- Mezzo voceNiveau 9
Chers tous,
Je réfléchis à la question de la mise en activité des élèves lors des lectures analytiques/cursives. Que pensez-vous de l'idée de partager ici ? J'ai testé récemment le traditionnel îlot : le travail de groupe avait pour objectif (avec des élèves de quatrième) de préparer une synthèse individuelle répondant à une problématique au premier abord complexe.
Que faites-vous, de votre côté ?
Je réfléchis à la question de la mise en activité des élèves lors des lectures analytiques/cursives. Que pensez-vous de l'idée de partager ici ? J'ai testé récemment le traditionnel îlot : le travail de groupe avait pour objectif (avec des élèves de quatrième) de préparer une synthèse individuelle répondant à une problématique au premier abord complexe.
Que faites-vous, de votre côté ?
- slynopHabitué du forum
C'est le meilleur moyen pour que les élèves sérieux fassent le travail à la place des glandus, pour l'avoir testé il y a longtemps.
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- Mezzo voceNiveau 9
Pas forcément : cette mise en activité a bien fonctionné avec l'une de mes deux classes de quatrième parce que, justement, les uns ont poussé les autres (je les évalue, en outre, sur leur implication, selon des codes précis). Mais enfin, comment mettre les élèves en activité face à un texte en échappant parfois au cadre questions/réponses à l'oral ? (En classe entière, ce sont aussi toujours les mêmes qui participent, c'est pourquoi je m'interroge.)
- slynopHabitué du forum
Je leur demande souvent un petit travail de synthèse avec les points essentiels notés au tableau et indiqués par les élèves (pour une bonne part) puis rédaction d'un paragraphe de plus ou moins 10 lignes, c'est ce que je demande assez fréquemment. J'interroge les volontaires qui lisent leur travail, je dis ce qui va et ce qui ne va pas, puis j'interroge les volontaires malgré eux . Au début c'est difficile pour eux, puis ils s'y mettent progressivement. L'élève qui a fait le meilleur travail le dicte ensuite à ses camarades, et ils sont très fiers de le faire.
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- *Ombre*Grand sage
Je pense qu'il n'y a pas de recette miracle, mais une multitude d'approches qui gagnent à être mobilisées tour à tour en fonction du texte étudié, de sa difficulté, de l'objectif visé, de ce que l'on sait de la classe. Cette variété permet aussi d'éviter trop de monotonie. Voici les différentes façons de faire que je croise.
- L'étude de texte traditionnelle avec une série de questions ordonnées. J'y recours à l'oral quand le texte est difficile et que je veux vraiment guider son étude, et de temps en temps à l'écrit pour travailler la méthode (apprendre à répondre à une question en formulant une phrase correcte en 6e, apprendre à justifier sa réponse, à développer un paragraphe en réponse à une question ouverte en 3e) ;
- Le travail en groupes sur une question ouverte. Cela peut faire émerger tous les éléments que l'on veut étudier et permet d'évacuer les contresens, de discuter ce qui peut l'être. On apprend aussi à bien s'appuyer sur le texte. Exemple en 6e, à partir d'un portrait épique d'Achille : Quelle image vous faites-vous du personnage ? Souvent une petite aide pour les élèves qui en ont besoin (ici, des suggestions parmi lesquelles choisir : un être séduisant, effrayant, admirable, positif, négatif...)
- Oral en autonomie : à l'issue de la lecture, les élèves prennent tour à tour la parole pour dire ce qu'ils ont compris ou pas compris, poser des questions, dire ce qui les a marqués, étonnés... Ils se répondent les uns aux autres. Pendant cette partie du cours, je n'interviens pas : mon rôle se borne à distribuer la parole. C'est souvent très riche, et j'ai remarqué qu'en procédant ainsi, des élèves qui ne participent pas quand c'est moi qui pose les questions interviennent volontiers. Ils réfléchissent entre pairs, se corrigent, sont obligés de justifier ce qu'ils avancent pour répondre à un tiers... Cela met en général en évidence les points saillants du texte, sur lesquels je peux ensuite revenir. Parfois, cela nous entraîne dans une direction imprévue, mais c'est intéressant aussi.
- Les petits défis en autonomie. Je propose deux questionnaires sur le même texte, de difficulté différente. Le but est d'aller le plus loin possible en un temps limité, en choisissant le degré de difficulté qu'on se sent capable d'affronter. Ensuite, nous corrigeons à l'oral en croisant les deux questionnaires (conçus pour se répondre).
- La mise en voix d'un texte - parce que pour bien le dire, il faut bien le comprendre, repérer les passages à mettre en valeur.
- Travail sur une question ouverte, à l'oral en 6e et 5e, à l'écrit en 4e (initiation) et en 3e, avec travail méthodologique dans la perspective du commentaire de lycée.
- L'étude de texte traditionnelle avec une série de questions ordonnées. J'y recours à l'oral quand le texte est difficile et que je veux vraiment guider son étude, et de temps en temps à l'écrit pour travailler la méthode (apprendre à répondre à une question en formulant une phrase correcte en 6e, apprendre à justifier sa réponse, à développer un paragraphe en réponse à une question ouverte en 3e) ;
- Le travail en groupes sur une question ouverte. Cela peut faire émerger tous les éléments que l'on veut étudier et permet d'évacuer les contresens, de discuter ce qui peut l'être. On apprend aussi à bien s'appuyer sur le texte. Exemple en 6e, à partir d'un portrait épique d'Achille : Quelle image vous faites-vous du personnage ? Souvent une petite aide pour les élèves qui en ont besoin (ici, des suggestions parmi lesquelles choisir : un être séduisant, effrayant, admirable, positif, négatif...)
- Oral en autonomie : à l'issue de la lecture, les élèves prennent tour à tour la parole pour dire ce qu'ils ont compris ou pas compris, poser des questions, dire ce qui les a marqués, étonnés... Ils se répondent les uns aux autres. Pendant cette partie du cours, je n'interviens pas : mon rôle se borne à distribuer la parole. C'est souvent très riche, et j'ai remarqué qu'en procédant ainsi, des élèves qui ne participent pas quand c'est moi qui pose les questions interviennent volontiers. Ils réfléchissent entre pairs, se corrigent, sont obligés de justifier ce qu'ils avancent pour répondre à un tiers... Cela met en général en évidence les points saillants du texte, sur lesquels je peux ensuite revenir. Parfois, cela nous entraîne dans une direction imprévue, mais c'est intéressant aussi.
- Les petits défis en autonomie. Je propose deux questionnaires sur le même texte, de difficulté différente. Le but est d'aller le plus loin possible en un temps limité, en choisissant le degré de difficulté qu'on se sent capable d'affronter. Ensuite, nous corrigeons à l'oral en croisant les deux questionnaires (conçus pour se répondre).
- La mise en voix d'un texte - parce que pour bien le dire, il faut bien le comprendre, repérer les passages à mettre en valeur.
- Travail sur une question ouverte, à l'oral en 6e et 5e, à l'écrit en 4e (initiation) et en 3e, avec travail méthodologique dans la perspective du commentaire de lycée.
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