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- PseudoDemi-dieu
J'appelle les gens comme ils le veulent. C'est leur problème, pas le mien.
Quand j'ai changé de prénom (et il a fallut quelques années pour que ce soit officialisé légalement, évidemment) j'aurais très mal vécu qu'on m'appelle par mon ancien prénom. D'ailleurs, je n'y aurais pas répondu. Il y a une seule personne (un soit disant copine) qui s'amusait à me mettre mon ancien prénom dans la figure, j'ai rompu le contact. Hop.
Refuser d'appeler la personne comme elle le souhaite, cela peut être très brutal et cela peut surtout figer les positions : j'ai boycotté pendant plus d'un an le robot de la bibliothèque municipale pour ne pas voir affiché mon ancien prénom sur l'écran. J'allais chaque fois "déranger" le personnel pour qu'ils effectuent eux-même le prêt àl eur ordinateur. Tout cela parce qu'un employé plus zélé que les autres s'est cru obligé de changer mon identité au renouvellement de ma carte.
Quand j'ai changé de prénom (et il a fallut quelques années pour que ce soit officialisé légalement, évidemment) j'aurais très mal vécu qu'on m'appelle par mon ancien prénom. D'ailleurs, je n'y aurais pas répondu. Il y a une seule personne (un soit disant copine) qui s'amusait à me mettre mon ancien prénom dans la figure, j'ai rompu le contact. Hop.
Refuser d'appeler la personne comme elle le souhaite, cela peut être très brutal et cela peut surtout figer les positions : j'ai boycotté pendant plus d'un an le robot de la bibliothèque municipale pour ne pas voir affiché mon ancien prénom sur l'écran. J'allais chaque fois "déranger" le personnel pour qu'ils effectuent eux-même le prêt àl eur ordinateur. Tout cela parce qu'un employé plus zélé que les autres s'est cru obligé de changer mon identité au renouvellement de ma carte.
- LédisséEsprit sacré
Sansara, l'un de vous a-t-il proposé à l'élève un autre prénom, qui soit mixte ? (Si c'est uniquement une question de "sexualité" du prénom et non le choix d'un prénom précis.) Cela serait sans doute plus discret. Je ne sais pas si c'est une bonne idée.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- ZagaraGuide spirituel
Pardon mais il me semble que ce serait une idée extrêmement invasive dans l'intimité d'autrui.LadyC a écrit:Sansara, l'un de vous a-t-il proposé à l'élève un autre prénom, qui soit mixte ? (Si c'est uniquement une question de "sexualité" du prénom et non le choix d'un prénom précis.) Cela serait sans doute plus discret. Je ne sais pas si c'est une bonne idée.
Un prénom, c'est important ; c'est à chacun de sentir lequel est approprié, pas à l'institution éducative (nous représentons par nos actes une institution) de nous orienter vers des prénoms qui seraient d'après elle socialement acceptables selon les dynamiques de rumeur et de honte publique de notre temps.
- JPhMMDemi-dieu
Par principe, si un élève veut que je l'appelle autrement, je le fais, quelle que soit la raison. Ne serait-ce que parce que cela n'a aucun enjeu pour moi.
J'ai pris cette décision la première fois que la demande me fut faite. Une élève de Seconde, prénommée Sue Ellen (les plus de 30 ans comprendront), voulez être appelée Solène. Ce que j'ai fait, sans trop me poser de question. Il me semblait évident que c'était son droit. J'ai juste dit "oui, bien sûr, aucun problème."
J'ai pris cette décision la première fois que la demande me fut faite. Une élève de Seconde, prénommée Sue Ellen (les plus de 30 ans comprendront), voulez être appelée Solène. Ce que j'ai fait, sans trop me poser de question. Il me semblait évident que c'était son droit. J'ai juste dit "oui, bien sûr, aucun problème."
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JacqGuide spirituel
Jenny a écrit:
En dehors des questions d'identité, certains prénoms peuvent être durs à porter, surtout à l'adolescence.
Je me vois pas refuser à un élève de l'appeler par un autre prénom quand cela révèle une vraie souffrance.
- Spoiler:
J'ai eu en classe une Bibiche, je ne vous raconte pas les moqueries quotidiennes.
Elle doit être au collège, bientôt au lycée : une Clitorine, dans le département.... Vous imaginez ce qu'elle a dû, va, ou souffre actuellement.
- JacqGuide spirituel
JPhMM a écrit:Par principe, si un élève veut que je l'appelle autrement, je le fais, quelle que soit la raison. Ne serait-ce que parce que cela n'a aucun enjeu pour moi.
J'ai pris cette décision la première fois que la demande me fut faite. Une élève de Seconde, prénommée Sue Ellen (les moins de 30 ans comprendront), voulez être appelée Solène. Ce que j'ai fait, sans trop me poser de question. Il me semblait évident que c'était son droit.
La pauvre...
- JPhMMDemi-dieu
Comme tu dis.Jacq a écrit:JPhMM a écrit:Par principe, si un élève veut que je l'appelle autrement, je le fais, quelle que soit la raison. Ne serait-ce que parce que cela n'a aucun enjeu pour moi.
J'ai pris cette décision la première fois que la demande me fut faite. Une élève de Seconde, prénommée Sue Ellen (les moins de 30 ans comprendront), voulez être appelée Solène. Ce que j'ai fait, sans trop me poser de question. Il me semblait évident que c'était son droit.
La pauvre...
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- *Ombre*Grand sage
Zagara a écrit:*Ombre* a écrit:
Absolument. C'est bien pour cela que je dis qu'il faut en parler et creuser la question. S'il y a une réelle souffrance derrière cette demande, il y a sans doute une autre réponse à apporter que le changement de prénom (sans exclure cette possibilité).Sans compter que pour cette élève, être appelée par son prénom féminin peut être une source de réelle souffrance (je ne dis pas que c'est forcément le cas, mais ça peut l'être), surtout si sa famille ne la soutient pas.
J'aimerais bien que tu développes lesquelles.
On peut entendre l'élève, prendre la mesure de ce qu'il y a derrière cette demande, et, selon les cas :
- l'accompagner dans des démarches pour qu'un nom d'usage soit officiellement entériné par l'établissement, que tout le monde s'y tienne et qu'elle n'ait pas à recommencer chaque année ;
- suggérer aux parents un suivi psychologique s'il y a lieu ;
- etc.
Ne connaissant pas la situation, je ne peux envisager toutes les possibilités. Mais il se peut que changer son prénom à l'oral ne soit pas suffisant. Toutefois, des mesures plus amples ne relèvent pas d'un simple professeur.
- JacqGuide spirituel
Il n'y a malheureusement (ou non) aucune réponse légale par l'établissement. Nous ne sommes pas l'état civil. S'il doit y avoir changement officiel c'est par l'état civil. Nous pouvons juste nous mettre d'accord entre nous pour appeler l'élève. Si l'état civil ne change rien, sans démarche, l'élève est inscrit avec ses noms et prénoms officiels et obtiendra son diplôme ainsi. La seule liberté que nous pouvons avoir c'est l'usage, c'est tout.
"Mon" Patrick a obtenu son diplôme sous le prénom de Gérard car il n'avait fait aucune démarche. A l'inverse j'avais un Yasar qui du jour au lendemain a changé de prénom, mais cela ne venait pas de l'établissement mais bien de l'état civil. Ses parents avaient dû fait une démarche légale et qui du coup s'est imposée à l'établissement. Cela avait faire rire tout le monde que notre Yasard s'appelle du jour au lendemain (je ne sais plus comment mais admettons : ) Richard. Du coup nous l'appelions toujours Yasar, question d'usage.
"Mon" Patrick a obtenu son diplôme sous le prénom de Gérard car il n'avait fait aucune démarche. A l'inverse j'avais un Yasar qui du jour au lendemain a changé de prénom, mais cela ne venait pas de l'établissement mais bien de l'état civil. Ses parents avaient dû fait une démarche légale et qui du coup s'est imposée à l'établissement. Cela avait faire rire tout le monde que notre Yasard s'appelle du jour au lendemain (je ne sais plus comment mais admettons : ) Richard. Du coup nous l'appelions toujours Yasar, question d'usage.
- *Ombre*Grand sage
Je sais bien, Jacq. Mais
1°) un chef d'établissement qui assure le suivi peut faire en sorte que cette modification, même dépourvue de caractère officiel, soit entérinée par tout l'établissement et ce pour toute la durée de la scolarité de l'élève dans cet établissement ;
2°) si cela paraît justifié, l'équipe peut guider l'élève dans des démarches auprès de l'état civil.
Mais que chacun fasse selon son envie, ce qu'il estime être son degré de coolitude ou ce que lui dicte son humeur, je trouve que c'est la situation la plus néfaste possible, y compris pour l'élève, qui risque de se voir appelée X ici, Y là, avec tout ce que cela peut avoir de conséquences à divers points de vue.
J'en reviens donc à ma position initiale : c'est à discuter en équipe.
1°) un chef d'établissement qui assure le suivi peut faire en sorte que cette modification, même dépourvue de caractère officiel, soit entérinée par tout l'établissement et ce pour toute la durée de la scolarité de l'élève dans cet établissement ;
2°) si cela paraît justifié, l'équipe peut guider l'élève dans des démarches auprès de l'état civil.
Mais que chacun fasse selon son envie, ce qu'il estime être son degré de coolitude ou ce que lui dicte son humeur, je trouve que c'est la situation la plus néfaste possible, y compris pour l'élève, qui risque de se voir appelée X ici, Y là, avec tout ce que cela peut avoir de conséquences à divers points de vue.
J'en reviens donc à ma position initiale : c'est à discuter en équipe.
- Mrs HobieGrand sage
Pareil. Ca arrive "souvent" : des élèves qui demandent à utiliser leur 2ème prénom plutôt que le premier, ou bien raccourcir un prénom étranger à rallonge.JPhMM a écrit:Par principe, si un élève veut que je l'appelle autrement, je le fais, quelle que soit la raison. Ne serait-ce que parce que cela n'a aucun enjeu pour moi.
J'ai pris cette décision la première fois que la demande me fut faite.
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Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Et même que la marmotte, elle met les stylos-plumes dans les jolis rouleaux
Tutylatyrée Ewok aux Doigts Agiles, Celle qui Abrite les Plumes aux Écrits Sagaces, Rapide Chevalier sur son Coursier Mécanique
- JacqGuide spirituel
Pas faux pour le point 2. Mais cela passe par un véritable questionnement avec l'élève et une aide (conseil) si besoin.
Pour ton point 3 (même si tu n'as pas numéroté), je suis tout à fait d'accord avec toi. D'où ce que nous indiquions, l'équipe. A la rigueur le CDE, qui ne peut connaître tout le monde, devrait entériner l'avis de l'équipe, mais légalement il ne peut rien. Pour mes "Gérard-Patrick" et "Yasar (prononcer Yashar) Richard", c'était de l'usage. Pour les doc officiels, la Vie Sco ou autre, les prénoms utilisés sont ceux de l'état civil, nous n'y pouvons rien. Mon "Gérard", lorsque je le croise, je l'appelle toujours Patrick, même si son diplôme est sous un autre prénom. L'inverse pour Yas(h)ar. Je pense que pour un CDE il est difficile de se positionner officiellement. Au niveau de l'équipe péda nous sommes juste dans l'usage.
Pour ton point 3 (même si tu n'as pas numéroté), je suis tout à fait d'accord avec toi. D'où ce que nous indiquions, l'équipe. A la rigueur le CDE, qui ne peut connaître tout le monde, devrait entériner l'avis de l'équipe, mais légalement il ne peut rien. Pour mes "Gérard-Patrick" et "Yasar (prononcer Yashar) Richard", c'était de l'usage. Pour les doc officiels, la Vie Sco ou autre, les prénoms utilisés sont ceux de l'état civil, nous n'y pouvons rien. Mon "Gérard", lorsque je le croise, je l'appelle toujours Patrick, même si son diplôme est sous un autre prénom. L'inverse pour Yas(h)ar. Je pense que pour un CDE il est difficile de se positionner officiellement. Au niveau de l'équipe péda nous sommes juste dans l'usage.
- JacqGuide spirituel
Mrs Hobie a écrit:Pareil. Ca arrive "souvent" : des élèves qui demandent à utiliser leur 2ème prénom plutôt que le premier, ou bien raccourcir un prénom étranger à rallonge.JPhMM a écrit:Par principe, si un élève veut que je l'appelle autrement, je le fais, quelle que soit la raison. Ne serait-ce que parce que cela n'a aucun enjeu pour moi.
J'ai pris cette décision la première fois que la demande me fut faite.
Cela m'est arrivé lorsque le diminutif ne ressemble pas à un surnom. Le surnom ayant un côté affectif qui ne va pas avec notre fonction.
- pseudo-intelloSage
Légalement, quand tu as plusieurs prénoms, n'importe lequel d'entre eux peut être choisi comme nom d'usage, sans aucune démarche.Mrs Hobie a écrit:Pareil. Ca arrive "souvent" : des élèves qui demandent à utiliser leur 2ème prénom plutôt que le premier, ou bien raccourcir un prénom étranger à rallonge.JPhMM a écrit:Par principe, si un élève veut que je l'appelle autrement, je le fais, quelle que soit la raison. Ne serait-ce que parce que cela n'a aucun enjeu pour moi.
J'ai pris cette décision la première fois que la demande me fut faite.
Su tu t'appelles Loana Mauricette Sophie Dupont, tu peux te faire appeler Sophie Dupont.
Mais on parle de deux choses différents, car je doute fort que l'élève dont il est question dans ce fil s'appelle Louise Jacqueline Gérard Dupont.
- demain est un autre jourNiveau 7
Bonjour à tous
I - LES TEXTES LEGAUX APPLICABLES EN FRANCE
lire : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F885
et : Circulaire du 10 mai 2017 de présentation des dispositions de l’article 56 de la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle concernant les procédures judiciaires de changement de prénom et de modification de la mention du sexe à l’état civil
II - CONCLUSION
La démarche initiale est à effectuer au près du service de l'Etat Civil de la commune de résidence des parents pour un enfant mineur.
I - LES TEXTES LEGAUX APPLICABLES EN FRANCE
lire : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F885
et : Circulaire du 10 mai 2017 de présentation des dispositions de l’article 56 de la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle concernant les procédures judiciaires de changement de prénom et de modification de la mention du sexe à l’état civil
II - CONCLUSION
La démarche initiale est à effectuer au près du service de l'Etat Civil de la commune de résidence des parents pour un enfant mineur.
- RendashBon génie
JPhMM a écrit:Par principe, si un élève veut que je l'appelle autrement, je le fais, quelle que soit la raison. Ne serait-ce que parce que cela n'a aucun enjeu pour moi.
J'ai pris cette décision la première fois que la demande me fut faite. Une élève de Seconde, prénommée Sue Ellen (les plus de 30 ans comprendront), voulez être appelée Solène. Ce que j'ai fait, sans trop me poser de question. Il me semblait évident que c'était son droit. J'ai juste dit "oui, bien sûr, aucun problème."
Pareil. J'appelle les gens comme ils veulent qu'on les appelle, voilà tout.
Dans le cas de sansara, s'il s'agissait d'une blague ou d'un défi, ranafout' : je me marrerais, et continuerais à appeler l'élève en question par le nom demandé, à l'occasion. Qui ne s'est pas déjà fait avoir par un élève qui corrige faussement la prononciation de son prénom en début d'année ? Un marlou de seconde prénommé Adam a voulu que je l'appelle Adame pour faire rire ses copains ; je l'appelle encore Adame quand je le croise, et voilà tout Là, dans le cas évoqué par sansara, il s'agit juste d'un degré de plus. Je préfère, accessoirement, avoir l'air couillon dix secondes en m'étant fait avoir plutôt que de risquer de heurter l'élève en question, et à couillon, couillon et demi.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Philomène87Grand sage
Jacq a écrit:Jenny a écrit:
En dehors des questions d'identité, certains prénoms peuvent être durs à porter, surtout à l'adolescence.
Je me vois pas refuser à un élève de l'appeler par un autre prénom quand cela révèle une vraie souffrance.
- Spoiler:
J'ai eu en classe une Bibiche, je ne vous raconte pas les moqueries quotidiennes.
Elle doit être au collège, bientôt au lycée : une Clitorine, dans le département.... Vous imaginez ce qu'elle a dû, va, ou souffre actuellement.
Mais... Tu la connais ?
J'ai toujours cru que ce prénom était une légende urbaine, tellement ça paraît gros.
- FortunioNiveau 5
Si cela peut aider, j'étais PP d'une classe avec le même cas l'an dernier.
Une élève née fille m'a confié sur sa fiche de rentrée être FTM (Female to Male). Elle se considère comme un garçon. J'ai d'abord pris contact avec sa mère, très ouverte et très sereine, qui m'a autorisé à le dire à tous les professeurs de la classe. J'ai donc mis au courant l'équipe et tout le monde l'appelle par son prénom masculin. Le chef d'établissement a été informé et il a été décidé qu'on l'appellerait toujours ainsi. Seuls les papiers officiels ne changent pas, évidemment. Nous parlons de l'élève au masculin, toute la classe fait de même et c'est acté depuis longtemps pour les élèves! Nous avons fait un voyage scolaire et tout s'est bien passé. J'ai vu sa mère régulièrement et l'élève sera accompagné pour un traitement hormonal et une procédure de changement de sexe et d'état civil, qui peut être très longue. Ce n'est donc pas à prendre à la légère si la demande vient de l'élève. N'hésitez pas si vous avez des questions!
Une élève née fille m'a confié sur sa fiche de rentrée être FTM (Female to Male). Elle se considère comme un garçon. J'ai d'abord pris contact avec sa mère, très ouverte et très sereine, qui m'a autorisé à le dire à tous les professeurs de la classe. J'ai donc mis au courant l'équipe et tout le monde l'appelle par son prénom masculin. Le chef d'établissement a été informé et il a été décidé qu'on l'appellerait toujours ainsi. Seuls les papiers officiels ne changent pas, évidemment. Nous parlons de l'élève au masculin, toute la classe fait de même et c'est acté depuis longtemps pour les élèves! Nous avons fait un voyage scolaire et tout s'est bien passé. J'ai vu sa mère régulièrement et l'élève sera accompagné pour un traitement hormonal et une procédure de changement de sexe et d'état civil, qui peut être très longue. Ce n'est donc pas à prendre à la légère si la demande vient de l'élève. N'hésitez pas si vous avez des questions!
- Cléopatra2Guide spirituel
Je vais poser une question stupide mais es-tu sûre que c'est bien un prénom que l'élève considère comme étant masculin? On a parfois des surprises.
Dans le doute, je préfère toujours appeler l'élève comme il le souhaite de toute façon même si c'est parfois ridicule ou moche. Parfois je n'en pense pas moins, et il m'arrive de pester un peu contre cette "mode" de changer de prénom mais au moins, pas d'impair. En revanche dans le bulletin je mets le vrai prénom au cas où les parents ne seraient pas au courant de la "lubie".
Si ton élève est transidentitaire, il paraît important qu'il explique cela aux profs afin que tout le monde l'appelle par son prénom masculin.
Dans le doute, je préfère toujours appeler l'élève comme il le souhaite de toute façon même si c'est parfois ridicule ou moche. Parfois je n'en pense pas moins, et il m'arrive de pester un peu contre cette "mode" de changer de prénom mais au moins, pas d'impair. En revanche dans le bulletin je mets le vrai prénom au cas où les parents ne seraient pas au courant de la "lubie".
Si ton élève est transidentitaire, il paraît important qu'il explique cela aux profs afin que tout le monde l'appelle par son prénom masculin.
- AjupouetFidèle du forum
Juste une remarque : je me méfierais de la réaction éventuelle de la famille, surtout si la personne est mineure.
Changer de prénom, ce n’est pas anodin.
Je vous assure que si j’apprenais par hasard que ma fille se faisait appeler Gérard à sa demande par tous ses profs, ils entendraient parler du pays.
En cas de problème d’identité sexuelle, aller à l’encontre d’une famille conservatrice peut poser problème (Même si j’irais naturellement dans le sens de l’élève plus que dans celui des parents).
Même si c’est juste un souci de prénom, vous ne savez pas ce qui se cache derrière et peut être très lourd.
Respecter la demande de la personne me paraît logique, mais dans le dos des parents, j’ai un doute.
Changer de prénom, ce n’est pas anodin.
Je vous assure que si j’apprenais par hasard que ma fille se faisait appeler Gérard à sa demande par tous ses profs, ils entendraient parler du pays.
En cas de problème d’identité sexuelle, aller à l’encontre d’une famille conservatrice peut poser problème (Même si j’irais naturellement dans le sens de l’élève plus que dans celui des parents).
Même si c’est juste un souci de prénom, vous ne savez pas ce qui se cache derrière et peut être très lourd.
Respecter la demande de la personne me paraît logique, mais dans le dos des parents, j’ai un doute.
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Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
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- sansaraModérateur
Cléopatra2 a écrit:Je vais poser une question stupide mais es-tu sûre que c'est bien un prénom que l'élève considère comme étant masculin? On a parfois des surprises.
Dans le doute, je préfère toujours appeler l'élève comme il le souhaite de toute façon même si c'est parfois ridicule ou moche. Parfois je n'en pense pas moins, et il m'arrive de pester un peu contre cette "mode" de changer de prénom mais au moins, pas d'impair. En revanche dans le bulletin je mets le vrai prénom au cas où les parents ne seraient pas au courant de la "lubie".
Si ton élève est transidentitaire, il paraît important qu'il explique cela aux profs afin que tout le monde l'appelle par son prénom masculin.
Non, je n'en suis pas sûre : je l'ai vue 2 min en fin d'heure, elle n'a rien précisé. C'est pour ça que je veux en reparler avec elle demain.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Ajupouet a écrit:Je vous assure que si j’apprenais par hasard que ma fille se faisait appeler Gérard à sa demande par tous ses profs, ils entendraient parler du pays.
Ah ?
C'est quand même drôlement compliqué, la vie.
- ThermoNiveau 7
Et Alphonse?Ajupouet a écrit:
Je vous assure que si j’apprenais par hasard que ma fille se faisait appeler Gérard à sa demande par tous ses profs, ils entendraient parler du pays.
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Loi du Management de Weiler : Rien n'est impossible pour celui qui n'a pas à le faire lui-même.
- PseudoDemi-dieu
Ajupouet a écrit:Juste une remarque : je me méfierais de la réaction éventuelle de la famille, surtout si la personne est mineure.
Changer de prénom, ce n’est pas anodin.
Je vous assure que si j’apprenais par hasard que ma fille se faisait appeler Gérard à sa demande par tous ses profs, ils entendraient parler du pays.
En cas de problème d’identité sexuelle, aller à l’encontre d’une famille conservatrice peut poser problème (Même si j’irais naturellement dans le sens de l’élève plus que dans celui des parents).
Même si c’est juste un souci de prénom, vous ne savez pas ce qui se cache derrière et peut être très lourd.
Respecter la demande de la personne me paraît logique, mais dans le dos des parents, j’ai un doute.
Oui, il n'est pas rare que des parents s'imaginent avoir un droit absolu, de vie et de mort, sur l'identité de leurs enfants. Ils devront pourtant, pour le bien des deux parties, abandonner tôt ou tard ce sentiment de toute puissance. Si cela passe par un changement de prénom d'usage à l'adolescence, il y a moindre mal. Eh oui, chacun a le droit de choisir son prénom d'usage et même, à terme, d'en changer à l'état-civil. Ca peut piquer les égos parentaux, mais c'est ainsi.
Pour ce qui est du changement de prénom d'usage à l'adolescence, période trouble, arriver avec ses gros sabots de parents qui a des droits ne me semble même pas de bonne stratégie : cette envie peut être passagère (sans critique de ma part. On peut vouloir essayer quelque chose) et s'enkyster si elle rencontre une opposition et donc un enjeu supplémentaire.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- JPhMMDemi-dieu
Prénom mixte.Thermo a écrit:Et Alphonse?Ajupouet a écrit:
Je vous assure que si j’apprenais par hasard que ma fille se faisait appeler Gérard à sa demande par tous ses profs, ils entendraient parler du pays.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- IphigénieProphète
Bon sinon, je ne sais pas si ça peut être une piste, mais le changement de prénom d'un-e élève au lycée était le gros événement dans la série" plus belle la vie" cet été. Info du zapping de la retraitée. ..
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