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- ElzzahNiveau 3
J'ai tendance à me prendre la tête avec les bavardages en classe.
L'année dernière j'avais une classe de terminale horrible, qui n'écoutait rien, ne faisait rien et remettait mon cours en cause sans arrêt. C'était mon année de stage et j'ai beaucoup souffert, même si j'avais des classes avec qui ça se passait très bien. Ma tutrice ne m'a jamais aidé avec ça et du coup j'ai du mal à analyser et prendre du recul.
Cette année, j'ai deux classes de terminale, le premier cours s'est très bien passé, silence, travail de la part de tout le monde. Et aujourd'hui, deuxième cours.... la galère pour chacune de ces deux classes. Pour les S, j'ai menacé de passer à l'écrit et de ramasser, et ai viré un élève dans le couloir pendant 5 min, repris un autre qui s’asseyait mal et me parlait mal, lui ai confisqué un truc qu'il lisait pendant le cours. Ensuite ça c'est calmé et le cours s'est bien déroulé. Avec les ESL le cours était globalement bien, mais j'ai tout de même insisté à plusieurs moments pour cesser les bavardages, fait passer au tableau certaines filles qui ne voulaient pas bosser et faisaient la gueule. Jeudi je viendrai avec un devoir écrit à faire éventuellement si les S ne se calment pas, je les préviendrai en début de cours.
Mais d'un côté, je me rends compte que je vis peut être trop mal les classes qui n'observent pas un silence religieux pendant mes cours. J'ai aussi du mal avec les moments entre les activités où il y a des bavardages. J'insiste quand même pour avoir le silence, et puis ça se calme et on m'écoute (en général). Est-ce que ces choses là sont normales ? Les tolérez vous ? Est-ce que je me prends trop la tête ?
L'année dernière j'avais une classe de terminale horrible, qui n'écoutait rien, ne faisait rien et remettait mon cours en cause sans arrêt. C'était mon année de stage et j'ai beaucoup souffert, même si j'avais des classes avec qui ça se passait très bien. Ma tutrice ne m'a jamais aidé avec ça et du coup j'ai du mal à analyser et prendre du recul.
Cette année, j'ai deux classes de terminale, le premier cours s'est très bien passé, silence, travail de la part de tout le monde. Et aujourd'hui, deuxième cours.... la galère pour chacune de ces deux classes. Pour les S, j'ai menacé de passer à l'écrit et de ramasser, et ai viré un élève dans le couloir pendant 5 min, repris un autre qui s’asseyait mal et me parlait mal, lui ai confisqué un truc qu'il lisait pendant le cours. Ensuite ça c'est calmé et le cours s'est bien déroulé. Avec les ESL le cours était globalement bien, mais j'ai tout de même insisté à plusieurs moments pour cesser les bavardages, fait passer au tableau certaines filles qui ne voulaient pas bosser et faisaient la gueule. Jeudi je viendrai avec un devoir écrit à faire éventuellement si les S ne se calment pas, je les préviendrai en début de cours.
Mais d'un côté, je me rends compte que je vis peut être trop mal les classes qui n'observent pas un silence religieux pendant mes cours. J'ai aussi du mal avec les moments entre les activités où il y a des bavardages. J'insiste quand même pour avoir le silence, et puis ça se calme et on m'écoute (en général). Est-ce que ces choses là sont normales ? Les tolérez vous ? Est-ce que je me prends trop la tête ?
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Elzzah a écrit:Mais d'un côté, je me rends compte que je vis peut être trop mal les classes qui n'observent pas un silence religieux pendant mes cours.
Je n'ai pas la possibilité de viser autre chose : je suis incapable de me concentrer et de formuler une phrase correcte si je n'ai pas le silence. De là, je pense aux élèves qui sont dans mon cas. Comme je travaille pour tout le monde, je travaille aussi pour eux, et je me démène pour obtenir le silence, et me sens très légitime dans cette exigeance, ce qui n'est pas dire que j'y parviens toujours.
- ElzzahNiveau 3
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:
Je n'ai pas la possibilité de viser autre chose : je suis incapable de me concentrer et de formuler une phrase correcte si je n'ai pas le silence. De là, je pense aux élèves qui sont dans mon cas. Comme je travaille pour tout le monde, je travaille aussi pour eux, et je me démène pour obtenir le silence, et me sens très légitime dans cette exigeance, ce qui n'est pas dire que j'y parviens toujours.
Même chose pour moi !! Je suis incapable de parler et donner mon cours avec un brouhaha incessant en fond. Et dans chacune de ces classes, j'ai effectivement des élèves très sérieux qui veulent réellement travailler.
- ForsterÉrudit
Même réponse que Sylvain de Saint-Sylvain. Par contre, je te déconseillerai d'envoyer un élève seul dans le couloir, surtout si c'est un chahuteur.
- sookieGrand sage
Ou alors de le mettre sur une chaise, dos à la classe, en laissant la porte ouverte (mais je le fait en collège, je ne sais pas si cela marche en lycée)
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On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- Fesseur ProGuide spirituel
On en vient à se demander si c'est normal d'exiger le silence !
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Pourvu que ça dure...
- wilfried12Habitué du forum
Bien sur que tu peux demander le silence, et surtout en début d'année, après il sera trop tard.
- LilypimsGrand sage
J'exige le silence moi aussi sauf quand je fais travailler les élèves en groupe. Et un élève qui manifeste un refus de travailler est puni. Tes exigences sont légitimes.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- ElzzahNiveau 3
Fesseur Pro a écrit:On en vient à se demander si c'est normal d'exiger le silence !
C'est vrai, quelle question dans le fond.... je ne sais pas pourquoi je me la suis posée... au prochain cours je les attend avec un rappel à la règle en début de cours et un devoir sur table si le brouhaha recommence.
- ProvenceEnchanteur
As-tu puni cet élève irrespectueux? Tu ne peux te contenter d'une réprimande. Idem, le gamin qui, dès le deuxième cours, se fait remarquer au point que tu le mettes dans le couloir, il n'aurait pas dû repasser la porte dans l'autre sens. C'est un pis-aller en collège, mais en TS, on a mieux à faire.Elzzah a écrit:
Pour les S, j'ai menacé de passer à l'écrit et de ramasser, et ai viré un élève dans le couloir pendant 5 min, repris un autre qui s’asseyait mal et me parlait mal, lui ai confisqué un truc qu'il lisait pendant le cours.
Il est normal d'exiger le silence de la part des élèves.Mais d'un côté, je me rends compte que je vis peut être trop mal les classes qui n'observent pas un silence religieux pendant mes cours.
Je suis maniaque au point de ne pas supporter le clic-clic-clic de certains stylos!Les tolérez vous ?
N'aie pas peur de t'affirmer face aux classes; punis quand c'est nécessaire.
- RabelaisVénérable
De même, impossible de me concentrer dans le bruit ou quand des élèves bavardent.
Hélas, les élèves n’ayant ni l’habitude de rester en place, ni celle de se taire quand il le faut, ni encore celle de ne pas contester , cela devient de plus en plus difficile.
Hélas, les élèves n’ayant ni l’habitude de rester en place, ni celle de se taire quand il le faut, ni encore celle de ne pas contester , cela devient de plus en plus difficile.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- ElzzahNiveau 3
[quote="Provence"]
Je n'ai pas puni effectivement :/ tu as tout à fait raison... en term S quoi, on n'a pas que ça à faire. Ce qui me déstabilise c'est que depuis mon entrée dans le métier j'ai droit aux élèves irrespectueux dès la rentrée, et les profs que ça étonne parce que "la classe n'est pas comme ça". Je me dis toujours que ça doit être un manque de charisme, d'autorité naturelle ou je ne sais quoi... mais c'est justement ça qui m’empêche de m'affirmer comme il faut. Et encore, là c'est mieux que l'année dernière.
Elzzah a écrit:
As-tu puni cet élève irrespectueux? Tu ne peux te contenter d'une réprimande. Idem, le gamin qui, dès le deuxième cours, se fait remarquer au point que tu le mettes dans le couloir, il n'aurait pas dû repasser la porte dans l'autre sens. C'est un pis-aller en collège, mais en TS, on a mieux à faire.
N'aie pas peur de t'affirmer face aux classes; punis quand c'est nécessaire.
Je n'ai pas puni effectivement :/ tu as tout à fait raison... en term S quoi, on n'a pas que ça à faire. Ce qui me déstabilise c'est que depuis mon entrée dans le métier j'ai droit aux élèves irrespectueux dès la rentrée, et les profs que ça étonne parce que "la classe n'est pas comme ça". Je me dis toujours que ça doit être un manque de charisme, d'autorité naturelle ou je ne sais quoi... mais c'est justement ça qui m’empêche de m'affirmer comme il faut. Et encore, là c'est mieux que l'année dernière.
- OrlandaFidèle du forum
Rabelais a écrit:De même, impossible de me concentrer dans le bruit ou quand des élèves bavardent.
Hélas, les élèves n’ayant ni l’habitude de rester en place, ni celle de se taire quand il le faut, ni encore celle de ne pas contester , cela devient de plus en plus difficile.
Voilà. Devant des classes de 35 lycéens, difficile d'obtenir le silence; or je ne peux m'en passer. Ce qui m'agace, c'est qu'en magistral, bien frontal, bien ESPE-réprouvé, je l'obtiens. Mais dès que je différencie - et cela dès que je vais aider un élève qui peine sur sa feuille -, je le perds. J'ai donc tendance à retourner à mon tableau, à croiser les bras et à recommencer à professer ex cathedra.
"Chut" va devenir le mot le plus employé dans ma vie professionnelle sous peu, et de loin, hélas.
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- Philomène87Grand sage
Elzzah a écrit:Provence a écrit:Elzzah a écrit:
As-tu puni cet élève irrespectueux? Tu ne peux te contenter d'une réprimande. Idem, le gamin qui, dès le deuxième cours, se fait remarquer au point que tu le mettes dans le couloir, il n'aurait pas dû repasser la porte dans l'autre sens. C'est un pis-aller en collège, mais en TS, on a mieux à faire.
N'aie pas peur de t'affirmer face aux classes; punis quand c'est nécessaire.
Je n'ai pas puni effectivement :/ tu as tout à fait raison... en term S quoi, on n'a pas que ça à faire. Ce qui me déstabilise c'est que depuis mon entrée dans le métier j'ai droit aux élèves irrespectueux dès la rentrée, et les profs que ça étonne parce que "la classe n'est pas comme ça". Je me dis toujours que ça doit être un manque de charisme, d'autorité naturelle ou je ne sais quoi... mais c'est justement ça qui m’empêche de m'affirmer comme il faut. Et encore, là c'est mieux que l'année dernière.
Oui, les élèves irrespectueux ça bouffe, et on ne sait pas toujours comment réagir quand on débute.
J'ai connu ça pendant mes 3 premières années. Je dirais que c'est une situation "normale" (même s'il ne faut pas laisser passer), car tu n'as pas encore beaucoup d'expérience. Tu acquerras de l'autorité au fil des mois et des années, surtout n'écoute pas ceux qui te parlent "d'autorité naturelle", l'autorité n'est pas naturelle, elle se construit.
- keroGrand sage
Elzzah a écrit:Je n'ai pas puni effectivement :/ tu as tout à fait raison... en term S quoi, on n'a pas que ça à faire.
Là se situe le problème.
Tu peux voir le côté disciplinaire comme une nuisance pénible dans le fil de ton cours, mais si tu n'assumes pas de sanctionner pour avoir le calme, il n'y aura de toute manière pas de cours. L'alternative n'est donc pas entre faire cours ou sanctionner, l'alternative est entre sanctionner + plus faire cours ou ne rien faire du tout.
Règle numéro 1: on ne fait pas cours devant une classe qui n'est pas en état de faire cours. Pour commencer, on gère ce qu'il y a à gérer en disciplinaire, et lorsqu'on a le calme, on bosse.
Si tu pars de ce principe, avec le temps, tu t'apercevras que tu peux parfaitement avoir des classes calmes avec lesquelles tu peux faire cours sans trop de nuisances. Mais pour que ça marche, il faut que tu donnes toujours la priorité à la gestion de classe (lorsque la nécessité se présente) plutôt qu'au cours.
Pour y arriver: punir et assumer de punir.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Rabelais a écrit:
Hélas, les élèves n’ayant ni l’habitude de rester en place, ni celle de se taire quand il le faut, ni encore celle de ne pas contester , cela devient de plus en plus difficile.
J'ai de plus en plus de mal à prendre pour de la comédie cet air de stupéfaction qu'impriment mes remarques sur bon nombre de faces. En particulier quand il s'agit d'exiger qu'on ne prenne la parole qu'après l'avoir obtenue, ou de ne pas échanger avec son voisin sans autorisation expresse. Ces comportements sentent le collège affreux où les collègues, pour survivre, ont renoncé à tout, et que ces élèves ont traversé sans rien en retenir, sinon qu'on peut tout se permettre.
- neomathÉrudit
Vous êtes jeune dans le métier. Dans quelques années, la langue de bois de la salle des profs ("mais avec moi ils sont charmants ...") ne vous impressionnera plus.Elzzah a écrit: Ce qui me déstabilise c'est que depuis mon entrée dans le métier j'ai droit aux élèves irrespectueux dès la rentrée, et les profs que ça étonne parce que "la classe n'est pas comme ça". Je me dis toujours que ça doit être un manque de charisme, d'autorité naturelle ou je ne sais quoi.
- ElzzahNiveau 3
kero a écrit:Elzzah a écrit:Je n'ai pas puni effectivement :/ tu as tout à fait raison... en term S quoi, on n'a pas que ça à faire.
Là se situe le problème.
Tu peux voir le côté disciplinaire comme une nuisance pénible dans le fil de ton cours, mais si tu n'assumes pas de sanctionner pour avoir le calme, il n'y aura de toute manière pas de cours. L'alternative n'est donc pas entre faire cours ou sanctionner, l'alternative est entre sanctionner + plus faire cours ou ne rien faire du tout.
Règle numéro 1: on ne fait pas cours devant une classe qui n'est pas en état de faire cours. Pour commencer, on gère ce qu'il y a à gérer en disciplinaire, et lorsqu'on a le calme, on bosse.
Si tu pars de ce principe, avec le temps, tu t'apercevras que tu peux parfaitement avoir des classes calmes avec lesquelles tu peux faire cours sans trop de nuisances. Mais pour que ça marche, il faut que tu donnes toujours la priorité à la gestion de classe (lorsque la nécessité se présente) plutôt qu'au cours.
Pour y arriver: punir et assumer de punir.
Merci pour ces conseils ! Selon ce principe comment démarrerais-tu le prochain cours ? En remettant les règles au clair avant de démarrer ? Ou bien démarrer et sanctionner immédiatement les écarts (ce qui serait le cas même en ayant prévenu avant le démarrage d'ailleurs).
- ElbertaHabitué du forum
Rabelais a écrit:De même, impossible de me concentrer dans le bruit ou quand des élèves bavardent.
Hélas, les élèves n’ayant ni l’habitude de rester en place, ni celle de se taire quand il le faut, ni encore celle de ne pas contester , cela devient de plus en plus difficile.
Comment faire pour l'obtenir, ce silence, dans les collèges difficiles ?
- angelxxxÉrudit
Je suis en rep+ et la plupart de mes collègues y arrivent en se montrant comme un dictateur au début...
Moi j'ai beaucoup de mal à jouer un rôle, et j'aime malheureusement trop aider les élèves, mais des fois c'est impossible. Du coup je fais du cours magistral, et je punie le premier qui fait quelque chose de déplacer... Mais ce n'est pas moi et je déteste faire ça ! Mais il faut bien...
Heureusement avec certaines classes ça se passe bien en général, ça ne me dérange pas qu'ils chuchotent pendant une activité ou un TP. Mais pour ça il faut leur apprendre à chuchoter!
Moi j'ai beaucoup de mal à jouer un rôle, et j'aime malheureusement trop aider les élèves, mais des fois c'est impossible. Du coup je fais du cours magistral, et je punie le premier qui fait quelque chose de déplacer... Mais ce n'est pas moi et je déteste faire ça ! Mais il faut bien...
Heureusement avec certaines classes ça se passe bien en général, ça ne me dérange pas qu'ils chuchotent pendant une activité ou un TP. Mais pour ça il faut leur apprendre à chuchoter!
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- RabelaisVénérable
Je m’y mets demain : explicitation des objectifs et des procédures d’étude du poème en magistral , questions et manipulations autonomes à l’ecrit, réponses lues au doigt levé, correction magistrale et apport . Point, fin de l’heure.Orlanda a écrit:Rabelais a écrit:De même, impossible de me concentrer dans le bruit ou quand des élèves bavardent.
Hélas, les élèves n’ayant ni l’habitude de rester en place, ni celle de se taire quand il le faut, ni encore celle de ne pas contester , cela devient de plus en plus difficile.
Voilà. Devant des classes de 35 lycéens, difficile d'obtenir le silence; or je ne peux m'en passer. Ce qui m'agace, c'est qu'en magistral, bien frontal, bien ESPE-réprouvé, je l'obtiens. Mais dès que je différencie - et cela dès que je vais aider un élève qui peine sur sa feuille -, je le perds. J'ai donc tendance à retourner à mon tableau, à croiser les bras et à recommencer à professer ex cathedra.
"Chut" va devenir le mot le plus employé dans ma vie professionnelle sous peu, et de loin, hélas.
Tant qu’ils ne maîtriseront pas leur parole ( ce qu’ils vont apprendre), ce sera comme ça.
Halte aux lectures analytiques façon collège idéal et au ludique, qui ne fonctionne qu’avec les enfants sages.
Et s’ils ne sont pas assez attentifs avec ça, ce sera projection, explication, copie et à apprendre pour le lendemain.
_________________
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- MédéeÉrudit
Rabelais a écrit:Je m’y mets demain : explicitation des objectifs et des procédures d’étude du poème en magistral , questions et manipulations autonomes à l’ecrit, réponses lues au doigt levé, correction magistrale et apport . Point, fin de l’heure.Orlanda a écrit:Rabelais a écrit:De même, impossible de me concentrer dans le bruit ou quand des élèves bavardent.
Hélas, les élèves n’ayant ni l’habitude de rester en place, ni celle de se taire quand il le faut, ni encore celle de ne pas contester , cela devient de plus en plus difficile.
Voilà. Devant des classes de 35 lycéens, difficile d'obtenir le silence; or je ne peux m'en passer. Ce qui m'agace, c'est qu'en magistral, bien frontal, bien ESPE-réprouvé, je l'obtiens. Mais dès que je différencie - et cela dès que je vais aider un élève qui peine sur sa feuille -, je le perds. J'ai donc tendance à retourner à mon tableau, à croiser les bras et à recommencer à professer ex cathedra.
"Chut" va devenir le mot le plus employé dans ma vie professionnelle sous peu, et de loin, hélas.
Tant qu’ils ne maîtriseront pas leur parole ( ce qu’ils vont apprendre), ce sera comme ça.
Halte aux lectures analytiques façon collège idéal et au ludique, qui ne fonctionne qu’avec les enfants sages.
Et s’ils ne sont pas assez attentifs avec ça, ce sera projection, explication, copie et à apprendre pour le lendemain.
Tu entends quoi par procédure ? Questionnaire ?
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Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- marjoDoyen
Orlanda a écrit:Rabelais a écrit:De même, impossible de me concentrer dans le bruit ou quand des élèves bavardent.
Hélas, les élèves n’ayant ni l’habitude de rester en place, ni celle de se taire quand il le faut, ni encore celle de ne pas contester , cela devient de plus en plus difficile.
Voilà. Devant des classes de 35 lycéens, difficile d'obtenir le silence; or je ne peux m'en passer. Ce qui m'agace, c'est qu'en magistral, bien frontal, bien ESPE-réprouvé, je l'obtiens. Mais dès que je différencie - et cela dès que je vais aider un élève qui peine sur sa feuille -, je le perds. J'ai donc tendance à retourner à mon tableau, à croiser les bras et à recommencer à professer ex cathedra.
"Chut" va devenir le mot le plus employé dans ma vie professionnelle sous peu, et de loin, hélas.
Même constat pour moi ce matin. Débarquant du collège (en REP, avec des effectifs autour de 20-25 élèves), j'ai découvert ce matin la difficulté d'obtenir un silence complet et pérenne face à 34 élèves. Je trouve que j'ai dû trop rappeler à l'ordre certains élèves qui discutaient entre eux (du cours, certes) ou répondaient à mes questions sans lever la main. Je pense en changer de place certains dès demain. Ca n'a rien à voir avec le bazar que j'ai pu connaitre parfois en REP, mais à 34-35, on ne peut pas tolérer les chuchotements à tous les coins de salle ou les interventions non cadrées.
- InvitéInvité
Provence a écrit:As-tu puni cet élève irrespectueux? Tu ne peux te contenter d'une réprimande. Idem, le gamin qui, dès le deuxième cours, se fait remarquer au point que tu le mettes dans le couloir, il n'aurait pas dû repasser la porte dans l'autre sens. C'est un pis-aller en collège, mais en TS, on a mieux à faire.Elzzah a écrit:
Pour les S, j'ai menacé de passer à l'écrit et de ramasser, et ai viré un élève dans le couloir pendant 5 min, repris un autre qui s’asseyait mal et me parlait mal, lui ai confisqué un truc qu'il lisait pendant le cours.
Je me rends compte qu'après plusieurs années, je ne suis toujours pas capable de réagir comme il faut dans ces situations ni même de réagir tout court :/.
- scot69Modérateur
Curieusement, j'ai réussi à obtenir le silence dans la classe le jour où... j'ai cessé de le demander!
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