- Marie3989Niveau 1
Bonjour à tous,
Je suis professeur d’EPS titulaire dans l’enseignement privé en France. Nous avons, avec mon mari, comme projet de partir nous installer au Canada l’année prochaine. J’aimerais savoir au Québec s’il y a des équivalences à mon concours ? S’il faut suivre une formation? Si oui de combien de temps ?
Je suis ouverte à toutes vos expériences meme en dehors du Québec (Colombie Britanique notamment)
Merci de vos réponses et à bientôt
Je suis professeur d’EPS titulaire dans l’enseignement privé en France. Nous avons, avec mon mari, comme projet de partir nous installer au Canada l’année prochaine. J’aimerais savoir au Québec s’il y a des équivalences à mon concours ? S’il faut suivre une formation? Si oui de combien de temps ?
Je suis ouverte à toutes vos expériences meme en dehors du Québec (Colombie Britanique notamment)
Merci de vos réponses et à bientôt
- Tonio KrögerNiveau 8
Sur immigrer.com il y a une section Canada très bien fournie.
Maintenant, il faut être clair, dire que pour un français il est compliqué d’envisager aller enseigner au Québec est un euphémisme. Il faut passer des certifications (pas d’équivalence directe avec nos concours). Ensuite, ça se corse, là-bas les profs n’ont pas d’emploi assuré par l’État ni de CDI. Il faut postuler, accepter au départ tout ce qui est proposé (le meilleur comme le pire), et au bout de quelques années on vous confie peut-être un poste relativement durable. Il faut aussi savoir qu’on n’y est pas payé durant l’été. J’y ai une connaissance, une tête, docteur et publiant (philosophie), avec des pieds dans plusieurs universités, et bien il faut à chaque semestre (je n’ai pas dit à chaque fin d’année !) partir en chasse d’un poste (au cegep hein...) une fois le précédent terminé. C’est ultra précaire.
Maintenant, il faut être clair, dire que pour un français il est compliqué d’envisager aller enseigner au Québec est un euphémisme. Il faut passer des certifications (pas d’équivalence directe avec nos concours). Ensuite, ça se corse, là-bas les profs n’ont pas d’emploi assuré par l’État ni de CDI. Il faut postuler, accepter au départ tout ce qui est proposé (le meilleur comme le pire), et au bout de quelques années on vous confie peut-être un poste relativement durable. Il faut aussi savoir qu’on n’y est pas payé durant l’été. J’y ai une connaissance, une tête, docteur et publiant (philosophie), avec des pieds dans plusieurs universités, et bien il faut à chaque semestre (je n’ai pas dit à chaque fin d’année !) partir en chasse d’un poste (au cegep hein...) une fois le précédent terminé. C’est ultra précaire.
- PofekkoNiveau 7
Bonjour,
Des postes étaient proposés à Paris début décembre.
Il fallait s'inscrire avant le 18 novembre. Si CV ok, alors vous aviez un rdv avec les commissions éducatives intéressées à Paris. Si vous tombiez d'accord, alors la procédure d'immigration était lancée avec l'assurance d'avoir votre immatriculation en tant que prof.
Les salaires semblent a priori bons car exprimés en dollars canadiens, mais sont en fait dans la fourchette française. Ils varient selon la durée totale de votre scolarité et votre expérience .
N'oubliez pas que la vie est assez chère et qu'il fait bien chauffer l'hiver. De plus, les billets d'avions A/R pour faire le bisous en France, ne sont pas donnés durant les vacances scolaires ( bien moins nombreuses qu'en France).
Enfin , ils sont très précaires. Vous commencez avec des remplacements payés à l'heure durant plusieurs années, puis un temps complet non fixe et enfin, peut être, le saint graal, un poste fixe à temps complet.
Bref, une belle aventure, mais difficile. De mémoire, 25% des profs québécois enseignent moins de 5 ans.
Les classes y sont difficiles au niveau de la gestion de classe, en tout cas dans le public. Dans le privé (très développé), c'est sûrement encore différent. Mais c'est le public qui recrute en ce moment.
Des postes étaient proposés à Paris début décembre.
Il fallait s'inscrire avant le 18 novembre. Si CV ok, alors vous aviez un rdv avec les commissions éducatives intéressées à Paris. Si vous tombiez d'accord, alors la procédure d'immigration était lancée avec l'assurance d'avoir votre immatriculation en tant que prof.
Les salaires semblent a priori bons car exprimés en dollars canadiens, mais sont en fait dans la fourchette française. Ils varient selon la durée totale de votre scolarité et votre expérience .
N'oubliez pas que la vie est assez chère et qu'il fait bien chauffer l'hiver. De plus, les billets d'avions A/R pour faire le bisous en France, ne sont pas donnés durant les vacances scolaires ( bien moins nombreuses qu'en France).
Enfin , ils sont très précaires. Vous commencez avec des remplacements payés à l'heure durant plusieurs années, puis un temps complet non fixe et enfin, peut être, le saint graal, un poste fixe à temps complet.
Bref, une belle aventure, mais difficile. De mémoire, 25% des profs québécois enseignent moins de 5 ans.
Les classes y sont difficiles au niveau de la gestion de classe, en tout cas dans le public. Dans le privé (très développé), c'est sûrement encore différent. Mais c'est le public qui recrute en ce moment.
- FireflyNiveau 9
Tonio Kröger a écrit:Sur immigrer.com il y a une section Canada très bien fournie.
Maintenant, il faut être clair, dire que pour un français il est compliqué d’envisager aller enseigner au Québec est un euphémisme. Il faut passer des certifications (pas d’équivalence directe avec nos concours). Ensuite, ça se corse, là-bas les profs n’ont pas d’emploi assuré par l’État ni de CDI. Il faut postuler, accepter au départ tout ce qui est proposé (le meilleur comme le pire), et au bout de quelques années on vous confie peut-être un poste relativement durable. Il faut aussi savoir qu’on n’y est pas payé durant l’été. J’y ai une connaissance, une tête, docteur et publiant (philosophie), avec des pieds dans plusieurs universités, et bien il faut à chaque semestre (je n’ai pas dit à chaque fin d’année !) partir en chasse d’un poste (au cegep hein...) une fois le précédent terminé. C’est ultra précaire.
Une de mes amies y est prof de français et n'a jamais eu à se soucier de trouver un poste...généralement elle le garde autant qu'elle veut. Elle a déjà démissionné en cours d'année en trouvant immédiatement un nouvel emploi. Elle gagne très bien sa vie, même s'il est certain que dans certaines provinces le salaire est meilleur que dans d'autres. Bon après, elle est prof de français et je pense que cela change la donne!
- RULLIEREJe viens de m'inscrire !
Pour ma part j'ai décidé de tenter l'aventure, j'ai été recrutée l'année dernière lors des "journées Québec" par une commission scolaire de Montreal : le Québec connait actuellement une grave pénurie d'enseignants (primaire et secondaire) et les commissions scolaires de Montreal recrutent à l'international. Ils offrent des conditions avantageuse, soutiennent et accompagnent dans les démarches d'immigration (permis de travail, conjoint...). Des négociations sont en cours pour assouplir les conditions d'obtention du permis de travail, par exemple j'avais entrepris les démarches pour l'évaluation de mes diplômes en vue d'obtenir mon permis d'enseigner et entre temps la règle a changé et ce n'est plus nécessaire. En ce qui me concerne j'ai signé un contrat de 3 ans (payé l'été) avec une première année de suppléance puis pour les 2 années suivante je pourrais choisir un établissement de la commission scolaire. C'est sur que les conditions peuvent sembler moins avantageuses que de partir dans l'enseignement français à l'étranger mais c'est une belle opportunité de partir enseigner au Québec ET de découvrir un autre système... Sur Facebook le groupe ProfesseurEs francophones immigrantEs au Québec relaie les sessions de recrutement en Europe.
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