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youpiNiveau 5
bonsoir,
après l'étude de quelques textes, j'aimerais faire une séance de l'écriture d'une petite scène de théâtre. Auriez-vous des exercices, notamment sur les l'écriture des didascalies? Ou leur repérage?
youpi :|
après l'étude de quelques textes, j'aimerais faire une séance de l'écriture d'une petite scène de théâtre. Auriez-vous des exercices, notamment sur les l'écriture des didascalies? Ou leur repérage?
youpi :|
LonieNeoprof expérimenté
Voici ce que j'ai dans mes tablettes :
Ex 1. Corrige les didascalies de ce texte de théâtre.
VALVILLE : (il jeta sur Marianne le plus doux de tous les regards). Quoi ! Partit si tôt ? dit-il.
MARIANNE : (en baissant les yeux d’un air triste). Il le faut bien, reprit-elle.
VALVILLE : (il prit la main de Marianne et la baisa). Je vous aime, avoue-t-il.
MARIANNE : (sa main tremblait dans celle de Valville). Eh bien ! Monsieur, eh bien ! Qu’est-ce que cela signifie ? dit-elle en soupirant. (retirant sa main avec assez de force, Marianne sentit qu’il n’était pas convenable de montrer tant de faiblesse). Vous n’y songez pas ! Finissez donc, monsieur, dit-elle à Valville.
Ex 2. Rajoute des didascalies à ce texte de théâtre qui n’en a pas.
LUCILE. – Il y a quelque chose qui ne va pas. Cette machine n’arrête pas de clignoter. Monsieur le directeur !
DIRECTEUR. – Oui, Lucile ?
LUCILE. – L’ordinateur a un problème.
DIRECTEUR. – L’avez-vous interrogé ?
LUCILE. – Il ne dit plus un mot.
DIRECTEUR. – Je ne vois rien d’anormal.
LUCILE. – Oh, écoutez !
DIRECTEUR. – Etrange.
LUCILE. – Vous devriez appeler le spécialiste de la société Ordi-Tapapeur et compagnie.
FANNY. – Fanny de la société Ordi-Tapapeur et compagnie. La plus rapide de l’Ouest. Ne dites rien ! C’est lui. Oh, oh…
LUCILE ET LE DIRECTEUR. – Oh, oh ?
FANNY. – Ah, ah…
LUCILE ET LE DIRECTEUR. – Ah, ah ?
FANNY. – Ca palpite. Quelle dynamite !
DIRECTEUR. – De la dynamite ? Sauve qui veut ! Sauve qui peut !
FANNY. – Le diagnostic est évident. Hypertension…
DIRECTEUR. – Catastrophe !
FANNY. – Cet ordinateur a le cœur gros.
Exercice 3
« - Je parie, dit madame Lepic, qu’Honorine a encore oublié de fermer les poules ».
C’est vrai. On peut s’en assurer par la fenêtre. Là-bas, tout au fond de la grande cour, le petit toit aux poules découpe, dans la nuit, le carré noir de sa porte ouverte.
« - Félix, si tu allais les fermer ? dit madame Lepic à l’aîné de ses trois enfants.
- Je ne suis pas ici pour m’occuper des poules, dit Félix, garçon pâle, indolent et poltron.
- Et toi, Ernestine ?
- Oh ! moi, maman, j’aurais trop peur ! »
Grand frère Félix et sœur Ernestine lèvent à peine la tête pour répondre. Ils lisent, très intéressés, les coudes sur la table, presque front contre front.
« - Dieu, que je suis bête ! dit madame Lepic. Poil de Carotte, va fermer les poules ! […]
- Mais, maman, j’ai peur aussi, moi.
- Comment ? répond madame Lepic, un grand gars comme toi ! c’est pour rire. Dépêchez-vous !
- On le connaît ; il est hardi comme un bouc, dit sa sœur Ernestine.
- Il ne craint rien ni personne, dit Félix, son grand frère. »
Ces compliments enorgueillissent Poil de Carotte, et, honteux d’en être indigne, il lutte déjà contre sa couardise. Pour l’encourager définitivement, sa mère lui promet une gifle.
« - Au moins, éclairez-moi », dit-il.
Jules Renard, Poil de Carotte.
1- Repère le nom des personnages qui prennent la parole (souligne en noir).
2- Distingue ce qui appartient au dialogue (souligne en vert) et aux didascalies (en rouge)
3- Mets en forme le dialogue en suivant les conventions de mise en page d’un texte de théâtre.
Ex 1. Corrige les didascalies de ce texte de théâtre.
VALVILLE : (il jeta sur Marianne le plus doux de tous les regards). Quoi ! Partit si tôt ? dit-il.
MARIANNE : (en baissant les yeux d’un air triste). Il le faut bien, reprit-elle.
VALVILLE : (il prit la main de Marianne et la baisa). Je vous aime, avoue-t-il.
MARIANNE : (sa main tremblait dans celle de Valville). Eh bien ! Monsieur, eh bien ! Qu’est-ce que cela signifie ? dit-elle en soupirant. (retirant sa main avec assez de force, Marianne sentit qu’il n’était pas convenable de montrer tant de faiblesse). Vous n’y songez pas ! Finissez donc, monsieur, dit-elle à Valville.
Ex 2. Rajoute des didascalies à ce texte de théâtre qui n’en a pas.
LUCILE. – Il y a quelque chose qui ne va pas. Cette machine n’arrête pas de clignoter. Monsieur le directeur !
DIRECTEUR. – Oui, Lucile ?
LUCILE. – L’ordinateur a un problème.
DIRECTEUR. – L’avez-vous interrogé ?
LUCILE. – Il ne dit plus un mot.
DIRECTEUR. – Je ne vois rien d’anormal.
LUCILE. – Oh, écoutez !
DIRECTEUR. – Etrange.
LUCILE. – Vous devriez appeler le spécialiste de la société Ordi-Tapapeur et compagnie.
FANNY. – Fanny de la société Ordi-Tapapeur et compagnie. La plus rapide de l’Ouest. Ne dites rien ! C’est lui. Oh, oh…
LUCILE ET LE DIRECTEUR. – Oh, oh ?
FANNY. – Ah, ah…
LUCILE ET LE DIRECTEUR. – Ah, ah ?
FANNY. – Ca palpite. Quelle dynamite !
DIRECTEUR. – De la dynamite ? Sauve qui veut ! Sauve qui peut !
FANNY. – Le diagnostic est évident. Hypertension…
DIRECTEUR. – Catastrophe !
FANNY. – Cet ordinateur a le cœur gros.
Exercice 3
« - Je parie, dit madame Lepic, qu’Honorine a encore oublié de fermer les poules ».
C’est vrai. On peut s’en assurer par la fenêtre. Là-bas, tout au fond de la grande cour, le petit toit aux poules découpe, dans la nuit, le carré noir de sa porte ouverte.
« - Félix, si tu allais les fermer ? dit madame Lepic à l’aîné de ses trois enfants.
- Je ne suis pas ici pour m’occuper des poules, dit Félix, garçon pâle, indolent et poltron.
- Et toi, Ernestine ?
- Oh ! moi, maman, j’aurais trop peur ! »
Grand frère Félix et sœur Ernestine lèvent à peine la tête pour répondre. Ils lisent, très intéressés, les coudes sur la table, presque front contre front.
« - Dieu, que je suis bête ! dit madame Lepic. Poil de Carotte, va fermer les poules ! […]
- Mais, maman, j’ai peur aussi, moi.
- Comment ? répond madame Lepic, un grand gars comme toi ! c’est pour rire. Dépêchez-vous !
- On le connaît ; il est hardi comme un bouc, dit sa sœur Ernestine.
- Il ne craint rien ni personne, dit Félix, son grand frère. »
Ces compliments enorgueillissent Poil de Carotte, et, honteux d’en être indigne, il lutte déjà contre sa couardise. Pour l’encourager définitivement, sa mère lui promet une gifle.
« - Au moins, éclairez-moi », dit-il.
Jules Renard, Poil de Carotte.
1- Repère le nom des personnages qui prennent la parole (souligne en noir).
2- Distingue ce qui appartient au dialogue (souligne en vert) et aux didascalies (en rouge)
3- Mets en forme le dialogue en suivant les conventions de mise en page d’un texte de théâtre.
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"Si j'avais su, j'aurais pas venu"
LoreleiiNeoprof expérimenté
Je relance le sujet. J'ai beaucoup de mal à trouver des exercices sur la mise en page d'un texte de théâtre comportant dialogues et didascalies. Je voudrais leur donner en évaluation un passage où tout est écrit à la suite. Ils devraient rétablir la mise en page en écrivant en vert les didascalies. Le top serait qu'ensuite ils écrivent la suite (quelques répliques). Pour cela, il faudrait un texte simple et donc éviter le classique, sinon je crains qu'ils ne comprennent pas et n'aient alors pas d'idées pour écrire. Ce sont des quatrièmes. Je ne sais pas si je suis bien claire ...
St-J. PNiveau 1
Bonsoir,
Pourquoi pas les premières pages des Bonnes de Genet? L'alternance quasi narrative des didascalies avec le dialogue me semble intéressante pour ce type d'exercice.
Pourquoi pas les premières pages des Bonnes de Genet? L'alternance quasi narrative des didascalies avec le dialogue me semble intéressante pour ce type d'exercice.
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Je ne connais pas, je vais chercher. merci
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