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- scot69Modérateur
Curieusement, j'ai réussi à obtenir le silence dans la classe le jour où... j'ai cessé de le demander!
- InvitéInvité
scot69 a écrit:Curieusement, j'ai réussi à obtenir le silence dans la classe le jour où... j'ai cessé de le demander!
Que veux-tu dire par là ?
- PrCosinusNiveau 7
Il y a un élément très important à prendre en compte, souvent négligé : les propriétés acoustiques de la salle. Certaines supportent les chuchotements, d'autre non. Il y a une grande carence dans beaucoup d'établissements dans ce domaine.
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"Quand les gens sont d'accord avec moi, j'ai toujours le sentiment que je dois me tromper." O.Wilde
- scot69Modérateur
AmyR a écrit:scot69 a écrit:Curieusement, j'ai réussi à obtenir le silence dans la classe le jour où... j'ai cessé de le demander!
Que veux-tu dire par là ?
Las de demander le silence, j'avais décidé de m'en ficher royalement et de faire cours malgré le bruit, tant pis si j'étais inefficace, j'étais tellement au bout du rouleau. Et je pense que les élèves ont senti que je m'en fichais royalement donc n'ont pas cherché à me perturber...
- sifiÉrudit
Vous me vendez du rêve... prof en collège nouvellement agrégée, je compte bien aller prochainement en lycée, et je me disais qu'étant presque adultes des terminales sont capables de se taire sans avoir besoin de sanctions comme des petits.
Bon, apparemment, je me trompais.
Pourtant, j'aurais dû tiquer quand mon amie maître de conférences en école d'ingénieur me dit que faire cours à des première et deuxième année est infernal...
Bon, apparemment, je me trompais.
Pourtant, j'aurais dû tiquer quand mon amie maître de conférences en école d'ingénieur me dit que faire cours à des première et deuxième année est infernal...
- lene75Prophète
Il m'est déjà arrivé d'engueuler mes élèves alors que le bruit venait de la rue. Je supporte très mal le bruit, ça me rend nerveuse et je n'arrive plus à me concentrer.
En revanche les punitions et la rigidité ne fonctionnent pas avec moi. Ça crée des tensions et je perds la classe, ce qui est la pire chose qui puisse se produire. Je suis obligée de m'y prendre autrement, ce qui n'est pas toujours facile, mais ça se passe mieux depuis que j'ai accepté ce fait.
Edit : une des difficultés des terminales, c'est qu'ils se comportent comme des gamins mais supportent très mal qu'on les traite comme tels.
En revanche les punitions et la rigidité ne fonctionnent pas avec moi. Ça crée des tensions et je perds la classe, ce qui est la pire chose qui puisse se produire. Je suis obligée de m'y prendre autrement, ce qui n'est pas toujours facile, mais ça se passe mieux depuis que j'ai accepté ce fait.
Edit : une des difficultés des terminales, c'est qu'ils se comportent comme des gamins mais supportent très mal qu'on les traite comme tels.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- scot69Modérateur
Y'a pas de règles, vraiment, j'ai eu des classes de BAC PRO INDUS impeccables, des STMG immondes, des 2nde1 extra alors que les 2nde2 étaient exécrables... On est dans l'humain, c'est très compliqué de prévoir.
- Philomène87Grand sage
Lorsque j'ai débuté, j'ai eu un bordel continu dans chacun de mes cours, toute l'année, et cela m'épuisait nerveusement et me rabaissait. Sans compter les gros ennuis que cela m'avait apporté au niveau de la Direction. Je ne savais plus quoi faire : carnets, retenues à gogo, punitions, rien n'y faisait.
Quand j'en avais parlé avec l'autre débutante, Mme Chezmoitoutvabien, elle m'avait répondu : "ben t'as qu'à leur dire de se taire, et ils se tairont" .
Aaaah, ouais, merci, j'y avais pas pensé, tiens !!!!!!
Quand j'en avais parlé avec l'autre débutante, Mme Chezmoitoutvabien, elle m'avait répondu : "ben t'as qu'à leur dire de se taire, et ils se tairont" .
Aaaah, ouais, merci, j'y avais pas pensé, tiens !!!!!!
- scot69Modérateur
Et j'espère que tu l'as bien remerciée cette dame!
- Philomène87Grand sage
scot69 a écrit:Et j'espère que tu l'as bien remerciée cette dame!
Ca, ça ne risque pas ! En plus, j'ai découvert plus tard dans le rapport de ma tutrice que figuraient des choses (à charge contre moi, bien sûr) qui ne pouvaient avoir été dites que par cette collègue. Gerbante jusqu'à la fin...
- keroGrand sage
Elzzah a écrit:kero a écrit:Elzzah a écrit:Je n'ai pas puni effectivement :/ tu as tout à fait raison... en term S quoi, on n'a pas que ça à faire.
Là se situe le problème.
Tu peux voir le côté disciplinaire comme une nuisance pénible dans le fil de ton cours, mais si tu n'assumes pas de sanctionner pour avoir le calme, il n'y aura de toute manière pas de cours. L'alternative n'est donc pas entre faire cours ou sanctionner, l'alternative est entre sanctionner + plus faire cours ou ne rien faire du tout.
Règle numéro 1: on ne fait pas cours devant une classe qui n'est pas en état de faire cours. Pour commencer, on gère ce qu'il y a à gérer en disciplinaire, et lorsqu'on a le calme, on bosse.
Si tu pars de ce principe, avec le temps, tu t'apercevras que tu peux parfaitement avoir des classes calmes avec lesquelles tu peux faire cours sans trop de nuisances. Mais pour que ça marche, il faut que tu donnes toujours la priorité à la gestion de classe (lorsque la nécessité se présente) plutôt qu'au cours.
Pour y arriver: punir et assumer de punir.
Merci pour ces conseils ! Selon ce principe comment démarrerais-tu le prochain cours ? En remettant les règles au clair avant de démarrer ? Ou bien démarrer et sanctionner immédiatement les écarts (ce qui serait le cas même en ayant prévenu avant le démarrage d'ailleurs).
Pour commencer, en définissant ta méthode de gestion. Si tu ne punis jamais c'est que par force des choses tu n'as jamais réfléchis à la manière dont tu géreras.
Quelles sanctions pour quels actes ? Quels actes d'avertissement ? Quelles attentes ? Quelle réaction selon quel acte ?
Bref, construis-toi une méthode de gestion disciplinaire et ensuite applique. Les grands discours ne servent à rien s'ils ne sont pas suivis d'actes.
- ElzzahNiveau 3
kero a écrit:Elzzah a écrit:kero a écrit:Elzzah a écrit:Je n'ai pas puni effectivement :/ tu as tout à fait raison... en term S quoi, on n'a pas que ça à faire.
Là se situe le problème.
Tu peux voir le côté disciplinaire comme une nuisance pénible dans le fil de ton cours, mais si tu n'assumes pas de sanctionner pour avoir le calme, il n'y aura de toute manière pas de cours. L'alternative n'est donc pas entre faire cours ou sanctionner, l'alternative est entre sanctionner + plus faire cours ou ne rien faire du tout.
Règle numéro 1: on ne fait pas cours devant une classe qui n'est pas en état de faire cours. Pour commencer, on gère ce qu'il y a à gérer en disciplinaire, et lorsqu'on a le calme, on bosse.
Si tu pars de ce principe, avec le temps, tu t'apercevras que tu peux parfaitement avoir des classes calmes avec lesquelles tu peux faire cours sans trop de nuisances. Mais pour que ça marche, il faut que tu donnes toujours la priorité à la gestion de classe (lorsque la nécessité se présente) plutôt qu'au cours.
Pour y arriver: punir et assumer de punir.
Merci pour ces conseils ! Selon ce principe comment démarrerais-tu le prochain cours ? En remettant les règles au clair avant de démarrer ? Ou bien démarrer et sanctionner immédiatement les écarts (ce qui serait le cas même en ayant prévenu avant le démarrage d'ailleurs).
Pour commencer, en définissant ta méthode de gestion. Si tu ne punis jamais c'est que par force des choses tu n'as jamais réfléchis à la manière dont tu géreras.
Quelles sanctions pour quels actes ? Quels actes d'avertissement ? Quelles attentes ? Quelle réaction selon quel acte ?
Bref, construis-toi une méthode de gestion disciplinaire et ensuite applique. Les grands discours ne servent à rien s'ils ne sont pas suivis d'actes.
J'ai bien passé pas mal de temps à définir la manière dont je gérerais les choses. J'ai créé un tableau avec les différents problèmes que j'ai pu rencontrer pendant mon stage, les sanctions pouvant correspondre, ce que j'acceptais, n'acceptais pas, etc. Je crois que face au brouhaha généralisé je n'ai pas su bien appliquer tout cela.
- JEMSGrand Maître
Je vais paraître un peu dingo, mais moi, le silence, ça m'agace. Donc je coupe les silences (travail à deux, entraide, individualisation) et on travaille dans une bonne humeur communicative mais avec un cadre très strict. Ma tutrice me disait, une classe silencieuse est une classe morte. Ça m'a fait méditer.
- BrindIfFidèle du forum
En éval ils se taisent tous et cela ne les empêche pas de travailler intensément
J'ai besoin de silence quand je parle, ne serait-ce que pour ne parce que je ne parle pas dans le vide mais pour enseigner.
C'est très dur le brouhaha, parce qu'on a du mal à identifier qui le cause, et qu'on n'a pas envie d'être injuste. D'un autre côté, c'est injuste également de le laisser perdurer alors que des élèves n'y participent pas et en souffre... Je préviens, et je punis un par un jusqu'au silence : le comportement des autres n'est pas une excuse valable, et il est important qu'ils le réalisent. Si cela recommence, je recommence en partant d'un autre côté de la salle. S'ils protestent plus d'une phrase, je leur demande de venir en parler à la fin de l'heure, de ne pas faire perdre plus de temps de travail aux autres. En deux mots j'essaye que le message soit clair et cohérent : on est ensemble avant tout pour travailler, et chacun est responsable de l'ambiance de travail.
J'autorise le chuchotement pendant les TD, à condition qu'il soit respecté. En seconde je leur montre la différence (cela se sent en posant la main sur sa gorge), conseil lu sur ce forum. Régulièrement cela déborde, et c'est alors suivi d'une heure de cours en vrai silence, où je ne passe pas aider dans les rangs.
J'ai besoin de silence quand je parle, ne serait-ce que pour ne parce que je ne parle pas dans le vide mais pour enseigner.
C'est très dur le brouhaha, parce qu'on a du mal à identifier qui le cause, et qu'on n'a pas envie d'être injuste. D'un autre côté, c'est injuste également de le laisser perdurer alors que des élèves n'y participent pas et en souffre... Je préviens, et je punis un par un jusqu'au silence : le comportement des autres n'est pas une excuse valable, et il est important qu'ils le réalisent. Si cela recommence, je recommence en partant d'un autre côté de la salle. S'ils protestent plus d'une phrase, je leur demande de venir en parler à la fin de l'heure, de ne pas faire perdre plus de temps de travail aux autres. En deux mots j'essaye que le message soit clair et cohérent : on est ensemble avant tout pour travailler, et chacun est responsable de l'ambiance de travail.
J'autorise le chuchotement pendant les TD, à condition qu'il soit respecté. En seconde je leur montre la différence (cela se sent en posant la main sur sa gorge), conseil lu sur ce forum. Régulièrement cela déborde, et c'est alors suivi d'une heure de cours en vrai silence, où je ne passe pas aider dans les rangs.
- ElbertaHabitué du forum
C'est très intéressant et réconfortant de vous lire tous. On se sent moins seul et on se dit que l'on va y arriver.
Merci pour les différentes idées et conseils.
Merci pour les différentes idées et conseils.
- PandawanNiveau 2
Si tes collègues sont sympas et qu'ils acceptent, tu peux aller voir comment ils font avec les classes où tu as du mal à obtenir le calme dont tu sembles avoir besoin. En les observant dans leurs cours, tu seras peut-être rassurée ou tu tireras des éléments intéressants des pratiques qui ne sont pas les tiennes. Tu peux aussi les inviter dans tes cours et leur demander conseil. Même si cela fait plusieurs années que j'enseigne, je continue d'aller rendre visite à des collègues de mon établissement, parfois avec des classes que l'on partage, et c'est toujours extrêmement bénéfique. De même, je laisse ma porte ouverte aux collègues et suis preneur des conseils constructifs qu'ils auraient à me donner.
Si tes élèves bavardent dans les moments de transition, est-ce si grave que cela ? Après tout, une transition, c'est bien un moment où l'on ne travaille pas, donc où l'on n'a pas spécialement besoin d'un silence absolu. Sans vouloir faire l'avocat du diable, les élèves ont des longues journées où ils enchaînent des matières variées. À la sixième ou à la septième heure de cours du jeudi soir, on peut comprendre que les moments d'inattention soient un peu plus nombreux.
Pour en revenir aux transitions, peut-être qu'en redémarrant simplement le cours après une transition, les bavardages diminueront naturellement, alors que si tu cherches à avoir le silence absolu avant de redémarrer, cela va se transformer en jeu un peu macabre avec les élèves où tu vas t'impatienter et où les bavardages vont cesser difficilement et à coup de punitions...
Si vraiment ces transitions demeurent trop pénibles, alors peut-être peux-tu essayer de les réduire au maximum : pendant que tu es dans une phase de travail, sans l'interrompre, tu commences à distribuer le document de la phase suivante ; dès que la phase suivante arrive, les documents étant déjà distribués, il n'y a pas de temps mort, tu poursuis et tu recommences : avant le début de la phase d'après, tu prépares sans t'interrompre la superbe vidéo que tu vas leur projeter, et dès que tu as fini la phase en cours, la vidéo est prête, tu la lances sans transition ; etc. Après, je ne sais pas quelle est ta structure de cours en anglais, je sais qu'en maths, j'arrive à minimiser ces transitions parce que la structure de mes séances et les différents supports utilisés me le permettent...
Si tes élèves bavardent dans les moments de transition, est-ce si grave que cela ? Après tout, une transition, c'est bien un moment où l'on ne travaille pas, donc où l'on n'a pas spécialement besoin d'un silence absolu. Sans vouloir faire l'avocat du diable, les élèves ont des longues journées où ils enchaînent des matières variées. À la sixième ou à la septième heure de cours du jeudi soir, on peut comprendre que les moments d'inattention soient un peu plus nombreux.
Pour en revenir aux transitions, peut-être qu'en redémarrant simplement le cours après une transition, les bavardages diminueront naturellement, alors que si tu cherches à avoir le silence absolu avant de redémarrer, cela va se transformer en jeu un peu macabre avec les élèves où tu vas t'impatienter et où les bavardages vont cesser difficilement et à coup de punitions...
Si vraiment ces transitions demeurent trop pénibles, alors peut-être peux-tu essayer de les réduire au maximum : pendant que tu es dans une phase de travail, sans l'interrompre, tu commences à distribuer le document de la phase suivante ; dès que la phase suivante arrive, les documents étant déjà distribués, il n'y a pas de temps mort, tu poursuis et tu recommences : avant le début de la phase d'après, tu prépares sans t'interrompre la superbe vidéo que tu vas leur projeter, et dès que tu as fini la phase en cours, la vidéo est prête, tu la lances sans transition ; etc. Après, je ne sais pas quelle est ta structure de cours en anglais, je sais qu'en maths, j'arrive à minimiser ces transitions parce que la structure de mes séances et les différents supports utilisés me le permettent...
- lessayNiveau 6
Un IPR a sorti d'une formation qu'une classe silencieuse et calme est suspecte : ils sont brimés par le professeur et ne peuvent donc pas forcément apprendre.
Il parlait alors de "bruit pédagogique".
Il parlait alors de "bruit pédagogique".
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- Encore en vacances ? Déjà fatiguée ?
- Oui, vivement la rentrée que je me repose !
- Fesseur ProGuide spirituel
Pfff
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Pourvu que ça dure...
- gnafron2004Grand sage
En langues je dis toujours qu'on est dingos: on veut qu'ils parlent, mais en silence!
- zigmag17Guide spirituel
Le silence qui suit des T.GA, c'est toujours des T.GA... Hélas!!
- lisa81Habitué du forum
Je trouve moi aussi compliqué la gestion de classe à 35 élèves. Depuis quelques années je prépare le plan de classe dès que j'ai les listes d'élèves ( donc bêtement par ordre alphabétique ), je l'imprime ( en tout petit mais ils ont de bons yeux) et j'en donne un exemplaire à chacun devant la porte au début de la première heure de cours. Bien entendu je suis la seule à décider de modifications ultérieures éventuelles. C'est beaucoup plus pratique pour faire l'appel, et pour rendre les copies que je classe chez moi en tenant compte du plan. Cela ne règle pas tous les problèmes mais ( pour moi ) c'est mieux.
- PandawanNiveau 2
lessay a écrit:Un IPR a sorti d'une formation qu'une classe silencieuse et calme est suspecte : ils sont brimés par le professeur et ne peuvent donc pas forcément apprendre.
Il parlait alors de "bruit pédagogique".
Je ne vais peut-être pas me faire que des amis, mais je suis un peu d'accord avec cet IPR, au moins pour les mathématiques, et au moins si on s'inscrit dans le courant socio-constructiviste, puisque dans ce dernier, les élèves apprennent en discutant avec leurs pairs de leurs stratégies pour résoudre un problème nouveau. Il y a aussi souvent un pic de bruit lorsque les élèves voient des techniques qu'ils maîtrisaient bien être déstabilisées, le temps que se construisent de nouvelles techniques plus performantes. Ces bruits étant associés à des apprentissages, j'imagine qu'on peut les qualifier de pédagogiques.
Bon, de là à accuser le professeur de brimer la classe, c'est probablement un peu fort...
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Précisément, l'IPR dont il est question n'évoque pas telle ou telle pratique bien particulière (et je me demande s'il existe une pratique qui ne tolère pas le calme). Il dit que le silence et le calme sont nécessairement le fruit d'une brimade, et c'est ce qui en fait un sot en même temps qu'un nuisible.
Il me semble aller de soi que le bruit dont on parle ici n'est pas le bourdonnement d'élèves à qui on a dit qu'ils devaient travailler ensemble.
Il me semble aller de soi que le bruit dont on parle ici n'est pas le bourdonnement d'élèves à qui on a dit qu'ils devaient travailler ensemble.
- MichelRNiveau 1
De mon coté, je demande de la participation en lançant des thématiques sur la culture lié à ma matière.
Cela génère du débat et de la curiosité..et le silence s'impose par lui même avec les explications données. Ce qui me permet ensuite d’enchaîner sur la Grammaire, Vocabulaire et Orthographe
Cela génère du débat et de la curiosité..et le silence s'impose par lui même avec les explications données. Ce qui me permet ensuite d’enchaîner sur la Grammaire, Vocabulaire et Orthographe
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"Me moriré de viejo y no acabaré de comprender al animal bípedo que llaman hombre, cada individuo es una variedad de su especie."
- InvitéInvité
Pandawan a écrit:lessay a écrit:Un IPR a sorti d'une formation qu'une classe silencieuse et calme est suspecte : ils sont brimés par le professeur et ne peuvent donc pas forcément apprendre.
Il parlait alors de "bruit pédagogique".
Je ne vais peut-être pas me faire que des amis, mais je suis un peu d'accord avec cet IPR, au moins pour les mathématiques, et au moins si on s'inscrit dans le courant socio-constructiviste, puisque dans ce dernier, les élèves apprennent en discutant avec leurs pairs de leurs stratégies pour résoudre un problème nouveau. Il y a aussi souvent un pic de bruit lorsque les élèves voient des techniques qu'ils maîtrisaient bien être déstabilisées, le temps que se construisent de nouvelles techniques plus performantes. Ces bruits étant associés à des apprentissages, j'imagine qu'on peut les qualifier de pédagogiques.
Bon, de là à accuser le professeur de brimer la classe, c'est probablement un peu fort...
Je suis plutôt d'accord, j'aime bien quand ils échangent lors des exercices mais j'aime moins qu'ils parlent quand j'explique des choses à toute la classe. Jje précise que ce n'est pas ce que j'appellerais du "cours magistral", il faut bien qu'à un moment j'introduise des nouvelles notions, que j'explique le cours et qu'ils l'écrivent en silence.
- lene75Prophète
Pour les transitions, je considère que mon cours est sacré et que lui seul l'est. C'est lui qui appelle le silence. Donc quand il n'a pas commencé ou qu'il y a une transition, les élèves peuvent parler, même quand je fais l'appel, dans la mesure du raisonnable, qui est vite atteinte à 35. Je dirais même qu'à certains moments ça m'arrange qu'ils parlent un peu, ça ME fait une pause, parce que le reste du temps c'est moi qui parle (vilain cours magistral dialogué) et que parler avec conviction 6h par jour devant un public de 35 élèves qu'il faut maintenir en alerte, c'est épuisant. 2 min de relâchement dans un cours, ce n'est pas du luxe, ni pour eux, ni pour moi.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
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