- V.MarchaisEmpereur
Personnellement, travailler avec des ceintures ne me dérangerait pas. Ce serait une déclinaison plus fine de mes échelles de maîtrise.
Mais il y a un domaine de ma discipline où cela ne marche pas du tout, où, en tout cas, je ne suis jamais parvenue à établir une échelle : c'est la grammaire. Là, franchement, je ne vois pas comment faire. Et c'est un problème, tout de même, car la grammaire est un pan très important de notre enseignement, en tout cas un élément essentiel de structuration de la langue et de la pensée, et tous les discours qui tendent à faire de cet objet un simple élément d'un ensemble plus vaste (l'écriture en général) n'ont conduit qu'à le dévaloriser et, in fine, le négliger d'une façon dramatique pour les élèves. La grammaire n'est certes pas une fin en soi, mais son enseignement doit être une fin en soi, au sens où la maîtrise de la grammaire doit être un objectif clair et assumé du professeur de français. Dès lors, l'impossibilité dans laquelle je me trouve de concevoir pour ce domaine un outil d'évaluation pertinent autre que la note me fait dire que l'évaluation par compétences n'est pas adéquate à l'enseignement du français. Mais si des collègues sont parvenus en grammaire à un système d'échelles ou de ceinture qu'ils jugent satisfaisants, cela m'intéresse.
Mais il y a un domaine de ma discipline où cela ne marche pas du tout, où, en tout cas, je ne suis jamais parvenue à établir une échelle : c'est la grammaire. Là, franchement, je ne vois pas comment faire. Et c'est un problème, tout de même, car la grammaire est un pan très important de notre enseignement, en tout cas un élément essentiel de structuration de la langue et de la pensée, et tous les discours qui tendent à faire de cet objet un simple élément d'un ensemble plus vaste (l'écriture en général) n'ont conduit qu'à le dévaloriser et, in fine, le négliger d'une façon dramatique pour les élèves. La grammaire n'est certes pas une fin en soi, mais son enseignement doit être une fin en soi, au sens où la maîtrise de la grammaire doit être un objectif clair et assumé du professeur de français. Dès lors, l'impossibilité dans laquelle je me trouve de concevoir pour ce domaine un outil d'évaluation pertinent autre que la note me fait dire que l'évaluation par compétences n'est pas adéquate à l'enseignement du français. Mais si des collègues sont parvenus en grammaire à un système d'échelles ou de ceinture qu'ils jugent satisfaisants, cela m'intéresse.
- ElyasEsprit sacré
V.Marchais a écrit:Personnellement, travailler avec des ceintures ne me dérangerait pas. Ce serait une déclinaison plus fine de mes échelles de maîtrise.
Mais il y a un domaine de ma discipline où cela ne marche pas du tout, où, en tout cas, je ne suis jamais parvenue à établir une échelle : c'est la grammaire. Là, franchement, je ne vois pas comment faire. Et c'est un problème, tout de même, car la grammaire est un pan très important de notre enseignement, en tout cas un élément essentiel de structuration de la langue et de la pensée, et tous les discours qui tendent à faire de cet objet un simple élément d'un ensemble plus vaste (l'écriture en général) n'ont conduit qu'à le dévaloriser et, in fine, le négliger d'une façon dramatique pour les élèves. La grammaire n'est certes pas une fin en soi, mais son enseignement doit être une fin en soi, au sens où la maîtrise de la grammaire doit être un objectif clair et assumé du professeur de français. Dès lors, l'impossibilité dans laquelle je me trouve de concevoir pour ce domaine un outil d'évaluation pertinent autre que la note me fait dire que l'évaluation par compétences n'est pas adéquate à l'enseignement du français. Mais si des collègues sont parvenus en grammaire à un système d'échelles ou de ceinture qu'ils jugent satisfaisants, cela m'intéresse.
On sort du champ de la discussion mais je vais répondre rapidement. Al69 avait cité des pratiques de ceintures en mathématiques qui lui semblaient bizarres et il avait raison parce que c'était des ceintures par chapitre et par notion. Donc, un peu hors du principe des ceintures et de leur philosophie.
Je pratique en fait deux choses dans mon cours :
- les ceintures.
- les entraînements de mémorisation.
Pour moi, la grammaire peut entrer dans des entraînements. D'ailleurs, quand on regarde les fichiers que Freinet ou Oury élaboraient, les fiches de grammaire étaient des exercices d'entraînement, pas des pratiques langagières.
Je n'ai pas réellement de réponse à ce sujet, étant professeur d'histoire-géographie. C'est une question qui concerne les disciplines dites cumulatives comme le français ou les mathématiques.
Après, l'entraînement massif est toujours une bonne chose Les collègues de lettres que je connais pratiquant l'évaluation par ceintures se centrent surtout sur la lecture analytique, la rédaction et l'argumentation. Samedi, je vais à une réunion. Je demanderai si tu veux.
Néanmoins, je le répète, l'évaluation par ceintures, c'est un boulot préparatoire monstrueux la première année. Le faire en équipe est un moyen de pouvoir dormir tranquillement durant l'année.
- InvitéInvité
Oui, j'ai fait état quelque part du même jugement, avec les mêmes réticences.V.Marchais a écrit:Personnellement, travailler avec des ceintures ne me dérangerait pas. Ce serait une déclinaison plus fine de mes échelles de maîtrise.
Mais il y a un domaine de ma discipline où cela ne marche pas du tout, où, en tout cas, je ne suis jamais parvenue à établir une échelle : c'est la grammaire. Là, franchement, je ne vois pas comment faire. Et c'est un problème, tout de même, car la grammaire est un pan très important de notre enseignement, en tout cas un élément essentiel de structuration de la langue et de la pensée, et tous les discours qui tendent à faire de cet objet un simple élément d'un ensemble plus vaste (l'écriture en général) n'ont conduit qu'à le dévaloriser et, in fine, le négliger d'une façon dramatique pour les élèves. La grammaire n'est certes pas une fin en soi, mais son enseignement doit être une fin en soi, au sens où la maîtrise de la grammaire doit être un objectif clair et assumé du professeur de français. Dès lors, l'impossibilité dans laquelle je me trouve de concevoir pour ce domaine un outil d'évaluation pertinent autre que la note me fait dire que l'évaluation par compétences n'est pas adéquate à l'enseignement du français. Mais si des collègues sont parvenus en grammaire à un système d'échelles ou de ceinture qu'ils jugent satisfaisants, cela m'intéresse.
A la limite, en y réfléchissant, je ne vois que l'exercice d'analyse grammaticale pour y parvenir (analyse de plus en plus complète, analyse de phrases de plus en plus complexes en lien avec la progression grammaticale, avec ressources, sans ressources).
- RendashBon génie
Elyas a écrit:Ajonc35 a écrit:Elyas a dit:
"Un système d'évaluation par lui-même n'est ni bon, ni mauvais. C'est ce qu'on en fait qui change les choses. Cependant, actuellement, par pression, résistance ou volonté de bien faire sans formation, c'est le règne du gloubi-boulga informe et inefficace."
Il serait temps que les responsables (où?) s'en rendent compte.
On ne peut pas nier non plus aussi un refus d'une partie du terrain sur la question de partir en formation sur le sujet. Les formations sur l'évaluation sont les plus compliquées parce qu'elles mettent sur le tapis toute l'identité professionnelle.
Oui, mais encore et toujours, la disparité est telle d'une académie à une autre, qu'il y a tout de même matière à réfléchir à la façon dont la chose est imposée subrepticement sur le terrain, y compris en se fondant sur des formations foireuses qui prônent précisément tout ce que tu dénonces en la matière. Quand on te cause "intelligences multiples", "textes à trous" et qu'on te présente une espèce de tableau à 250 micro-items en guise de nec plus ultra de la chose, t'as moyennement envie de prendre le truc au sérieux, surtout quand t'es là pour essayer de trouver des solutions pour tes 4 allophones, 5 dys-quelque chose, et les 2 qui ne savent pas lire et guère écrire.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
pseudo-intello a écrit:Le système d'Elyas fonctionne très bien, j'en suis convaincue, pour Elyas : c'est son "bébé", son projet mûrement réfléchi, soigneusement mis au point, adapté à ses pratiques pédagogiques, pratiques elles-mêmes mûrement réfléchi, adaptées à ses convictions, sa personnalité, sa discipline. Bref, c'est du sur-mesure, et je gage que ça marche du feu de dieu (en tout cas, quand il nous parle de pédagogie, il est capable de tout étayer solidement, de tout justifier, d'argumenter chaque point, ce qui donne une excellente impression).
Ce qui ne signifie pas que cette manière de faire est adaptée à chaque discipline et/ou à chaque manière d'enseigner et/ou à la personnalité de chaque prof et/ou de la nature du public de l'établissement.
Partant de là, la notation par compétences telle qu'elle est appliquée dans presque tous les cas :
- soit est ni plus ni moins une note chiffrée sur 4
- soit est un infâme bazar (tous mes élèves avaient une pastille vert foncé dans "maîtrise du langage" car ils connaissaient le vocabulaire du badminton, youhou).
- soit (là, je m'avance) est tout simplement incompatible avec certaines disciplines
(on peut éventuellement cumuler les tirets).
, à la virgule près.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- V.MarchaisEmpereur
Elyas a écrit: Samedi, je vais à une réunion. Je demanderai si tu veux.
Oui, je veux bien. Merci à toi.
- MalicouNiveau 8
V.Marchais a écrit:Personnellement, travailler avec des ceintures ne me dérangerait pas. Ce serait une déclinaison plus fine de mes échelles de maîtrise.
Mais il y a un domaine de ma discipline où cela ne marche pas du tout, où, en tout cas, je ne suis jamais parvenue à établir une échelle : c'est la grammaire. Là, franchement, je ne vois pas comment faire. Et c'est un problème, tout de même, car la grammaire est un pan très important de notre enseignement, en tout cas un élément essentiel de structuration de la langue et de la pensée, et tous les discours qui tendent à faire de cet objet un simple élément d'un ensemble plus vaste (l'écriture en général) n'ont conduit qu'à le dévaloriser et, in fine, le négliger d'une façon dramatique pour les élèves. La grammaire n'est certes pas une fin en soi, mais son enseignement doit être une fin en soi, au sens où la maîtrise de la grammaire doit être un objectif clair et assumé du professeur de français. Dès lors, l'impossibilité dans laquelle je me trouve de concevoir pour ce domaine un outil d'évaluation pertinent autre que la note me fait dire que l'évaluation par compétences n'est pas adéquate à l'enseignement du français. Mais si des collègues sont parvenus en grammaire à un système d'échelles ou de ceinture qu'ils jugent satisfaisants, cela m'intéresse.
Je suis en pleine réflexion sur l'évaluation par ceintures pour l'année prochaine. Je suis à peu près contente de mes échelles pour la rédaction, l'oral, la lecture, mais je coince pour la langue. Pour l'instant, j'ai pensé à ça pour la grammaire (je vous montre même si je trouve mon tableau assez illisible) :
Je détaille ma réflexion de mon enseignement de la grammaire dans un article ici.
- InvitéInvité
Pour revenir à la question du sujet :
On ne trouve pas de bilans sur l'évaluation sans note, toute simplement parce que cette pratique est ultra minoritaire.
Je parle bien du "sans-note".
Même l'évaluation par ceinture en est une ! Bien déguisée mais c'en est une.
Pour éclairer les pratiques dans les pays de l'OCDE :
https://www.oecd-ilibrary.org/fr/education/les-grandes-esperances-comment-les-notes-et-les-politiques-educatives-faconnent-elles-les-aspirations-des-eleves_5k49czl17mr5-fr
A retenir :
On ne trouve pas de bilans sur l'évaluation sans note, toute simplement parce que cette pratique est ultra minoritaire.
Je parle bien du "sans-note".
Même l'évaluation par ceinture en est une ! Bien déguisée mais c'en est une.
Pour éclairer les pratiques dans les pays de l'OCDE :
https://www.oecd-ilibrary.org/fr/education/les-grandes-esperances-comment-les-notes-et-les-politiques-educatives-faconnent-elles-les-aspirations-des-eleves_5k49czl17mr5-fr
A retenir :
Les notes jouant un rôle important durant la scolarité, mais aussi
au-delà, il est essentiel pour les systèmes d’éducation d’aligner leurs systèmes de
notation sur leurs cadres généraux d’évaluation et de promouvoir des pratiques
de notation efficaces qui récompensent les attitudes et les comportements
propices à l’apprentissage des élèves.
au-delà, il est essentiel pour les systèmes d’éducation d’aligner leurs systèmes de
notation sur leurs cadres généraux d’évaluation et de promouvoir des pratiques
de notation efficaces qui récompensent les attitudes et les comportements
propices à l’apprentissage des élèves.
- InvitéInvité
@Malicou Mais si je comprends bien, quand tes élèves passent la ceinture noire, tu n'es pas sûre qu'ils seraient, à ce moment, capables de passer la ceinture jaune. Ou bien ton tableau n'indique-t-il que les notions qui s'ajoutent, ce qui en fait une progression annuelle, en fait.
L'intérêt des ceintures, à mon humble avis, c'est qu'un élève est contraint, pour passer une ceinture de niveau supérieur, de mobiliser aussi les savoirs et savoir-faire qu'il a dû mobiliser jusque-là pour passer les ceintures de niveau inférieur.
Dans ton article, tu évoques l'analyse grammaticale, ce qui serait à peu près ce à quoi je songeais...
Je vois qu'on a les mêmes lectures (grammosome).
L'intérêt des ceintures, à mon humble avis, c'est qu'un élève est contraint, pour passer une ceinture de niveau supérieur, de mobiliser aussi les savoirs et savoir-faire qu'il a dû mobiliser jusque-là pour passer les ceintures de niveau inférieur.
Dans ton article, tu évoques l'analyse grammaticale, ce qui serait à peu près ce à quoi je songeais...
Je vois qu'on a les mêmes lectures (grammosome).
- MalicouNiveau 8
Nizab a écrit:@Malicou Mais si je comprends bien, quand tes élèves passent la ceinture noire, tu n'es pas sûre qu'ils seraient, à ce moment, capables de passer la ceinture jaune. Ou bien ton tableau n'indique-t-il que les notions qui s'ajoutent, ce qui en fait une progression annuelle, en fait.
L'intérêt des ceintures, à mon humble avis, c'est qu'un élève est contraint, pour passer une ceinture de niveau supérieur, de mobiliser aussi les savoirs et savoir-faire qu'il a dû mobiliser jusque-là pour passer les ceintures de niveau inférieur.
Dans ton article, tu évoques l'analyse grammaticale, ce qui serait à peu près ce à quoi je songeais...
Je vois qu'on a les mêmes lectures (grammosome).
Les notions s'ajoutent (mais le tableau était encore moins lisible si je mettais tout), il s'agit bien d'une progression annuelle.
Entièrement d'accord avec ta phrase mise en gras. Mais c'est souvent complexe en grammaire comme ailleurs.
Ah le grammosome, j'ai repris cet exercice il y a quelques années puis abandonné, aujourd'hui, il revient en force car c'est le seul que je connaisse qui permet d'analyser tous les composants des phrases.
- InvitéInvité
C'est donc un exercice d'analyse grammaticale qui sanctionne le passage d'une ceinture à l'autre ?Malicou a écrit:Nizab a écrit:@Malicou Mais si je comprends bien, quand tes élèves passent la ceinture noire, tu n'es pas sûre qu'ils seraient, à ce moment, capables de passer la ceinture jaune. Ou bien ton tableau n'indique-t-il que les notions qui s'ajoutent, ce qui en fait une progression annuelle, en fait.
L'intérêt des ceintures, à mon humble avis, c'est qu'un élève est contraint, pour passer une ceinture de niveau supérieur, de mobiliser aussi les savoirs et savoir-faire qu'il a dû mobiliser jusque-là pour passer les ceintures de niveau inférieur.
Dans ton article, tu évoques l'analyse grammaticale, ce qui serait à peu près ce à quoi je songeais...
Je vois qu'on a les mêmes lectures (grammosome).
Les notions s'ajoutent (mais le tableau était encore moins lisible si je mettais tout), il s'agit bien d'une progression annuelle.
Entièrement d'accord avec ta phrase mise en gras. Mais c'est souvent complexe en grammaire comme ailleurs.
Ah le grammosome, j'ai repris cet exercice il y a quelques années puis abandonné, aujourd'hui, il revient en force car c'est le seul que je connaisse qui permet d'analyser tous les composants des phrases.
- V.MarchaisEmpereur
Malicou a écrit: Ah le grammosome, j'ai repris cet exercice il y a quelques années puis abandonné, aujourd'hui, il revient en force car c'est le seul que je connaisse qui permet d'analyser tous les composants des phrases.
Pardon, je découvre le grammosome. Je n'ai parcouru que rapidement l'article de son inventeur, dont je trouve le ton très métaphysico-pompeux. Le mec qui nous colle les deux infinis au beau milieu d'une démarche pédagogique, il a besoin de vacances, ou alors c'est moi... (Remarquez, à ce stade de l'année, c'est tout à fait possible.)
Or donc, soit que j'aie lu trop diagonalement, soit que j'aie vraiment besoin de vacances, je n'ai pas bien compris la différence entre le grammosome et le brave petit exercice d'analyse systématique. Quand j'écris une phrase au tableau et que je demande aux élèves de donner toutes les natures, puis toutes les fonctions, et en 4e / 3e de découper la phrase en propositions avant de faire ce travail proposition par proposition (1 carambar pour celui qui fait tout sans fautes), est-ce que, tel M. Jourdain, je ferais du grammosome sans le savoir ? Sinon, une âme charitable voudrait-elle bien m'expliquer la différence ?
- CowabungaHabitué du forum
L'ICEM a produit tout un ensemble de ceintures pour le cycle 3. Orthographe et conjugaison, j'en suis sûre, j'ai des collègues qui les utilisent. Grammaire, il faut que je vérifie.V.Marchais a écrit:Personnellement, travailler avec des ceintures ne me dérangerait pas. Ce serait une déclinaison plus fine de mes échelles de maîtrise.
Mais il y a un domaine de ma discipline où cela ne marche pas du tout, où, en tout cas, je ne suis jamais parvenue à établir une échelle : c'est la grammaire. Là, franchement, je ne vois pas comment faire. Et c'est un problème, tout de même, car la grammaire est un pan très important de notre enseignement, en tout cas un élément essentiel de structuration de la langue et de la pensée, et tous les discours qui tendent à faire de cet objet un simple élément d'un ensemble plus vaste (l'écriture en général) n'ont conduit qu'à le dévaloriser et, in fine, le négliger d'une façon dramatique pour les élèves. La grammaire n'est certes pas une fin en soi, mais son enseignement doit être une fin en soi, au sens où la maîtrise de la grammaire doit être un objectif clair et assumé du professeur de français. Dès lors, l'impossibilité dans laquelle je me trouve de concevoir pour ce domaine un outil d'évaluation pertinent autre que la note me fait dire que l'évaluation par compétences n'est pas adéquate à l'enseignement du français. Mais si des collègues sont parvenus en grammaire à un système d'échelles ou de ceinture qu'ils jugent satisfaisants, cela m'intéresse.
_________________
"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- InvitéInvité
Aucune. Le monsieur réinvente régulièrement l'eau tiède en trouvant un nom joli et qui de préférence rappelle la passion du monsieur en question pour les sciences naturelles. Pourtant, il a parfois des trouvailles qui valent le détour.V.Marchais a écrit:Malicou a écrit: Ah le grammosome, j'ai repris cet exercice il y a quelques années puis abandonné, aujourd'hui, il revient en force car c'est le seul que je connaisse qui permet d'analyser tous les composants des phrases.
Pardon, je découvre le grammosome. Je n'ai parcouru que rapidement l'article de son inventeur, dont je trouve le ton très métaphysico-pompeux. Le mec qui nous colle les deux infinis au beau milieu d'une démarche pédagogique, il a besoin de vacances, ou alors c'est moi... (Remarquez, à ce stade de l'année, c'est tout à fait possible.)
Or donc, soit que j'aie lu trop diagonalement, soit que j'aie vraiment besoin de vacances, je n'ai pas bien compris la différence entre le grammosome et le brave petit exercice d'analyse systématique. Quand j'écris une phrase au tableau et que je demande aux élèves de donner toutes les natures, puis toutes les fonctions, et en 4e / 3e de découper la phrase en propositions avant de faire ce travail proposition par proposition (1 carambar pour celui qui fait tout sans fautes), est-ce que, tel M. Jourdain, je ferais du grammosome sans le savoir ? Sinon, une âme charitable voudrait-elle bien m'expliquer la différence ?
- ElyasEsprit sacré
Cowabunga a écrit:L'ICEM a produit tout un ensemble de ceintures pour le cycle 3. Orthographe et conjugaison, j'en suis sûre, j'ai des collègues qui les utilisent. Grammaire, il faut que je vérifie.V.Marchais a écrit:Personnellement, travailler avec des ceintures ne me dérangerait pas. Ce serait une déclinaison plus fine de mes échelles de maîtrise.
Mais il y a un domaine de ma discipline où cela ne marche pas du tout, où, en tout cas, je ne suis jamais parvenue à établir une échelle : c'est la grammaire. Là, franchement, je ne vois pas comment faire. Et c'est un problème, tout de même, car la grammaire est un pan très important de notre enseignement, en tout cas un élément essentiel de structuration de la langue et de la pensée, et tous les discours qui tendent à faire de cet objet un simple élément d'un ensemble plus vaste (l'écriture en général) n'ont conduit qu'à le dévaloriser et, in fine, le négliger d'une façon dramatique pour les élèves. La grammaire n'est certes pas une fin en soi, mais son enseignement doit être une fin en soi, au sens où la maîtrise de la grammaire doit être un objectif clair et assumé du professeur de français. Dès lors, l'impossibilité dans laquelle je me trouve de concevoir pour ce domaine un outil d'évaluation pertinent autre que la note me fait dire que l'évaluation par compétences n'est pas adéquate à l'enseignement du français. Mais si des collègues sont parvenus en grammaire à un système d'échelles ou de ceinture qu'ils jugent satisfaisants, cela m'intéresse.
J'en ai vu pour l'orthographe et la conjugaison. Pour la grammaire, le problème est que l'approche est notionnelle et pas systémique (je ne sais pas si je suis clair). Dans une approche notionnelle, un élève peut avoir la ceinture marron (il maîtrise la notion) et pas la jaune (il ne maîtrise pas la notion). Il faut trouver une approche systémique c'est à dire où l'élève montre sa maîtrise de plus en plus étendue, fine et pointue de la grammaire dans son ensemble et pas point par point. Enfin bon, c'est mon intuition et je ne suis pas professeur de lettres.
Sinon pour rejoindre plus haut, les systèmes d'évaluations non-chiffrées sont effectivement minoritaires. C'est très compliqué à évaluer. Je suis par exemple convaincu que mon système fonctionne très bien parce qu'il est exotique dans mon bahut. Il deviendrait la norme, je ne sais pas ce qui se produirait.
- V.MarchaisEmpereur
Nizab a écrit:Aucune. Le monsieur réinvente régulièrement l'eau tiède en trouvant un nom joli et qui de préférence rappelle la passion du monsieur en question pour les sciences naturelles. Pourtant, il a parfois des trouvailles qui valent le détour.V.Marchais a écrit:Malicou a écrit: Ah le grammosome, j'ai repris cet exercice il y a quelques années puis abandonné, aujourd'hui, il revient en force car c'est le seul que je connaisse qui permet d'analyser tous les composants des phrases.
Pardon, je découvre le grammosome. Je n'ai parcouru que rapidement l'article de son inventeur, dont je trouve le ton très métaphysico-pompeux. Le mec qui nous colle les deux infinis au beau milieu d'une démarche pédagogique, il a besoin de vacances, ou alors c'est moi... (Remarquez, à ce stade de l'année, c'est tout à fait possible.)
Or donc, soit que j'aie lu trop diagonalement, soit que j'aie vraiment besoin de vacances, je n'ai pas bien compris la différence entre le grammosome et le brave petit exercice d'analyse systématique. Quand j'écris une phrase au tableau et que je demande aux élèves de donner toutes les natures, puis toutes les fonctions, et en 4e / 3e de découper la phrase en propositions avant de faire ce travail proposition par proposition (1 carambar pour celui qui fait tout sans fautes), est-ce que, tel M. Jourdain, je ferais du grammosome sans le savoir ? Sinon, une âme charitable voudrait-elle bien m'expliquer la différence ?
Oh ! purée ! J'en apprends des trucs sur ce forum !
Non seulement je pratique l'évaluation par pratiques langagières mais en plus, je suis une pro du grammosome ! :thebest:
Le prochain qui prétend que je ne suis qu'une vieille réac n'a qu'à bien se tenir. Il va se choper le (grammo)some !
- InvitéInvité
Comme quoi, revenir aux bons vieux exercices d'antan...V.Marchais a écrit:Nizab a écrit:Aucune. Le monsieur réinvente régulièrement l'eau tiède en trouvant un nom joli et qui de préférence rappelle la passion du monsieur en question pour les sciences naturelles. Pourtant, il a parfois des trouvailles qui valent le détour.V.Marchais a écrit:Malicou a écrit: Ah le grammosome, j'ai repris cet exercice il y a quelques années puis abandonné, aujourd'hui, il revient en force car c'est le seul que je connaisse qui permet d'analyser tous les composants des phrases.
Pardon, je découvre le grammosome. Je n'ai parcouru que rapidement l'article de son inventeur, dont je trouve le ton très métaphysico-pompeux. Le mec qui nous colle les deux infinis au beau milieu d'une démarche pédagogique, il a besoin de vacances, ou alors c'est moi... (Remarquez, à ce stade de l'année, c'est tout à fait possible.)
Or donc, soit que j'aie lu trop diagonalement, soit que j'aie vraiment besoin de vacances, je n'ai pas bien compris la différence entre le grammosome et le brave petit exercice d'analyse systématique. Quand j'écris une phrase au tableau et que je demande aux élèves de donner toutes les natures, puis toutes les fonctions, et en 4e / 3e de découper la phrase en propositions avant de faire ce travail proposition par proposition (1 carambar pour celui qui fait tout sans fautes), est-ce que, tel M. Jourdain, je ferais du grammosome sans le savoir ? Sinon, une âme charitable voudrait-elle bien m'expliquer la différence ?
Oh ! purée ! J'en apprends des trucs sur ce forum !
Non seulement je pratique l'évaluation par pratiques langagières mais en plus, je suis une pro du grammosome ! :thebest:
Le prochain qui prétend que je ne suis qu'une vieille réac n'a qu'à bien se tenir. Il va se choper le (grammo)some !
Bon, je ne veux pas briser tes rêves mais le monsieur n'a pas la patente du progressisme que délivrent les ESPE.
C'est une remarque assez inattendue. Qu'est-ce qui te fait penser cela ?Elyas a écrit:Sinon pour rejoindre plus haut, les systèmes d'évaluations non-chiffrées sont effectivement minoritaires. C'est très compliqué à évaluer. Je suis par exemple convaincu que mon système fonctionne très bien parce qu'il est exotique dans mon bahut. Il deviendrait la norme, je ne sais pas ce qui se produirait.
- CowabungaHabitué du forum
Ce ne sont pas celles que j'avais vues, mais j'ai déjà ça (cycle 3) :
https://www.icem-pedagogie-freinet.org/sites/default/files/03_progressions_en_ceintures_dapprentissages_zannettacci.pdf
Je fouille encore, je vais bien finir par les retrouver.
https://www.icem-pedagogie-freinet.org/sites/default/files/03_progressions_en_ceintures_dapprentissages_zannettacci.pdf
Je fouille encore, je vais bien finir par les retrouver.
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- CowabungaHabitué du forum
Encore un plantage en corrigeant une faute.
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- ElyasEsprit sacré
Nizab a écrit:Comme quoi, revenir aux bons vieux exercices d'antan...V.Marchais a écrit:Nizab a écrit:Aucune. Le monsieur réinvente régulièrement l'eau tiède en trouvant un nom joli et qui de préférence rappelle la passion du monsieur en question pour les sciences naturelles. Pourtant, il a parfois des trouvailles qui valent le détour.V.Marchais a écrit:
Pardon, je découvre le grammosome. Je n'ai parcouru que rapidement l'article de son inventeur, dont je trouve le ton très métaphysico-pompeux. Le mec qui nous colle les deux infinis au beau milieu d'une démarche pédagogique, il a besoin de vacances, ou alors c'est moi... (Remarquez, à ce stade de l'année, c'est tout à fait possible.)
Or donc, soit que j'aie lu trop diagonalement, soit que j'aie vraiment besoin de vacances, je n'ai pas bien compris la différence entre le grammosome et le brave petit exercice d'analyse systématique. Quand j'écris une phrase au tableau et que je demande aux élèves de donner toutes les natures, puis toutes les fonctions, et en 4e / 3e de découper la phrase en propositions avant de faire ce travail proposition par proposition (1 carambar pour celui qui fait tout sans fautes), est-ce que, tel M. Jourdain, je ferais du grammosome sans le savoir ? Sinon, une âme charitable voudrait-elle bien m'expliquer la différence ?
Oh ! purée ! J'en apprends des trucs sur ce forum !
Non seulement je pratique l'évaluation par pratiques langagières mais en plus, je suis une pro du grammosome ! :thebest:
Le prochain qui prétend que je ne suis qu'une vieille réac n'a qu'à bien se tenir. Il va se choper le (grammo)some !
Bon, je ne veux pas briser tes rêves mais le monsieur n'a pas la patente du progressisme que délivrent les ESPE.C'est une remarque assez inattendue. Qu'est-ce qui te fait penser cela ?Elyas a écrit:Sinon pour rejoindre plus haut, les systèmes d'évaluations non-chiffrées sont effectivement minoritaires. C'est très compliqué à évaluer. Je suis par exemple convaincu que mon système fonctionne très bien parce qu'il est exotique dans mon bahut. Il deviendrait la norme, je ne sais pas ce qui se produirait.
L'honnêteté intellectuelle. Je suis le seul à évaluer ainsi au milieu de tous les autres collègues qui font des évaluations notées. Mon système fonctionne très bien. Je me demande pourquoi. Il y a le facteur enseignant convaincu (moi) et le facteur exotisme, deux facteurs qui peuvent jouer en ma faveur… ou pas. Je suis incapable de le dire. Cependant, c'est à prendre en compte. Je verrai bien, je tente de convaincre deux collègues de passer aux ceintures. Bon après, dans le primaire par chez moi, il y a une école entière qui est aux ceintures et ils m'ont donné plusieurs de mes meilleurs élèves.
- CowabungaHabitué du forum
J'ajoute que le mouvement naturel, en pédagogie Freinet, est d'aller du général vers le détail ; donc en grammaire, cela signifie quelque chose comme : texte>phrase complexe>proposition>fonctions>classes>mot.
Edit : un exemple là https://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/48468
Oui, je sais, c'est le contraire dans les ceintures qui précèdent.
@Elyas : oui, c'est notionnel, mais c'est systémique aussi.
Edit : un exemple là https://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/48468
Oui, je sais, c'est le contraire dans les ceintures qui précèdent.
@Elyas : oui, c'est notionnel, mais c'est systémique aussi.
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- V.MarchaisEmpereur
Cowabunga a écrit:Ce ne sont pas celles que j'avais vues, mais j'ai déjà ça (cycle 3) :
https://www.icem-pedagogie-freinet.org/sites/default/files/03_progressions_en_ceintures_dapprentissages_zannettacci.pdf
Je fouille encore, je vais bien finir par les retrouver.
Merci, Cowabunga.
Cowabunga a écrit:Encore un plantage en corrigeant une faute.
Heureuse de savoir que je ne suis pas la seule à galérer avec les nouvelles balises.
- CowabungaHabitué du forum
Ah tiens, en cherchant les ceintures (toujours pas trouvées ), je tombe sur un mémoire de Master MEEF sur l'évaluation sans note. Ce n'est pas une étude scientifique, ce n'est certainement pas neutre, mais ça peut peut-être proposer des pistes de réponses à la question initiale.
https://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/48301
https://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/48301
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- FanchetteNiveau 5
Je prends un peu la conversation en route :
- je n'ai pas de bilans à donner sur la classe sans notes, donc je vais rester dans le hors-sujet.
- pour les ceintures, il y a pas mal de choses relatives au cycle 3 sur le site de Charivari (http://www.charivarialecole.fr/archives/22) ; c'est plutôt orienté primaire mais je me dis qu'un jour, avant la retraite (vu qu'il y a le temps avant d'y arriver), il faudrait que je m'en construise pour une notion, et qui passeraient au collège.
Je ne sais pas si c'est celles-là que vous cherchiez, mais si jamais...
Et si jamais j'arrive à m'y mettre, je ferai part du résultat.
- je n'ai pas de bilans à donner sur la classe sans notes, donc je vais rester dans le hors-sujet.
- pour les ceintures, il y a pas mal de choses relatives au cycle 3 sur le site de Charivari (http://www.charivarialecole.fr/archives/22) ; c'est plutôt orienté primaire mais je me dis qu'un jour, avant la retraite (vu qu'il y a le temps avant d'y arriver), il faudrait que je m'en construise pour une notion, et qui passeraient au collège.
Je ne sais pas si c'est celles-là que vous cherchiez, mais si jamais...
Et si jamais j'arrive à m'y mettre, je ferai part du résultat.
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21st Century Schizoid Woman - Chaos under construction
- CowabungaHabitué du forum
@V.Marchais : bon, c'est officiel, je ne les retrouve pas.
En revanche, si tu veux un autre exemple, il y a la progression PIDAPI cycle 3 : http://pidapi.free.fr/dotclear/public/document%20pidapi/version%206/documents_joints_V6/02%20Boite%20à%20outils%20cycle%203%20RV.pdf
En revanche, si tu veux un autre exemple, il y a la progression PIDAPI cycle 3 : http://pidapi.free.fr/dotclear/public/document%20pidapi/version%206/documents_joints_V6/02%20Boite%20à%20outils%20cycle%203%20RV.pdf
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- MalicouNiveau 8
C'est ce que je prévois. Je ne vois pas ce que ça pourrait être d'autre. Mais je suis encore en pleine réflexion sur le sujet, et ce topic ne me fait que plus réfléchir.Nizab a écrit:C'est donc un exercice d'analyse grammaticale qui sanctionne le passage d'une ceinture à l'autre ?
"Grammosome" est un mot inventé par le collègue dont tu parles. Oui, tu pratiques un exercice similaire. Personnellement, je n'avais pas pensé avant de le lire de faire analyser une phrase selon toutes ses composantes. Par contre, j'ai laissé ses symboles et j'ai gardé mes bonnes vieilles abréviations.V.Marchais a écrit:Pardon, je découvre le grammosome. Je n'ai parcouru que rapidement l'article de son inventeur, dont je trouve le ton très métaphysico-pompeux. Le mec qui nous colle les deux infinis au beau milieu d'une démarche pédagogique, il a besoin de vacances, ou alors c'est moi... (Remarquez, à ce stade de l'année, c'est tout à fait possible.)
Or donc, soit que j'aie lu trop diagonalement, soit que j'aie vraiment besoin de vacances, je n'ai pas bien compris la différence entre le grammosome et le brave petit exercice d'analyse systématique. Quand j'écris une phrase au tableau et que je demande aux élèves de donner toutes les natures, puis toutes les fonctions, et en 4e / 3e de découper la phrase en propositions avant de faire ce travail proposition par proposition (1 carambar pour celui qui fait tout sans fautes), est-ce que, tel M. Jourdain, je ferais du grammosome sans le savoir ? Sinon, une âme charitable voudrait-elle bien m'expliquer la différence ?
Merci pour les docs que tu as postés. Je remarque que dans le premier document le principe en grammaire rejoint un peu ce à quoi j'ai pensé (ouf). J'aime bien aussi l'idée de mêler orthographe, conjugaison et grammaire, même si je ne vois pas comment le professeur fait pour accorder une ceinture à un élève.Cowabunga a écrit:L'ICEM a produit tout un ensemble de ceintures pour le cycle 3. Orthographe et conjugaison, j'en suis sûre, j'ai des collègues qui les utilisent. Grammaire, il faut que je vérifie.
Merci pour cette réflexion qui me donne encore une fois matière à penser.Cowabunga a écrit:J'ajoute que le mouvement naturel, en pédagogie Freinet, est d'aller du général vers le détail ; donc en grammaire, cela signifie quelque chose comme : texte>phrase complexe>proposition>fonctions>classes>mot.
Pour revenir à la question de la classe sans notes, cette année j'ai tenté d'évaluer par ceintures (sans mettre le mot et en étant obligé d'utiliser 1,2,3,4) mais les autres collègues de la classe ont gardé la notion de notes, du coup ce fut très compliqué de faire comprendre mon système aux élèves (d'autant plus qu'il était imparfait).Elyas a écrit:Sinon pour rejoindre plus haut, les systèmes d'évaluations non-chiffrées sont effectivement minoritaires. C'est très compliqué à évaluer. Je suis par exemple convaincu que mon système fonctionne très bien parce qu'il est exotique dans mon bahut. Il deviendrait la norme, je ne sais pas ce qui se produirait.
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