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- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Mon fils qui entre en terminale S à la rentrée souhaite faire une hypokhâgne après le bac. Il a plutôt un bon dossier (il a toujours les félicitations), néanmoins il tournait autour de seulement 13-14 en langues vivantes au troisième trimestre. Il a encore eu les félicitations comme toujours mais il avait une appréciation un peu mitigée en langue (disant qu'il n'avait pas tout donné en quelque sorte). Par contre il était 1er en français et en histoire-géo (à terme il hésite entre lettres et histoire, pense se tourner peut-être vers sciences po). Je précise qu'il est en classe européenne avec option DNL et qu'il continue le latin avec le CNED. Il a préparé avec énormément de sérieux le bac français (je dois dire que je l'ai bien coaché aussi), toute l'année il a énormément pioché dans ma bibliothèque et lu beaucoup de classiques, mais aussi des critiques et des bouquins synthétiques, il savait qu'il prendrait la dissertation et ce travail a bien payé puisqu'il a obtenu 18 à l'écrit et 20 à l'oral.
Il voulait demander une grosse HK type HIV ou Fénelon mais je crains qu'avec les LV ça ne passe pas ; j'ai lu en diagonale le fil sur Parcoursup et j'ai du mal à comprendre la différence avec l'ancien système, mais j'ai l'impression qu'il faut être encore plus prudent et ne pas gâcher ses vœux en visant trop haut, encore plus qu'avec APB (oui j'ai tiré la leçon de l'expérience du grand frère). Quoi qu'il en soit il verra bien en fonction de ses résultats s'il peut viser une prépa étoilée en deuxième année ou en cubant
Et donc je me demandais quelles prépas viser sachant qu'au départ il pensait à une BL (comme il est très bon en maths aussi), mais qu'il me semble que les BL sont très très cotées et dures à avoir. De mon temps je me rappelle que les prépas littéraires se divisaient en gros entre HIV, numéro 1, puis Fénelon et Lakanal, puis les niveaux 3 puis niveau 4. J'ai un peu cherché sur le net et je ne vois pas vraiment comment distinguer ce qu'on appelait alors les niveaux 3 et 4. Je cherche plutôt sur Paris, plutôt dans le sud puisque nous sommes en banlieue sud, éventuellement en banlieue (mais il me semble que ce serait moins simple ou qu'il lui faudrait aller en internat).
Si de gentils néos pouvaient éclairer ma lanterne et me réexpliquer en quoi Parcoursup change la donne par rapport à APB, et m'aiguiller concernant les établissements qui pourraient lui convenir. Merci d'avance à ceux qui pourront m'aider à le guider!
Il voulait demander une grosse HK type HIV ou Fénelon mais je crains qu'avec les LV ça ne passe pas ; j'ai lu en diagonale le fil sur Parcoursup et j'ai du mal à comprendre la différence avec l'ancien système, mais j'ai l'impression qu'il faut être encore plus prudent et ne pas gâcher ses vœux en visant trop haut, encore plus qu'avec APB (oui j'ai tiré la leçon de l'expérience du grand frère). Quoi qu'il en soit il verra bien en fonction de ses résultats s'il peut viser une prépa étoilée en deuxième année ou en cubant
Et donc je me demandais quelles prépas viser sachant qu'au départ il pensait à une BL (comme il est très bon en maths aussi), mais qu'il me semble que les BL sont très très cotées et dures à avoir. De mon temps je me rappelle que les prépas littéraires se divisaient en gros entre HIV, numéro 1, puis Fénelon et Lakanal, puis les niveaux 3 puis niveau 4. J'ai un peu cherché sur le net et je ne vois pas vraiment comment distinguer ce qu'on appelait alors les niveaux 3 et 4. Je cherche plutôt sur Paris, plutôt dans le sud puisque nous sommes en banlieue sud, éventuellement en banlieue (mais il me semble que ce serait moins simple ou qu'il lui faudrait aller en internat).
Si de gentils néos pouvaient éclairer ma lanterne et me réexpliquer en quoi Parcoursup change la donne par rapport à APB, et m'aiguiller concernant les établissements qui pourraient lui convenir. Merci d'avance à ceux qui pourront m'aider à le guider!
- SulfolobusÉrudit
Vu le dossier, je pense qu'il a toutes ses chances en HK, surtout s'il cartonne en terminale.
Quels sont ses objectifs post-prépas ?
J'aimerais insister sur quelque chose : la réussite ce n'est pas d'intégrer la plus prestigieuse des prépas mais d'obtenir après la prépa ce que l'on veut. On ne peut obtenir ce que l'on veut si on n'est pas dans un environnement où l'on s'épanouit. Il faut donc, quand on choisit la prépa (et dès les candidatures) se poser la question de l'environnement dans lequel on s'épanouit.
Veut-on :
- une prépa très prestigieuse ou une prépa qui met moins la pression sur les résultats ?
- une prépa loin de chez soit, proche de chez soit ou à une distance intermédiaire ?
- une prépa avec internat ou sans internat ?
- une prépa où l'on est demi-pensionnaire ou une où l'on est externe ?
- une prépa avec des grosses promos ou une prépa avec des petites promos (combien de classes par filière ? combien d'élèves par classe ?)
- une prépa qui a une option particulière que toutes les prépas ne proposent pas ou cela n'a pas d'importance
...
Quels sont ses objectifs post-prépas ?
J'aimerais insister sur quelque chose : la réussite ce n'est pas d'intégrer la plus prestigieuse des prépas mais d'obtenir après la prépa ce que l'on veut. On ne peut obtenir ce que l'on veut si on n'est pas dans un environnement où l'on s'épanouit. Il faut donc, quand on choisit la prépa (et dès les candidatures) se poser la question de l'environnement dans lequel on s'épanouit.
Veut-on :
- une prépa très prestigieuse ou une prépa qui met moins la pression sur les résultats ?
- une prépa loin de chez soit, proche de chez soit ou à une distance intermédiaire ?
- une prépa avec internat ou sans internat ?
- une prépa où l'on est demi-pensionnaire ou une où l'on est externe ?
- une prépa avec des grosses promos ou une prépa avec des petites promos (combien de classes par filière ? combien d'élèves par classe ?)
- une prépa qui a une option particulière que toutes les prépas ne proposent pas ou cela n'a pas d'importance
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- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Alors lui avait vraiment envie d'une prépa prestigieuse (mais je crains que les langues ne bloquent,et je me rappelle que les élèves bilingues avaient effectivement beaucoup plus leurs chances, il faudrait que je me décide à couper le cordon et à l'envoyer à l'étranger l'été prochain).
Mais il fait également beaucoup de violon (il passera l'examen de deuxième cycle l'an prochain) et beaucoup de compétitions d'échecs (il ne joue pas dans la même catégorie que le fils de Nasopi, il n'est encore qu'en tournoi B) mais il fait tous les tournois du département et il lui est arrivé de gagner un tournoi et d'avoir un bon classement en fin d'année, il progresse beaucoup et je sais que c'est important pour lui aussi ; donc je pense qu'une HK du top ne serait peut-être pas idéale pour lui s'il veut continuer à tout mener de front. Quitte à voir si ensuite il est prêt à sacrifier des choses pour passer en prépa étoilée et vraiment tenter l'ENS (ou au contraire bifurquer vers une licence, Sciences po ou autre).
Mais il fait également beaucoup de violon (il passera l'examen de deuxième cycle l'an prochain) et beaucoup de compétitions d'échecs (il ne joue pas dans la même catégorie que le fils de Nasopi, il n'est encore qu'en tournoi B) mais il fait tous les tournois du département et il lui est arrivé de gagner un tournoi et d'avoir un bon classement en fin d'année, il progresse beaucoup et je sais que c'est important pour lui aussi ; donc je pense qu'une HK du top ne serait peut-être pas idéale pour lui s'il veut continuer à tout mener de front. Quitte à voir si ensuite il est prêt à sacrifier des choses pour passer en prépa étoilée et vraiment tenter l'ENS (ou au contraire bifurquer vers une licence, Sciences po ou autre).
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- Grrrrr5712Niveau 5
Je pense qu'il ne faut pas qu'il faille se focaliser sur les langues, toutes les autres matières sont très importantes. Ensuite, les bulletins de terminales seront prioritaires. Enfin, selon le processus de sélection des HK, c'est plus le rang dans la classe que la moyenne qui compte, ainsi que l'écart moyenne élève-moyenne de classe. Ton fils peut donc se rassurer et viser haut si c'est son souhait. Pas d'inquiétude vis-à-vis des bilingues, ils n'excellent pas tous en prépa : les exercices demandés sont beaucoup plus scolaires qu'en lycée (commentaire de texte et/ou version), le bilinguisme ne fait pas tout.
Pour les activités extra-scolaires, il pourra continuer quelle que soit la prépa choisie, cela lui permettra au contraire de garder la tête hors de l'eau. Il réduira de lui-même en cas de besoin. Cela peut l'aider à s'organiser dans son travail (ce qui doit d'ors et déjà être le cas). Je ne sais pas s'il y a des cases spécifiques dans Parcoursup, mais dans la lettre de motivation il faudra bien qu'il mentionne ces activités : les professeurs sauront qu'il a une marge de manoeuvre en terme de temps de travail, et c'est un atout important par rapport à un profil équivalent qui est déjà à fond et ne peut plus dégager de temps pour bosser plus et progresser.
Pour parcoursup enfin, d'après les résultats de mes élèves, une progression entre le 1er et le 2ème trimestre de terminale semble parfois avoir fait la différence. Ne pas tout donner au 1er trimestre, ou en tout cas être capable de ne pas faire moins bien au 2ème (oui c'est dur quand on a 18 au 1er trimestre...).
Enfin, si on envisage le pire et que ton fils "décroche" en HK dans un grand lycée, il pourra faire la 2ème année dans n'importe quel autre lycée parisien.
Pour les activités extra-scolaires, il pourra continuer quelle que soit la prépa choisie, cela lui permettra au contraire de garder la tête hors de l'eau. Il réduira de lui-même en cas de besoin. Cela peut l'aider à s'organiser dans son travail (ce qui doit d'ors et déjà être le cas). Je ne sais pas s'il y a des cases spécifiques dans Parcoursup, mais dans la lettre de motivation il faudra bien qu'il mentionne ces activités : les professeurs sauront qu'il a une marge de manoeuvre en terme de temps de travail, et c'est un atout important par rapport à un profil équivalent qui est déjà à fond et ne peut plus dégager de temps pour bosser plus et progresser.
Pour parcoursup enfin, d'après les résultats de mes élèves, une progression entre le 1er et le 2ème trimestre de terminale semble parfois avoir fait la différence. Ne pas tout donner au 1er trimestre, ou en tout cas être capable de ne pas faire moins bien au 2ème (oui c'est dur quand on a 18 au 1er trimestre...).
Enfin, si on envisage le pire et que ton fils "décroche" en HK dans un grand lycée, il pourra faire la 2ème année dans n'importe quel autre lycée parisien.
- Grrrrr5712Niveau 5
Si ça peut donner une idée, les bulletins des deux premiers trimestres d'une élève (d'une TL de niveau moyen) d'un lycée (de niveau tout à fait correct) de l'académie de Versailles, qui a été admise à Henri IV en hypokhâgne cette année. Je n'ai pas mis les appréciations, il y a les noms des profs.
Au fait, ton fils peut mettre ce qu'il veut comme lycée sans "gâcher" de voeu vu qu'ils ne sont pas hiérarchisés (à moins que ça change...).
- lene75Prophète
Grrrrr5712 a écrit:
Enfin, si on envisage le pire et que ton fils "décroche" en HK dans un grand lycée, il pourra faire la 2ème année dans n'importe quel autre lycée parisien.
Le chemin inverse me paraît beaucoup plus compromis en carré, il faudrait qu'il attende de khûber, si khûbage il y a, et bien sûr qu'il soit excellent en prépa, ce qui est bien plus difficile que de l'être en terminale.
PS : qu'est-ce qu'une prépa étoilée chez les littéraires ? C'est une notion nouvelle ? Je connaissais la différence entre les classes étoilés et non étoilées chez les scientifiques mais pas chez les littéraires. Quand j'étais en khâgne à HIV aucune des khâgnes n'était étoilée et pourtant elles préparaient bien toutes aux ENS comme les classes étoilées scientifiques.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- mamieprofEsprit éclairé
Lycée de l'académie de Versailles, bon mais pas top non plus...
J'en ai une prise en B/L à H4 et à Janson, elle a finalement choisi Janson pour être dans une classe d'élite moins élitiste !
Ses notes sur l'année :
Elle avait eu 20 en tpe et à l'oral de français, 19 à l'écrit et seulement 12 en Sciences.
Elle a 20 en Grec et fait du Chinois avec le CNED
Bac mention TB avec 18.4 de moyenne
Avec Parcoursup pas d'hésitation on peut viser très (trop) haut puisqu'il n'y a pas d'ordre dans les vœux... MAIS c'est ce qui complique tout donc l'an prochain j'imagine que ce sera différent... à moins qu'ils ne réduisent le temps de réponse...
De la même façon des élèves pris à LLG ont choisi Hoche ou Saint Louis car ils pensent y être mieux.
J'en ai une prise en B/L à H4 et à Janson, elle a finalement choisi Janson pour être dans une classe d'élite moins élitiste !
Ses notes sur l'année :
Elle avait eu 20 en tpe et à l'oral de français, 19 à l'écrit et seulement 12 en Sciences.
Elle a 20 en Grec et fait du Chinois avec le CNED
Bac mention TB avec 18.4 de moyenne
Avec Parcoursup pas d'hésitation on peut viser très (trop) haut puisqu'il n'y a pas d'ordre dans les vœux... MAIS c'est ce qui complique tout donc l'an prochain j'imagine que ce sera différent... à moins qu'ils ne réduisent le temps de réponse...
De la même façon des élèves pris à LLG ont choisi Hoche ou Saint Louis car ils pensent y être mieux.
- MiettesNiveau 8
En choisissant une prépa, il faut d'abord regarder le concours visé ; toutes ne préparent pas aux deux ENS, et certaines mettent en œuvre des préparations spécifiques pour les concours annexes (Sciences Po, écoles de commerce), bien qu'il me semble que cela ne se sache que par bouche à oreille.
Quant au classement que vous citez, il a depuis changé. Lakanal par exemple était passée derrière Le Parc et Condorcet à mon époque (2013), si l'on faisait la moyenne du pourcentage de candidats et candidates ayant intégré une ENS les cinq dernières années. Ces informations se trouvent facilement sur le site de l'étudiant.
Quant au classement que vous citez, il a depuis changé. Lakanal par exemple était passée derrière Le Parc et Condorcet à mon époque (2013), si l'on faisait la moyenne du pourcentage de candidats et candidates ayant intégré une ENS les cinq dernières années. Ces informations se trouvent facilement sur le site de l'étudiant.
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2016-2017, lettres au collège : 6e, 5e, 4e + AP 3e
2017-2018, professeure des écoles stagiaire : CM2
2018- ? , doctorat de lettres
- e-WandererGrand sage
Ce qui me désoriente par rapport à l'époque où j'étais lycéen, c'est que les très bonnes notes semblent être devenues à ce point courantes que ça doit être vraiment compliqué pour les grosses prépas de savoir qui est "juste" bon et qui a un niveau franchement exceptionnel. Les 40 premiers qui se sont inscrits de façon ferme dans mon université de province avec Parcoursup ont plus de 15 de moyenne générale sur leurs bulletins + bac de français : à moins qu'on assiste à une hausse du niveau miraculeuse, je me dis qu'il y a quand même un peu de bienveillance suspecte dans tout ça. Par comparaison, quand j'ai passé le bac à la fin des années 80, il y avait 2 mentions TB toutes séries confondues dans tout le département : c'était sans doute excessif dans l'autre sens, mais j'imagine que les grosses prépas y voyaient clair. À 13% de mentions TB (et même 17% pour le bac S, chiffres de 2017), il y a un risque de ne pas repérer un élève vraiment exceptionnel dans la masse des milliers de bacheliers, et j'imagine que les grosses prépas doivent faire entrer en ligne de compte des critères comme la réputation du lycée d'origine.
Du coup, je serais bien embarrassé si je devais conseiller un lycéen aujourd'hui sur sa stratégie. Il y a intérêt à avoir une conscience très claire de son propre niveau, de son potentiel etc., et à 18 ans c'est tout sauf évident.
Du coup, je serais bien embarrassé si je devais conseiller un lycéen aujourd'hui sur sa stratégie. Il y a intérêt à avoir une conscience très claire de son propre niveau, de son potentiel etc., et à 18 ans c'est tout sauf évident.
- RosanetteEsprit éclairé
Il aura de toute façon tout intérêt à faire les JPO des prépas désirées et à ventiler ses voeux en demandant également des prépas de proximité (et en faisant des voeux AL et BL).
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Merci pour les réponses. Par prépas étoilées je voulais dire prestigieuses, ayant des admis à l'ENS (ça doit être à force d'entendre mon fils aîné en parler en fin d'année -il a un certain nombre de camarades qui en rejoignaient) mais je saurai que ce n'est pas approprié en lettres.
Je ne pense pas que mon fils ait un dossier comme celui présenté. Il a aussi eu une mauvaise note en sport au dernier trimestre car il n'a pas rendu son dossier écrit pour la course (il a passé l'épreuve en retard car il s'était blessé au pied par ma faute - 4 points de suture) et je m'en veux (s'il ne s'était pas blessé et n'avait pas été longtemps dispensé je me dis qu'il aurait pensé au dossier) même si j'espère que les prépas ne regardent peut-être pas trop le sport? (mais ça peut donner une image de fumiste)
Pour les notes du bac oui j'ai bien conscience qu'on assiste à un écrasement des notes vers le haut (je me rappelle une élève de Tale A2 qui avait raté la mention TB à très peu - j'ai passé le bac en 91 je crois, elle enrageait car elle voulait intégrer sciences Po Paris (elle était prise en HK à Lakanal) mais n'y a pas mis les pieds puisqu'elle a eu le concours à la rentrée (et elle savait parfaitement qu'elle serait reçue). Mais elle disait que ça lui avait gâché ses vacances... Aujourd'hui en effet une mention TB ne signifie plus du tout la même chose. Son frère a eu 20 à l'oral en latin alors que je le trouvais très léger en langue, mais comme il le disait lui-même ils sont jugés surtout sur le commentaire et la civilisation (et il a fait un bon exposé, sachant que la candidate avant lui passait sur Hannibal et qu'il l'a entendue parler de Dumbo l'éléphant) ; effectivement j'imagine que pour une option où seuls les points au-dessus de 10 comptent les profs ont tendance à surnoter un exposé correct et témoignant d'une culture minimale. Pourtant son frère est beaucoup plus solide en latin en langue, et n'aura peut-être pas 20 (il suffit que l'examinateur soit plus rigoureux). Je vais d'ailleurs demander la copie de mon fils pour voir ce que vaut précisément ce 18.
Inversement, même si bien sûr il y a cet écrasement des notes je me rappelle avoir eu 13 au bac français alors que j'avais écrit satire avec un y (oui j'ai honte rétrospectivement) ce que je trouve plutôt cher payé ; par contre oui, un 18 était rarissime et réservé à des copies très brillantes. Mais d'un autre côté en lettres je me dis que je suis un peu plus apte à l'évaluer et je dois dire qu'il a vraiment préparé très sérieusement ; je m'étais fait la réflexion qu'il bossait comme s'il préparait le CAPES (plus sérieusement que certaines de mes camarades ne l'avaient préparé!), il avait rédigé une multitude de fiches sur les différents genres, les mouvements. Il a dévoré énormément de classiques cette année et l'an passé, et il m'avait emprunté différents critiques tels que Genette, Jakobson, Jean-Pierre Richard, Nabokov. Il potassait la dissertation avec les Chassang-Senninger, Axel Preiss, fichait mes gros Bordas sur les différents genres. Donc au moins en littérature je pense qu'il part avec une petite avance sur beaucoup.
Même si les vœux ne sont pas hiérarchisés étant donné qu'il n'est 1er qu'en français et histoire-géo, avec plutôt des notes autour de 16 voire moins en langue je pense que viser ne serait-ce que Janson est déjà excessif, mais je vais regarder sur le site de l'étudiant, et panacher BL et AL me semble une bonne stratégie (même si peu de BL me semblent à sa portée). L'essentiel étant en effet qu'il tienne le choc de la première année. Je vais aussi bien vérifier pour Sciences po, j'avais le souvenir que toutes les prépas le faisaient mais grâce au forum je sais que ce n'est pas le cas et je me renseignerai.
Merci encore, et si vous avez des noms de prépas plus modestes dans le sud de Paris ça m'intéresse. J'ai conscience que le classement a changé et souhaite surtout ne pas commettre d'impair ou viser trop haut (un peu plus et son frère n'avait pas de prépa, et récemment encore j'ai rencontré un jeune bachelier qui avait visé des prépas trop prestigieuses et a dû se rabattre sur une prépa intégrée très chère, je trouve cela dommage car je pense qu'il avait le niveau pour des prépas plus modestes).
Je ne pense pas que mon fils ait un dossier comme celui présenté. Il a aussi eu une mauvaise note en sport au dernier trimestre car il n'a pas rendu son dossier écrit pour la course (il a passé l'épreuve en retard car il s'était blessé au pied par ma faute - 4 points de suture) et je m'en veux (s'il ne s'était pas blessé et n'avait pas été longtemps dispensé je me dis qu'il aurait pensé au dossier) même si j'espère que les prépas ne regardent peut-être pas trop le sport? (mais ça peut donner une image de fumiste)
Pour les notes du bac oui j'ai bien conscience qu'on assiste à un écrasement des notes vers le haut (je me rappelle une élève de Tale A2 qui avait raté la mention TB à très peu - j'ai passé le bac en 91 je crois, elle enrageait car elle voulait intégrer sciences Po Paris (elle était prise en HK à Lakanal) mais n'y a pas mis les pieds puisqu'elle a eu le concours à la rentrée (et elle savait parfaitement qu'elle serait reçue). Mais elle disait que ça lui avait gâché ses vacances... Aujourd'hui en effet une mention TB ne signifie plus du tout la même chose. Son frère a eu 20 à l'oral en latin alors que je le trouvais très léger en langue, mais comme il le disait lui-même ils sont jugés surtout sur le commentaire et la civilisation (et il a fait un bon exposé, sachant que la candidate avant lui passait sur Hannibal et qu'il l'a entendue parler de Dumbo l'éléphant) ; effectivement j'imagine que pour une option où seuls les points au-dessus de 10 comptent les profs ont tendance à surnoter un exposé correct et témoignant d'une culture minimale. Pourtant son frère est beaucoup plus solide en latin en langue, et n'aura peut-être pas 20 (il suffit que l'examinateur soit plus rigoureux). Je vais d'ailleurs demander la copie de mon fils pour voir ce que vaut précisément ce 18.
Inversement, même si bien sûr il y a cet écrasement des notes je me rappelle avoir eu 13 au bac français alors que j'avais écrit satire avec un y (oui j'ai honte rétrospectivement) ce que je trouve plutôt cher payé ; par contre oui, un 18 était rarissime et réservé à des copies très brillantes. Mais d'un autre côté en lettres je me dis que je suis un peu plus apte à l'évaluer et je dois dire qu'il a vraiment préparé très sérieusement ; je m'étais fait la réflexion qu'il bossait comme s'il préparait le CAPES (plus sérieusement que certaines de mes camarades ne l'avaient préparé!), il avait rédigé une multitude de fiches sur les différents genres, les mouvements. Il a dévoré énormément de classiques cette année et l'an passé, et il m'avait emprunté différents critiques tels que Genette, Jakobson, Jean-Pierre Richard, Nabokov. Il potassait la dissertation avec les Chassang-Senninger, Axel Preiss, fichait mes gros Bordas sur les différents genres. Donc au moins en littérature je pense qu'il part avec une petite avance sur beaucoup.
Même si les vœux ne sont pas hiérarchisés étant donné qu'il n'est 1er qu'en français et histoire-géo, avec plutôt des notes autour de 16 voire moins en langue je pense que viser ne serait-ce que Janson est déjà excessif, mais je vais regarder sur le site de l'étudiant, et panacher BL et AL me semble une bonne stratégie (même si peu de BL me semblent à sa portée). L'essentiel étant en effet qu'il tienne le choc de la première année. Je vais aussi bien vérifier pour Sciences po, j'avais le souvenir que toutes les prépas le faisaient mais grâce au forum je sais que ce n'est pas le cas et je me renseignerai.
Merci encore, et si vous avez des noms de prépas plus modestes dans le sud de Paris ça m'intéresse. J'ai conscience que le classement a changé et souhaite surtout ne pas commettre d'impair ou viser trop haut (un peu plus et son frère n'avait pas de prépa, et récemment encore j'ai rencontré un jeune bachelier qui avait visé des prépas trop prestigieuses et a dû se rabattre sur une prépa intégrée très chère, je trouve cela dommage car je pense qu'il avait le niveau pour des prépas plus modestes).
- Ernestine59Niveau 2
Si je peux me permettre je pense que cela dépend de l'objectif de ton fils. S'il veut espérer intégrer l'ENS, cela me semble plus approprié de viser une grande prépa parisienne, il n'y a qu'elles qui font encore rentrer un nombre raisonnable de candidat. Toutefois c'est vraiment pour faire bien sur le CV. J'ai un ami qui a été admis à l'ENS Lyon en histoire et qui était très déçu car ce ne sont pas les grands pontes qui donnent des cours et beaucoup de cours sont en commun avec la fac. Les taux d'admission à l'agrégation sont en baisse constante quand on vient d'une ENS alors je ne sais pas si c'est vraiment si exceptionnel que ça. Il y a en revanche de prestige de l'école et dans le système dans lequel on vit cela reste important.
Si son objectif est de tenter science po ou des écoles de commerce, pas besoin d'être obligatoirement passé par une grande prépa parisienne. J'ai fait une petite prépa dans le nord et beaucoup de mes camarades ont réussi à obtenir science po, Science Po Paris pour certains et de bonnes écoles de commerce, sans forcément souffrir le rythme et l'ambiance des grandes prépas. Il a encore un an pour fixer son projet!
Si son objectif est de tenter science po ou des écoles de commerce, pas besoin d'être obligatoirement passé par une grande prépa parisienne. J'ai fait une petite prépa dans le nord et beaucoup de mes camarades ont réussi à obtenir science po, Science Po Paris pour certains et de bonnes écoles de commerce, sans forcément souffrir le rythme et l'ambiance des grandes prépas. Il a encore un an pour fixer son projet!
- DesolationRowEmpereur
C'est sûr. L'enseignement dans les ENS c'est tout pourri et les normaliens ratent l'agrégation en masse. Il vaut mieux aller à Sciences po, là au moins l'enseignement c'est pas du flan.
- trompettemarineMonarque
J'ai un de mes anciens élèves qui a fait presque toutes ses études à Lyon, qui a intégré l'ENS Lyon et a fini parmi les premiers à l'agrégation. Il a été soutenu par chacun de ses professeurs.
- trompettemarineMonarque
DesolationRow a écrit:C'est sûr. L'enseignement dans les ENS c'est tout pourri et les normaliens ratent l'agrégation en masse. Il vaut mieux aller à Sciences po, là au moins l'enseignement c'est pas du flan.
- lene75Prophète
Je ne connais pas Lyon, mais Ulm donne quand même des conditions de scolarité incomparables, il n'y a pas que le cursus universitaire, qui se fait à la fac pour les littéraires, il y a tout ce qu'il y a autour, sans parler du salaire, qui change la vie. Si c'est pour faire du commerce ce n'est pas forcément la meilleure école, mais pour les métiers intellectuels, si. À savoir par ailleurs que beaucoup de normaliens font Science po ou une école de commerce en parallèle pendant leur scolarité, ou l'ENA ou le barreau à la sortie. L'ENS ouvre clairement beaucoup de portes. Dans ma discipline les normaliens trustent l'immense majorité des places à l'agreg, des postes de maître de conf et au CNRS ainsi que des postes en prépa. C'est plus dur pour les autres de faire leur trou.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- InvitéInvité
Il est aussi possible de passer une ou deux années dans une CPGE moins impressionnante sur le papier et intégrer H4 ou LLG en Khâgne, sur la base d'excellents résultats (une admissibilité voire une sous-a pour ceux qui souhaitent khûber) et de bonnes recommandations. C'est un bon compromis pour des provinciaux qu'intégrer les prépas parisiennes à moins de dix-huit ans pourrait intimider. Et même dans ces conditions, le choc peut être rude.
P.-S. L'ENS de Lyon offre le même traitement qu'Ulm, il me semble. Et l'Université de Lyon, dans certaines disciplines, n'a rien à envier à la Sorbonne.
P.-S. L'ENS de Lyon offre le même traitement qu'Ulm, il me semble. Et l'Université de Lyon, dans certaines disciplines, n'a rien à envier à la Sorbonne.
- ben2510Expert spécialisé
Ernestine59 a écrit:Les taux d'admission à l'agrégation sont en baisse constante quand on vient d'une ENS
100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
Une authentique suite non-croissante.
Ceci dit je parle des sciences, et à mon époque. Ça a changé depuis ?
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- InvitéInvité
Ca m'étonne aussi.ben2510 a écrit:Ernestine59 a écrit:Les taux d'admission à l'agrégation sont en baisse constante quand on vient d'une ENS
100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
Une authentique suite non-croissante.
Ceci dit je parle des sciences, et à mon époque. Ça a changé depuis ?
Je sais de source sûre que le problème majeur aujourd'hui, pour les ENS, c'est la chute inquiétante des taux d'admissibilité aux CAPES !
- SulfolobusÉrudit
Ben, je ne sais pas de quelle agreg tu parles mais le taux de succès n'a jamais été à 100% en SV-STU. Je connais aussi des normaliens qui l'ont raté en maths. La seule agreg où je n'ai jamais entendu parlé d'échec de normaliens, c'est l'agreg BGB.
Cependant en SV-STU, je ne sais pas si je parlerais de baisse de taux de succès vu le peu de normaliens qui l'a passent (environ 30 par an). Il y a des bonnes années et il y a des moins bonnes. Ce qui est sûr c'est que tous les ans des normaliens la ratent.
Cependant en SV-STU, je ne sais pas si je parlerais de baisse de taux de succès vu le peu de normaliens qui l'a passent (environ 30 par an). Il y a des bonnes années et il y a des moins bonnes. Ce qui est sûr c'est que tous les ans des normaliens la ratent.
- lisette83Érudit
C'est surtout la part d'étudiants qui ne "veulent pas" avoir l'agrégation qui fait la différence et qui n'y vont que parce que c'est dans le cursus.
A l'écrit ça passe sur les connaissances, à l'oral ça coince mais comme ce n'est pas l'objectif poursuivi par les étudiants, notamment en sciences, ils continuent sans l'agrégation vers une thèse et des postes de recherche et développement.
A l'écrit ça passe sur les connaissances, à l'oral ça coince mais comme ce n'est pas l'objectif poursuivi par les étudiants, notamment en sciences, ils continuent sans l'agrégation vers une thèse et des postes de recherche et développement.
- SulfolobusÉrudit
Non, rien n'oblige les normaliens à préparer l'agrégation : un grand nombre d'entre eux ne le fait pas.
Surtout que les possibilités pour la 4A sont nombreuses en dehors de l'agrégation.
Surtout que les possibilités pour la 4A sont nombreuses en dehors de l'agrégation.
- DesolationRowEmpereur
En lettres, dans certaines disciplines il y a des échecs chaque année, et c'est bien normal le concours est difficile. Mais parler de baisse constante, ça montre juste qu'on ne sait pas de quoi on cause.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
En effet. Pour avoir eu l'agreg de LC, je peux te dire que quand tu n'as pas fait Ulm, tu sais déjà que dans le classement tu passeras après tous les normaliens (et les gens non-normaliens meilleurs que toi), alors tu espères juste qu'il n'y en aura pas trop :lol:
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- lisette83Érudit
Cela dépend beaucoup des départements et des poursuites d'études envisagées.Sulfolobus a écrit:Non, rien n'oblige les normaliens à préparer l'agrégation : un grand nombre d'entre eux ne le fait pas.
Surtout que les possibilités pour la 4A sont nombreuses en dehors de l'agrégation.
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