- JennyMédiateur
henriette a écrit:Paul, tu seras (et seras perçu comme) un prof légitime à partir du moment où tu seras persuadé de l'être, où cela ne fera aucun doute pour toi (et donc pour les élèves) : tu es le prof, ils sont les élèves, tu enseignes, ils apprennent. Point barre, tout le reste est secondaire.
+1.
Paul, ça pourrait te mettre en difficulté avec les élèves et avec les parents.
Parle de cette première heure de cours avec ton tuteur.
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Oui, désolé pour les différences publics/privés, je n'y connais absolument rien, c'est pourquoi j'ai utilisé un vocabulaire un peu hasardeux et erratique. L'idée était surtout de signaler une démarcation entre cours donné dans un établissement officiel et cours dispensés dans une officine avec carte blanche et la différence de cadre que ça impliquait.
Je pensais néanmoins que les établissements public français étaient subventionnés par l'état Français, oui. Par quoi/qui d'autre? Par des associations extra-terrestres?
De même que le privé sous contrat est subventionné par l'état français et par le clergé.
Par contre je connais des établissements hors contrat, qui eux ne sont pas subventionnés par l'état, c'est pourquoi les parents d'élèves paient beaucoup et que les profs, eux, sont néanmoins peu payés.
Qu'importe, je n'aurai pas à enseigner cela et j'ai bien assez de choses en tête...
Au passage, je connais des gens qui ont déjà enseigné dans des établissements privé/public/sous contrat/hors contrat et qui ne connaissent rien à cela non plus, ce n'est pas la fin du monde. C'est compliqué à comprendre je trouve. Mieux vaut se concentrer sur des choses plus maîtrisables.
------
Je vais suivre votre conseil unanime de ne finalement pas me présenter comme primo entrant et essayer de tenir bon la barre (j'ai préparé mon premier cours avec la première activité philosophique en guise d'introduction à la philosophie). Ce sont des textes compréhensibles, du moins je pense qu'ils le sont, assortis de questions.
Depuis quelques jours, on me suggère ici et là de faire des cours très construits avec des PLANS (!!!), ce qui s'oppose radicalement à ma nature. Mais heureusement qu'on me le dit et répète car je n'y aurais jamais pensé seul. Apparemment les élèves attendent des plans de cours. C'est fondamental.
Je n'ai jamais fonctionné comme ça, pas même quand j'ai passé les concours.
Donc je vais devoir faire des "grand I" "grand II" "petit 3" ou "grand A", "grand B", "petit a"...
C'est hyper long à faire pour chaque séance, du coup j'essaie d'imaginer des titres sympas à chaque partie pour me donner du baume au cœur et donner un côté un peu littéraire et livresque à la chose...
---------
J'ai vu le médecin agréé "spécial prof" aujourd'hui à Paris. C'était celui conseillé par Max Prof (merci encore pour la bonne adresse). Il est vraiment très très gentil ce médecin. Il ne m'a même pas fait mettre en slip.
Il m'a mesuré, pesé, pris la tension. Il a aussi écouté mon petit cœur. Et il a vérifié ma vue également.
Tout cela après quelques questions habituelles.
Rien à régler, tout est payé par l'EN (je ne sais pas si c'est subventionné par l'état ou non ça aussi )
Par contre pour la personne qui disait que c'était le médecin qui envoyait tout, moi j'ai récupéré mon attestation et lui a gardé la partie à envoyer au rectorat d'Orléans pour se faire rembourser la visite.
Je crois que peu importe qui l'envoie en fait. Il y a une adresse en bas de mon attestation...
Dernière chose : cela ne pose aucun problème de se faire examiner par un médecin qui n'est pas dans l'académie d'exercice, du moment qu'il est agréé, c'est bon.
Je pensais néanmoins que les établissements public français étaient subventionnés par l'état Français, oui. Par quoi/qui d'autre? Par des associations extra-terrestres?
De même que le privé sous contrat est subventionné par l'état français et par le clergé.
Par contre je connais des établissements hors contrat, qui eux ne sont pas subventionnés par l'état, c'est pourquoi les parents d'élèves paient beaucoup et que les profs, eux, sont néanmoins peu payés.
Qu'importe, je n'aurai pas à enseigner cela et j'ai bien assez de choses en tête...
Au passage, je connais des gens qui ont déjà enseigné dans des établissements privé/public/sous contrat/hors contrat et qui ne connaissent rien à cela non plus, ce n'est pas la fin du monde. C'est compliqué à comprendre je trouve. Mieux vaut se concentrer sur des choses plus maîtrisables.
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Je vais suivre votre conseil unanime de ne finalement pas me présenter comme primo entrant et essayer de tenir bon la barre (j'ai préparé mon premier cours avec la première activité philosophique en guise d'introduction à la philosophie). Ce sont des textes compréhensibles, du moins je pense qu'ils le sont, assortis de questions.
Depuis quelques jours, on me suggère ici et là de faire des cours très construits avec des PLANS (!!!), ce qui s'oppose radicalement à ma nature. Mais heureusement qu'on me le dit et répète car je n'y aurais jamais pensé seul. Apparemment les élèves attendent des plans de cours. C'est fondamental.
Je n'ai jamais fonctionné comme ça, pas même quand j'ai passé les concours.
Donc je vais devoir faire des "grand I" "grand II" "petit 3" ou "grand A", "grand B", "petit a"...
C'est hyper long à faire pour chaque séance, du coup j'essaie d'imaginer des titres sympas à chaque partie pour me donner du baume au cœur et donner un côté un peu littéraire et livresque à la chose...
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J'ai vu le médecin agréé "spécial prof" aujourd'hui à Paris. C'était celui conseillé par Max Prof (merci encore pour la bonne adresse). Il est vraiment très très gentil ce médecin. Il ne m'a même pas fait mettre en slip.
Il m'a mesuré, pesé, pris la tension. Il a aussi écouté mon petit cœur. Et il a vérifié ma vue également.
Tout cela après quelques questions habituelles.
Rien à régler, tout est payé par l'EN (je ne sais pas si c'est subventionné par l'état ou non ça aussi )
Par contre pour la personne qui disait que c'était le médecin qui envoyait tout, moi j'ai récupéré mon attestation et lui a gardé la partie à envoyer au rectorat d'Orléans pour se faire rembourser la visite.
Je crois que peu importe qui l'envoie en fait. Il y a une adresse en bas de mon attestation...
Dernière chose : cela ne pose aucun problème de se faire examiner par un médecin qui n'est pas dans l'académie d'exercice, du moment qu'il est agréé, c'est bon.
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«Primus ego in patriam mecum, modo uita supersit. »
Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- ProvenceEnchanteur
C'est facile à vérifier.Paul Dedalus a écrit:Oui, désolé pour les différences publics/privés, je n'y connais absolument rien, c'est pourquoi j'ai utilisé un vocabulaire un peu hasardeux et erratique.
Ne va pas imaginer que cela puisse intéresser tes élèves.L'idée était surtout de signaler une démarcation entre cours donné dans un établissement officiel et cours dispensés dans une officine avec carte blanche et la différence de cadre que ça impliquait.
Ils ne sont pas subventionnés par l'Etat, ils sont financés par l'Etat.Je pensais néanmoins que les établissements public français étaient subventionnés par l'état Français, oui. Par quoi/qui d'autre? Par des associations extra-terrestres?
http://www.cnrtl.fr/definition/subvention
C'est plutôt simple à comprendre, mais c'est toi qui as décidé d'en parler alors que tu ne maîtrisais pas la chose.Au passage, je connais des gens qui ont déjà enseigné dans des établissements privé/public/sous contrat/hors contrat et qui ne connaissent rien à cela non plus, ce n'est pas la fin du monde. C'est compliqué à comprendre je trouve. Mieux vaut se concentrer sur des choses plus maîtrisables.
- SabrinaMNiveau 3
Le médecin que j'ai vu était vraiment une blague. J'ai passé 30 minutes dans son cabinet. La seule chose qu'il a fait d'un point de vue médical c'est de prendre ma tension. Le reste du temps il a râlé dur le monde, l'éducation nationale qui ne paie pas rubis sur l'ongle, les enfants qui sont de plus en plus débiles, etc., etc. ... ça a vraiment été pénible.
Quant au papier, j'ai eu le certificat d'aptitude et il s-occupe de celui pour se faire régler.
Quant au papier, j'ai eu le certificat d'aptitude et il s-occupe de celui pour se faire régler.
- MaxProfNiveau 1
De rien.Paul Dedalus a écrit:J'ai vu le médecin agréé "spécial prof" aujourd'hui à Paris. C'était celui conseillé par Max Prof (merci encore pour la bonne adresse).
Pareil. Je pense que ça dépend de l'académie. Pour l'académie de Créteil, sur le formulaire de prise en charge des honoraires que le médecin doit remplir et envoyer au rectorat, il est écrit :Paul Dedalus a écrit:Par contre pour la personne qui disait que c'était le médecin qui envoyait tout, moi j'ai récupéré mon attestation et lui a gardé la partie à envoyer au rectorat d'Orléans pour se faire rembourser la visite.
Je crois que peu importe qui l'envoie en fait. Il y a une adresse en bas de mon attestation...
Et sur le certificat d'aptitude:Remettre immédiatement votre compte-rendu de visite d'aptitude à l'intéressé(e) et retourner cette note d'honoraire par voie postale au: ...
Comme beaucoup de choses, chaque académie fait comme elle veut...Certificat à remettre à l'intéressé
- HirondelleNiveau 8
Pour le fait de dire que l'on est stagiaire au début, cela ne me serait pas venu à l'idée l'an dernier.
En revanche, comme j'ai un handicap plutôt visible et que j'avais souffert lors de mon année de stage des rumeurs des élèves à ce sujet, j'ai préféré crever l'abcès dès le début de l'année en disant : "j'ai un handicap mais cela n'affecte pas mon travail. Maintenant si certains d'entre vous veulent bien porter les choses trop lourdes pour moi, ca m'arrangerait".
Je n'ai pas eu de problème ensuite.
En revanche, comme j'ai un handicap plutôt visible et que j'avais souffert lors de mon année de stage des rumeurs des élèves à ce sujet, j'ai préféré crever l'abcès dès le début de l'année en disant : "j'ai un handicap mais cela n'affecte pas mon travail. Maintenant si certains d'entre vous veulent bien porter les choses trop lourdes pour moi, ca m'arrangerait".
Je n'ai pas eu de problème ensuite.
- nicole 86Expert spécialisé
Paul Dedalus a écrit:Oui, désolé pour les différences publics/privés, je n'y connais absolument rien, c'est pourquoi j'ai utilisé un vocabulaire un peu hasardeux et erratique. L'idée était surtout de signaler une démarcation entre cours donné dans un établissement officiel et cours dispensés dans une officine avec carte blanche et la différence de cadre que ça impliquait.
Je pensais néanmoins que les établissements public français étaient subventionnés par l'état Français, oui. Par quoi/qui d'autre? Par des associations extra-terrestres?
De même que le privé sous contrat est subventionné par l'état français et par le clergé.
Par contre je connais des établissements hors contrat, qui eux ne sont pas subventionnés par l'état, c'est pourquoi les parents d'élèves paient beaucoup et que les profs, eux, sont néanmoins peu payés.
Qu'importe, je n'aurai pas à enseigner cela et j'ai bien assez de choses en tête...
Au passage, je connais des gens qui ont déjà enseigné dans des établissements privé/public/sous contrat/hors contrat et qui ne connaissent rien à cela non plus, ce n'est pas la fin du monde. C'est compliqué à comprendre je trouve. Mieux vaut se concentrer sur des choses plus maîtrisables.
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Je vais suivre votre conseil unanime de ne finalement pas me présenter comme primo entrant et essayer de tenir bon la barre (j'ai préparé mon premier cours avec la première activité philosophique en guise d'introduction à la philosophie). Ce sont des textes compréhensibles, du moins je pense qu'ils le sont, assortis de questions.
Depuis quelques jours, on me suggère ici et là de faire des cours très construits avec des PLANS (!!!), ce qui s'oppose radicalement à ma nature. Mais heureusement qu'on me le dit et répète car je n'y aurais jamais pensé seul. Apparemment les élèves attendent des plans de cours. C'est fondamental.
Je n'ai jamais fonctionné comme ça, pas même quand j'ai passé les concours.
Donc je vais devoir faire des "grand I" "grand II" "petit 3" ou "grand A", "grand B", "petit a"...
C'est hyper long à faire pour chaque séance, du coup j'essaie d'imaginer des titres sympas à chaque partie pour me donner du baume au cœur et donner un côté un peu littéraire et livresque à la chose...
Un fonctionnaire lauréat du CAPES se doit de connaitre son statut et le cadre dans lequel il exerce. D'autre part il vaut mieux éviter les inexactitudes devant les élèves (il peut toujours y en avoir un qui connaisse cela parfaitement) et ceci d'autant que vous avez en charge l'EMC !
Effectivement préparer un cours, C'est hyper long à faire pour chaque séance surtout au début, c'est une discipline de travail à acquérir. Quant aux titres, je préfère la concision qui facilite, en ce qui me concerne, la mémorisation. D'autres seront à l'aise avec des cartes heuristiques ...
- CelyneNiveau 2
[quote="Paul Dedalus"]Oui, désolé pour les différences publics/privés, je n'y connais absolument rien, c'est pourquoi j'ai utilisé un vocabulaire un peu hasardeux et erratique. L'idée était surtout de signaler une démarcation entre cours donné dans un établissement officiel et cours dispensés dans une officine avec carte blanche et la différence de cadre que ça impliquait.
Je pensais néanmoins que les établissements public français étaient subventionnés par l'état Français, oui. Par quoi/qui d'autre? Par des associations extra-terrestres?
De même que le privé sous contrat est subventionné par l'état français et par le clergé.
Par contre je connais des établissements hors contrat, qui eux ne sont pas subventionnés par l'état, c'est pourquoi les parents d'élèves paient beaucoup et que les profs, eux, sont néanmoins peu payés.
Qu'importe, je n'aurai pas à enseigner cela et j'ai bien assez de choses en tête...
Au passage, je connais des gens qui ont déjà enseigné dans des établissements privé/public/sous contrat/hors contrat et qui ne connaissent rien à cela non plus, ce n'est pas la fin du monde. C'est compliqué à comprendre je trouve. Mieux vaut se concentrer sur des choses plus maîtrisables.
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Je vais suivre votre conseil unanime de ne finalement pas me présenter comme primo entrant et essayer de tenir bon la barre (j'ai préparé mon premier cours avec la première activité philosophique en guise d'introduction à la philosophie). Ce sont des textes compréhensibles, du moins je pense qu'ils le sont, assortis de questions.
Depuis quelques jours, on me suggère ici et là de faire des cours très construits avec des PLANS (!!!), ce qui s'oppose radicalement à ma nature. Mais heureusement qu'on me le dit et répète car je n'y aurais jamais pensé seul. Apparemment les élèves attendent des plans de cours. C'est fondamental.
Je n'ai jamais fonctionné comme ça, pas même quand j'ai passé les concours.
Donc je vais devoir faire des "grand I" "grand II" "petit 3" ou "grand A", "grand B", "petit a"...
C'est hyper long à faire pour chaque séance, du coup j'essaie d'imaginer des titres sympas à chaque partie pour me donner du baume au cœur et donner un côté un peu littéraire et livresque à la chose...
---------
J'ai vu le médecin agréé "spécial prof" aujourd'hui à Paris. C'était celui conseillé par Max Prof (merci encore pour la bonne adresse). Il est vraiment très très gentil ce médecin. Il ne m'a même pas fait mettre en slip.
Il m'a mesuré, pesé, pris la tension. Il a aussi écouté mon petit cœur. Et il a vérifié ma vue également.
Tout cela après quelques questions habituelles.
Rien à régler, tout est payé par l'EN (je ne sais pas si c'est subventionné par l'état ou non ça aussi [smiley]https://2img.net/i/fa/i/smiles/icon_razz.gif[/smiley])
Par contre pour la personne qui disait que c'était le médecin qui envoyait tout, moi j'ai récupéré mon attestation et lui a gardé la partie à envoyer au rectorat d'Orléans pour se faire rembourser la visite.
Je crois que peu importe qui l'envoie en fait. Il y a une adresse en bas de mon attestation...
Dernière chose : cela ne pose aucun problème de se faire examiner par un médecin qui n'est pas dans l'académie d'exercice, du moment qu'il est agréé, c'est bon.
[img]https://i.servimg.com/u/f29/17/30/11/74/fichem10.jpg[/img][/quote]
Public : le haut de la pyramide, c'est l'EN. Il décide de pratiquement tout. l'EN ne pouvant pas passer de contrat avec l'EN, il n'y a pas le moindre contrat nul part.
Privé sous contrat : Ce n'est pas l'EN le haut de la pyramide. Néanmoins, le chef d'établissement a choisi de faire un contrat avec l'EN : il est maître de ses décisions, mais doit respecter certaines clauses en échange d'une aide financière.
Privé hors contrat : le chef d'établissement est "totalement" libre et indépendant.
Voilà de façon très synthétique, n'hésitez pas à me corriger si nécessaire.
Structurer tes cours va aider tes élèves à te suivre (encore plus en philosophie). Sinon, ils vont se décourager et abandonner. À partir de là, comment occuper le temps si ce n'est à écouter et à comprendre : en t'observant sous toutes les coutures et en se servant de la moindre de tes faiblesses pour se moquer de toi !
Tu devrais lire "Le guide de base du professeur débutant" que tu trouves en format numérique sur un célèbre site de commande en ligne am****. Très instructif et assez rassurant sur certains points !
Je pensais néanmoins que les établissements public français étaient subventionnés par l'état Français, oui. Par quoi/qui d'autre? Par des associations extra-terrestres?
De même que le privé sous contrat est subventionné par l'état français et par le clergé.
Par contre je connais des établissements hors contrat, qui eux ne sont pas subventionnés par l'état, c'est pourquoi les parents d'élèves paient beaucoup et que les profs, eux, sont néanmoins peu payés.
Qu'importe, je n'aurai pas à enseigner cela et j'ai bien assez de choses en tête...
Au passage, je connais des gens qui ont déjà enseigné dans des établissements privé/public/sous contrat/hors contrat et qui ne connaissent rien à cela non plus, ce n'est pas la fin du monde. C'est compliqué à comprendre je trouve. Mieux vaut se concentrer sur des choses plus maîtrisables.
------
Je vais suivre votre conseil unanime de ne finalement pas me présenter comme primo entrant et essayer de tenir bon la barre (j'ai préparé mon premier cours avec la première activité philosophique en guise d'introduction à la philosophie). Ce sont des textes compréhensibles, du moins je pense qu'ils le sont, assortis de questions.
Depuis quelques jours, on me suggère ici et là de faire des cours très construits avec des PLANS (!!!), ce qui s'oppose radicalement à ma nature. Mais heureusement qu'on me le dit et répète car je n'y aurais jamais pensé seul. Apparemment les élèves attendent des plans de cours. C'est fondamental.
Je n'ai jamais fonctionné comme ça, pas même quand j'ai passé les concours.
Donc je vais devoir faire des "grand I" "grand II" "petit 3" ou "grand A", "grand B", "petit a"...
C'est hyper long à faire pour chaque séance, du coup j'essaie d'imaginer des titres sympas à chaque partie pour me donner du baume au cœur et donner un côté un peu littéraire et livresque à la chose...
---------
J'ai vu le médecin agréé "spécial prof" aujourd'hui à Paris. C'était celui conseillé par Max Prof (merci encore pour la bonne adresse). Il est vraiment très très gentil ce médecin. Il ne m'a même pas fait mettre en slip.
Il m'a mesuré, pesé, pris la tension. Il a aussi écouté mon petit cœur. Et il a vérifié ma vue également.
Tout cela après quelques questions habituelles.
Rien à régler, tout est payé par l'EN (je ne sais pas si c'est subventionné par l'état ou non ça aussi [smiley]https://2img.net/i/fa/i/smiles/icon_razz.gif[/smiley])
Par contre pour la personne qui disait que c'était le médecin qui envoyait tout, moi j'ai récupéré mon attestation et lui a gardé la partie à envoyer au rectorat d'Orléans pour se faire rembourser la visite.
Je crois que peu importe qui l'envoie en fait. Il y a une adresse en bas de mon attestation...
Dernière chose : cela ne pose aucun problème de se faire examiner par un médecin qui n'est pas dans l'académie d'exercice, du moment qu'il est agréé, c'est bon.
[img]https://i.servimg.com/u/f29/17/30/11/74/fichem10.jpg[/img][/quote]
Public : le haut de la pyramide, c'est l'EN. Il décide de pratiquement tout. l'EN ne pouvant pas passer de contrat avec l'EN, il n'y a pas le moindre contrat nul part.
Privé sous contrat : Ce n'est pas l'EN le haut de la pyramide. Néanmoins, le chef d'établissement a choisi de faire un contrat avec l'EN : il est maître de ses décisions, mais doit respecter certaines clauses en échange d'une aide financière.
Privé hors contrat : le chef d'établissement est "totalement" libre et indépendant.
Voilà de façon très synthétique, n'hésitez pas à me corriger si nécessaire.
Structurer tes cours va aider tes élèves à te suivre (encore plus en philosophie). Sinon, ils vont se décourager et abandonner. À partir de là, comment occuper le temps si ce n'est à écouter et à comprendre : en t'observant sous toutes les coutures et en se servant de la moindre de tes faiblesses pour se moquer de toi !
Tu devrais lire "Le guide de base du professeur débutant" que tu trouves en format numérique sur un célèbre site de commande en ligne am****. Très instructif et assez rassurant sur certains points !
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Celyne - 🇩🇪
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Oui l'EMC ça me stresse. Il faut connaître des choses de la vie courante. Les institutions, les lois, les règles...tout ce avec quoi j'ai toujours eu du mal, préférant le romanesque, la poésie et la fiction "n'importe où hors du monde" (Baudelaire). Bref, préparer ces cours va accroître ma conscience du monde mais aussi me demander beaucoup de travail.
Le plus c'est que j'ai beaucoup d'exemples cinématographiques. Je cherche à présent des manuels de préparation sur "argent et société. J'aimerais répertorier quelques grands scandales économiques, des idées?
-------
Par contre, il y a un truc qui m'étonne au niveau des devoirs donnés aux élèves, le nombre me paraît vraiment peu élevé (suivant le document fourni par Ruthven).
6 devoirs par an? Vraiment, j'aurais plutôt pensé au double...après ce sont des S et cette matière n'est pas prioritaire pour eux, certes.
@Celyne : pas envie de perdre mon temps à lire des manuels de ce genre, je l'ai déjà fait un peu l'été dernier...disons que je préfère me concentrer sur le contenu maintenant. A l'ESPE on aura sûrement des lectures suivies de ce type d'ouvrage en plus.
-------
En tout cas, de ce que je comprends à vous lire, il faut arriver avec un plan de cours bien rôdé et ne pas attendre la formation pour nous dire comment faire.
J'ai vraiment plein de doutes, j'espère réussir à tenir un peu dans le métier et ne pas me faire virer dès la première heure de cours et me retrouver directement au chômage au 3 Septembre. Je le vivrais comme un rejet de plus.
Le plus c'est que j'ai beaucoup d'exemples cinématographiques. Je cherche à présent des manuels de préparation sur "argent et société. J'aimerais répertorier quelques grands scandales économiques, des idées?
-------
Par contre, il y a un truc qui m'étonne au niveau des devoirs donnés aux élèves, le nombre me paraît vraiment peu élevé (suivant le document fourni par Ruthven).
6 devoirs par an? Vraiment, j'aurais plutôt pensé au double...après ce sont des S et cette matière n'est pas prioritaire pour eux, certes.
@Celyne : pas envie de perdre mon temps à lire des manuels de ce genre, je l'ai déjà fait un peu l'été dernier...disons que je préfère me concentrer sur le contenu maintenant. A l'ESPE on aura sûrement des lectures suivies de ce type d'ouvrage en plus.
-------
En tout cas, de ce que je comprends à vous lire, il faut arriver avec un plan de cours bien rôdé et ne pas attendre la formation pour nous dire comment faire.
J'ai vraiment plein de doutes, j'espère réussir à tenir un peu dans le métier et ne pas me faire virer dès la première heure de cours et me retrouver directement au chômage au 3 Septembre. Je le vivrais comme un rejet de plus.
_________________
«Primus ego in patriam mecum, modo uita supersit. »
Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- DulleNiveau 1
Bonjour à toutes et à tous,
J'ai été affectée en collège dans le 77 à la rentrée, pour mon année de stage. Cependant je ne vois pas sur l'application Affect quels sont les niveaux des classes que j'aurai. Je ne parviens à joindre ni le collège, ni le rectorat, ni la DPE... Savez-vous si je peux m'adresser à quelqu'un d'autre pour obtenir ces informations?
En vous remerciant d'avance
J'ai été affectée en collège dans le 77 à la rentrée, pour mon année de stage. Cependant je ne vois pas sur l'application Affect quels sont les niveaux des classes que j'aurai. Je ne parviens à joindre ni le collège, ni le rectorat, ni la DPE... Savez-vous si je peux m'adresser à quelqu'un d'autre pour obtenir ces informations?
En vous remerciant d'avance
- IzambardFidèle du forum
Peut être à votre tuteur si vous avez son nom à disposition.
- Madame_ProfEsprit sacré
Il y a déjà un fil Stagiaires 2018/2019, ainsi qu'un fil pour l'académie de Créteil.
Il faut envoyer un mail à l'établissement si ce n'est pas déjà fait. Ils répondront sûrement, mais pas forcément tout de suite.
Tu peux contacter le SNES Créteil qui peut avoir (ou pas) des coordonnées de collègues de ta discipline dans le collège : 77s2@creteil.snes.edu
(les militants sont en vacances, donc il faut prévoir un délai de réponse)
Il faut envoyer un mail à l'établissement si ce n'est pas déjà fait. Ils répondront sûrement, mais pas forcément tout de suite.
Tu peux contacter le SNES Créteil qui peut avoir (ou pas) des coordonnées de collègues de ta discipline dans le collège : 77s2@creteil.snes.edu
(les militants sont en vacances, donc il faut prévoir un délai de réponse)
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- InvitéInvité
Il n'y a que le collège qui peut te donner cette info.
Si c'est par téléphone, c'est normal, envoie un mail.Dulle a écrit: Je ne parviens à joindre ni le collège,
- Fesseur ProGuide spirituel
C'est les vacances...
_________________
Pourvu que ça dure...
- User20401Vénérable
Paul, si tu restes professionnel, tu ne pourras pas te faire virer avant la fin de l'année. Il faut mettre en danger les élèves ou être ouvertement hostile aux valeurs de la république pour que ça se produise.
Pour les élèves, ils sont gentils les premières heures (sauf dans des lycées très difficiles, où dès la première heure j'ai dû mettre les points sur les i mais je ne pense pas que ça soit le cas de là où tu es). Bétonne tes cours, pour les convaincre de te suivre pour le reste de l'année. Oui, ils attendent un plan, et pas forcément beaucoup de "romanesque". Tu sais, un élèves de terminale est très souvent terre à terre et dénué de tout sens de l'humour (en tous cas dans les filières techno que j'ai pu cotoyer). Ils attendent (surtout en s) quelque chose de scolaire, des techniques et des notions clé. Ce n'est probablement pas ce qui te touche dans la philo, et je le comprends mais dans un premier temps, je te conseille de leur donner ce qu'ils attendent. Ensuite, si tu as instauré une relation de confiance, tu verras comment faire évoluer tes cours.
Pour les élèves, ils sont gentils les premières heures (sauf dans des lycées très difficiles, où dès la première heure j'ai dû mettre les points sur les i mais je ne pense pas que ça soit le cas de là où tu es). Bétonne tes cours, pour les convaincre de te suivre pour le reste de l'année. Oui, ils attendent un plan, et pas forcément beaucoup de "romanesque". Tu sais, un élèves de terminale est très souvent terre à terre et dénué de tout sens de l'humour (en tous cas dans les filières techno que j'ai pu cotoyer). Ils attendent (surtout en s) quelque chose de scolaire, des techniques et des notions clé. Ce n'est probablement pas ce qui te touche dans la philo, et je le comprends mais dans un premier temps, je te conseille de leur donner ce qu'ils attendent. Ensuite, si tu as instauré une relation de confiance, tu verras comment faire évoluer tes cours.
- CelyneNiveau 2
Paul Dedalus a écrit:Oui l'EMC ça me stresse. Il faut connaître des choses de la vie courante. Les institutions, les lois, les règles...tout ce avec quoi j'ai toujours eu du mal, préférant le romanesque, la poésie et la fiction "n'importe où hors du monde" (Baudelaire). Bref, préparer ces cours va accroître ma conscience du monde mais aussi me demander beaucoup de travail.
Le plus c'est que j'ai beaucoup d'exemples cinématographiques. Je cherche à présent des manuels de préparation sur "argent et société. J'aimerais répertorier quelques grands scandales économiques, des idées?
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Par contre, il y a un truc qui m'étonne au niveau des devoirs donnés aux élèves, le nombre me paraît vraiment peu élevé (suivant le document fourni par Ruthven).
6 devoirs par an? Vraiment, j'aurais plutôt pensé au double...après ce sont des S et cette matière n'est pas prioritaire pour eux, certes.
Celyne : pas envie de perdre mon temps à lire des manuels de ce genre, je l'ai déjà fait un peu l'été dernier...disons que je préfère me concentrer sur le contenu maintenant. A l'ESPE on aura sûrement des lectures suivies de ce type d'ouvrage en plus.
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En tout cas, de ce que je comprends à vous lire, il faut arriver avec un plan de cours bien rôdé et ne pas attendre la formation pour nous dire comment faire.
J'ai vraiment plein de doutes, j'espère réussir à tenir un peu dans le métier et ne pas me faire virer dès la première heure de cours et me retrouver directement au chômage au 3 Septembre. Je le vivrais comme un rejet de plus.
Le livre se lit en 2/3 heures avec prises de note ! Et te fera gagner beaucoup de temps en répondant à la plupart des questions que tu te poses, t'enlevant certains doutes.
Et il répond aussi en partie à ta remarque sur l'ESPE. Pour avoir fait un an en ESPE, non, tu ne liras pas tout un tas d'ouvrage. Au "mieux", un livre foisonnant de jargon incompréhensible et totalement déconnecté de la réalité.
Envoyé depuis l'appli Topic'it
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Celyne - 🇩🇪
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Tout cela me fait peur.
Et il faut constituer des programmes tellement solides et consistants pour les élèves.
Cela je ne l'ai jamais fait auparavant et je me rends compte à quel point c'est vertigineux.
J'en ai pour des nuits entières si je veux un truc qui tienne à peu près la route, ça s'oppose tellement à moi...
Il paraît qu'il y a des profs qui ne se cassent pas trop la tête et qui ne préparent pas autant mais pour un débutant, impossible si on veut conserver son travail.
Oui, tu as totalement raison, sur tout : sur la manière de faire et sur moi...pff, là pour le coup c'est vraiment du pur labeur, constituer un plan comme ça, désaffecté.
Et il faut constituer des programmes tellement solides et consistants pour les élèves.
Cela je ne l'ai jamais fait auparavant et je me rends compte à quel point c'est vertigineux.
J'en ai pour des nuits entières si je veux un truc qui tienne à peu près la route, ça s'oppose tellement à moi...
Il paraît qu'il y a des profs qui ne se cassent pas trop la tête et qui ne préparent pas autant mais pour un débutant, impossible si on veut conserver son travail.
Cicyle a écrit:Paul, si tu restes professionnel, tu ne pourras pas te faire virer avant la fin de l'année. Il faut mettre en danger les élèves ou être ouvertement hostile aux valeurs de la république pour que ça se produise.
Pour les élèves, ils sont gentils les premières heures (sauf dans des lycées très difficiles, où dès la première heure j'ai dû mettre les points sur les i mais je ne pense pas que ça soit le cas de là où tu es). Bétonne tes cours, pour les convaincre de te suivre pour le reste de l'année. Oui, ils attendent un plan, et pas forcément beaucoup de "romanesque". Tu sais, un élèves de terminale est très souvent terre à terre et dénué de tout sens de l'humour (en tous cas dans les filières techno que j'ai pu cotoyer). Ils attendent (surtout en s) quelque chose de scolaire, des techniques et des notions clé. Ce n'est probablement pas ce qui te touche dans la philo, et je le comprends mais dans un premier temps, je te conseille de leur donner ce qu'ils attendent. Ensuite, si tu as instauré une relation de confiance, tu verras comment faire évoluer tes cours.
Oui, tu as totalement raison, sur tout : sur la manière de faire et sur moi...pff, là pour le coup c'est vraiment du pur labeur, constituer un plan comme ça, désaffecté.
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«Primus ego in patriam mecum, modo uita supersit. »
Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- RuthvenGuide spirituel
Paul Dedalus a écrit:
-------
En tout cas, de ce que je comprends à vous lire, il faut arriver avec un plan de cours bien rôdé et ne pas attendre la formation pour nous dire comment faire.
Petit exemple de ce que tu dois préparer d'ici fin août :
Pour faire simple : un cours = une dissert. développée en intégrant des textes. Cela ne te viendrait pas à l'idée de faire une dissert. sans plan ? C'est la même chose pour un cours.
Il vaut mieux commencer avec quelque chose que tu maîtrises et qui accroche les élèves (généralement une notion existentielle, le désir, la liberté, le bonheur).
Tu regardes le calendrier, il y a 7 semaines entre la rentrée et les vacances d'automne : tu peux faire 2 cours de 9h.
Par ex. :
Cours 1 : Faut-il être libre pour être heureux ?
Cours 2 : Le travail est-il une malédiction ?
(Et tu essaies de trouver ta série de questions jusqu'au vacances d'hiver (6 questions) + tu réfléchis à l'oeuvre que tu veux leur faire lire).
Pour planifier le cours 1 :
Séance 1 : recherche en commun de ce qui rend heureux ; travailler la différence entre ce qui rend heureux et le fait d'être heureux ; recherche d'une définition.
Exercice d'application sur la construction de la définition : faire la même chose avec la liberté : dans quelles situations est-on libre ?
A partir de la définition du bonheur qu'ils ont élaborées (généralement : satisfaction durable des désirs), leur montrer qu'elle n'implique apparemment pas la liberté. Travail sur l'image de la cage dorée.
Pourtant, c'est contre-intuitif : la liberté semble nécessaire au bonheur (travail au passage sur les notions de condition nécessaire et condition suffisante). Peut-être faut-il revoir la définition du bonheur ?
Séance 2 : Construire un problème => reprise des acquis précédents pour voir pourquoi finalement il n'est pas facile de répondre à la question.
Mise en forme du problème (introduire ici méthode de la dissertation : l'introduction).
Exercice à rendre pour la fois suivante : Problème pour le sujet : Suffit-il de satisfaire ses besoins pour être heureux ? (mise en garde contre les pompes sur internet qui seront sanctionnées). [L'idée est de leur faire faire ce sujet en entier progressivement, cela sera le premier devoir]
Examen de la première thèse : le bonheur réside dans la satisfaction durable des besoins ; or la liberté n'est pas un besoin ; la liberté n'est donc pas nécessaire au bonheur.
Travail sur un texte épicurien.
Mise en question : cette existence de la satisfaction des besoins est-elle pleinement humaine ? Le bonheur se réduit-il à notre condition animale ?
Séance 3 : Relever les problèmes.
Reprise de la question du cours précédent. Etc.
Tu essaies de faire cette planification pour les 4 premiers cours (jusqu'aux vacances de Noël).
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Ruthven a écrit:Paul Dedalus a écrit:
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En tout cas, de ce que je comprends à vous lire, il faut arriver avec un plan de cours bien rôdé et ne pas attendre la formation pour nous dire comment faire.
Petit exemple de ce que tu dois préparer d'ici fin août :
Pour faire simple : un cours = une dissert. développée en intégrant des textes. Cela ne te viendrait pas à l'idée de faire une dissert. sans plan ? C'est la même chose pour un cours.
Euh...les dissertations qui m'ont permis de décrocher le capes (et notamment mon 19) étaient écrites au fil de la plume sans aucun plan. Désolé mais c'est vrai.
J'ai séparé mon propos en parties car le jury aime mieux. Je peux faire pareil ici sauf qu'il faudra signaler les axes et trouver des titres.
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Marcel Jousse
- User20401Vénérable
C'est difficile pour tout le monde, au début, Paul.
Ton tuteur est là pour t'aider pour ce genre de choses. Mais il faut que tu arrives devant lui en ayant déjà réfléchi, et une trame. Après, il t'aidera à l'affiner, à l'améliorer, notamment pour qu'elle corresponde à tes futurs élèves.
Edit : Je vois que Ruthven te donne des pistes concrètes.
Ton tuteur est là pour t'aider pour ce genre de choses. Mais il faut que tu arrives devant lui en ayant déjà réfléchi, et une trame. Après, il t'aidera à l'affiner, à l'améliorer, notamment pour qu'elle corresponde à tes futurs élèves.
Edit : Je vois que Ruthven te donne des pistes concrètes.
- MarimekkoNiveau 6
Paul, je te conseille également de bien faire attention à qui tu te confies.
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Oui ce qu'il me dit c'est déjà ce que je fais au centre Hattemer avec les élèves en philo.
Certains parents d'élèves ont téléphoné pour dire que mes cours étaient nuls et inintéressants car faits sous forme de dissertation justement.
C'est impossible de satisfaire tout le monde.
Tu as raison, il peut y avoir des méchant.e.s.
Certains parents d'élèves ont téléphoné pour dire que mes cours étaient nuls et inintéressants car faits sous forme de dissertation justement.
C'est impossible de satisfaire tout le monde.
Marimekko a écrit:Paul, je te conseille également de bien faire attention à qui tu te confies.
Tu as raison, il peut y avoir des méchant.e.s.
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Marcel Jousse
- TaekNiveau 8
Paul Dedalus a écrit:Tout cela me fait peur.
Et il faut constituer des programmes tellement solides et consistants pour les élèves.
Cela je ne l'ai jamais fait auparavant et je me rends compte à quel point c'est vertigineux.
J'en ai pour des nuits entières si je veux un truc qui tienne à peu près la route, ça s'oppose tellement à moi...
Pourquoi vouloir devenir prof si la construction des cours s'oppose à toi ? Etre prof, ce n'est pas non plus être ingénieur à la NASA hein, je pense qu'il faut arrêter de faire la victime maintenant... Si tu pars en perdant, tu seras un perdant. C'est normal de stresser mais là tu en fais un peu trop. Mets toi dans la position de quelqu'un qui va enseigner dans un mois et qui va tout déchirer.
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Pourquoi vouloir devenir prof?
Euh? Parce qu'il faut gagner sa vie et que quand tu as plus de 25 ans, que tu aimes la littérature, la philo et le cinéma et que tu n'as pas fait d'études artistiques (et ne peut pas intégrer le monde de l'art) tu n'as pas tellement d'autres options que d'enseigner?
Mais dans l'absolu, je ne veux pas du tout "devenir prof".
Oui, je suis prof par défaut, inutile de vous mentir sur ce point. Et ça s'oppose aussi à ma nature parce que j'ai d'importants problèmes sociaux et je ne sais pas comment me comporter face à autrui.
J'aurais souhaité un métier en rapport avec le cinéma.
Je ne souhaite pas être prof parce que je sais que ça ne me convient pas d'un point de vue institutionnel, après dans la vie c'est souvent comme on peut, rarement comme on veut, on ne va pas se le cacher. Et il faut que j'essaie de faire le mieux possible.
Des gens vivent des situations bien pires.
Mais comme je fais un métier que je ne veux pas, les risques de burn out sont plus importants chez moi.
"Tout déchirer" rien que ça, bonjour la modestie, surtout quand on sait que c'est un métier dans lequel on doit constamment se remettre en question si on veut progresser.
Ce qu'il ne faut pas que j'oublie c'est la dimension spirituelle du rapport humain, même si pour moi c'est une lutte. C'est pour cela que c'est spirituel justement.
Euh? Parce qu'il faut gagner sa vie et que quand tu as plus de 25 ans, que tu aimes la littérature, la philo et le cinéma et que tu n'as pas fait d'études artistiques (et ne peut pas intégrer le monde de l'art) tu n'as pas tellement d'autres options que d'enseigner?
Mais dans l'absolu, je ne veux pas du tout "devenir prof".
Oui, je suis prof par défaut, inutile de vous mentir sur ce point. Et ça s'oppose aussi à ma nature parce que j'ai d'importants problèmes sociaux et je ne sais pas comment me comporter face à autrui.
J'aurais souhaité un métier en rapport avec le cinéma.
Je ne souhaite pas être prof parce que je sais que ça ne me convient pas d'un point de vue institutionnel, après dans la vie c'est souvent comme on peut, rarement comme on veut, on ne va pas se le cacher. Et il faut que j'essaie de faire le mieux possible.
Des gens vivent des situations bien pires.
Mais comme je fais un métier que je ne veux pas, les risques de burn out sont plus importants chez moi.
"Tout déchirer" rien que ça, bonjour la modestie, surtout quand on sait que c'est un métier dans lequel on doit constamment se remettre en question si on veut progresser.
Ce qu'il ne faut pas que j'oublie c'est la dimension spirituelle du rapport humain, même si pour moi c'est une lutte. C'est pour cela que c'est spirituel justement.
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- MarimekkoNiveau 6
Taek a écrit:Paul Dedalus a écrit:Tout cela me fait peur.
Et il faut constituer des programmes tellement solides et consistants pour les élèves.
Cela je ne l'ai jamais fait auparavant et je me rends compte à quel point c'est vertigineux.
J'en ai pour des nuits entières si je veux un truc qui tienne à peu près la route, ça s'oppose tellement à moi...
Pourquoi vouloir devenir prof si la construction des cours s'oppose à toi ? Etre prof, ce n'est pas non plus être ingénieur à la NASA hein, je pense qu'il faut arrêter de faire la victime maintenant... Si tu pars en perdant, tu seras un perdant. C'est normal de stresser mais là tu en fais un peu trop. Mets toi dans la position de quelqu'un qui va enseigner dans un mois et qui va tout déchirer.
Je vous trouve un peu abrupt là...
Personnellement, je pense que chacun a sa propre sensibilité et sa manière de réagir. Même si je suis un peu surprise par l'état d'anxiété de Paul, il faut se souvenir qu'être parachuté comme ça devant les
Sans compter la préparation de vrais cours, qui s'ancrent sur un programme bien défini (ou pas), et en philo rien n'est moins simple (arriver la fleur au fusil en tentant de convaincre 30 adolescents que vous êtes un bon prof avec un cours solide et structuré quand vous n'avez pas vraiment eu l'occasion d'en faire, c'est anxiogène). Bref, ce sont des conditions qui stresseraient n'importe qui.
Alors imaginez quelqu'un qui manque de confiance en lui (ce qui semble être le cas de Paul) ?
@Paul Dedalus : "Les choses ne vont jamais aussi bien qu'on le souhaite, mais jamais aussi mal qu'on le craint", disait ma grand-mère.
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Oui c'est de Maupassant cette citation, la fin d'Une vie, adapté dernièrement au cinéma avec la bouleversante Judith Chemla dans le rôle principal.
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