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- IphigénieProphète
Bon sinon, je ne sais pas si ça peut être une piste, mais le changement de prénom d'un-e élève au lycée était le gros événement dans la série" plus belle la vie" cet été. Info du zapping de la retraitée. ..
- RendashBon génie
itou, et sans dout.e pour le.a mêm.e motif.ve
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- LédisséEsprit sacré
- Au sujet de mon idée de prénom mixte (que j'ai présentée en affichant mes propres doutes, il me semble), je tiens à préciser qu'il ne s'agissait pas du petit confort des enseignants ou de bien-pensance, mais du souci des moqueries dont l'élève pouvait être victime. On est d'accord que dans un monde idéal, on remet en place les imbéciles (pour rester poli) qui se moquent, mais comme l'EN n'est pas connue pour être un rempart contre le harcèlement, quelle que soit notre bonne volonté... De toute façon, il va de soi que je l'imaginais comme à proposer et non imposer à l'élève ; mais même sous forme de proposition, j'admets volontiers que c'était sans doute une mauvaise idée
- Au sujet de la remarque d'Ajupouet : je ne comprends pas vos réactions. Il s'agit juste que les parents soient au courant, ce qui me semble normal. Ajupouet ne dit pas "si ma fille voulait un prénom masculin, elle entendrait du pays", mais "si les professeurs accompagnaient ma fille dans un tel changement dans mon dos, ils entendraient du pays". Vous avez l'air de partir du principe que cette élève est dans une situation de conflit avec ses parents, forcément affreux réactionnaires sans la moindre ouverture d'esprit et incapables de toute discussion. Et que ça y est, elle veut changer de sexe, c'est mûrement réfléchi et la meilleure décision de sa vie (c'est connu, c'est à l'adolescence qu'on est le plus clairvoyant et assuré dans son identité). Tout cela est peut-être vrai, et je serais la dernière à vouloir enfoncer un élève dans son mal-être ; personnellement, ma première réaction serait d'accéder à sa demande (le risque de lui faire du mal en refusant étant bien plus grand, il me semble, que celui de lui faire du mal en acceptant). Mais Sansara a eu une discussion de moins de deux minutes avec elle, et nous n'avons pas ces éléments. C'est tout. Et comme le dit Ajupouet, si tout cela est bien le cas (famille farouchement opposée), on risque aussi de faire du mal en accentuant le conflit ; ce n'est donc pas une situation évidente, sans qu'il s'agisse de répondre à l'élève "tu as l'accord de tes parents ? non ? ben va te faire cuire un oeuf, ils ont tous les droits sur toi".
- Au sujet de la remarque d'Ajupouet : je ne comprends pas vos réactions. Il s'agit juste que les parents soient au courant, ce qui me semble normal. Ajupouet ne dit pas "si ma fille voulait un prénom masculin, elle entendrait du pays", mais "si les professeurs accompagnaient ma fille dans un tel changement dans mon dos, ils entendraient du pays". Vous avez l'air de partir du principe que cette élève est dans une situation de conflit avec ses parents, forcément affreux réactionnaires sans la moindre ouverture d'esprit et incapables de toute discussion. Et que ça y est, elle veut changer de sexe, c'est mûrement réfléchi et la meilleure décision de sa vie (c'est connu, c'est à l'adolescence qu'on est le plus clairvoyant et assuré dans son identité). Tout cela est peut-être vrai, et je serais la dernière à vouloir enfoncer un élève dans son mal-être ; personnellement, ma première réaction serait d'accéder à sa demande (le risque de lui faire du mal en refusant étant bien plus grand, il me semble, que celui de lui faire du mal en acceptant). Mais Sansara a eu une discussion de moins de deux minutes avec elle, et nous n'avons pas ces éléments. C'est tout. Et comme le dit Ajupouet, si tout cela est bien le cas (famille farouchement opposée), on risque aussi de faire du mal en accentuant le conflit ; ce n'est donc pas une situation évidente, sans qu'il s'agisse de répondre à l'élève "tu as l'accord de tes parents ? non ? ben va te faire cuire un oeuf, ils ont tous les droits sur toi".
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- KilmenyEmpereur
JPhMM a écrit:Prénom mixte.Thermo a écrit:Et Alphonse?Ajupouet a écrit:
Je vous assure que si j’apprenais par hasard que ma fille se faisait appeler Gérard à sa demande par tous ses profs, ils entendraient parler du pays.
Vraiment ?
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- IphigénieProphète
DesolationRow a écrit:Iphigénie
faut bien être au courant ...
Mais blague à part, vu l'influence sur mes anciens BTS, je me demande réellement si ce n'est pas à tout le moins un possible déclencheur...
Loin de moi de vouloir faire de la pub pour les feuilletons à deux balles, mais la coïncidence entre le post de Sansara et ce sur quoi j'étais tombée m'& frappée: juste pour éclairer le propo et vous faire une idée si oui ou non coincidence!
https://www.programme-tv.net/news/evenement/plus-belle-la-vie-la-serie/202888-plus-belle-la-vie-enola-righi-clara-antoine-se-confie-sur-lintrigue-sur-la-dysphorie-de-genre/
PS la video n'a aucun rapport, c'est juste la présentation qui suit... ( première référence trouvée à la va-vite) j’ai pas fait de thèse dessus...
- Lord StevenExpert
Ma foi je n'ai pas honte de regarder plus belle la vie à titre personnel, mon mari a davantage honte pour moi.... dans le feuilleton, la transformation de Clara en Antoine n'est pas traitée sur le mode bisounours notamment au lycée, ce qui ne manque pas d'intérêt.
Quant à appeler un élève Untel plutôt que Untel sans note de service, sans concertation de l'équipe pédagogique pour avoir cohésion, je ne sais pas, ce n'est pas Lisa qui demande à ce qu'on l'appelle Lili parce qu'elle trouve ça mignon, le cas ici n'est pas anodin quand même.
Quant à appeler un élève Untel plutôt que Untel sans note de service, sans concertation de l'équipe pédagogique pour avoir cohésion, je ne sais pas, ce n'est pas Lisa qui demande à ce qu'on l'appelle Lili parce qu'elle trouve ça mignon, le cas ici n'est pas anodin quand même.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- sansaraModérateur
Alors, après discussion avec l'élève tout à l'heure, quelques précisions.
Elle n'a pas fait sa demande à toute l'équipe, elle n'en a parlé qu'aux professeurs qu'elle pensait "ouverts" à ce sujet (sympa pour les autres... :lol:). Je lui ai répondu qu'il fallait qu'on adopte une position commune, c'était soit toute l'équipe soit personne. Elle avait peur qu'on ne doive modifier la liste Pronote et donc avertir ses parents, je lui ai dit qu'on verrait ça plus tard, mais que pour Pronote, ce n'était pas un problème, puisqu'elle peut avoir un nom d'usage différent de son nom sur la liste officielle.
Elle a bien confirmé que c'est un prénom masculin, et elle veut qu'on la considère comme un garçon. Je l'ai prévenue qu'elle risquait de susciter des réactions hostiles chez certains camarades, mais elle m'a dit que c'était son choix, qu'elle assumerait et qu'elle pensait avoir les épaules assez solides pour affronter les remarques.
Je pense qu'on va continuer à en parler avec la PP, essayer de mettre l'infirmière aussi sur le coup. Je suppose, du coup, qu'il y a une histoire de transition à venir derrière. Si certains ont des conseils et recommandations à faire pour accompagner au mieux cet(te) élève et éviter d'accentuer son mal-être, n'hésitez pas, y compris bien sûr par MP.
Elle n'a pas fait sa demande à toute l'équipe, elle n'en a parlé qu'aux professeurs qu'elle pensait "ouverts" à ce sujet (sympa pour les autres... :lol:). Je lui ai répondu qu'il fallait qu'on adopte une position commune, c'était soit toute l'équipe soit personne. Elle avait peur qu'on ne doive modifier la liste Pronote et donc avertir ses parents, je lui ai dit qu'on verrait ça plus tard, mais que pour Pronote, ce n'était pas un problème, puisqu'elle peut avoir un nom d'usage différent de son nom sur la liste officielle.
Elle a bien confirmé que c'est un prénom masculin, et elle veut qu'on la considère comme un garçon. Je l'ai prévenue qu'elle risquait de susciter des réactions hostiles chez certains camarades, mais elle m'a dit que c'était son choix, qu'elle assumerait et qu'elle pensait avoir les épaules assez solides pour affronter les remarques.
Je pense qu'on va continuer à en parler avec la PP, essayer de mettre l'infirmière aussi sur le coup. Je suppose, du coup, qu'il y a une histoire de transition à venir derrière. Si certains ont des conseils et recommandations à faire pour accompagner au mieux cet(te) élève et éviter d'accentuer son mal-être, n'hésitez pas, y compris bien sûr par MP.
- Cléopatra2Guide spirituel
Dans tous les cas, il paraît difficile que les parents ne soient pas avertis à terme!
- IphigénieProphète
En effet, je suis d'accord ainsi qu'avec LadyC et Ajupouet. Sauf si, cas marginal quand même, la famille est connue comme famille à gros problèmes et suivi social...Cléopatra2 a écrit:Dans tous les cas, il paraît difficile que les parents ne soient pas avertis à terme!
Il me semble aussi que ce n'est absolument pas aux professeurs de gérer cette histoire beaucoup trop grave et hors du champ des compétences pédagogiques, toute sympathie personnelle et soutien moral évidemment exceptés.
(les professeurs auront à gérer les suites en classe, mais, à mon avis, pas l'initiative de ces changements: de quel droit et avec quelle compétence le feraient-ils d'ailleurs?
L'infirmière, via l'administration, et la psychologue scolaire me semblent plus qualifiés dans le premier temps. Ce seront à eux de donner des conseils et des adresses pour aide et suivi.
D'autant que les propos sont contradictoires: n'en parler qu'aux professeurs les plus ouverts, pas aux parents, mais dire que l'on va assumer face aux autres élèves, ce n'est pas très rassurant...et ce sera de toute façon quelque chose de difficile.
Bref, Sansara, tu as gagné le jackpot pour cette rentrée scolaire...Bon courage et, je l'espère, de bons appuis pour t'aider.
- PseudoDemi-dieu
Cléopatra2 a écrit:Dans tous les cas, il paraît difficile que les parents ne soient pas avertis à terme!
Il y a vraisemblablement un moment où ils vont avoir vent du truc.
Mais le mieux serait que ce soit l'élève qui leur en parle. Peut-être avec un tiers médiateur.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- PseudoDemi-dieu
Iphigénie a écrit:[
D'autant que les propos sont contradictoires: n'en parler qu'aux professeurs les plus ouverts, pas aux parents, mais dire que l'on va assumer face aux autres élèves, ce n'est pas très rassurant...et ce sera de toute façon quelque chose de difficile.
Oui, cet élève semble très... ambivalent !
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- sansaraModérateur
Iphigénie a écrit:En effet, je suis d'accord ainsi qu'avec LadyC et Ajupouet. Sauf si, cas marginal quand même, la famille est connue comme famille à gros problèmes et suivi social...Cléopatra2 a écrit:Dans tous les cas, il paraît difficile que les parents ne soient pas avertis à terme!
Oui, je pense aussi qu'à un moment ou un autre il faudra bien en parler avec sa famille... C'est pour ça que je pense que la PP devrait faire remonter à l'adjoint, c'est une situation importante, il faut qu'il soit prévenu et qu'il puisse prendre les décisions qui s'imposent.
Quant à l'infirmière, comme je l'ai dit elle n'est jamais là (elle est à mi-temps, et se "partage" sur les 3 établissements de notre cité scolaire), idem pour la PsyEN qui est là un jour par semaine maximum et que je n'ai pas encore revue cette année.
Bref, un cas pas évident à gérer.
- CalandriaGrand sage
Dans mon collège, j'ai une élève de 3ème qui a demandé l'année dernière aux professeurs de l'appeler par un prénom masculin. Je n'avais pas l'élève et je ne sais pas trop ce qu'ont fait les collègues. Cette année, on me prévient donc que cette élève demandera peut être à ce qu'on l'appelle par le prénom qu'elle a choisi. Quand je l'ai eue en classe, sur sa mini-fiche de renseignements, elle a indiqué au féminin les noms des métiers qu'elle envisage de faire et n'a indiqué aucune situation particulière (cela dit, elle ne me connaît pas). Aujourd'hui, elle était habillée de façon très féminine avec des boucles d'oreilles féminines. Bref, je ne sais donc pas si c'était une passade ou pas. Je sais que si elle me demande à être appelée par un autre prénom, je le ferai sûrement tout en voyant avec l'infirmière.
- AjupouetFidèle du forum
Pseudo a écrit:Ajupouet a écrit:Juste une remarque : je me méfierais de la réaction éventuelle de la famille, surtout si la personne est mineure.
Changer de prénom, ce n’est pas anodin.
Je vous assure que si j’apprenais par hasard que ma fille se faisait appeler Gérard à sa demande par tous ses profs, ils entendraient parler du pays.
En cas de problème d’identité sexuelle, aller à l’encontre d’une famille conservatrice peut poser problème (Même si j’irais naturellement dans le sens de l’élève plus que dans celui des parents).
Même si c’est juste un souci de prénom, vous ne savez pas ce qui se cache derrière et peut être très lourd.
Respecter la demande de la personne me paraît logique, mais dans le dos des parents, j’ai un doute.
Oui, il n'est pas rare que des parents s'imaginent avoir un droit absolu, de vie et de mort, sur l'identité de leurs enfants. Ils devront pourtant, pour le bien des deux parties, abandonner tôt ou tard ce sentiment de toute puissance. Si cela passe par un changement de prénom d'usage à l'adolescence, il y a moindre mal. Eh oui, chacun a le droit de choisir son prénom d'usage et même, à terme, d'en changer à l'état-civil. Ca peut piquer les égos parentaux, mais c'est ainsi.
Pour ce qui est du changement de prénom d'usage à l'adolescence, période trouble, arriver avec ses gros sabots de parents qui a des droits ne me semble même pas de bonne stratégie : cette envie peut être passagère (sans critique de ma part. On peut vouloir essayer quelque chose) et s'enkyster si elle rencontre une opposition et donc un enjeu supplémentaire.
Entièrement d’accord avec toi. Si cela arrivait à une de mes filles, il me semblerait quoi qu’il en soit vital d’être au courant, pour comprendre l’origine de la demande et prévenir des problèmes.
1) pas de raison particulière, elle n’aime pas son prénom ? Bon. No souci, fin de l’histoire.
2) il y a une raison qui se cache derrière. Et là, on marche sur des œufs.
Pour vous donner un exemple concret, il y a parmi mes proches un ancien Christophe, qui a changé du jour au lendemain de prénom au collège. Quand vous saurez qu’il a changé de prénom à cause d’un épisode grave, non dit, lié à la religion, vous comprendrez entre les lignes qu’il y avait clairement plus à faire qu’un simple changement de prénom.
Il y a beaucoup de choses qu’un ado n’ose pas dire à ses parents. Cela ne veut pas forcément dire que les parents ne seraient pas ouverts.
Réciproquement, on peut avoir des familles extrêmement conservatrices qui deviendraient un enfer pour l’ado.
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Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
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- wilfried12Habitué du forum
Y'a plus discret que remonter des posts vieux de plusieurs années pour troller.
- piescoModérateur
Fil rouvert. Un message trollesque a été corbeille, son auteur a été banni.
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- Demande de changement de prénom pour élève transgenre
- Canada : une ex-enseignante demande à être indemnisée pour avoir été gravement harcelée par une élève.
- Un élève me demande de lui servir de psy
- élève qui demande à refaire un devoir.
- Exclusion élève : peut-on demander à ne plus avoir un élève terrible en classe ?
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