- JulieBioRhoneNiveau 4
Bonjour,
Je publie ce petit message car j'ai bientôt un rdv (réunion d'information + entretien) pour tenter d'obtenir le pré-accord et faire des remplacements dans l'enseignement privé. J'ai cru comprendre que cet entretien était particuliers et en tous cas, différent des entretiens pour l'enseignement public. Pouvez-vous, s'il vous plaît me donner des conseils pour celles et ceux l'ayant passé ? Ou des petites indications du déroulement ?
J'imagine que je dois être convaincante, expliquer pourquoi je veux faire ça, ne pas mentionner que j'ai aussi postulé pour le public... Pourrais-je avoir des questions en rapport avec les valeurs catholiques par exemple ? (pardon de ma question, je suis totalement débutante et inculte de ce type de recrutement)
Merciiiiiiiii
Je publie ce petit message car j'ai bientôt un rdv (réunion d'information + entretien) pour tenter d'obtenir le pré-accord et faire des remplacements dans l'enseignement privé. J'ai cru comprendre que cet entretien était particuliers et en tous cas, différent des entretiens pour l'enseignement public. Pouvez-vous, s'il vous plaît me donner des conseils pour celles et ceux l'ayant passé ? Ou des petites indications du déroulement ?
J'imagine que je dois être convaincante, expliquer pourquoi je veux faire ça, ne pas mentionner que j'ai aussi postulé pour le public... Pourrais-je avoir des questions en rapport avec les valeurs catholiques par exemple ? (pardon de ma question, je suis totalement débutante et inculte de ce type de recrutement)
Merciiiiiiiii
- RêveuseNiveau 4
Bonjour,
Je l'ai passé en 2015, et je n'avais eu presque que des questions type entretient d'embauche.
- Pourquoi vouloir travailler chez nous ?
- Expérience ou projet de carrière dans l'enseignement (concours) ?
- J'avais évoqué une séance que je préparais pour un stage, j'avais du détailler les objectifs et l'organisation.
- Parler des valeurs de l'enseignement catholique ( aide/charité, proximité, relation avec les familles...)
Pas d'inquiétude, dans mon entourage personne n'a été recalé.
Je l'ai passé en 2015, et je n'avais eu presque que des questions type entretient d'embauche.
- Pourquoi vouloir travailler chez nous ?
- Expérience ou projet de carrière dans l'enseignement (concours) ?
- J'avais évoqué une séance que je préparais pour un stage, j'avais du détailler les objectifs et l'organisation.
- Parler des valeurs de l'enseignement catholique ( aide/charité, proximité, relation avec les familles...)
Pas d'inquiétude, dans mon entourage personne n'a été recalé.
- nc33Niveau 10
Ils m'ont dit non, je me suis tourné vers le public et j'ai rapidement passé le CAPES. Bon courage.
- JulieBioRhoneNiveau 4
- Pierre-HenriHabitué du forum
Tout d'abord, même si l'entretien se passe à la direction diocésaine, le jury est composé de chefs d'établissement. De cette manière, ils ont un premier contact avec les candidats qu'ils recruteront peut-être.
Le déroulement est basique, et s'apparente à celui d'un entretien d'embauche. On commencera sans doute par vous demander pourquoi vous avez choisi l'enseignement, et pourquoi l'enseignement catholique en particulier. On vous posera des questions sur les programmes, et sur des notions pédagogiques de base : la différenciation assurément, et peut-être les compétences.
On essaiera également de savoir comment vous vous situez par rapport à l'action pastorale au sein des établissements. On ne demande pas d'être croyant ni pratiquant, mais d'être suffisamment à l'aise dans un milieu religieux.
Le premier motif de refus reste l'incapacité à s'exprimer correctement en public. Si vous multipliez les fautes de français et avez du mal à rendre vos propos compréhensibles, le jury se dira logiquement que ne ferez pas un bon professeur. Ensuite, croyant ou pas, si parler de religion vous met mal à l'aise, on se dira que vous vous êtes trompé de crèmerie.
Il n'est pas nécessaire de cacher que vous avez postulé dans le public. Les CdE ne sont pas des cruches, ils savent quand on leur raconte des salades. Ce ne sont pas des intégristes non plus. En SVT, vous appliquez naturellement les programmes officiels de la République. Ce sera la réponse attendue.
Le déroulement est basique, et s'apparente à celui d'un entretien d'embauche. On commencera sans doute par vous demander pourquoi vous avez choisi l'enseignement, et pourquoi l'enseignement catholique en particulier. On vous posera des questions sur les programmes, et sur des notions pédagogiques de base : la différenciation assurément, et peut-être les compétences.
On essaiera également de savoir comment vous vous situez par rapport à l'action pastorale au sein des établissements. On ne demande pas d'être croyant ni pratiquant, mais d'être suffisamment à l'aise dans un milieu religieux.
Le premier motif de refus reste l'incapacité à s'exprimer correctement en public. Si vous multipliez les fautes de français et avez du mal à rendre vos propos compréhensibles, le jury se dira logiquement que ne ferez pas un bon professeur. Ensuite, croyant ou pas, si parler de religion vous met mal à l'aise, on se dira que vous vous êtes trompé de crèmerie.
Il n'est pas nécessaire de cacher que vous avez postulé dans le public. Les CdE ne sont pas des cruches, ils savent quand on leur raconte des salades. Ce ne sont pas des intégristes non plus. En SVT, vous appliquez naturellement les programmes officiels de la République. Ce sera la réponse attendue.
- kaktus65Niveau 10
Je l'ai passé il y a une dizaine d'années mais j’enseignais déjà. Il y avait 3 chefs d'établissements dans le jury dont le mien ( ).
Questions basiques :
- pourquoi l'enseignement privé catholique ?
- comment gérez-vous des classes hétérogènes (différentiation etc.) ?
- qu'allez-vous apporter à nos établissements (projets, parcours personnel intéressant etc.) ?
Cela a été rapide, aucune question de religion et puis comme la grande majorité des cas, accordé.
Questions basiques :
- pourquoi l'enseignement privé catholique ?
- comment gérez-vous des classes hétérogènes (différentiation etc.) ?
- qu'allez-vous apporter à nos établissements (projets, parcours personnel intéressant etc.) ?
Cela a été rapide, aucune question de religion et puis comme la grande majorité des cas, accordé.
- nc33Niveau 10
Non je n'ai pas eu d'explication, ni de remarque particulière pendant l'entretien. On peut retenter 1 fois en cas d'échec (et oui, j'ai réussi à échouer deux fois...).JulieBioRhone a écrit:@nc33 est-ce que tu as eu une raison de refus ? Bon si tu as eu le CAPES c'est que mieux
- Manu7Expert spécialisé
Je connais assez bien cette question. Tout d'abord il faut savoir que le pré-accord est valable au niveau national et que les entretiens sont très différent d'un diocèse à un autre. Par exemple, dans le diocèse de Poitiers, on va surtout chercher à savoir si vous êtes un enseignant qui tient la route et sait de quoi il parle. Dans les pays de la Loire, l'entretien peut être très différent. Je ne connais pas la procédure actuelle, mais il y a quelques années, il y avait des tests psychotechniques et des entretiens très déroutants, de plus ils pouvaient refuser une personne et l'accepter l'année suivante. Ils pouvaient aussi être assez pénibles sur la religion.
J'ai eu la chance de passer mon pré-accord à Poitiers à une époque où on avait droit à une formation de plusieurs jours et un suivi sur plusieurs années pendant la licence et l'iufm. Malheureusement, ce n'est plus le cas, deux collègues viennent de le passer la semaine dernière. L'entretien se déroule face à 3 chefs ou ancien chefs d'établissements, ils connaissent bien leur métier, ils ont vu passer dans leurs établissements plein de remplaçants et savent vite reconnaître ceux qu'ils ne voudraient pas voir dans leur établissement car malheureusement ils ont souvent été obligés d'en accpeter faute de candidats...
L'important c'est d'être motivé sans être trop prétentieux ni trop stréssé car cela peut fausser votre image. Mon ancien chef d'établissement regrettait souvent le stress des candidats. Autre paramètre déterminant, si la DDEC est bien organisée, alors elle aura aussi à sa disposition les témoignages des chefs où vous avez déjà enseigné.
J'ai eu la chance de passer mon pré-accord à Poitiers à une époque où on avait droit à une formation de plusieurs jours et un suivi sur plusieurs années pendant la licence et l'iufm. Malheureusement, ce n'est plus le cas, deux collègues viennent de le passer la semaine dernière. L'entretien se déroule face à 3 chefs ou ancien chefs d'établissements, ils connaissent bien leur métier, ils ont vu passer dans leurs établissements plein de remplaçants et savent vite reconnaître ceux qu'ils ne voudraient pas voir dans leur établissement car malheureusement ils ont souvent été obligés d'en accpeter faute de candidats...
L'important c'est d'être motivé sans être trop prétentieux ni trop stréssé car cela peut fausser votre image. Mon ancien chef d'établissement regrettait souvent le stress des candidats. Autre paramètre déterminant, si la DDEC est bien organisée, alors elle aura aussi à sa disposition les témoignages des chefs où vous avez déjà enseigné.
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