- ovidianaNiveau 5
mathmax a écrit:Disons que tes remarques précédentes, se réjouissant de la suppression de postes en mathématiques et soulignant le peu d'intérêt de cette discipline, suintait quand-même un peu l'aigreur, un tout petit peu, hein, pas beaucoup
Mais c'est pas grave, moi je soutiendrai toujours les LCA, même si je trouve que certains enseignants manquent d'ouverture d'esprit !
Pardon si j'ai été mal comprise, c'est sûrement que je me suis mal exprimée. Je ne me réjouis de rien du tout, et surtout pas du désamour des élèves pour les maths comme celui des candidats aux concours d'enseignement. Comme je l'ai dit, j'aime beaucoup les maths, en vrai !
C'était juste un constat, dépassionné. Il y a un vrai problème de recrutement en maths, c'est un fait, et une vraie carence de profs - encore plus qu'ailleurs-, qui crée des tensions dans beaucoup d'établissements (surmenage des collègues, problèmes d'emploi du temps, classes sans profs...). J'ai juste fait une remarque pragmatique, car en toute chose, il faut essayer de sortir ce qui limite le drame ! Chez nous en tout cas, une baisse de l'horaire de maths ne menacerait pas de poste, cela enlèverait juste des heures sup qui étaient très lourdes pour les collègues. Mais la situation est sûrement différente ailleurs, selon les configurations des établissements. Je ne voulais blesser personne. Désolée si j'ai été maladroite.
- RuthvenGuide spirituel
ovidiana a écrit:Cleroli a écrit:
Des jalousies, peut-être pas mais des tensions pour savoir qui va obtenir des dédoublements, par exemple, c'est probable.
Pour le positif, je demande à voir (je n'ai pas vu de positif dans les dernières réformes mais je dois avoir de mauvaises lunettes).
Bah, je suis assez résignée, ça va être comme d'habitude :les intrigants vont aller gérer leurs petites affaires en sous-main dans les bureaux (c'est sûrement ceux qu'on entendra le moins en réunion, et qui "obtiendront" le plus de choses) et les autres vont gérer avec ce qu'on leur donnera, en essayant de retomber sur leurs pattes. Rien de nouveau sous le soleil...
La voilà la jalousie ... Celle qui résulte de dédoublements non nationaux au nom d'une pseudo autonomie des établissements ... La grande concurrence pour avoir un service moins pénible ou pour ne pas perdre son poste ...
- mathmaxExpert spécialisé
mamieprof a écrit:
Il y aura des maths spé puis maths expertes et maths complémentaires.
En SES on va insister pour que nos élèves (à l exception de ceux qui veulent aller en fac de droit /histoire / scpo) ou en IEP) gardent bien les maths (le programme de spé de 1 ere sera-t-il à leur portée ?) et fassent à minima maths complémentaires. Nos programmes de SES vont apparemment intégrer de plus en plus de maths/micro/modélisation les élèves ne doivent pas zapper les maths.
Nous avons chaque année en maths 1 stagiaire ou un BMP. Les collègues qui craignent pour leur poste se forment à la SNT (pas passionnant mais on a 12 secondes donc ils peuvent compter sur ces heures)
Beaucoup pensent qu'hors du tronc commun vous allez devenir incontournables contrairement aux SVT P/C et SES...
Ça c'est la vision optimiste pour nous il est vrai que les élèves et parents sont en train de se rendre compte que les mathématiques ont disparu du tronc commun, cela va en inciter certains à choisir la spé. Mais en réalité, on est vraiment dans le brouillard. Certains sont prêts à croire qu'on peut étudier la physique en ayant arrêté les maths en seconde, je trouve cela assez irréaliste ! Le nouveau programme de SES est-il assez léger pour que vous puissiez traiter en interne les notions mathématiques indispensables?
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- MathadorEmpereur
(je crois que c'est à ce passage que @mathmax faisait référence pour le « peu d'intérêt de la discipline »)ovidiana a écrit:(et autant j'aime les maths (vraiment !) autant je ne suis pas d'accord avec l'idée que le programme de TS participe de la "culture générale")
La culture générale est déjà acquise par les élèves en sortant de 3ème, ceci étant assuré par le socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Il est donc souhaitable dans le but d'une utilisation optimale des deniers publics de spécialiser les élèves dès la seconde, avec des grilles horaires inspirées de celles des CPGE.
Plus sérieusement, il me semble qu'au stade du lycée la culture générale littéraire s'acquiert davantage en continuant de lire des œuvres littéraires en dehors des cours, plus que par les cours de français où l'on passe beaucoup de temps sur les exercices formels demandés au bac (dont je m'interroge sur la pertinence pour les élèves qui ne se spécialisent pas dans un domaine littéraire), ainsi qu'à enchaîner des LA.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- mamieprofEsprit éclairé
Cleroli a écrit:il va déjà falloir convaincre les élèves de choisir SES en 1ère puis en Tale ... je m'attends à une baisse des effectifs actuels et je ne crois pas beaucoup aux anciens S qui opteraient pour les SES.mamieprof a écrit:
En SES on va insister pour que nos élèves (à l exception de ceux qui veulent aller en fac de droit /histoire / scpo) ou en IEP) gardent bien les maths (le programme de spé de 1 ere sera-t-il à leur portée ?) et fassent à minima maths complémentaires. Nos programmes de SES vont apparemment intégrer de plus en plus de maths/micro/modélisation les élèves ne doivent pas zapper les maths.
Je me demande ce que vont devenir les profs de SES en surnombre...et je me mets dans le lot ! Attendons de voir ce qu il advient de la partie scpo de HGGPSCP...
Les anciens S en SES ? je n'y crois pas non plus en langue étrangère plutôt non ? mais avec maths/PC/SVT et SI ils ont assez de choix (trop ! ) comme ça !
- Pat BÉrudit
ovidiana a écrit:
Et si le volume horaire hebdo ne varie pas pour les élèves, voire augmente un peu, ça veut donc dire que d'autres disciplines vont gagner des heures. Ou alors j'ai tout faux (pourtant j'ai parcouru le topic depuis le début...). En langues par exemple, non ?
On n'a pas les mêmes sources...
Le volume horaire baisse un peu pour les élèves, et surtout, le fait que tout le monde soit regroupé pour le tronc commun, et pour les maths où on a fusionné les ex-S et ex-ES, ça a pour but de faire, le plus possible, des groupes à 35 élèves, là où parfois on avait une classe de 22-25 en L, ou à 28-30 en ES. Pour le tronc commun, ils sont tous ensembles, donc il faut compter probablement un groupe de moins à gérer à l'échelle de l'établissement, dans chaque matière du tronc commun (et en maths où on a fusionné)
Le but est de faire des économies de poste, tout est pensé dans cet objectif.
Le programme de spé de 1ère, dans les projets qu'on a lus, est proche du programme actuel de 1ère S, en terme de contenu comme de niveau exigé. Une bonne partie des actuels élèves de ES aura du mal à l'assimiler... Certes ils auront 4h au lieu de 3h, mais c'est nettement plus riche et poussé que ce qu'ils font actuellement. Quand je pense à la seule classe de ES que j'ai eue, il y a 2 ans, je vois 1/3 des élèves capables de suivre ce programme.mamieprof a écrit:
Il y aura des maths spé puis maths expertes et maths complémentaires.
En SES on va insister pour que nos élèves (à l exception de ceux qui veulent aller en fac de droit /histoire / scpo) ou en IEP) gardent bien les maths (le programme de spé de 1 ere sera-t-il à leur portée ?) et fassent à minima maths complémentaires. Nos programmes de SES vont apparemment intégrer de plus en plus de maths/micro/modélisation les élèves ne doivent pas zapper les maths.
Nous avons chaque année en maths 1 stagiaire ou un BMP. Les collègues qui craignent pour leur poste se forment à la SNT (pas passionnant mais on a 12 secondes donc ils peuvent compter sur ces heures)
Beaucoup pensent qu'hors du tronc commun vous allez devenir incontournables contrairement aux SVT P/C et SES...
Mais il sera peut-être allégé...
- mathmaxExpert spécialisé
ovidiana a écrit:mathmax a écrit:Disons que tes remarques précédentes, se réjouissant de la suppression de postes en mathématiques et soulignant le peu d'intérêt de cette discipline, suintait quand-même un peu l'aigreur, un tout petit peu, hein, pas beaucoup
Mais c'est pas grave, moi je soutiendrai toujours les LCA, même si je trouve que certains enseignants manquent d'ouverture d'esprit !
Pardon si j'ai été mal comprise, c'est sûrement que je me suis mal exprimée. Je ne me réjouis de rien du tout, et surtout pas du désamour des élèves pour les maths comme celui des candidats aux concours d'enseignement. Comme je l'ai dit, j'aime beaucoup les maths, en vrai !
C'était juste un constat, dépassionné. Il y a un vrai problème de recrutement en maths, c'est un fait, et une vraie carence de profs - encore plus qu'ailleurs-, qui crée des tensions dans beaucoup d'établissements (surmenage des collègues, problèmes d'emploi du temps, classes sans profs...). J'ai juste fait une remarque pragmatique, car en toute chose, il faut essayer de sortir ce qui limite le drame ! Chez nous en tout cas, une baisse de l'horaire de maths ne menacerait pas de poste, cela enlèverait juste des heures sup qui étaient très lourdes pour les collègues. Mais la situation est sûrement différente ailleurs, selon les configurations des établissements. Je ne voulais blesser personne. Désolée si j'ai été maladroite.
J'ai du interpréter à tort, je suis désolée. Et je suis d'accord avec toi, on a du mal à recruter des professeurs de mathématiques. Mais en déduire que le problème sera résolu en restreignant l'enseignement de cette discipline est une manière...disruptive ? de traiter cette difficulté. Car les mathématiques ne vont pas disparaître sur commande des modèles utilisés en physique, en économie, en médecine, ... Et il serait dommage pour notre pays d'être obligé de recruter à l'étranger les travailleurs les plus qualifiés , non ?
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- ovidianaNiveau 5
Mathador a écrit:
Plus sérieusement, il me semble qu'au stade du lycée la culture générale littéraire s'acquiert davantage en continuant de lire des œuvres littéraires en dehors des cours, plus que par les cours de français où l'on passe beaucoup de temps sur les exercices formels demandés au bac (dont je m'interroge sur la pertinence pour les élèves qui ne se spécialisent pas dans un domaine littéraire), ainsi qu'à enchaîner des LA.
En classe, on aborde beaucoup de questions qui relèvent de la culture générale et des "questions existentielles" : question du pouvoir politique, de la violence, de la mort, de l'amour... Et on brasse pas mal de textes divers, qui ouvrent des horizons. Les élèves n'ont plus les connaissances suffisantes, en histoire des arts, en histoire tout court et en histoire des mentalités, pour comprendre les textes du passé (pour autant qu'ils les lisent vraiment de façon volontaire et autonome... ) sans béquille, sans explication. On est essentiellement des passeurs, des décodeurs, pour leur permettre de découvrir ces univers-là, qui étaient plus familiers aux générations antérieures, grâce à des cours d'histoire plus structurés (je vais encore me faire allumer !...) et à un environnement culturel moins dilué en amont (beaucoup de littérature jeunesse aujourd'hui du primaire jusqu'en 4ème, et peu d'accès réel aux oeuvres du patrimoine, au motif - réel en un certain sens - qu'ils ne les comprennent plus ; paf, deuxième allumage).
Mais je suis parfaitement d'accord avec le fait que certains exercices, tels qu'on les pratique à partir de la seconde ou de la première, ne servent que pour ceux qui font des lettres ensuite. C'est le cas du commentaire littéraire. Savoir décrypter l'implicite d'un texte, les techniques de manipulation, les sous-entendus et double-sens, les émotions, etc... ça sert tous les jours dans la vie. Mais les analyses hyper-pointues qu'on fait parfois, assez techniques, c'est plus contestable ! C'est un truc de spécialiste. Comme le montage d'un plan de commentaire.
C'est ce que je voulais dire pour les maths en TS : c'est un programme de spécialiste, pas de la culture générale.
Mais ce que je fais en latin, c'est de la culture G, et plus un truc de "spécialiste" comme avant : deux fois 40 minutes par semaine avec un regroupement des Première et des Terminale, au lieu de 3h par semaine avec chaque classe séparément, cela ne permet pas d'aborder un contenu très pointu... En maths, en TS, c'est assez pointu, même si on peut se désoler de la baisse de niveau, etc... Le choix des spécialités remédiera peut-être à cela, en regroupant essentiellement des élèves motivés. Je suis optimiste, n'est ce pas !
- BoubouleDoyen
Pour avoir une idée des dégâts éventuels sur les postes et de la fragilité de la structure de l'établissement, il faut d'abord prendre la DGH actuelle et la comparer à celle qu'on obtient avec les nouveaux horaires (avec l'incertitude sur la dotation des options mais on peut envisager une fourchette).
Autre point : il faudra bien que SNT soit enseignée.
Autre point : il faudra bien que SNT soit enseignée.
- mathmaxExpert spécialisé
Il n'y a plus de dotation pour les options : c'est à prendre sur la marge de 12h en seconde oub8h en première.
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- BoubouleDoyen
mathmax a écrit:Il n'y a plus de dotation pour les options : c'est à prendre sur la marge de 12h en seconde oub8h en première.
Tu as un texte qui dit précisément ça, c'est-à-dire qu'il n'y aura rien en plus des marges ?
J'en étais à "pas de moyens fléchés pour les options", ce qui est déjà le cas, c'est-à-dire que le cde va défendre son projet au rectorat, obtient des moyens en plus des horaires obligatoires et les complète éventuellement avec la marge s'il le souhaite.
- mathmaxExpert spécialisé
Je n'ai pas de texte, seulement ce que nous a dit le proviseur et la feuille de calcul publiée par le SNES pour évaluer le nombre d'heures perdues.
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- MathadorEmpereur
Je le fais… mais j'ai commencé 7 ans après avoir eu le bac. Mieux vaut tard que jamais, dira-t-on .ovidiana a écrit:(pour autant qu'ils les lisent vraiment de façon volontaire et autonome... )
Je ne me souviens pas d'avoir beaucoup lu de littérature jusqu'en 4ème, jeunesse ou pas. Mais effectivement, ce n'est pas en renonçant à la littérature patrimoniale qu'on en facilitera l'appropriation ultérieure. Comme disait @Anaxagore ailleurs:ovidiana a écrit:ces univers-là, qui étaient plus familiers aux générations antérieures, grâce à des cours d'histoire plus structurés (je vais encore me faire allumer !...) et à un environnement culturel moins dilué en amont (beaucoup de littérature jeunesse aujourd'hui du primaire jusqu'en 4ème, et peu d'accès réel aux œuvres du patrimoine, au motif - réel en un certain sens - qu'ils ne les comprennent plus ; paf, deuxième allumage).
Anaxagore a écrit:Ce qui n'est pas enseigné n'a aucune chance d'être su.
Je me demande d'ailleurs si le latin pour tous au collège ne relèverait pas davantage de la culture générale que le français ou l'HG pour tous au lycée. Mais n'ayant pas fait de latin pendant ma scolarité, je n'ai pas de quoi étayer ou contredire cette hypothèse.ovidiana a écrit:Mais ce que je fais en latin, c'est de la culture G, et plus un truc de "spécialiste" comme avant : deux fois 40 minutes par semaine avec un regroupement des Première et des Terminale, au lieu de 3h par semaine avec chaque classe séparément, cela ne permet pas d'aborder un contenu très pointu...
Dans le programme de maths de TS, il y a un peu de tout… il y a certes des études de fonctions qui peuvent être assez technicistes, mais aussi les premiers théorèmes traduisant la complétude de R (qui est le fondement de presque toute l'analyse mathématique) de toute la scolarité, ou encore des probas conditionnelles qui enrichissent directement la culture générale scientifique (par exemple avec le paradoxe du faux positif).ovidiana a écrit:En maths, en TS, c'est assez pointu, même si on peut se désoler de la baisse de niveau, etc... Le choix des spécialités remédiera peut-être à cela, en regroupant essentiellement des élèves motivés. Je suis optimiste, n'est ce pas !
Pour l'impact du choix des spécialités sur le niveau des groupes d'élèves résiduels, autant je crois à une amélioration dans les « territoires perdus de la République », autant je sens l'enfer arriver dans les lycées favorisés… au moins, si cela se confirme, je saurai où me diriger si je participe à nouveau aux mutations.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- mamieprofEsprit éclairé
Bouboule a écrit:mathmax a écrit:Il n'y a plus de dotation pour les options : c'est à prendre sur la marge de 12h en seconde oub8h en première.
Tu as un texte qui dit précisément ça, c'est-à-dire qu'il n'y aura rien en plus des marges ?
J'en étais à "pas de moyens fléchés pour les options", ce qui est déjà le cas, c'est-à-dire que le cde va défendre son projet au rectorat, obtient des moyens en plus des horaires obligatoires et les complète éventuellement avec la marge s'il le souhaite.
12h ou 8 h selon le niveau pour les options,tous les dédoublements, l AP, L'accompagnement à l orientation. il est précisé que le rectorat peut abonder cette dotation donc espoir d'un peu de rab... Maths spé et maths expertes prendront donc déjà pas mal d heures en terminale...
pour la DNL ou les langues euro, notre CDE pense que c'est à faire sur les horaires de cours standard sans supplément... on attend d en savoir plus car les collègues d HG ne pourront pas faire cours avec des classes entières de tronc commun en anglais par exemple...
- BoubouleDoyen
mamieprof a écrit:Bouboule a écrit:mathmax a écrit:Il n'y a plus de dotation pour les options : c'est à prendre sur la marge de 12h en seconde oub8h en première.
Tu as un texte qui dit précisément ça, c'est-à-dire qu'il n'y aura rien en plus des marges ?
J'en étais à "pas de moyens fléchés pour les options", ce qui est déjà le cas, c'est-à-dire que le cde va défendre son projet au rectorat, obtient des moyens en plus des horaires obligatoires et les complète éventuellement avec la marge s'il le souhaite.
12h ou 8 h selon le niveau pour les options,tous les dédoublements, l AP, L'accompagnement à l orientation. il est précisé que le rectorat peut abonder cette dotation donc espoir d'un peu de rab... Maths spé et maths expertes prendront donc déjà pas mal d heures en terminale...
pour la DNL ou les langues euro, notre CDE pense que c'est à faire sur les horaires de cours standard sans supplément... on attend d en savoir plus car les collègues d HG ne pourront pas faire cours avec des classes entières de tronc commun en anglais par exemple...
Ok.
Donc on passe de 10h30 à 12h en seconde et il faut compter sur l'abondement ce qui semble inverser la procédure actuelle chez nous où on nous présentait la dotation du rectorat et où on complète sur les heures rognées ici ou là.
- BoubouleDoyen
Mathador a écrit:
[...]Je me demande d'ailleurs si le latin pour tous au collège ne relèverait pas davantage de la culture générale que le français ou l'HG pour tous au lycée. Mais n'ayant pas fait de latin pendant ma scolarité, je n'ai pas de quoi étayer ou contredire cette hypothèse.ovidiana a écrit:Mais ce que je fais en latin, c'est de la culture G, et plus un truc de "spécialiste" comme avant : deux fois 40 minutes par semaine avec un regroupement des Première et des Terminale, au lieu de 3h par semaine avec chaque classe séparément, cela ne permet pas d'aborder un contenu très pointu...
[...]
Ce serait une de mes lubies : un peu de latin et grec obligatoires au collège, inclus dans les heures de français avec pour but d'aider à la maîtrise et compréhension de la langue française.
(Je ne parle pas de 3h par semaine comme dans les options, rassurez-vous mais on ajouterait des heures bien sûr.)
- AphrodissiaMonarque
C'est exactement le discours de la réforme du collège de NVB: grâce à cette réforme, les langues anciennes ne sont plus réservées à quelques-uns, une élite, mais c'est désormais du latin pour tous inclus dans les heures de français. :censure:Bouboule a écrit:Mathador a écrit:
[...]Je me demande d'ailleurs si le latin pour tous au collège ne relèverait pas davantage de la culture générale que le français ou l'HG pour tous au lycée. Mais n'ayant pas fait de latin pendant ma scolarité, je n'ai pas de quoi étayer ou contredire cette hypothèse.ovidiana a écrit:Mais ce que je fais en latin, c'est de la culture G, et plus un truc de "spécialiste" comme avant : deux fois 40 minutes par semaine avec un regroupement des Première et des Terminale, au lieu de 3h par semaine avec chaque classe séparément, cela ne permet pas d'aborder un contenu très pointu...
[...]
Ce serait une de mes lubies : un peu de latin et grec obligatoires au collège, inclus dans les heures de français avec pour but d'aider à la maîtrise et compréhension de la langue française.
(Je ne parle pas de 3h par semaine comme dans les options, rassurez-vous mais on ajouterait des heures bien sûr.)
_________________
Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- BoubouleDoyen
Aphrodissia a écrit:C'est exactement le discours de la réforme du collège de NVB: grâce à cette réforme, les langues anciennes ne sont plus réservées à quelques-uns, une élite, mais c'est désormais du latin pour tous inclus dans les heures de français. :censure:Bouboule a écrit:Mathador a écrit:
[...]Je me demande d'ailleurs si le latin pour tous au collège ne relèverait pas davantage de la culture générale que le français ou l'HG pour tous au lycée. Mais n'ayant pas fait de latin pendant ma scolarité, je n'ai pas de quoi étayer ou contredire cette hypothèse.ovidiana a écrit:Mais ce que je fais en latin, c'est de la culture G, et plus un truc de "spécialiste" comme avant : deux fois 40 minutes par semaine avec un regroupement des Première et des Terminale, au lieu de 3h par semaine avec chaque classe séparément, cela ne permet pas d'aborder un contenu très pointu...
[...]
Ce serait une de mes lubies : un peu de latin et grec obligatoires au collège, inclus dans les heures de français avec pour but d'aider à la maîtrise et compréhension de la langue française.
(Je ne parle pas de 3h par semaine comme dans les options, rassurez-vous mais on ajouterait des heures bien sûr.)
Ne m'insulte pas ;-)
Je ne crois pas être sur la même ligne que NVB et il ne me semble pas que la réforme du collège se soit traduite par une augmentation de l'horaire de français. Et j'ai aussi dans l'idée qu'elle a un peu plombé les options latin et grec.
- mamieprofEsprit éclairé
Mais les profs de LM comment font-ils pour enseigner le latin ? ils laissent une heure aux profs de LC ?
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Dans de nombreuses académies, les recteurs ont déjà indiqué qu'ils changeraient le mode de calcul des DHG, grâce à la réforme. Comme avec la réforme du collège, il n'y aura plus de moyens supplémentaires, pour financer les options. Le calcul sera rationalisé avec éventuellement une marge en fonction de la catégorie de l'établissement, comme en collège (marge calculée selon le profil social). D'ailleurs, le texte de la réforme indique bien que la marge et le financement de l'AP peut varier, selon la politique académique et le profil des établissements.Bouboule a écrit:mamieprof a écrit:Bouboule a écrit:mathmax a écrit:Il n'y a plus de dotation pour les options : c'est à prendre sur la marge de 12h en seconde oub8h en première.
Tu as un texte qui dit précisément ça, c'est-à-dire qu'il n'y aura rien en plus des marges ?
J'en étais à "pas de moyens fléchés pour les options", ce qui est déjà le cas, c'est-à-dire que le cde va défendre son projet au rectorat, obtient des moyens en plus des horaires obligatoires et les complète éventuellement avec la marge s'il le souhaite.
12h ou 8 h selon le niveau pour les options,tous les dédoublements, l AP, L'accompagnement à l orientation. il est précisé que le rectorat peut abonder cette dotation donc espoir d'un peu de rab... Maths spé et maths expertes prendront donc déjà pas mal d heures en terminale...
pour la DNL ou les langues euro, notre CDE pense que c'est à faire sur les horaires de cours standard sans supplément... on attend d en savoir plus car les collègues d HG ne pourront pas faire cours avec des classes entières de tronc commun en anglais par exemple...
Ok.
Donc on passe de 10h30 à 12h en seconde et il faut compter sur l'abondement ce qui semble inverser la procédure actuelle chez nous où on nous présentait la dotation du rectorat et où on complète sur les heures rognées ici ou là.
- ovidianaNiveau 5
La question serait "est-ce qu'on enseigne encore vraiment le latin dans beaucoup d'endroits ?". Dans mon établissement, ils font très très peu de grammaire, et ont d'ailleurs très peu d'heures au collège : 1h en 5ème, 2h en 4è et en 3è. J'ai les 3è cette année, pour la première fois : ils connaissent vaguement 2 déclinaisons sur les 5, et deux temps de l'indicatif (présent et imparfait). Quelques vagues idées pour le reste (certains savent que le parfait existe). Comme ils ne maîtrisent pas le subjonctif en français, ils ne le voient pas non plus en latin. Pareil pour les relatifs, et tout le reste en fait. Faudrait pas surcharger ! Ils ont fait presque exclusivement de la civilisation (et light !) et de l'étymologie : c'est joli tous ces mots qui viennent du latin ! Allez, on joue avec les familles !
D'un autre côté c'est pareil en allemand : mon fils est en 5ème avec Allemand LV1 : la prof n'a encore pas eu le courage d'introduire le mot "déclinaisons". Ils ne savent pas que ça existe : classe bilangue allemand-anglais depuis la 6ème, élèves hyper sérieux (en majorité - bon, pas mon fils, mais il en faut bien quelques uns dans une classe...).
Je n'avais pas conscience que "déclinaison" et "conjugaison" étaient à ce point des gros mots.
D'un autre côté c'est pareil en allemand : mon fils est en 5ème avec Allemand LV1 : la prof n'a encore pas eu le courage d'introduire le mot "déclinaisons". Ils ne savent pas que ça existe : classe bilangue allemand-anglais depuis la 6ème, élèves hyper sérieux (en majorité - bon, pas mon fils, mais il en faut bien quelques uns dans une classe...).
Je n'avais pas conscience que "déclinaison" et "conjugaison" étaient à ce point des gros mots.
- ovidianaNiveau 5
Ingeborg B. a écrit:
Dans de nombreuses académies, les recteurs ont déjà indiqué qu'ils changeraient le mode de calcul des DHG, grâce à la réforme. Comme avec la réforme du collège, il n'y aura plus de moyens supplémentaires, pour financer les options. Le calcul sera rationalisé avec éventuellement une marge en fonction de la catégorie de l'établissement, comme en collège (marge calculée selon le profil social). D'ailleurs, le texte de la réforme indique bien que la marge et le financement de l'AP peut varier, selon la politique académique et le profil des établissements.
Qu'est-ce qui est pris en compte dans le "profil" de l'établissement ? J'ai l'impression qu'il n'y a que deux types d'établissements qui s'en sortent dans les nouveaux calculs : les établissements de zones prioritaires (REP etc...), et les gros établissements, souvent urbains, qui regroupent beaucoup d'élèves. Parce qu'en province, dans les établissements moyens de proximité, on voit les DHG chuter depuis pas mal de temps et on rogne déjà partout. C'est au "poids" du bahut qu'on donne les heures ?...
On a un "gros" collège (800 élèves) et un "petit" lycée, qui n'existe que depuis 15 ans (350 élèves) : on a une enveloppe raisonnable pour le collège, et un truc ridicule pour le lycée, ce qui fait que plein d'enseignements n'ont pas leur dotation pleine, malgré les bidouilles que le CDE fait pour basculer des dotations du collège sur le lycée. En arts plastiques pour l'option de terminale (S et ES), en latin, en LV3 on est loin des horaires officiels.
- mathmaxExpert spécialisé
C'est bien dommage car l'étude du latin était de mon temps un excellent entraînement au raisonnement et à la rigueur ; longtemps j'ai pensé que le latin et les mathématiques développaient les mêmes capacités.Ovidiana a écrit:La question serait "est-ce qu'on enseigne encore vraiment le latin dans beaucoup d'endroits ?". Dans mon établissement, ils font très très peu de grammaire, et ont d'ailleurs très peu d'heures au collège
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Le dotations ne dépendent pas des labels, d'autant plus que les lycées sont sortis de l'éducation prioritaire. La dotation sera calculée de cette façon :ovidiana a écrit:Ingeborg B. a écrit:
Dans de nombreuses académies, les recteurs ont déjà indiqué qu'ils changeraient le mode de calcul des DHG, grâce à la réforme. Comme avec la réforme du collège, il n'y aura plus de moyens supplémentaires, pour financer les options. Le calcul sera rationalisé avec éventuellement une marge en fonction de la catégorie de l'établissement, comme en collège (marge calculée selon le profil social). D'ailleurs, le texte de la réforme indique bien que la marge et le financement de l'AP peut varier, selon la politique académique et le profil des établissements.
Qu'est-ce qui est pris en compte dans le "profil" de l'établissement ? J'ai l'impression qu'il n'y a que deux types d'établissements qui s'en sortent dans les nouveaux calculs : les établissements de zones prioritaires (REP etc...), et les gros établissements, souvent urbains, qui regroupent beaucoup d'élèves. Parce qu'en province, dans les établissements moyens de proximité, on voit les DHG chuter depuis pas mal de temps et on rogne déjà partout. C'est au "poids" du bahut qu'on donne les heures ?...
On a un "gros" collège (800 élèves) et un "petit" lycée, qui n'existe que depuis 15 ans (350 élèves) : on a une enveloppe raisonnable pour le collège, et un truc ridicule pour le lycée, ce qui fait que plein d'enseignements n'ont pas leur dotation pleine, malgré les bidouilles que le CDE fait pour basculer des dotations du collège sur le lycée. En arts plastiques pour l'option de terminale (S et ES), en latin, en LV3 on est loin des horaires officiels.
- en fonction de la structure (nombre d'élèves divisé par 35 = tant de divisions)
- une marge qui part d'un calcul qui prend en compte des indicateurs sociaux, mais aussi l'existence de structures spécifiques. Pour les lycées, dans l'académie de Versailles, il y a 5 catégories et 6 pour les collèges. Selon la catégorie, l'établissement a une marge en plus, plus ou moins importante. Les nouveaux calculs seront plus stricts sur ce point pour les lycées.
A la base, effectivement, la dotation à la structure pénalise les petits établissements, d'autant plus qu'il y a des effets de seuils. Il suffit parfois d'une baisse de 5 ou 6 élèves pour perdre une division.
- ovidianaNiveau 5
[quote="Ingeborg B."]
Ok, merci, je comprends mieux. C'est donc un peu au poids...
Ok, merci, je comprends mieux. C'est donc un peu au poids...
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Oui et la réforme va effectivement pénaliser les petites structures. Apparemment, les petits lycées bénéficieront d'une attention particulière.ovidiana a écrit:Ingeborg B. a écrit:
Ok, merci, je comprends mieux. C'est donc un peu au poids...
- Réforme du lycée : un choix de spécialités plus restreint que prévu
- Réforme du lycée. Les lycéens de première ont-ils eu le choix de leurs enseignements de spécialité ?
- Parcoursup et nouveau bac : prérequis des diverses formations (recensement)
- Couplages spécialités réforme lycée
- Réforme du lycée et du bac : comment choisir ses spécialités ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum