- Patience et raisonFidèle du forum
Le retour du serpent de mer d'un campus pro (lycée - iut- grandes écoles) sur le site bientôt vacant de l'ENS Cachan.
Sinon, coté administration, j'ai une collègue qui s'en va, le chef en "profite" pour "rendre un poste".
Après, qui va faire le boulot de la collègue et avec quelle compensation?
Sinon, coté administration, j'ai une collègue qui s'en va, le chef en "profite" pour "rendre un poste".
Après, qui va faire le boulot de la collègue et avec quelle compensation?
- CathEnchanteur
Mais tout le monde s'en fout, alors...
- Ajonc35Sage
Elle ne bossait pas. Elle était fonctionnairePatience et raison a écrit:Le retour du serpent de mer d'un campus pro (lycée - iut- grandes écoles) sur le site bientôt vacant de l'ENS Cachan.
Sinon, coté administration, j'ai une collègue qui s'en va, le chef en "profite" pour "rendre un poste".
Après, qui va faire le boulot de la collègue et avec quelle compensation?
Lu aujourd'hui Page 14 dans "alternatives économiques" de ce mois. Le rapporteur général du budget, député LREM, déclare " J'ai été haut fonctionnaire à Bercy et nous recevions des primes dont personne ne savait ce qu'elles étaient censées compenser. J'aurais préféré que ce soient les personnes qui s'occupent de ma mère en fin de vie qui les touchent". On peut transformer : "J'aurais préféré que ce soient les personnes qui s'occupent de mes petits-enfants et leurs copains puissent bénéficier d'un enseignement de qualité et efficace". Je mets dans cet enseignement tout ce qui contribue à ce que tout se passe bien dans toutes les Ecoles de France : AVS, Administratifs, santé,... Le problème n'est pas le budget mais sa répartition, c'est aussi ce qui dit l'article.
Je rajoute que dans cette même revue, on nous explique que la fonction publique d'Etat coute moins cher aujourd'hui qu'en 1949 ou 1952 page 12 et "coute de moins en moins cher"
- JacqGuide spirituel
farfalla a écrit: J’espère que de ne sera « que » 50% de perte en LV2. Rien que cela représenterait, dans mon bahut :
- la non reconduction d’une contractuelle
- la collègue stagiaire ne pourrait pas prendre son poste dans notre LP
- perte de 1/3 de mon poste (que je devrai reprendre sur les heures d’un autre contractuel).
3 postes dépendent donc de cette unique question chez nous...
Je ne parle même pas du reste...
nos élèves ne valent-ils vraiment rien pour eux ? J’ai juste envie de vomir...
Nous avons deux classes avec LV2 (les autres sont des classes d'indus, sans LV2 donc), nous perdrions six heures en trois (un 1/3 de poste). Mais dans le même temps notre collègue a des heures d'AP (pour l'instant en heures sup) mais qui pourraient bien tomber aussi car on va être tellement juste sur tout le reste que ce n'est pas gagné qu'elle puisse les conserver.
- JacqGuide spirituel
farfalla a écrit:Je le sais bien. Mais entre le savoir et le vivre, il y a toujours un pas... Je crois que j’avais encore un peu d’espoir de ne pas vivre ce qui sera ma première réforme. L’apathie de mes collègues m'achève également.
« Sacrifier » une partie de mon congé est-il utile ? Je ne pense même pas qu’ils vont se mobiliser...
Je me pose la question justement pour la semaine prochaine.
En même temps, je faisais cours tranquillement ce matin et je dis à mes élèves "et l'année prochaine nous ferons ça".... et là sans faire gaffe j'ajoute "enfin si je vous ai l'année prochaine". Les gamins "Pourquoi m'sieur". Et là coincé, petite explication rapide comme quoi nous sommes deux à risquer de sauter d'ici trois ans. Question : "et pourquoi personne n'en parle". Réponse : "parce que le LP tout le monde s'en fout". Je suis resté assez vague mais au bout d'un moment il faut peut-être que les premiers concernés (même si la réforme ne va pas les toucher eux) soient au courant.
- JacqGuide spirituel
Ajonc35 a écrit:Pourquoi s'inquiéter? Bientôt nous allons travailler dans des campus d'excellence :minidodo:
"Jean-Michel Blanquer a réaffirmé sa volonté de créer avec les régions des « Harvard du pro », des campus regroupant des lycées pro, un centre de formation des apprentis (CFA), parfois un IUT, des équipements sportifs, un internat, un incubateur d’entreprises et des lieux dédiés à la formation continue. Il vise au moins trois « campus d’excellence » par région d’ici à 2022." Ouest France du 25 mai 2018
Entre le dire et le faire. Oui forcément c'est une attaque à l'enseignement pro. Les familles veulent souvent : de la proximité, un lycée à taille humaine, des professionnels attentifs ( enseignants et entreprises). Ce sont souvent des familles modestes: se déplacer pour se former, pour un stage, pour un apprentissage, c'est compliqué voire insurmontable alors le campus qui est à 50 voire 100 km. Mais la logique financière pousse à mutualiser et tant pis pour les dégâts.
Dans ma région depuis 30 ans on a construit ou agrandit grand nombre de lycées Généraux et fermés ou réduits la voilure dans les lycées pro et la menace pèsent sur d'autres.
Et puis, je suis désolé, mais cela existe déjà. C'est le principe du lycée des métiers c'est tout. Le reste c'est du blabla libéral pour média et patrons de startups.
- Ajonc35Sage
Je voudrais bien que cela ne soit que du bla-bla. Dans la tête de certains chefs d'établissements et plus particulièrement de l'enseignement privé qui dans mon département regroupe, fusionne; c'est une manière de mutualiser les moyens : financiers, humains ( formateurs, exit les agents de droit public, et administratifs), matériels et de capter les petits lycées pro aux alentours, lentement mais surement, car guider par la région ils n'auront pas d'autres choix soit mourir soit intégrer le campus régional. Actuellement le lycée des métiers le plus proche de chez moi ne reçoit que des apprentis de tous niveaux. Quid du lycée public à proximité avec cette réforme. L'Etat qui paie les enseignants se désengagera encore plus. Après entre le faire et le dire.Jacq a écrit:Ajonc35 a écrit:Pourquoi s'inquiéter? Bientôt nous allons travailler dans des campus d'excellence :minidodo:
"Jean-Michel Blanquer a réaffirmé sa volonté de créer avec les régions des « Harvard du pro », des campus regroupant des lycées pro, un centre de formation des apprentis (CFA), parfois un IUT, des équipements sportifs, un internat, un incubateur d’entreprises et des lieux dédiés à la formation continue. Il vise au moins trois « campus d’excellence » par région d’ici à 2022." Ouest France du 25 mai 2018
Entre le dire et le faire. Oui forcément c'est une attaque à l'enseignement pro. Les familles veulent souvent : de la proximité, un lycée à taille humaine, des professionnels attentifs ( enseignants et entreprises). Ce sont souvent des familles modestes: se déplacer pour se former, pour un stage, pour un apprentissage, c'est compliqué voire insurmontable alors le campus qui est à 50 voire 100 km. Mais la logique financière pousse à mutualiser et tant pis pour les dégâts.
Dans ma région depuis 30 ans on a construit ou agrandit grand nombre de lycées Généraux et fermés ou réduits la voilure dans les lycées pro et la menace pèsent sur d'autres.
Et puis, je suis désolé, mais cela existe déjà. C'est le principe du lycée des métiers c'est tout. Le reste c'est du blabla libéral pour média et patrons de startups.
A partir du moment où il y a fusion, il y a disparition d'un ou plusieurs sites, puis rapidement de moyens humains. C'est ce qui s'est passé chez les pompiers dans le public par exemple et dans nombre d'entreprises dans le privé.
- JacqGuide spirituel
Oui, je suis d'accord.
Mais ce que je veux dire c'est que le principe du niveau CAP à supérieur existe déjà. Dans mon département il existe déjà ce type d'établissement. Notre ministre n'invente rien.
Que les conséquences puissent être funestes, je ne le nie pas.
C'est déjà le reproche que nous faisions pour le lycée des métiers (Mélenchon), le risque de perdre des sections pour les déplacer ailleurs géographiquement (avec le problème que nos élèves, surtout en LP ne sont pas mobiles... mais la mobilité est par contre une évidence pour nos Marcheurs qui ne vivent pas dans le même monde).
Et "trois" dans une académie c'est un projet ridicule, chez nous ils existent déjà. Donc c'est une annonce "blanche" qui, au pire, risque de concentrer les moyens sur un site au détriment des autres. Là tu as bien raison.
Mais ce que je veux dire c'est que le principe du niveau CAP à supérieur existe déjà. Dans mon département il existe déjà ce type d'établissement. Notre ministre n'invente rien.
Que les conséquences puissent être funestes, je ne le nie pas.
C'est déjà le reproche que nous faisions pour le lycée des métiers (Mélenchon), le risque de perdre des sections pour les déplacer ailleurs géographiquement (avec le problème que nos élèves, surtout en LP ne sont pas mobiles... mais la mobilité est par contre une évidence pour nos Marcheurs qui ne vivent pas dans le même monde).
Et "trois" dans une académie c'est un projet ridicule, chez nous ils existent déjà. Donc c'est une annonce "blanche" qui, au pire, risque de concentrer les moyens sur un site au détriment des autres. Là tu as bien raison.
- Ajonc35Sage
Ravie que nous nous soyons compris. Nous constatons une fois de plus que dans les ministères, on pique des idées existantes, que la presse s'empresse ( pas de jeu de mots) de relayer sans consulter la base. ( c'est vrai pour tous les milieux) Il ne faudrait pas éclairer le bon peuple.Jacq a écrit:Oui, je suis d'accord.
Mais ce que je veux dire c'est que le principe du niveau CAP à supérieur existe déjà. Dans mon département il existe déjà ce type d'établissement. Notre ministre n'invente rien.
Que les conséquences puissent être funestes, je ne le nie pas.
C'est déjà le reproche que nous faisions pour le lycée des métiers (Mélenchon), le risque de perdre des sections pour les déplacer ailleurs géographiquement (avec le problème que nos élèves, surtout en LP ne sont pas mobiles... mais la mobilité est par contre une évidence pour nos Marcheurs qui ne vivent pas dans le même monde).
Et "trois" dans une académie c'est un projet ridicule, chez nous ils existent déjà. Donc c'est une annonce "blanche" qui, au pire, risque de concentrer les moyens sur un site au détriment des autres. Là tu as bien raison.
Attention, on pique des idées mais avec moins de moyens, toujours moins de moyens mais avec lesquels on va faire mieux. Ainsi le bac pro en trois ans devait permettre de faire évoluer le niveau des élèves. Il a élevé le niveau des diplômes mais pas celui des élèves sortant d'un bac pro. Récemment je discutais avec une personne dont le frère a fréquenté mon lycée au milieu des années 80. "Il n'a eu qu'un BEP", me dit-elle. En coeur avec une autre collègue présente, nous lui avons répondu qu'un BEP dans les années 80, c'était encore un beau diplôme! Plus beau qu'un bac pro aujourd'hui!!! M Ajonc n'a lui-même qu'un BEP début des années 70 et il a fait une jolie carrière bien plus rémunératrice que la mienne, dans une entreprise qui lui a donné les moyens d'évoluer, de progresser.
- JacqGuide spirituel
Nous sommes totalement d'accord.
- MalavitaÉrudit
Jacq a écrit:farfalla a écrit: J’espère que de ne sera « que » 50% de perte en LV2. Rien que cela représenterait, dans mon bahut :
- la non reconduction d’une contractuelle
- la collègue stagiaire ne pourrait pas prendre son poste dans notre LP
- perte de 1/3 de mon poste (que je devrai reprendre sur les heures d’un autre contractuel).
3 postes dépendent donc de cette unique question chez nous...
Je ne parle même pas du reste...
nos élèves ne valent-ils vraiment rien pour eux ? J’ai juste envie de vomir...
Nous avons deux classes avec LV2 (les autres sont des classes d'indus, sans LV2 donc), nous perdrions six heures en trois (un 1/3 de poste). Mais dans le même temps notre collègue a des heures d'AP (pour l'instant en heures sup) mais qui pourraient bien tomber aussi car on va être tellement juste sur tout le reste que ce n'est pas gagné qu'elle puisse les conserver.
1 h d'Espagnol en seconde et première. 1 h 30 en terminale.
1 h en Eco-droit de la seconde à la terminale, contre 2 voire 3 h dans certaines filières. Les matières professionnelles perdent donc bien des heures disciplinaires au profit du co-enseignement.
1,5 en Mathématiques en seconde et terminale. 2 h en première
3,5 h en Français-Histoire-Géographie-EMC en seconde et 3 h en première et terminale.
- ZenxyaGrand sage
Question qui est certainement HS :
Pourquoi le ministère développe-t'il autant les heures de co-enseignement (ou intervention) ? Je n'arrive pas à comprendre la logique comptable, pour 1h de cours il y a 2h professeurs. Elle est où l'économie ? Je subodore un loup mais je ne vois pas lequel.
Pourquoi le ministère développe-t'il autant les heures de co-enseignement (ou intervention) ? Je n'arrive pas à comprendre la logique comptable, pour 1h de cours il y a 2h professeurs. Elle est où l'économie ? Je subodore un loup mais je ne vois pas lequel.
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Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres - La Boétie
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L'École est le lieu où l'on va s'instruire de ce que l'on ignore ou de ce que l'on sait mal pour pouvoir, le moment venu, se passer de maître - Jacques Muglioni
- Bosco75Niveau 7
Ils ont décidé de liquider le LP depuis un certain temps déjà.
Là avec Macron au pouvoir, ils ne font que d'accélérer les choses.
C'est terrible.
Là avec Macron au pouvoir, ils ne font que d'accélérer les choses.
C'est terrible.
- JacqGuide spirituel
Bosco75 a écrit:Ils ont décidé de liquider le LP depuis un certain temps déjà.
Là avec Macron au pouvoir, ils ne font que d'accélérer les choses.
C'est terrible.
Avec l'accord de la "droite", bien sûr ok pour cela, mais en plus avec la complicité de la "gauche" (s'il en reste) et le silence étourdissant de "l'extrême gauche" (ou de sa caricature vociférante et inutile). Sans compter l'apathie générale au sein de la profession car, après tout, pourquoi défendre des "gens" qui eux-mêmes de ne battent pas ou plus. Les "gens", et oui, certains devraient s'en souvenir au lieu de les invoquer dans des discours seulement.
- anthraciteNiveau 9
Oui, c'est terrible pour les élèves aussi. On a de plus en plus d'élèves en lycée général qui ne veulent pas être là, qui rêvent d'une voie pro. Encore trois dans ma seconde de cette année (comme tous les ans, parfois plus) : un ancien troisième prépa pro qui se retrouve en LG faute de place ou de patron (visait les métiers de bouche, au mieux boulangerie/pâtisserie mais avait aussi fait des stages en charcuterie et boucherie et était prêt à y travailler) , une désespérée qui espérait une place en pro, finalement n'importe où, pour "ne pas finir femme de ménage", un autre avec un vrai projet qui visait une formation en orthodontie à la SEPR de Lyon, qui vient de fermer (au passage bon courage pour leur BTS prothèse dentaire dans 3 ans quand ils n'auront plus de vivier)... Et il fait quoi l'élève en question ? : 1e semaine faire "ch...." (avoue lui même vouloir s’engouffrer dans toutes les brèches possibles pour se faire virer), depuis la 2e semaine : absentéiste notoire, je l'ai revu une seule fois en cours de physique. et pourtant plutôt mature pour un seconde...Ils ont décidé de liquider le LP depuis un certain temps déjà.
Là avec Macron au pouvoir, ils ne font que d'accélérer les choses.
Quelles solutions leurs proposer ?
- gauvain31Empereur
Tu n'as aucune solution , car ce n'est pas ton rôle tout simplement. C'est aux politiques à qui il faut demander pourquoi il y a de plus en plus de gamins qui n'obtiennent pas de place en LP. Nous n'avons pas à nous culpabiliser
- DikkenekNiveau 5
Zenxya a écrit:Question qui est certainement HS :
Pourquoi le ministère développe-t'il autant les heures de co-enseignement (ou intervention) ? Je n'arrive pas à comprendre la logique comptable, pour 1h de cours il y a 2h professeurs. Elle est où l'économie ? Je subodore un loup mais je ne vois pas lequel.
Le loup c'est que quand un enseignant est absent, pour raisons administrative ou médicale, l'enseignant restant prend seul la classe entière.
Vous ne croyez tout de même pas qu'on irait scinder un groupe en 2.
"- Ah mince, votre collègue est absent pendant 2 semaines et il n'y a plus de TZR disponible... eh bien bon courage, on compte sur vous.
- Et je vais donc avoir deux fois plus de travail, pourrais je au moins avoir une HSE, comme si c'était du protocole de remplacement?
- Ah non, vous ne faites aucune heure de présence supplémentaire, ce n'est pas techniquement faisable.
- C'est scandaleux!
- Oui, c'est dommage, mais je n'y peux rien. Je ferai remonter.
- Merci Monsieur le Proviseur"
- PonocratesExpert spécialisé
Remercier notre président qui rend la scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans ? :dehors2:anthracite a écrit:Oui, c'est terrible pour les élèves aussi. On a de plus en plus d'élèves en lycée général qui ne veulent pas être là, qui rêvent d'une voie pro. Encore trois dans ma seconde de cette année (comme tous les ans, parfois plus) : un ancien troisième prépa pro qui se retrouve en LG faute de place ou de patron (visait les métiers de bouche, au mieux boulangerie/pâtisserie mais avait aussi fait des stages en charcuterie et boucherie et était prêt à y travailler) , une désespérée qui espérait une place en pro, finalement n'importe où, pour "ne pas finir femme de ménage", un autre avec un vrai projet qui visait une formation en orthodontie à la SEPR de Lyon, qui vient de fermer (au passage bon courage pour leur BTS prothèse dentaire dans 3 ans quand ils n'auront plus de vivier)... Et il fait quoi l'élève en question ? : 1e semaine faire "ch...." (avoue lui même vouloir s’engouffrer dans toutes les brèches possibles pour se faire virer), depuis la 2e semaine : absentéiste notoire, je l'ai revu une seule fois en cours de physique. et pourtant plutôt mature pour un seconde...Ils ont décidé de liquider le LP depuis un certain temps déjà.
Là avec Macron au pouvoir, ils ne font que d'accélérer les choses.
Quelles solutions leurs proposer ?
_________________
"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- JPhMMDemi-dieu
Faut bien réussir à amener les élèves à un ancien niveau de 2nde.
La solution : qu'ils poursuivent jusqu'à 18 ans.
La solution : qu'ils poursuivent jusqu'à 18 ans.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- gauvain31Empereur
JPhMM a écrit:Faut bien réussir à amener les élèves à un ancien niveau de 2nde.
La solution : qu'ils poursuivent jusqu'à 18 ans.
Ce n'est pas le but de l'allongement de la scolarité à 18 ans. Le gouvernement se fiche totalement du niveau atteint par les élèves . Sinon nous ne serions ps dernier de l'OCDE en Maths (études TIMSS) . Le but est surtout de faire baisser les statistiques du chômage en n'inscrivant pas les jeunes de 16 à 18 ans à Pôle emploi.
Grâce à cette entourloupe notre bien aimé Emmanuel va faire baisser le chômage et la France va retrouver des jours meilleurs en 2022... pile pour les prochaines présidentielles
- JacqGuide spirituel
gauvain31 a écrit:Tu n'as aucune solution , car ce n'est pas ton rôle tout simplement. C'est aux politiques à qui il faut demander pourquoi il y a de plus en plus de gamins qui n'obtiennent pas de place en LP. Nous n'avons pas à nous culpabiliser
"Nous n'avons pas"... Si. Bien loin de t'accuser, toi, Gauvain, ou d'autres collègues ici présents (je connais vos opinions), mais "nous", oui. Les syndicats qui soutiennent actuellement la réforme pro sont ceux qui ont signé la réforme du bac pro trois ans qui a été menée de concert avec la "réduction de l'offre éducative" du couple Chatel-Blanquer, réduisant les places en LP. Ces syndicats ont le culot d'appeler à manifester contre la suppression des postes dans l'EN mais en même temps ils ont soutenu toutes les réformes permettant jadis les suppressions et le permettant à l'avenir (en soutenant la réforme actuelle). Oui nous sommes coupables de ne pas aller assez voter ou de voter n'importe comment. Oui, nous sommes coupables en LP de ne pas défendre notre maison, oui nous sommes coupables dans l'ensemble de l'EN de ne pas défendre le LP car cela se retourne contre nous tous, élèves, parents, enseignants du lycée général. Oui nous sommes coupables (encore un "nous sommes coupables" et je deviens président des E.Unis !). Mais ils ont réussi à nous diviser, menant les réformes funestes une par une, au LP, dans le primaire, au collège, dans le lycée, puis de nouveau au LP. Oui nous en avons marre, chacun à notre tour, et nous ne savons plus nous défendre comme un corps unique avec un intérêt global. Souvenez-vous malgré tout que trois syndicats signent et signent.... Je n'ajouterai pas le SNALC à la liste car enfin il semble avoir réalisé à quel point ses propos sur l'apprentissage pouvaient être dévastateurs et rejoint la cohorte de ceux qui nous défendent. Mais pour les trois autres.... Défiler à l'avenir avec eux pour défendre les postes alors qu'ils soutiennent (et vont signer) les réformes qui détruisent nos postes, je n'arrive pas à le concevoir. L'Epée et le Bouclier, nous avons déjà entendu cela, nous savons où cela nous a mené ! Cela ne tient pas.
- JacqGuide spirituel
JPhMM a écrit:Faut bien réussir à amener les élèves à un ancien niveau de 2nde.
La solution : qu'ils poursuivent jusqu'à 18 ans.
Dans la réforme du bac pro est prévue la fusion des bac pro Accueil, Commerce et Vente, en excluant la vente. La négociation avec le client (VRP,commercial) enseignée en bac pro vente serait reportée au niveau BTS. Une fois de plus on dé professionnalise une formation professionnelle, entérinant ainsi la baisse de niveau et reportant la formation des élèves. La seule chance que nous avons eue, en LP, c'est d'avoir été oublié par Hollande durant cinq années (contrairement au primaire et au secondaire classique), sinon nous continuons dans cette logique absurde qui consiste à exiger moins et à former moins. Le libéralisme pur et dur, réactionnaire, s'appuyant sur les syndicats dits réformo-pédago, dindons idiots de la farce qui détruisent volontairement (sincèrement ? stupidement ?) l'EN depuis des décennies.
- JacqGuide spirituel
gauvain31 a écrit:JPhMM a écrit:Faut bien réussir à amener les élèves à un ancien niveau de 2nde.
La solution : qu'ils poursuivent jusqu'à 18 ans.
Ce n'est pas le but de l'allongement de la scolarité à 18 ans. Le gouvernement se fiche totalement du niveau atteint par les élèves . Sinon nous ne serions ps dernier de l'OCDE en Maths (études TIMSS) . Le but est surtout de faire baisser les statistiques du chômage en n'inscrivant pas les jeunes de 16 à 18 ans à Pôle emploi.
Grâce à cette entourloupe notre bien aimé Emmanuel va faire baisser le chômage et la France va retrouver des jours meilleurs en 2022... pile pour les prochaines présidentielles
Il en est de même avec les formations en une année qui, sans préparation aucune, apparaissent cette année pour caser les recalés de l'orientation post-bac. Ainsi nous pourrons dire que tout le monde a obtenu une formation après le bac, même si elle ne vaut rien.
Dans le même temps on baisse la qualification des bac pro (ou généraux, ou techno), non employables. Où est la logique ? Déqualifier et pousser à la qualification dans le supérieur alors qu'elle pourrait être faite avant ?
Et ces gens parlent de faire des économies ?
La seule économie à faire serait de décapiter les têtes de l'Education nationale, de tous ceux qui détruisent la qualification depuis des décennies et, par leur inefficacité, ruinent l'Etat.
Bercy n'a vraiment rien compris.
- BabaretteDoyen
JPhMM a écrit:Faut bien réussir à amener les élèves à un ancien niveau de 2nde.
La solution : qu'ils poursuivent jusqu'à 18 ans.
Quand tu dis "ancien", tu penses à... quand?
_________________
“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- gauvain31Empereur
Babarette a écrit:JPhMM a écrit:Faut bien réussir à amener les élèves à un ancien niveau de 2nde.
La solution : qu'ils poursuivent jusqu'à 18 ans.
Quand tu dis "ancien", tu penses à... quand?
Je suppose à la classe de Seconde d'avant la réforme de 1993-1995.
- gauvain31Empereur
Jacq a écrit:gauvain31 a écrit:JPhMM a écrit:Faut bien réussir à amener les élèves à un ancien niveau de 2nde.
La solution : qu'ils poursuivent jusqu'à 18 ans.
Ce n'est pas le but de l'allongement de la scolarité à 18 ans. Le gouvernement se fiche totalement du niveau atteint par les élèves . Sinon nous ne serions ps dernier de l'OCDE en Maths (études TIMSS) . Le but est surtout de faire baisser les statistiques du chômage en n'inscrivant pas les jeunes de 16 à 18 ans à Pôle emploi.
Grâce à cette entourloupe notre bien aimé Emmanuel va faire baisser le chômage et la France va retrouver des jours meilleurs en 2022... pile pour les prochaines présidentielles
Il en est de même avec les formations en une année qui, sans préparation aucune, apparaissent cette année pour caser les recalés de l'orientation post-bac. Ainsi nous pourrons dire que tout le monde a obtenu une formation après le bac, même si elle ne vaut rien.
Dans le même temps on baisse la qualification des bac pro (ou généraux, ou techno), non employables. Où est la logique ? Déqualifier et pousser à la qualification dans le supérieur alors qu'elle pourrait être faite avant ?
Et ces gens parlent de faire des économies ?
La seule économie à faire serait de décapiter les têtes de l'Education nationale, de tous ceux qui détruisent la qualification depuis des décennies et, par leur inefficacité, ruinent l'Etat.
Bercy n'a vraiment rien compris.
Bercy n'a pas à comprendre. Bercy gère, c'est tout.
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