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- adelouNiveau 8
Bonjour,
Je suis en train d'élaborer ma progression pour mes 3e de l'année prochaine. J'ai réussi à l'articuler en 6 chapitres (le maximum pour moi).
Concernant le questionnement "dénoncer les travers de la société", je voudrais faire autre chose que la littérature et la résistance, bien que cela fasse du bien parfois de recycler ses anciens cours...
J'ai donc élaboré un chapitre répondant à une problématique assez générale, de manière à explorer différentes facettes de l'art engagé et de ne pas me sentir frustrée (il faut bien faire des choix, mais c'est dur!). Aussi voulais-je avoir vos avis concernant cette première ébauche, qui m'a déjà donné pas mal de fil à retordre..
Voici mes essais de problématique:
- L'art peut-il faire réfléchir?
- L'art peut-il être politique?
- Comment l'art peut-il être un acte engagé?
- comment l'art peut-il nous aider à nous affranchir des modes de pensée dominants / de la pensée de masse? (c'est cette idée que je trouve particulièrement intéressante, en comprenant bien que la pensée de masse, la doxa, peut avoir des visages très différents selon l'époque dans laquelle elle s'inscrit).
Voici mon corpus, sous réserve de modifications:
- "Les animaux malades de la peste" (La Fontaine) > satire politique / TC (texte complémentaire, simplement lu en classe et expliqué brièvement): "Fable ou histoire" de V. Hugo)
- "Le dormeur du Val", Rimbaud > satire de la guerre
- portrait d'Adrien Deume (Belle du Seigneur, A. Cohen) > satire de la bêtise et du fonctionnariat / TC: portrait du pharmacien Homais (Mme Bovary)
- "Mourir pour des idées", Brassens > satire du conformisme et rejet de toute idéologie (ça passe, ça, pour des 3e?)
- Histoire des arts: "Le dictateur", Chaplin + étude de caricatures d'Honoré Daumier
J'ai peur que cela ne fasse un peu "fourre-tout". J'aurais voulu axer le chapitre sur la caricature, mais je voudrais absolument faire "Le dormeur du val" et "Les animaux malades de la peste". Qu'en pensez-vous?
Merci de vos réponses.
Je suis en train d'élaborer ma progression pour mes 3e de l'année prochaine. J'ai réussi à l'articuler en 6 chapitres (le maximum pour moi).
Concernant le questionnement "dénoncer les travers de la société", je voudrais faire autre chose que la littérature et la résistance, bien que cela fasse du bien parfois de recycler ses anciens cours...
J'ai donc élaboré un chapitre répondant à une problématique assez générale, de manière à explorer différentes facettes de l'art engagé et de ne pas me sentir frustrée (il faut bien faire des choix, mais c'est dur!). Aussi voulais-je avoir vos avis concernant cette première ébauche, qui m'a déjà donné pas mal de fil à retordre..
Voici mes essais de problématique:
- L'art peut-il faire réfléchir?
- L'art peut-il être politique?
- Comment l'art peut-il être un acte engagé?
- comment l'art peut-il nous aider à nous affranchir des modes de pensée dominants / de la pensée de masse? (c'est cette idée que je trouve particulièrement intéressante, en comprenant bien que la pensée de masse, la doxa, peut avoir des visages très différents selon l'époque dans laquelle elle s'inscrit).
Voici mon corpus, sous réserve de modifications:
- "Les animaux malades de la peste" (La Fontaine) > satire politique / TC (texte complémentaire, simplement lu en classe et expliqué brièvement): "Fable ou histoire" de V. Hugo)
- "Le dormeur du Val", Rimbaud > satire de la guerre
- portrait d'Adrien Deume (Belle du Seigneur, A. Cohen) > satire de la bêtise et du fonctionnariat / TC: portrait du pharmacien Homais (Mme Bovary)
- "Mourir pour des idées", Brassens > satire du conformisme et rejet de toute idéologie (ça passe, ça, pour des 3e?)
- Histoire des arts: "Le dictateur", Chaplin + étude de caricatures d'Honoré Daumier
J'ai peur que cela ne fasse un peu "fourre-tout". J'aurais voulu axer le chapitre sur la caricature, mais je voudrais absolument faire "Le dormeur du val" et "Les animaux malades de la peste". Qu'en pensez-vous?
Merci de vos réponses.
- adelouNiveau 8
J'aimerais visionner ou faire lire aux élèves, en parallèle, Rhinocéros de Ionesco.
- ThalieGrand sage
Je ne vois pas du tout Le Dormeur du val comme une satire et encore moins une satire de la guerre. Regarde les interprétations de Stephen Murphy à ce sujet.
En effet, sans vouloir te blesser, ta séquence fait un peu fourre-tout. Pourquoi ne pas croiser ta problématique générale avec un genre, une période, un auteur, un événement lui donnant plus de corps ? Je t'avoue que de façon générale j'ai du mal avec les GT mais encore plus quand il n'y a qu'un seul point commun.
En effet, sans vouloir te blesser, ta séquence fait un peu fourre-tout. Pourquoi ne pas croiser ta problématique générale avec un genre, une période, un auteur, un événement lui donnant plus de corps ? Je t'avoue que de façon générale j'ai du mal avec les GT mais encore plus quand il n'y a qu'un seul point commun.
- adelouNiveau 8
Oui, je comprends ce que tu veux dire, c'est ce que je pressentais aussi, de toute façon. Une satire de la guerre, c'est vite dit pour "Le dormeur du val" effectivement... Cela n'en reste pas moins une dénonciation de ses violences. Mais je reconnais que ce texte fait un peu intrus par rapport aux autres. Je vais voir ce que je peux faire. toute suggestion est bienvenue
- Hardy-LaclosNiveau 9
J'ai inclus "Le Dormeur du val" dans mon chapitre sur lyrisme et engagement car pour moi, il s'agit d'une dénonciation en sourdine, bien loin des élancées grandiloquentes de Hugo. Je fais aussi justement étudier Melancholia dans ce même chapitre et le contraste est plutôt frappant. Je ne vois pas pourquoi ce poème serait HS. Il n'y pas UNE interprétation du poème. La dénonciation par l'euphémisme est d'autant plus percutante je trouve.
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- Spoiler:
- 2018-2019 : T2 (deux 6è ; une 5è ; une 3ème + PP 3ème)
2017-2018 : T1 (trois 6è ; 1 3è)
2016-2017 : stagiaire (deux 5è)
« - Alors, tu t'es bien amusée ?
- Comme ça.
- T'as vu le métro ?
- Non.
- Alors, que'est ce que t'as fait ?
- J'ai vieilli. »
Raymond Queneau, Zazie dans le métro
- RogerMartinBon génie
Je pense que vous êtes dans le contresens le plus profond sur ce poème. C'est tout le drame de ces thèmes à la noix, qui font tordre la littérature pour la rentrer dans des cases mal taillées.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- DalvaVénérable
On pourrait dire que Le Dormeur du Val est un engagement pour l'environnement, sinon : la paisibilité de Mère Nature, l'homme non intrusif qui y dort et s'y fait oublier...
Adelou, les thèmes imposés au collège sont stupides. Si tu as envie de faire découvrir ou redécouvrir ce poème à tes élèves, fais-le tout simplement, sans forcer ton explication. Dis bêtement aux élèves que ça n'entre dans aucun des thèmes (encore que, il me semble, mais je peux tromper, que n'importe quel poème entre dans "Vision poétique du monde") mais qu'il est important de le connaître et que tu apprécies de le leur transmettre.
Adelou, les thèmes imposés au collège sont stupides. Si tu as envie de faire découvrir ou redécouvrir ce poème à tes élèves, fais-le tout simplement, sans forcer ton explication. Dis bêtement aux élèves que ça n'entre dans aucun des thèmes (encore que, il me semble, mais je peux tromper, que n'importe quel poème entre dans "Vision poétique du monde") mais qu'il est important de le connaître et que tu apprécies de le leur transmettre.
- adelouNiveau 8
Je suis bien d'accord avec vous. Ces thèmes me passent par-dessus la tête. Le souci est que je serai inspectée l'an prochain, que cela fait 5 ans que je n'ai pas eu de 3e... Donc j'essaie de bâtir quelque chose qui passera auprès de l'IPR.
Le dormeur du val: ode à la nature maternelle et aimante, oui. De là à parler de contresens (?????) quand on parle de dénonciation de la violence de la guerre, je ne rejoins pas cet avis. Il y a dénonciation, mais elle se fait en filigrane, de manière moins vindicative que "Le mal" par exemple, c'est évident. Le lyrisme et la beauté du paysage que dépeint le poète ne doit pas faire oublier ces "trous rouges" qui marquent le flan du soldat, rouge qui contraste par ailleurs avec les tons verts et bleutés, si paisibles, du paysage alentour. Le rouge de la mort et de la guerre.
Il y a bien dénonciation.
Le dormeur du val: ode à la nature maternelle et aimante, oui. De là à parler de contresens (?????) quand on parle de dénonciation de la violence de la guerre, je ne rejoins pas cet avis. Il y a dénonciation, mais elle se fait en filigrane, de manière moins vindicative que "Le mal" par exemple, c'est évident. Le lyrisme et la beauté du paysage que dépeint le poète ne doit pas faire oublier ces "trous rouges" qui marquent le flan du soldat, rouge qui contraste par ailleurs avec les tons verts et bleutés, si paisibles, du paysage alentour. Le rouge de la mort et de la guerre.
Il y a bien dénonciation.
- OudemiaBon génie
Evocation, oui, dénonciation, non.
- adelouNiveau 8
Ah oui? Pour moi c'est une dénonciation, après une célébration de la nature consolatrice. A mes yeux la trivialité des "trous rouges", le vocabulaire simple, sans ambages, la place dans le poème (au dernier vers) montre crûment la mort inhérente à la guerre (car ç'aurait pu être un jeune homme, un enfant, un individu quelconque... c'est un soldat).
Mais je vais le relire car votre interprétation m'intéresse.
Mais je vais le relire car votre interprétation m'intéresse.
- OudemiaBon génie
Evocation de la guerre, à cause de la mort du soldat, et contraste, en effet, avec la nature et ses éléments vivants, actifs, positifs : ce n'est pas une interprétation bien compliquée. En revanche, y voir de la dénonciation, c'est aller au-delà du texte.
- DalvaVénérable
On est bien d'accord que je plaisantais en parlant d'engagement pour l'environnement ?adelou a écrit:Je suis bien d'accord avec vous. Ces thèmes me passent par-dessus la tête. Le souci est que je serai inspectée l'an prochain, que cela fait 5 ans que je n'ai pas eu de 3e... Donc j'essaie de bâtir quelque chose qui passera auprès de l'IPR.
Le dormeur du val: ode à la nature maternelle et aimante, oui. De là à parler de contresens (?????) quand on parle de dénonciation de la violence de la guerre, je ne rejoins pas cet avis. Il y a dénonciation, mais elle se fait en filigrane, de manière moins vindicative que "Le mal" par exemple, c'est évident. Le lyrisme et la beauté du paysage que dépeint le poète ne doit pas faire oublier ces "trous rouges" qui marquent le flan du soldat, rouge qui contraste par ailleurs avec les tons verts et bleutés, si paisibles, du paysage alentour. Le rouge de la mort et de la guerre.
Il y a bien dénonciation.
Il n'y a aucune dénonciation de quoi que ce soit dans ce poème. Il y a apposition d'une chose (une nature paisible, accueillante, maternelle même si l'on veut) à une autre (un jeune soldat mort), et c'est tout.
A la la limite on pourrait même dire que ce qui permet une telle sérénité dans la nature, c'est la mort de l'homme, alors comme dénonciation de la guerre, il y a tout de même plus virulent...
- adelouNiveau 8
Eh bien, je pense, en ce qui me concerne, que le sens du poème ne se limite pas à cela: une nature paisible, un soldat mort. Surtout quand on connaît Rimbaud. Evidemment, ce n'est que mon interprétation.
- CasparProphète
Bon, moi aussi j'y vois une dénonciation indirecte de la guerre...
En revanche la guerre comme "travers de la société" ça me semble bizarre, mais c'est peut-être ainsi que sont rédigés les programmes.
En revanche la guerre comme "travers de la société" ça me semble bizarre, mais c'est peut-être ainsi que sont rédigés les programmes.
- Hardy-LaclosNiveau 9
Je trouve ça hallucinant ces avis péremptoires sur l'interprétation d'un poème. On est tous professeurs de lettres, on a tous des sensibilités différentes face à un texte. Terminer son poème par une telle chute n'a rien d'anodin. L'idée de la mort comme régénération de la nature est en soi pertinente je trouve mais affirmer que Rimbaud ne dénonce pas l'absurdité de la guerre à travers la mort d'un jeune innocent me semble un peu fort de café. Cette dénonciation par euphémisme me paraît tout à fait percutante. Libre à vous de ne pas être d'accord mais s'il vous plaît ne dites pas qu'on n'a rien compris au texte au secours. Pas de contresens non plus.
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- 2018-2019 : T2 (deux 6è ; une 5è ; une 3ème + PP 3ème)
2017-2018 : T1 (trois 6è ; 1 3è)
2016-2017 : stagiaire (deux 5è)
« - Alors, tu t'es bien amusée ?
- Comme ça.
- T'as vu le métro ?
- Non.
- Alors, que'est ce que t'as fait ?
- J'ai vieilli. »
Raymond Queneau, Zazie dans le métro
- DesolationRowEmpereur
Mais où diable est-ce que ca parle de guerre ? Et pourquoi faudrait-il que ca dénonce quoi que ce soit ? Je ne sais pas si c'est un contresens, mais cette lecture affaiblit dramatiquement un beau texte.
- RendashBon génie
DesolationRow a écrit:Mais où diable est-ce que ca parle de guerre ? Et pourquoi faudrait-il que ca dénonce quoi que ce soit ? Je ne sais pas si c'est un contresens, mais cette lecture affaiblit dramatiquement un beau texte.
Ben, si c'est son ressenti ?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Hardy-LaclosNiveau 9
Pourquoi est-il question d'un soldat et pas d'un charcutier alors ? Le poème a été écrit en 1870, je dis ça je dis rien.
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2017-2018 : T1 (trois 6è ; 1 3è)
2016-2017 : stagiaire (deux 5è)
« - Alors, tu t'es bien amusée ?
- Comme ça.
- T'as vu le métro ?
- Non.
- Alors, que'est ce que t'as fait ?
- J'ai vieilli. »
Raymond Queneau, Zazie dans le métro
- DesolationRowEmpereur
Effectivement, vous ne dites pas grand chose sur le texte.
Je n'ai pas trop le temps d'entrer dans le détail. En gros, si un candidat à un examen ou à un concours me fait une explication dont l'idée générale est que Rimbaud dénonce la guerre, il a moins de 5 parce que c'est hors sujet.
Je n'ai pas trop le temps d'entrer dans le détail. En gros, si un candidat à un examen ou à un concours me fait une explication dont l'idée générale est que Rimbaud dénonce la guerre, il a moins de 5 parce que c'est hors sujet.
- JaneMonarque
Pourquoi ne pas ajouter à ton corpus Un général dans la bibliothèque de Calvino, qui collerait parfaitement à ta dernière proposition de problématique ?
Je ne vois pas non plus où serait la satire dans Le dormeur du val... une dénonciation, pourquoi pas, dans le paradoxe existant entre le lieu et l'apparence du soldat, paisibles, et la réalité abrupte que nous transmet la chute, même si je ne suis pas sûre qu'il s'agisse de l'objectif de Rimbaud. Mais ce n'est en tous cas pas du tout l'idée que j'ai de la satire.
Je ne vois pas non plus où serait la satire dans Le dormeur du val... une dénonciation, pourquoi pas, dans le paradoxe existant entre le lieu et l'apparence du soldat, paisibles, et la réalité abrupte que nous transmet la chute, même si je ne suis pas sûre qu'il s'agisse de l'objectif de Rimbaud. Mais ce n'est en tous cas pas du tout l'idée que j'ai de la satire.
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- MarimekkoNiveau 6
DesolationRow a écrit:Effectivement, vous ne dites pas grand chose sur le texte.
Toi non plus, apparemment. :lol:DesolationRow a écrit:Je n'ai pas trop le temps d'entrer dans le détail.
- AudreyOracle
Je ne vois pas non plus en quoi ce poème serait une dénonciation de la guerre. Ok, le mort est un soldat, mais concrètement, qu'y a-t-il d'autre allant dans le sens d'une dénonciation de la guerre? Pour moi, ce poème est davantage un plaisir poétique de tromper le lecteur, de l'entraîner sur de fausses pistes, de jouer sur la peinture de la nature, sur l'aspect idyllique qui s'oppose à la mort surgissant violemment à la chute du poème.
Rimbaud est un petit malin et il aime nous le montrer. Voilà ce que j'en pense... ;-)
Rimbaud est un petit malin et il aime nous le montrer. Voilà ce que j'en pense... ;-)
- DesolationRowEmpereur
Marimekko a écrit:DesolationRow a écrit:Effectivement, vous ne dites pas grand chose sur le texte.Toi non plus, apparemment. :lol:DesolationRow a écrit:Je n'ai pas trop le temps d'entrer dans le détail.
Au moins, je ne dis rien de faux
- AnaxagoreGuide spirituel
Audrey a écrit:Je ne vois pas non plus en quoi ce poème serait une dénonciation de la guerre. Ok, le mort est un soldat, mais concrètement, qu'y a-t-il d'autre allant dans le sens d'une dénonciation de la guerre? Pour moi, ce poème est davantage un plaisir poétique de tromper le lecteur, de l'entraîner sur de fausses pistes, de jouer sur la peinture de la nature, sur l'aspect idyllique qui s'oppose à la mort surgissant violemment à la chute du poème.
Rimbaud est un petit malin et il aime nous le montrer. Voilà ce que j'en pense... ;-)
Et puis bon. Un contraste au moyen d'une image ne fait pas du texte en lui même une "dénonciation de la guerre".
Les natures mortes de Cézanne sont-elle des apologies des fruits? 5 fruits et légumes par jour.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- AudreyOracle
Anaxagore a écrit:Audrey a écrit:Je ne vois pas non plus en quoi ce poème serait une dénonciation de la guerre. Ok, le mort est un soldat, mais concrètement, qu'y a-t-il d'autre allant dans le sens d'une dénonciation de la guerre? Pour moi, ce poème est davantage un plaisir poétique de tromper le lecteur, de l'entraîner sur de fausses pistes, de jouer sur la peinture de la nature, sur l'aspect idyllique qui s'oppose à la mort surgissant violemment à la chute du poème.
Rimbaud est un petit malin et il aime nous le montrer. Voilà ce que j'en pense... ;-)
Et puis bon. Un contraste au moyen d'une image ne fait pas du texte en lui même une "dénonciation de la guerre".
Les natures mortes de Cézanne sont-elle des apologies des fruits? 5 fruits et légumes par jour.
Tout à fait d'accord avec toi... j'ai mal formulé ma phrase, j'aurais dû écrire " concrètement, qu'y aurait-il d'autre que certains pourraient exploiter dans le sens d'une dénonciation de la guerre?", parce que moi, je n'y vois absolument pas une "dénonciation".
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- [3ème] Dénoncer les travers de la société : liste des lectures cursives. Vos idées
- [3e] dénoncer les travers de la société ; société de consommation
- 3e français dénoncer les travers de la société
- Pièces 3e : dénoncer les travers de la société (comédie)
- [3ème] Dénoncer les travers de la société : liste de films. Vos idées
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