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- New ZealandNiveau 9
Césarion a écrit:Quid de l’agrégation en effet ?
Que devient l’enseignant qui n’aurait séduit aucun « management » ?
Je ne vois pas en quoi la crise des vocations va magiquement s'évanouir d’autant plus qu’il ne faut pas s’attendre à des miracles concernant la rémunération.
A propos de PISA (je passe sur les économies annoncées), je suis envahi par le doute. A l’époque du précédent gouvernement, on s'imaginait que la réforme du collège ( dont certains aspects comme l’AP constituent à mes yeux une initiative intéressante) allait faire disparaître les inégalités et améliorer le niveau de nos élèves. Qu’on arrête aussi de penser que l’EN malgré toute la bonne volonté du monde puisse remédier à tous les problèmes d’ordre sociétal. Enfin, parmi tous ceux qui ont réfléchi à ces propositions CAP 22, combien de ces éminents savants appartiennent à l’EN et comprennent la réalité du terrain du haut de leur tour d’ivoire ?
Je me suis fait la même réflexion. Je ne vois rien dans les propositions qui puissent améliorer les résultats (et non pas les notes) des élèves, surtout quand on lit que les profs seront notés en fonction des résultats (= des notes ?) de leurs élèves, de leur bien-être (donc pas de devoirs ?), etc.
Aberrant. Quant à la bivalence, je souhaite être prof d'anglais, je ne vois pas trop quoi être capable d'enseigner d'autre. Le français, peut-être ? OK, mais avec une bonne grosse formation, alors, disciplinaire et didactique. De quelques années... Voire l'histoire (mais pas la géo), mais idem que pour le français. Bref, faudrait que je repasse une Licence, en fait.
J'ai l'impression que c'est comme s'ils jouaient au Risk. On déplace les pions sur un plateau mais on pense ne pas avoir besoin de se pencher sur les spécificités des différents corps de métier. Car même si les autres professions de la fonction publique me sont inconnues, j'imagine qu'ils ne se préoccupent pas non plus de leurs spécificités.
Quant à l’attractivité du métier de prof... No comment.
- PaleoprofFidèle du forum
Hors sujet "enseignement" : A noter également une société "zéro cash" à savoir la disparition de la monnaie et des chèques pour des transactions exclusivement dématérialisées. ... Sous des prétextes de simplification des paiements et d'un meilleur contrôle des flux et de l'origine de l'argent .
Big Brother jusqu'à la boulangerie. Je pense aussi aux personnes âgées rétives à l'utilisation d'argent dématérialisé (et même des moins vieilles comme moi!)
Fin du HS !
Big Brother jusqu'à la boulangerie. Je pense aussi aux personnes âgées rétives à l'utilisation d'argent dématérialisé (et même des moins vieilles comme moi!)
Fin du HS !
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Je construis ma suite......
- IphigénieProphète
Herrelis a écrit:Donner les missions à des boîtes privées extérieures mandatées par l'Etat. En gros, un jour, notre impôt sera recouvert par des boîtes privées... quand ce jour arrive, je pars sur Mars. Ce n'est pas que je n'ai pas confiance mais quand on voit ce que certaines boîtes font avec l'argent qu'on leur confie, je vois bien ce qui va arriver avec mes impôts. Et ne nous leurrons pas, le passage au prélèvement à la source, c'est le premier pas vers ça !Not a Panda a écrit:Dans ce document, que signifie "prise en charge par des agences/opérateurs" ? Privatisation ?
Exemples :
Pour aller encore plus loin, nous avons identifié cinq ministères clés où la grande majorité
des missions pourrait être confiée à des opérateurs.
dans les ministères économiques et financiers, la politique règlementaire de la
concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (CCRF), la
législation fiscale, la politique industrielle, la politique économique et financière, le
budget, continueraient à être exercés dans une administration centrale. Toutes
les autres missions pourraient être conduites dans des agences : par exemple, le
recouvrement de l’impôt et le contrôle, aujourd’hui exercés par la direction
générale des finances publiques, le conseil aux entreprises exercé par la
direction générale des entreprises, les statistiques ou les études économiques de
l’Insee, les missions de la direction générale des douanes et des droits
indirects… ;
C'est moderne, c'est la reforme en marche on invente les Fermiers généraux : à croire que l'histoire de la revolution échappe à cap 22.
Remarquez que ce nom, cap 22 est déjà l'essentiel du programme.
Bon sinon j'ai cherché quels étaient les membres de cet aréopage et je ne suis pas déçue, ils ont dû écrire le rapport à l'issue d'un coktail mondain.
- Spoiler:
- Un comité de 34 membres pour lancer la "transformation" de l'administration ©AFP/Archives / ANDREAS SOLARO
Edouard Philippe a nommé vendredi un comité de 34 membres, issu principalement de la haute fonction publique, du monde politique et économique, pour dessiner la future réforme de l'administration, sur fond de grogne de la fonction publique.
Parmi les membres, l'ex-président du Conseil italien Enrico Letta est la figure la plus connue.
Trois jours après une forte mobilisation lors de la grève des fonctionnaires, le Premier ministre a dévoilé le nom des membres de ce comité, baptisé "Action publique 2022", lors d'une conférence de presse à Matignon, au côté notamment du ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin.
La feuille de route fixée par l'exécutif pour la "transformation" de l'administration tient en trois points : "améliorer la qualité des services publics", "offrir un environnement de travail modernisé" aux fonctionnaires et "maîtriser les dépenses publiques en optimisant les moyens".
Dépourvu de grandes figures syndicales - ce qui a déjà suscité les protestations des syndicats de la fonction publique - le comité compte plusieurs membres étrangers. Il est dirigé par un trio : le président de Safran, le franco-australien Ross McInnes, l'ex-directrice de cabinet de Manuel Valls à Matignon et cadre dirigeante de Nexity, Véronique Bédague-Hamilius, et le directeur de Sciences Po Paris, Frédéric Mion.
Côté simples membres, on retrouve les économistes Jean Pisani-Ferry et Philippe Aghion, qui avaient inspiré le programme économique d'Emmanuel Macron, et le président de l'Institut Montaigne (think-tank libéral) Laurent Bigorgne.
Y figurent également plusieurs entrepreneurs et cadres de grandes entreprises, ainsi que des élus : l'ex-secrétaire d'Etat PS Clotilde Valter, le député LREM Jean-René Cazeneuve, la sénatrice LR Christine Lavarde ou encore les président PS de la région Centre, François Bonneau, et celui de la métropole de Rouen, Frédéric Sanchez.
On y retrouve également l'ex-conseiller de François Hollande à l'Elysée, Nicolas Revel, ou encore un Suédois qui a piloté les réformes sociales du royaume scandinave, Per Molander.
Seule membre issue du monde syndical : Annie Thomas, ex-présidente de l'Unedic, qui a été secrétaire nationale à la CFDT dans les années 2000.
Vieille histoire de l'humanité derrière l'innovante innovation : on retombe toujours sur les paroles d'un célèbre philosophe
"Ma pomme, c'est moiaaa....."
Sinon ( oui, je rallonge au fur et à mesure de mon petit déjeuner, fin de parenthese triviale), côté efficacité du privé versus fonction publique, on a l'affaire Benalla actuellement qui illustre assez bien.
- JacqGuide spirituel
Delia a écrit:CAP 22 a écrit:> augmenter le temps d’enseignement des enseignants du secondaire actuels avec un recours à deux heures supplémentaires, ce qui conduira à améliorer leurs rémunérations, et créer pour cela un nouveau corps d’enseignants qui pourrait se substituer progressivement à celui de professeur certifié. Pour ce nouveau corps, que les enseignants pourraient rejoindre sur la base du volontariat, le temps d’enseignement serait supérieur à celui des professeurs certifiés mais la rémunération serait également supérieure. Par ailleurs, on pourrait leur proposer des dynamiques de carrière plus intéressantes. Ce corps serait soumis à des obligations supplémentaires (bivalence, annualisation d’une partie du temps d’enseignement, obligation de remplacement dans l’intérêt du service) qui offriraient plus de souplesse aux chefs d’établissement.
Bref, ils rétablissent le corps des PEGC. A ceci près qu'ils seraient mieux payés que les PEGC à qui leurs 21 heures rapportaient moins que leurs 18 heures aux certifiés. Les PEGC avaient d'ailleurs obtenu la diminution du service, ramené à 18 heures.
Quant à la bivalence, elle existe déjà : physique et chimie, histoire et géographie, français, latin et grec (là, ça fait même trois...).
La véritable bivalence il faut la voir au LP. Là tu as lettres-histoire-géographie, maths-sciences, lettres-anglais. L'annualisation de l'enseignement nous pend au nez au LP. En reliant ces propositions avec les suppressions massives de postes en LP entraînées par la suicidaire réforme de l'enseignement et de la voie prof on imagine la suite. Reconversions forcées des PLP en direction du collège (lycée ? nan, sont trop bêtes les PLP !). Pour une revalorisation aussi dévalorisante il faudra forcer la reconversion. Le public est tout trouvé : les PLP ! Bref, ne vous inquiétez pas, le laboratoire à bêtise est expérimenté sur les PLP.
Il est tout de même dingue de constater que chaque fois que l'on nous parle de nous revaloriser, de rendre la profession plus attractive, les propositions vont dans le sens inverse et n'ont qu'un seul objectif : supprimer des postes !
- JacqGuide spirituel
Rabelais a écrit:Ce que je retiens de ces trois pages, c’est que la promesses de se débarrasser des pedagos de NVB n’a pas été tenue.
Rien de neuf sous le soleil, retour de la proposition de la bivalence, de la critique de la transmission descendante des contenus et de l’idee qu’un professeur pourrait être remplacé ponctuellement par le numérique.
La pensée unique, c’est pénible, à force.
Là encore, je vais radoter, mais si nous prenons la réforme de la voie pro nous retrouvons et le pire de la droite (quasi suppression de l'enseignement général, apprentissage, publics mixtes) et le pire du pédagogisme béat (coanimation, logique de projets, destructuration du disciplinaire) à tel point que l'UNSA et le SGEN CFDT sont coincés : accepter une réforme qui leur convient pour certains points et refuser car ils constatent que tout cela n'a qu'un but, supprimer des postes.
On peut penser la même chose pour le lycée. Le "grand oral" du bac sera surtout un "grand n'importe quoi". Blanquer a donné à l'opinion publique et aux médias quelques gages contre le pédagogisme pour masquer qu'en réalité il va poursuivre dans le même sens pour beaucoup de choses.
- CathEnchanteur
Tu as entièrement raison, une fois de plus.
Mais qui t'écoute ?
Mais qui t'écoute ?
- DeliaEsprit éclairé
Vox clamans in deserto...
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- Prosper de BaranteHabitué du forum
Dans l'objectif de faire des économies de postes, l'annualisation et le remplacement obligatoire des collègues absents est aussi une belle trouvaille.
- RabelaisVénérable
+1000.Jacq a écrit:Rabelais a écrit:Ce que je retiens de ces trois pages, c’est que la promesses de se débarrasser des pedagos de NVB n’a pas été tenue.
Rien de neuf sous le soleil, retour de la proposition de la bivalence, de la critique de la transmission descendante des contenus et de l’idee qu’un professeur pourrait être remplacé ponctuellement par le numérique.
La pensée unique, c’est pénible, à force.
Là encore, je vais radoter, mais si nous prenons la réforme de la voie pro nous retrouvons et le pire de la droite (quasi suppression de l'enseignement général, apprentissage, publics mixtes) et le pire du pédagogisme béat (coanimation, logique de projets, destructuration du disciplinaire) à tel point que l'UNSA et le SGEN CFDT sont coincés : accepter une réforme qui leur convient pour certains points et refuser car ils constatent que tout cela n'a qu'un but, supprimer des postes.
On peut penser la même chose pour le lycée. Le "grand oral" du bac sera surtout un "grand n'importe quoi". Blanquer a donné à l'opinion publique et aux médias quelques gages contre le pédagogisme pour masquer qu'en réalité il va poursuivre dans le même sens pour beaucoup de choses.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- nigousseHabitué du forum
Merci Lefteris d'évoquer l'infâme réforme de la voie pro, celle dont tout le monde se moque éperdument, le lycée pro c'est pour les fils et filles de prolo alors tout le monde s'en fiche, je vois bien les réactions quand je vais présenter nos sections aux classes de troisième, les regards méprisants de certains collègues, j'ai eu beaucoup de retour d'élèves qui racontent ce qu'ils ont entendu de la part de leur PP de troisième ( voie de garage, "toi, y'a que le lycée pro qui voudra de toi", "toi, t'es trop intelligent pour finir en lycée pro", dénigrement systématique, j'en passe et des meilleurs...). je me rappelle l'absence totale de solidarité des collègues lors de la"réforme" bac pro 3 ans, j'imagine que ce sera pareil, tant que c'est que le LP , ses sous-élèves et ses sous-profs qui sont concernés ça va!! C'est mon coup de gueule, le corps professoral est devenu le lieu de rassemblement de tous les pleutres de la création!
- JacqGuide spirituel
A l'époque j'étais dans un LGT avec SEP, nous avions été soutenus localement par les collègues du LGT, par des collègues des collèges voisins qui s'inquiétaient à juste titre de l'orientation de leurs élèves. Au niveau national il est clair qu'il ne fallait rien attendre des fédé de parents (plus actifs au niveau local - ils étaient même venus protester au LP, accompagnés de collègues des collèges, plus mobilisés que certains collègues de LP), du SNES, de la CFDT, du SNETAA, du SNALC (sans commentaire), de FO allié au SNETAA depuis (sans commentaire) pour des raisons purement politiques. Donc , si des collègues étaient vraiment solidaires, autant en tant que certifiés qu'en tant que PLP, n'avons perdu que parce que les médias sont des navets.
Là les collègues certifiés viennent de se prendre la réforme du collège, celle du lycée.... Nous n'en pouvons plus. On va simplement nous achever, nous diviser et nous épuiser.
Je dois avouer ne pas avoir manifesté contre la réforme du collège, par épuisement et en prévision des réformes à venir.
C'est ainsi qu'ils nous détruisent un par un.
Là les collègues certifiés viennent de se prendre la réforme du collège, celle du lycée.... Nous n'en pouvons plus. On va simplement nous achever, nous diviser et nous épuiser.
Je dois avouer ne pas avoir manifesté contre la réforme du collège, par épuisement et en prévision des réformes à venir.
C'est ainsi qu'ils nous détruisent un par un.
- DeliaEsprit éclairé
Trop faible pour eux tous, trop fort pour chacun d'eux... La recette est bien connue.
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- DaphNenyaNeoprof expérimenté
Diviser pour mieux régner, c'est exactement ça.
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On her finger was Nenya, the ring wrought of mithril, that bore a single white stone flickering like a frosty star.
JRR Tolkien
- nigousseHabitué du forum
punaise, on est presque 1 million pourquoi on réagit pas? quand je vois que les stations de ski dictent le calendrier scolaire pour 5% des gens qui vont au ski! Quand les grilles de la voie pro sont sorties le 28 mai, avec une collègue on a photocopié, affiché, alerté, le tout dans l'inertie générale sur fond de " stressez pas, c'est qu'un projet, rien n'est fait" mais où vivent les gens ces dernières années, quand on nous présente un "projet" c'est que tout est déjà ficelé, circulez y'a rien à voir!! Pourquoi continuer à accepter l'inacceptable? On a peur de quoi( c'est une vraie question)? Et quand l'année prochaine on viendra nous dire que par mesure de justice sociale, les retraites des profs ( et fonctionnaires) ce sera sur les 25 "meilleures" années, personne ne bronchera j'imagine! Donc on accepte une vie pro de plus en plus difficile voire intenable pour bon nombre d'entre nous avec pour finalité une vieillesse miséreuse, quel beau programme!
- InvitéInvité
Le rapport du senat présenté en ce moment va dans le même sens :
https://twitter.com/ErwinCanard/status/1022061724558602240?s=19
https://twitter.com/ErwinCanard/status/1022061724558602240?s=19
- EU1Fidèle du forum
nigousse a écrit:punaise, on est presque 1 million pourquoi on réagit pas? quand je vois que les stations de ski dictent le calendrier scolaire pour 5% des gens qui vont au ski! Quand les grilles de la voie pro sont sorties le 28 mai, avec une collègue on a photocopié, affiché, alerté, le tout dans l'inertie générale sur fond de " stressez pas, c'est qu'un projet, rien n'est fait" mais où vivent les gens ces dernières années, quand on nous présente un "projet" c'est que tout est déjà ficelé, circulez y'a rien à voir!! Pourquoi continuer à accepter l'inacceptable? On a peur de quoi( c'est une vraie question)? Et quand l'année prochaine on viendra nous dire que par mesure de justice sociale, les retraites des profs ( et fonctionnaires) ce sera sur les 25 "meilleures" années, personne ne bronchera j'imagine! Donc on accepte une vie pro de plus en plus difficile voire intenable pour bon nombre d'entre nous avec pour finalité une vieillesse miséreuse, quel beau programme!
C'est une bonne question.
Il est difficile d'y répondre précisément mais je crois que, d'une part, les sollicitations répétées des différents syndicats pour protester contre ci et ensuite contre ça contribuent à user les collègues. A un moment ça perd de son sens. Ils deviennent inaudibles (malheureusement).
Un autre souci vient également du fait qu'il s'agit toujours de protestation et peu de propositions (raisonnables j'entends).
Quelles propositions émettent les syndicats dans un contexte de baisse des dépenses publiques ?
- ProtonExpert
Corps des professeurs certifiés
Corps des professeurs agrégés
Corps des professeurs pigeons à venir ?
Hâte de connaître les modalités de l'arnaque. Meilleur traitement, hum hum, genre 2000 euros en plus ?
Bivalence ? Intéressant. Maths + EPS, ça fonctionne ? Bah oui, c'est cool l'EPS ... pendant que les élèves courent, je corrige les copies.
Pour ceux qui bavardent : 20 pompes pendant l'échauffement
Corps des professeurs agrégés
Corps des professeurs pigeons à venir ?
Hâte de connaître les modalités de l'arnaque. Meilleur traitement, hum hum, genre 2000 euros en plus ?
Bivalence ? Intéressant. Maths + EPS, ça fonctionne ? Bah oui, c'est cool l'EPS ... pendant que les élèves courent, je corrige les copies.
Pour ceux qui bavardent : 20 pompes pendant l'échauffement
- trompettemarineMonarque
Donc ce sont de fait les dernières années d'existence du capes et de l'agrégation ?
Le lien du café pédagogique (pourtant, j'ai du mal avec les idées de ce site en général) semble montrer que les pays qui ont suivi cette politique ont obtenus des résultats catastrophiques et des une crise incroyable des "vocations". C'est sur un autre fil
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/07/24072018Article636680073011113201.aspx
Mais comme je crois que nos gouvernements successifs se fichent carrément de leur jeunesse, et des hommes en général...
Nous avons des présidents qui aiment la France mais pas les hommes ; bouffés de vanités et d'illusions, ils ne croient qu'en eux, se goinfrent, et pissent sur l'humanité.
Le lien du café pédagogique (pourtant, j'ai du mal avec les idées de ce site en général) semble montrer que les pays qui ont suivi cette politique ont obtenus des résultats catastrophiques et des une crise incroyable des "vocations". C'est sur un autre fil
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/07/24072018Article636680073011113201.aspx
Mais comme je crois que nos gouvernements successifs se fichent carrément de leur jeunesse, et des hommes en général...
Nous avons des présidents qui aiment la France mais pas les hommes ; bouffés de vanités et d'illusions, ils ne croient qu'en eux, se goinfrent, et pissent sur l'humanité.
- Spoiler:
- Ave Benalla ! Ton empereur t' a pardonné. Comme le Christ, il prend sur lui ta faute. Continue à frapper l'homme de la rue, surtout la joue gauche.
- InvitéInvité
Vous n'êtes pas assez new age. Pensez plus mobilité, flexibilité, instabilité ! Sortez du vieux monde. :lol:
- OlympiasProphète
Et certains syndicats nous dirons que c'est très bien et que l'essentiel est de négocier...😡😡😡😡😡
- CathEnchanteur
Même le café pédagogique est en colère, c'est dire...
Pour ceux qui comme moi ont parfois la flemme de suivre les liens...
"Tout un chapitre est consacré à l'Ecole. Sous prétexte de "réduire les inégalités", le rapport ne traite en fait que la gestion des enseignants, comme s'ils étaient à l'origine du problème.
(...)
Ce rapport n'invente rien non plus sur le fond en matière scolaire. Cette politique de gestion managériale avec la dilution des statuts et la mise à genoux des syndicats a déjà largement été expérimentée ailleurs. C'est tout simplement l'application, avec 20 années de retard, du New Public Management qui a gagné déjà les pays anglo-saxons et une bonne partie de l'Europe.
Le pays qui est allé le plus loin sur cette voie est celui qui connait l'échec le plus retentissant : la Suède. Dans les années 1990, la Suède a pris la tête des pays réformistes dans l'optique du New Management. Le pays est passé en quelques années d'un système éducatif étatique et centralisé à une décentralisation totale. Les enseignants sont devenus des employés communaux. Les établissements sont gérés par des chefs d'établissement qui ont une totale liberté de gestion sous tutelle de la municipalité et une large autonomie pédagogique. L'Etat attribue par contrat aux communes une enveloppe globale pour ses services en échange de services.
Vingt ans après la réforme, l'OCDE pointe le faible niveau de compétences des élèves suédois et la baisse régulière des performances en compréhension de l'écrit, en maths et en sciences dans les évaluations PISA depuis 10 ans. En détruisant le statut des enseignants, la Suède affronte une grave crise de recrutement qui l'amène à embaucher des personnels beaucoup moins qualifiés. Même les chefs d'établissement se sont fatigués d'être des managers. La crise de recrutement les concerne également.
Cet échec n'est pas propre à la Suède. On le retrouve aussi , comme l'ont montré Florence Lefresne et Robert Rakocevic (Depp) en Angleterre et aux Pays Bas. C'est la philosophie même du New Public Management qui est maintenant remise en question y compris par une organisation internationale comme l'OCDE. Mais ce rapport n'en tient aucun compte.
Il nous dit en fait deux choses importantes. La première c'est que les idées émises par JM Blanquer dans ses livres successifs sont celles de l'équipe présidentielle. Cela donne évidemment un poids très puissant à la politique ministérielle. Le ministre est en accord et va appliquer le programme gouvernemental.
Le second enseignement c'est que cette politique est purement idéologique. Il n'y a aucun "pragmatisme" dans cette politique. La grande réforme de l'Education nationale est lancée et appliquée à bride abattue alors que les résultats néfastes sont clairement prévisibles."
(http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/07/24072018Article636680073011113201.aspx)
Pour ceux qui comme moi ont parfois la flemme de suivre les liens...
"Tout un chapitre est consacré à l'Ecole. Sous prétexte de "réduire les inégalités", le rapport ne traite en fait que la gestion des enseignants, comme s'ils étaient à l'origine du problème.
(...)
Ce rapport n'invente rien non plus sur le fond en matière scolaire. Cette politique de gestion managériale avec la dilution des statuts et la mise à genoux des syndicats a déjà largement été expérimentée ailleurs. C'est tout simplement l'application, avec 20 années de retard, du New Public Management qui a gagné déjà les pays anglo-saxons et une bonne partie de l'Europe.
Le pays qui est allé le plus loin sur cette voie est celui qui connait l'échec le plus retentissant : la Suède. Dans les années 1990, la Suède a pris la tête des pays réformistes dans l'optique du New Management. Le pays est passé en quelques années d'un système éducatif étatique et centralisé à une décentralisation totale. Les enseignants sont devenus des employés communaux. Les établissements sont gérés par des chefs d'établissement qui ont une totale liberté de gestion sous tutelle de la municipalité et une large autonomie pédagogique. L'Etat attribue par contrat aux communes une enveloppe globale pour ses services en échange de services.
Vingt ans après la réforme, l'OCDE pointe le faible niveau de compétences des élèves suédois et la baisse régulière des performances en compréhension de l'écrit, en maths et en sciences dans les évaluations PISA depuis 10 ans. En détruisant le statut des enseignants, la Suède affronte une grave crise de recrutement qui l'amène à embaucher des personnels beaucoup moins qualifiés. Même les chefs d'établissement se sont fatigués d'être des managers. La crise de recrutement les concerne également.
Cet échec n'est pas propre à la Suède. On le retrouve aussi , comme l'ont montré Florence Lefresne et Robert Rakocevic (Depp) en Angleterre et aux Pays Bas. C'est la philosophie même du New Public Management qui est maintenant remise en question y compris par une organisation internationale comme l'OCDE. Mais ce rapport n'en tient aucun compte.
Il nous dit en fait deux choses importantes. La première c'est que les idées émises par JM Blanquer dans ses livres successifs sont celles de l'équipe présidentielle. Cela donne évidemment un poids très puissant à la politique ministérielle. Le ministre est en accord et va appliquer le programme gouvernemental.
Le second enseignement c'est que cette politique est purement idéologique. Il n'y a aucun "pragmatisme" dans cette politique. La grande réforme de l'Education nationale est lancée et appliquée à bride abattue alors que les résultats néfastes sont clairement prévisibles."
(http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/07/24072018Article636680073011113201.aspx)
- DeliaEsprit éclairé
Proton a écrit:Corps des professeurs certifiés
Corps des professeurs agrégés
Corps des professeurs pigeons à venir ?
Hâte de connaître les modalités de l'arnaque. Meilleur traitement, hum hum, genre 2000 euros en plus ?
Bivalence ? Intéressant. Maths + EPS, ça fonctionne ? Bah oui, c'est cool l'EPS ... pendant que les élèves courent, je corrige les copies.
Pour ceux qui bavardent : 20 pompes pendant l'échauffement
Il n'est que d'interroger les anciens, les PEGC maths-physique-EPS. Ces brillantes idées n'ont rien de nouveau. C'est cela le pire !
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- cassiopellaNiveau 9
Le problème du café pédagogique, des syndicats et du gouvernement : ce sont des parties engagées qui ne vont donner que les exemples qui les arranges sous les lumières qui les arrangent.
C'est sympa de mentionner la Suède, mais le gouvernement peut facilement rétorquer: les jeunes élèves suédois sont meilleurs que les jeunes français (grade 4). Je donne la place pour chaque pays:
1) TIMSS maths: 26 (Suède) et 35 (France)
2) TIMSS science: 13 (Suède) et 34 (France)
3) PIRLS (lecture): 12 (Suède) et 34 (France)
4) PISA maths (utilisation des connaissance dans la vie de tous les jours): 24 (Suède) et 26 (France)
5) PISA sciences: 28 (Suède) et 27 (France)
6) PISA lecture: 17 (Suède) et 19 (France)
Pour PISA la Suède a fait le saut de +10 places entre 2012 et 2015 (amélioré ses résultats). Et les critiques d'OCDE envers la Suède datent de 2012, quand il y a eu une forte baisse de niveau. Il faut qu'ils arrêtent avec ces exemples ou se préparent mieux...
Sinon, je pense que les choses bougeront dans la bonne direction que si les profs se mettent ensemble et font des propositions d'amélioration claires et gagnant/gagnant. C'est-à-dire amélioration du statut et condition du travail + un meilleur enseignement (moins d'échec, augmentation du niveau des élèves). Ils peuvent même avoir le soutient des parents si le cœur des propositions est le bien-être des enfants, l'égalité des chances etc. Je pense cela parce que les syndicats sont incapables de proposer quoique ce soit. Il ne font que critiquer et "négocier". Quant au gouvernement - les auteurs des propositions sont trop éloignés de la vie réelle et ne comprennent pas les besoins de la sociétés et des enseignants.
C'est sympa de mentionner la Suède, mais le gouvernement peut facilement rétorquer: les jeunes élèves suédois sont meilleurs que les jeunes français (grade 4). Je donne la place pour chaque pays:
1) TIMSS maths: 26 (Suède) et 35 (France)
2) TIMSS science: 13 (Suède) et 34 (France)
3) PIRLS (lecture): 12 (Suède) et 34 (France)
4) PISA maths (utilisation des connaissance dans la vie de tous les jours): 24 (Suède) et 26 (France)
5) PISA sciences: 28 (Suède) et 27 (France)
6) PISA lecture: 17 (Suède) et 19 (France)
Pour PISA la Suède a fait le saut de +10 places entre 2012 et 2015 (amélioré ses résultats). Et les critiques d'OCDE envers la Suède datent de 2012, quand il y a eu une forte baisse de niveau. Il faut qu'ils arrêtent avec ces exemples ou se préparent mieux...
Sinon, je pense que les choses bougeront dans la bonne direction que si les profs se mettent ensemble et font des propositions d'amélioration claires et gagnant/gagnant. C'est-à-dire amélioration du statut et condition du travail + un meilleur enseignement (moins d'échec, augmentation du niveau des élèves). Ils peuvent même avoir le soutient des parents si le cœur des propositions est le bien-être des enfants, l'égalité des chances etc. Je pense cela parce que les syndicats sont incapables de proposer quoique ce soit. Il ne font que critiquer et "négocier". Quant au gouvernement - les auteurs des propositions sont trop éloignés de la vie réelle et ne comprennent pas les besoins de la sociétés et des enseignants.
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Moi et l'orthographe, nous ne sommes pas amis. Je corrige les erreurs dès que je les vois. Je m'excuse pour celles que je ne vois pas...
- cassiopellaNiveau 9
Cela n'a rien avoir avec l'expérience. Je suis l'originaire de l'ex-URSS et j'ai une vision de l'école à l'opposé de la vision française. Les professeurs sont réellement engagés et le bien être de l'enfant passe avant tout. L'école est considérée comme la deuxième famille et doit éduquer. Il y a des plus: une bonne relation avec les élèves et les parents, et aussi les programmes cohérents + les bons manuels.Cath a écrit:Tu enseignes depuis peu, toi, non ? :lol:
Il faut que vous proposer quelque chose, qui soit acceptée par la société. Sinon c'est le gouvernement qui imposera une n-ième bêtise. Je ne vois pas d'autres solutions.
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Moi et l'orthographe, nous ne sommes pas amis. Je corrige les erreurs dès que je les vois. Je m'excuse pour celles que je ne vois pas...
- trompettemarineMonarque
Ah mais tu ne connais pas les grandes consultations auprès des professeurs :
1. Un projet est présenté.
2. L'avis est demandé aux professeurs (parfois pas tous) avec des questions qui ne permettent pas de proposer autre chose.
3. Les avis des professeurs ne sont pas lus.
4. Le projet devient le texte définitif sans aucun changement.
5. On dit que les professeurs ont été consultés et sont tous d'accord.
J'ai connu cette première mascarade sous Jospin.
La confiance envers les professeurs de la part des politiques n'existe plus depuis bien longtemps.
1. Un projet est présenté.
2. L'avis est demandé aux professeurs (parfois pas tous) avec des questions qui ne permettent pas de proposer autre chose.
3. Les avis des professeurs ne sont pas lus.
4. Le projet devient le texte définitif sans aucun changement.
5. On dit que les professeurs ont été consultés et sont tous d'accord.
J'ai connu cette première mascarade sous Jospin.
La confiance envers les professeurs de la part des politiques n'existe plus depuis bien longtemps.
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