'information semble donc plutôt correspondre à une demande de transparence.
Concernant le fait d'apporter du soutien à un enseignant agressé... Les fois où c'est arrivé dans mes établissements, j'ai sollicité un ou deux collègues proches de l'enseignant en question, avec son accord, pour qu'ils aillent boire un verre ou quelque chose : ils peuvent apporter ce que je ne peux pas donner.
En revanche, je n'en ai jamais fait une communication globale, par respect pour la pudeur de la personne. Si elle veut en parler ouvertement libre à elle, mais ce n'est pas à moi de le faire.
Après, la rumeur suit son chemin, tout se sait tôt ou tard, donc une communication univoque aurait le mérite d'éviter les confusions...
- CalandriaGrand sage
Alors ici, si je ne remplis pas la rubrique "sanction demandée", il ne se passe rien car on estime que je n'attends rien. J'ai reçu un coup de poing dans le nez en m'interposant entre deux élèves. La seule sanction prévue initialement était qu'il n'aille pas dans mon cours. J'ai dû envoyer un mail exigeant une sanction. Ce n'était pas le cas ailleurs, je remplissais un rapport d'incident et une sanction été apportée en fonction de la gravité des faits.pogonophile a écrit:C'est vraiment compliqué en fait parce que ta réponse montre que nous n'avons pas les mêmes conceptions des rôles de chacun.Calandria a écrit:C'est une très bonne question. Je regrette justement que nous ne soyons pas assez informés dans mon collège. Cette année, il y a un peu de changement, nous sommes informés de chaque exclusion de cours qui concerne nos élèves. Clairement, savoir qu'un de nos élèves a été exclu 20 fois de cours depuis la rentrée permet de se sentir davantage légitime quand on demande une sanction. On ne peut plus noyer le poisson en nous faisant croire que l'élève a bien entendu le message et qu'il va se tenir à carreaux. Cela permet aussi de se savoir moins seul face à cet élève.
Savoir qu'un collègue a été agressé physiquement permet de lui apporter le soutien nécessaire, permet aussi qu'il ne soit pas isolé et que collectivement on puisse solliciter une sanction adaptée (en gros, anticiper le CD où dans le cas présent l'exclusion avec sursis a été proposée et non l'exclusion définitive).
Enfin, j'ai souvent appris par les élèves les incidents et les exclusions. Certains dont j'aurais aimé être informée avant pour pouvoir rétablir la vérité ou anticiper certaines questions.
Je veux dire, "demander une sanction" par exemple, est-ce à l'enseignant de le faire ? De mon point de vue, la vie scolaire et l'équipe de direction suivent l'ensemble, et sont censés envisager une sanction quand le même fait se répète sans changement avec des punitions.
Ca n'est pas forcément caché délibérément mais il n'y a pas volonté d'informer davantage. On estime que chaque incident est isolé alors qu'en prenant en compte l'ensemble des incidents, on se fait une autre idée de ce qu'il se passe. Je parlais d'un élève qui a été exclu 20 fois depuis la rentrée, qui continue à être exclu malgré la commission éducative qui a eu lieu. Et je compte 30 exclusions sur un groupe de 9 élèves. Et franchement savoir que je ne suis pas seule à galérer, savoir que je ne suis pas la seule qui se sent totalement démunie face à ces élèves me fait du bien. J'aurais aimé savoir que c'était la même chose l'an dernier quand j'envisageais pour la 1ère fois d'aller voir mon médecin tellement je n'en pouvais plus, quand je me suis effondrée en larmes dans le bureau du CDE. Bref, communiquer davantage aide tout le monde je pense.pogonophile a écrit:
De même, quand tu dis "on ne peut plus noyer le poisson", tu bases ta réflexion sur l'idée que des choses seraient cachées délibérément. Ta demande d'information semble donc plutôt correspondre à une demande de transparence.
Je suis en partie d'accord. Il faut respecter le choix de la personne agressée mais laisser le choix à la victime c'est aussi prendre le risque qu'elle n'en parle pas (il suffit de voir ce qu'il s'est passé à Créteil) alors que justement il faut en parler et que l'ensemble des collègues se sente concerné par l'agression.
- User17095Érudit
Calandria a écrit:
Alors ici, si je ne remplis pas la rubrique "sanction demandée", il ne se passe rien car on estime que je n'attends rien. J'ai reçu un coup de poing dans le nez en m'interposant entre deux élèves. La seule sanction prévue initialement était qu'il n'aille pas dans mon cours. J'ai dû envoyer un mail exigeant une sanction. Ce n'était pas le cas ailleurs, je remplissais un rapport d'incident et une sanction été apportée en fonction de la gravité des faits.
C'est un mode de fonctionnement, euh, particulier on va dire.
Celui que tu as connu auparavant (rapport que tu rédiges -> examen de la situation par CPE ou CdE -> traitement) ressemble à de la simple normalité.
D'une part, c'est important symboliquement que l'enseignant se dépossède de certaines situations ("là, je te punis, on est dans une certaine banalité, là je remets la situation au CdE, ce qui a été fait ne peut pas se régler dans la salle de classe"), d'autre part si chacun se fait son échelle de punitions et de sanctions, on devient incohérent.
Calandria a écrit:Ca n'est pas forcément caché délibérément mais il n'y a pas volonté d'informer davantage. On estime que chaque incident est isolé alors qu'en prenant en compte l'ensemble des incidents, on se fait une autre idée de ce qu'il se passe. Je parlais d'un élève qui a été exclu 20 fois depuis la rentrée, qui continue à être exclu malgré la commission éducative qui a eu lieu. Et je compte 30 exclusions sur un groupe de 9 élèves. Et franchement savoir que je ne suis pas seule à galérer, savoir que je ne suis pas la seule qui se sent totalement démunie face à ces élèves me fait du bien. J'aurais aimé savoir que c'était la même chose l'an dernier quand j'envisageais pour la 1ère fois d'aller voir mon médecin tellement je n'en pouvais plus, quand je me suis effondrée en larmes dans le bureau du CDE. Bref, communiquer davantage aide tout le monde je pense.
Ce qui semble faire défaut, c'est une communication "verticale" certes, mais aussi "horizontale" : ce n'est pas au conseil de classe qu'on devrait découvrir que d'autres collègues partagent telle difficulté, mais au fur et à mesure de l'année. La meilleure réponse est toujours dans un travail collectif, pas individuel.
Pour autant, il n'est pas aisé de multiplier les réunions d'équipe pédagogique : entre la difficulté à trouver un temps pour le faire, ceux qui matériellement ne peuvent pas, ceux qui devraient du coup en faire 18 (musique ou arts plastiques), ceux pour qui c'est aussitôt de la réunionnite...
Calandria a écrit:Je suis en partie d'accord. Il faut respecter le choix de la personne agressée mais laisser le choix à la victime c'est aussi prendre le risque qu'elle n'en parle pas (il suffit de voir ce qu'il s'est passé à Créteil) alors que justement il faut en parler et que l'ensemble des collègues se sente concerné par l'agression.
On en revient à la pertinence du cas par cas : parfois il vaut mieux que ça se sache, parfois il est préférable que non... Mais là on est vite taxé de dissimulation, de minimisation, ou d'arbitraire.
- roxanneOracle
Sur pronotes, il y a une fonction vie scolaire « punition » où sont consignées les exclusions de cours et heures de retenue avec les motifs tels que remplis par les demandeurs.
- IphigénieProphète
Il me semble qu'il serait tout simplement de bon sens que le professeur principal de la classe soit systématiquement informé de tout ce qui concerne les élèves de la classe, avec sa conscience professionnelle pour diffuser ou pas les informations confidentielles. C'est bien de déléguer les obligations, mais il faudrait aussi déléguer les informations dans un système qui n'infantilise pas les enseignants ...Par contre je ne vois pas de raison (ni même de "droit") de l'afficher publiquement: comme toujours entre tout et rien, il y a une marge...@ pogonophile a écrit
Cela ouvre une question, à quel degré faudrait-il informer, et qui ?
Quels pourraient être le seuil en dessous duquel on sous-informe (ça passe pour mettre sous le tapis, ça ne permet pas de se positionner ou d'être vigilant comme il le faudrait...), et au contraire le seuil au dessus duquel on sur-informe (on donne l'impression de travailler dans une zone de guerre, on devient parano...) ?
Sans parler des problèmes de violence , ça aurait évité, par exemple, à mon mari de faire étudier la Danse Macabre le jour où une élève venait de perdre sa mère d'un cancer...Le problème c'est que dans un bahut, les informations circulent extrêmement mal, il y a une loi du secret très répandue, et pas que dans l'administration: preuve de plus d'un système qui fonctionne très mal et où tout le monde parle de collectif alors que tout est très singulier...Tout le monde a l'impression qu'une info c'est soit un "pouvoir" soit une "faille" et non simplement un outil, parce que tout le monde est tout le temps en train de juger tout le monde...déformation professionnelle peut-être....
- BabaretteDoyen
roxanne a écrit:Sur pronotes, il y a une fonction vie scolaire « punition » où sont consignées les exclusions de cours et heures de retenue avec les motifs tels que remplis par les demandeurs.
Si elle est activée, ce qui n'est pas forcément le cas.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
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- Ajonc35Sage
D'accord à 100% avec tout mais j'ai graissé ce qui me semble bien dit et vraiment important. Je suis en fin de carrière et je ne me suis jamais aussi sentie infantilisée alors que parallèlement mes obligations pro ne cessent d'augmenter et cela sans formation ou formation digne de ce nom ( Je pense surtout l'inclusion scolaire qui nous transforme en spécialiste de tout et finalement de rien, ou encore orientation à la place de, projet de l'établissement, etc).Iphigénie a écrit:Il me semble qu'il serait tout simplement de bon sens que le professeur principal de la classe soit systématiquement informé de tout ce qui concerne les élèves de la classe, avec sa conscience professionnelle pour diffuser ou pas les informations confidentielles. C'est bien de déléguer les obligations, mais il faudrait aussi déléguer les informations dans un système qui n'infantilise pas les enseignants ...Par contre je ne vois pas de raison (ni même de "droit") de l'afficher publiquement: comme toujours entre tout et rien, il y a une marge...@pogonophile a écrit
Cela ouvre une question, à quel degré faudrait-il informer, et qui ?
Quels pourraient être le seuil en dessous duquel on sous-informe (ça passe pour mettre sous le tapis, ça ne permet pas de se positionner ou d'être vigilant comme il le faudrait...), et au contraire le seuil au dessus duquel on sur-informe (on donne l'impression de travailler dans une zone de guerre, on devient parano...) ?
Sans parler des problèmes de violence , ça aurait évité, par exemple, à mon mari de faire étudier la Danse Macabre le jour où une élève venait de perdre sa mère d'un cancer...Le problème c'est que dans un bahut, les informations circulent extrêmement mal, il y a une loi du secret très répandue, et pas que dans l'administration: preuve de plus d'un système qui fonctionne très mal et où tout le monde parle de collectif alors que tout est très singulier...Tout le monde a l'impression qu'une info c'est soit un "pouvoir" soit une "faille" et non simplement un outil, parce que tout le monde est tout le temps en train de juger tout le monde...déformation professionnelle peut-être....
- User17095Érudit
Informé de tout ce qui concerne les élèves de la classe, c'est compliqué parce qu'on se heurte régulièrement au secret professionnel.
En CdE, la moitié de ce que je sais sur les situations vraiment compliquées, c'est par de la confidence et des indiscrétions, qui sont à chaque fois des ruptures du secret : il est nécessaire que je sache un certain nombre de choses, mais personne n'a le droit de me les dire... Alors les répéter davantage est toujours compliqué, même si je comprends qu'on en ressente le besoin.
Et soit dit en passant, il ne s'écoule pas une semaine sans que j'engueule tel ou tel interlocuteur qui refuse de m'inclure dans ce qu'on appelle parfois le "secret partagé", bien que j'exige d'être au courant de ce dont j'ai la responsabilité.
En CdE, la moitié de ce que je sais sur les situations vraiment compliquées, c'est par de la confidence et des indiscrétions, qui sont à chaque fois des ruptures du secret : il est nécessaire que je sache un certain nombre de choses, mais personne n'a le droit de me les dire... Alors les répéter davantage est toujours compliqué, même si je comprends qu'on en ressente le besoin.
Et soit dit en passant, il ne s'écoule pas une semaine sans que j'engueule tel ou tel interlocuteur qui refuse de m'inclure dans ce qu'on appelle parfois le "secret partagé", bien que j'exige d'être au courant de ce dont j'ai la responsabilité.
- IphigénieProphète
Cette notion de secret professionnel s'appuie sur quoi, juridiquement? (c'est vraiment une question, pas une mise en doute! )pogonophile a écrit:Informé de tout ce qui concerne les élèves de la classe, c'est compliqué parce qu'on se heurte régulièrement au secret professionnel.
En CdE, la moitié de ce que je sais sur les situations vraiment compliquées, c'est par de la confidence et des indiscrétions, qui sont à chaque fois des ruptures du secret : il est nécessaire que je sache un certain nombre de choses, mais personne n'a le droit de me les dire... Alors les répéter davantage est toujours compliqué, même si je comprends qu'on en ressente le besoin.
Et soit dit en passant, il ne s'écoule pas une semaine sans que j'engueule tel ou tel interlocuteur qui refuse de m'inclure dans ce qu'on appelle parfois le "secret partagé", bien que j'exige d'être au courant de ce dont j'ai la responsabilité.
- User17095Érudit
Iphigénie a écrit:Cette notion de secret professionnel s'appuie sur quoi, juridiquement? (c'est vraiment une question, pas une mise en doute! )pogonophile a écrit:Informé de tout ce qui concerne les élèves de la classe, c'est compliqué parce qu'on se heurte régulièrement au secret professionnel.
En CdE, la moitié de ce que je sais sur les situations vraiment compliquées, c'est par de la confidence et des indiscrétions, qui sont à chaque fois des ruptures du secret : il est nécessaire que je sache un certain nombre de choses, mais personne n'a le droit de me les dire... Alors les répéter davantage est toujours compliqué, même si je comprends qu'on en ressente le besoin.
Et soit dit en passant, il ne s'écoule pas une semaine sans que j'engueule tel ou tel interlocuteur qui refuse de m'inclure dans ce qu'on appelle parfois le "secret partagé", bien que j'exige d'être au courant de ce dont j'ai la responsabilité.
Elle repose sur le code pénal et s'applique à tous les travailleurs sociaux, c'est plus ou moins l'équivalent du secret médical.
En théorie, un travailleur social n'a le droit de rien divulguer, du moment qu'il l'apprend en qualité de - par exemple lors de n'importe quel entretien.
Les deux exceptions sont le signalement d'un danger (mauvais traitement, sévices, etc.), et le "secret partagé" qui doit permettre la prise de décision pertinente (par exemple, une affectation en internat loin d'un parent abusif) ; ces deux exceptions ont des bords un peu flous, donc à l'appréciation de chaque travailleur social... Il est fréquent que les CdE en aient des définitions nettement plus extensibles.
- sandGuide spirituel
Pareil, quand on ne juge pas pertinent de m'informer de faits graves, des fois que je rapporte, juge ou discrimine. Je ne suis que le prof principal après tout...pogonophile a écrit:
Et soit dit en passant, il ne s'écoule pas une semaine sans que j'engueule tel ou tel interlocuteur qui refuse de m'inclure dans ce qu'on appelle parfois le "secret partagé", bien que j'exige d'être au courant de ce dont j'ai la responsabilité.
- User20827Niveau 8
À l'hôpital toute l'équipe soignante partage les mêmes informations.
Les aides-soignantes sont partie prenante de la relève, ont accès aux mêmes dossiers ; elles savent quand un patient va recevoir un diagnostic de néo, mais ne le sait pas encore.
On est très au courant de qui doit annoncer quoi (en l'occurrence, c'est le médecin et lui seulement qui annonce un diagnostic) et on ne dit rien hors de l'équipe, rien dans les couloirs qui puisse être surpris.
Cela nous permet de ne pas faire de bévue, cela nous permet d'observer ce qui peut être en lien avec les informations en notre possession, et cela nous donne donc un rôle actif et nous responsabilise.
Le secret est donc très partagé, mais de manière non gratuite, et utile.
Je pense qu'il pourrait en être de même pour l'équipe pédagogique, dès lors qu'on entend leur confier un semblant de rôle disciplinaire, ce qui est bien le cas ici.
(Nous sommes d'accord que pour l'équipe d'entretien des locaux, la nécessité est moins flagrante)
Les aides-soignantes sont partie prenante de la relève, ont accès aux mêmes dossiers ; elles savent quand un patient va recevoir un diagnostic de néo, mais ne le sait pas encore.
On est très au courant de qui doit annoncer quoi (en l'occurrence, c'est le médecin et lui seulement qui annonce un diagnostic) et on ne dit rien hors de l'équipe, rien dans les couloirs qui puisse être surpris.
Cela nous permet de ne pas faire de bévue, cela nous permet d'observer ce qui peut être en lien avec les informations en notre possession, et cela nous donne donc un rôle actif et nous responsabilise.
Le secret est donc très partagé, mais de manière non gratuite, et utile.
Je pense qu'il pourrait en être de même pour l'équipe pédagogique, dès lors qu'on entend leur confier un semblant de rôle disciplinaire, ce qui est bien le cas ici.
(Nous sommes d'accord que pour l'équipe d'entretien des locaux, la nécessité est moins flagrante)
- IphigénieProphète
oui mais le secret professionnel qui est partagé entre professionnels est-ce divulgation du secret professionnel? Le chirurgien qui connaît la maladie d'une personne partage obligatoirement ce secret avec les infirmiers et anesthésistes, non? C'est bien flou, cette notion de secret professionnel.pogonophile a écrit:Iphigénie a écrit:Cette notion de secret professionnel s'appuie sur quoi, juridiquement? (c'est vraiment une question, pas une mise en doute! )pogonophile a écrit:Informé de tout ce qui concerne les élèves de la classe, c'est compliqué parce qu'on se heurte régulièrement au secret professionnel.
En CdE, la moitié de ce que je sais sur les situations vraiment compliquées, c'est par de la confidence et des indiscrétions, qui sont à chaque fois des ruptures du secret : il est nécessaire que je sache un certain nombre de choses, mais personne n'a le droit de me les dire... Alors les répéter davantage est toujours compliqué, même si je comprends qu'on en ressente le besoin.
Et soit dit en passant, il ne s'écoule pas une semaine sans que j'engueule tel ou tel interlocuteur qui refuse de m'inclure dans ce qu'on appelle parfois le "secret partagé", bien que j'exige d'être au courant de ce dont j'ai la responsabilité.
Elle repose sur le code pénal et s'applique à tous les travailleurs sociaux, c'est plus ou moins l'équivalent du secret médical.
En théorie, un travailleur social n'a le droit de rien divulguer, du moment qu'il l'apprend en qualité de - par exemple lors de n'importe quel entretien.
Les deux exceptions sont le signalement d'un danger (mauvais traitement, sévices, etc.), et le "secret partagé" qui doit permettre la prise de décision pertinente (par exemple, une affectation en internat loin d'un parent abusif) ; ces deux exceptions ont des bords un peu flous, donc à l'appréciation de chaque travailleur social... Il est fréquent que les CdE en aient des définitions nettement plus extensibles.
On ne peut pas sans cesse demander aux enseignants de " faire plus qu'enseigner, l'élève au centre et blabla", et en même temps leur dire "stop, vous n'avez pas à connaître les faits graves ou l'état de santé de l'élève, c'est un secret pour les pro"... Notez que perso je veux bien me limiter à enseigner et déléguer tout le reste à l'administration, le médecin sco, l'assistante soc, les psy, bref les vrais pro de tout le reste. Je dirais même que ça me paraîtrait plus normal. Le problème c'est que l'élève ne se coupe pas en morceaux, la formation intellectuelle d'un côté, tout ce qui affecte sa vie de l'autre...il y a forcément nécessité de passerelles. C'est pour cela que je pensais que le rôle du PP c'est justement d'être la passerelle, avec sa conscience professionnelle concernant ce qui est à partager parce qu'en lien avec la capacité à recevoir correctement un enseignement, ou pas.
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