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- Isis39Enchanteur
archeboc a écrit:Verdurette a écrit:Donc si les professeurs de collège veulent bien me donner leurs avis sur ce qu'ils jugent essentiels, et le cas échéant sur ce qui leur manque vraiment, ce sera intéressant. On va se situer dans la moyenne, évidemment, en oubliant les élèves qui ont des problématiques avérées, et aussi les très bons élèves.
L'idée est de lister ce que vous jugez incontournable, pas de dresser le portrait d'un élève idéal.
Si même des gens exigeants comme vous, Verdurette, demandent à oublier les bons élèves, que vont-ils devenir ? S'il y a bien quelque chose d'essentiel, c'est de ne pas oublier les bons élèves, mais de viser, pour toute la classe, le niveau des bons élèves, et même de l'élève idéal. Si vous travaillez pour la moyenne des élèves, c'est comme du tir à l'arc : il faut viser plus haut, si vous visez au milieu, la flèche touchera en dessous. Si en plus il y a la concurrence du privé, alors, en plus, les bons élèves partiront, ce qui fera derechef baisser la moyenne. Je comprends votre commande, Verdurette, mais comprenez mon chagrin.
Verdurette demande l'essentiel. Elle ne dit pas qu'elle se contentera de ça.
- kyralinaNiveau 8
En Histoire, la CHRONOLOGIE est primordiale malgré toutes les billevesées des sciences de l'EDUC. Savoir lire : pas ânonner mais vraiment comprendre un texte, savoir écrire correctement. Avoir des repères spatiaux solides en Géographie, vraiment solides!
Voilà mes conseils après 10 ans en collège REP....
Voilà mes conseils après 10 ans en collège REP....
- VerduretteModérateur
Ne détournez pas mes propos, Archeboc, je n'ai jamais dit qu'il fallait oublier de s'occuper des bons élèves, j'ai juste demandé qu'on liste l'essentiel, ce qui n'empêche absolument pas d'aller plus loin si on le peut.
Si aujourd'hui nous ne pouvons pas nous occuper de manière satisfaisante des bons élèves, ce n'est pas à cause des programmes, c'est parce qu'on nous passons beaucoup trop de temps avec les élèves "à besoins particuliers", de plus en plus nombreux, et avec les trublions contre lesquels nous n'avons aucun recours.
La fuite vers le privé s'explique par le fait qu'il se donne les moyens de gérer ces élèves, bien plus que par un enseignement de meilleure qualité. L'enseignement de l'école publique pourrait être aussi bon s'il avait la possibilité d'avoir lieu.
Si aujourd'hui nous ne pouvons pas nous occuper de manière satisfaisante des bons élèves, ce n'est pas à cause des programmes, c'est parce qu'on nous passons beaucoup trop de temps avec les élèves "à besoins particuliers", de plus en plus nombreux, et avec les trublions contre lesquels nous n'avons aucun recours.
La fuite vers le privé s'explique par le fait qu'il se donne les moyens de gérer ces élèves, bien plus que par un enseignement de meilleure qualité. L'enseignement de l'école publique pourrait être aussi bon s'il avait la possibilité d'avoir lieu.
- julilibulleNiveau 10
Verdurette a écrit:Si si si on peut dire aussi pour les sciences!!! Pardon !!
J'ai (et j'utilise) ces progressions et si j'osais, je dirais que c'est que je pratique cette année avec mes CE2-CM1.
J'utilise les manuels du GRIP et je ne me sépare jamais longtemps de la grammaire de Cécile Revéret.
Mes plus grosses difficultés sont en expression écrite, où malgré des supports (images, texte modèle ...) et une grosse "banque de mots", j'obtiens des résultats qui me donnent envie d'imiter Vatel en sautant du haut d'un dictionnaire.
Mon dieu, mes 4ème ne savent même pas faire ça ! En début d'année, ils ne savaient pas reconnaître un verbe conjugué ! Et je ne suis pas en REP, plutôt dans un établissement avec une bonne réputation (et vu la correction que j'ai faite du brevet blanc, le souci ne se situe pas qu'au niveau de mes 4ème ... )
- ElyasEsprit sacré
En Histoire-Géographie, un élève solide qui ne serait pas en panique en septembre chez moi, ça devrait être ça :
- maîtriser les continents, les océans et les lignes imaginaires (mais bon, je m'en occupe de toute façon).
- savoir écrire correctement un petit texte cohérent.
C'est tout. Pour le reste, c'est mon job. Bon, si… si les élèves pouvaient avoir le réflexe de cartographier par eux-mêmes (et non recopier une carte ou un croquis), ce serait le top. Pas grand chose, juste prendre un crayon et faire des essais de cartographie, même s'ils restent dans le dessin. Mais au moins qu'ils sachent que cartographier, il faut tenter, risquer et non simplement recopier la carte du livre ou dessinée par le professeur (il n'y en aura que très peu en 6e de toute façon, ils feront les 3/4 de leurs travaux cartographiques en autonomie).
- maîtriser les continents, les océans et les lignes imaginaires (mais bon, je m'en occupe de toute façon).
- savoir écrire correctement un petit texte cohérent.
C'est tout. Pour le reste, c'est mon job. Bon, si… si les élèves pouvaient avoir le réflexe de cartographier par eux-mêmes (et non recopier une carte ou un croquis), ce serait le top. Pas grand chose, juste prendre un crayon et faire des essais de cartographie, même s'ils restent dans le dessin. Mais au moins qu'ils sachent que cartographier, il faut tenter, risquer et non simplement recopier la carte du livre ou dessinée par le professeur (il n'y en aura que très peu en 6e de toute façon, ils feront les 3/4 de leurs travaux cartographiques en autonomie).
- maikreeeesseGrand sage
Elyas, je ne vois pas trop ce que tu veux dire. Les élèves auraient un fond de carte et un texte sur les ressources par exemple et ils devraient représenter les ressources ou les flux, les zones, en "inventant "une légende par exemple ?
Dire qu'il y a 3O ans, nous passions un après-midi par semaine à recopier le plus fidèlement possible la carte que notre enseignante avait tracée à la craie sur un quadrillage des principaux cours d'eau de France avec leur source leur confluents et affluents, les sommets des massifs...Pas de photocopie. Et chaque vendredi évaluation, il fallait la retracer de mémoire...
Cela a quand même bien changé.
Dire qu'il y a 3O ans, nous passions un après-midi par semaine à recopier le plus fidèlement possible la carte que notre enseignante avait tracée à la craie sur un quadrillage des principaux cours d'eau de France avec leur source leur confluents et affluents, les sommets des massifs...Pas de photocopie. Et chaque vendredi évaluation, il fallait la retracer de mémoire...
Cela a quand même bien changé.
- kiwiGuide spirituel
C'est très bien pour le repérage, mais ça n'apporte rien en termes de raisonnement.
- ElyasEsprit sacré
maikreeeesse a écrit:Elyas, je ne vois pas trop ce que tu veux dire. Les élèves auraient un fond de carte et un texte sur les ressources par exemple et ils devraient représenter les ressources ou les flux, les zones, en "inventant "une légende par exemple ?
C'est un bel exemple (mais je n'aurais pas utilisé le mot "inventer" mais il est intéressant, je trouve). L'idée aussi est qu'ils n'hésitent pas à prendre un crayon pour cartographier schématiquement un espace. Par exemple, tu travailles "avoir des loisirs en France", tu peux leur demander de dessiner une carte de leurs loisirs ou de leurs vacances. Tu vas avoir tout un panel de travaux qui vont aller du dessin pur à la carte abstraite (je me fonde sur les centaines de cartes réalisées dans les classes de primaire dans le Nord il y a quelques années et étudiées par Xavier Leroux).
Bref, comme savoir faire quelques phrases, l'idéal serait qu'ils sachent jeter quelques traits pour cartographier de façon basique et qu'ils ne trouvent pas ça bizarre quand on le leur demande (genre M. Elyas dit en septembre : Bonjour, dessiner moi la carte de vos déplacements pour aller au collège avec une légende qui décrive ce que vous voyez sur le chemin).
L'exemple que tu cites est très bien pour le repérage mais pour le raisonnement et l'usage instinctif, pas du tout comme dit kiwi. Or, le but est que les élèves puissent dans leur vie utiliser la cartographie pour leurs besoins (et la cartographie est sans doute l'un des apprentissages les plus utiles que l'HG peut leur donner).
EDIT : après, j'ai dit que ce serait le top mais pas le vital en l'état du nombre d'heures que vous faites. Passez l'après-midi à faire une seule carte, c'est un choix mais c'est maintenant sacrifier plein d'autres choses.
.
- VolubilysGrand sage
La photocopie a changé profondément l'enseignement, conduisant à une espèce de stakhanovisme scolaire, où on doit faire plus, toujours plus de fiche, la fiche étant la preuve que l'on travaille à l'école...maikreeeesse a écrit:
Dire qu'il y a 3O ans, nous passions un après-midi par semaine à recopier le plus fidèlement possible la carte que notre enseignante avait tracée à la craie sur un quadrillage des principaux cours d'eau de France avec leur source leur confluents et affluents, les sommets des massifs...Pas de photocopie. Et chaque vendredi évaluation, il fallait la retracer de mémoire...
Cela a quand même bien changé.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- VerduretteModérateur
Il y a quelques années, nous avons eu une "inspection de cycle", et l'IEN a comparé les épais cahiers bourrés de fiches de ma collègue, et les miens, beaucoup plus minces, mais où il y avait beaucoup plus d'écrits "de fond" (selon moi). Dans ma classe (CE1) en plus, on travaillait énormément sur ardoise, et beaucoup de temps "sans traces ni fiches" était consacré à décortiquer les textes, le sens des mots, le vocabulaire etc ... (la paraphrase inutile, vous savez bien).
Conclusion de l'IEN : 'Il y en a une qui travaille plus que l'autre". Devinez laquelle ...
Elyas : Intéressant.
Au passage je suis preneuse d'une référence "solide" pour l'orientation et les points cardinaux pour vérifier mes cours, car je vois parfois dans les manuels scolaires des trucs assez loufoques, et je regrette d'avoir dit parfois certaines choses de bonne foi, avant de découvrir auprès de personnes plus spécialisées que moi qu'elles étaient inexactes. (je pense à la géométrie, à la différence entre définition et propriétés, aux nuages etc ...)
Comme je dis souvent, on en apprend tous les jours, et c'est bien.
Conclusion de l'IEN : 'Il y en a une qui travaille plus que l'autre". Devinez laquelle ...
Elyas : Intéressant.
Au passage je suis preneuse d'une référence "solide" pour l'orientation et les points cardinaux pour vérifier mes cours, car je vois parfois dans les manuels scolaires des trucs assez loufoques, et je regrette d'avoir dit parfois certaines choses de bonne foi, avant de découvrir auprès de personnes plus spécialisées que moi qu'elles étaient inexactes. (je pense à la géométrie, à la différence entre définition et propriétés, aux nuages etc ...)
Comme je dis souvent, on en apprend tous les jours, et c'est bien.
- Isis39Enchanteur
Volubilys a écrit:La photocopie a changé profondément l'enseignement, conduisant à une espèce de stakhanovisme scolaire, où on doit faire plus, toujours plus de fiche, la fiche étant la preuve que l'on travaille à l'école...maikreeeesse a écrit:
Dire qu'il y a 3O ans, nous passions un après-midi par semaine à recopier le plus fidèlement possible la carte que notre enseignante avait tracée à la craie sur un quadrillage des principaux cours d'eau de France avec leur source leur confluents et affluents, les sommets des massifs...Pas de photocopie. Et chaque vendredi évaluation, il fallait la retracer de mémoire...
Cela a quand même bien changé.
Pas faux ! Certains cahiers en primaire ne servent qu'à coller des photocopies...
- RogerMartinBon génie
Hélas oui, ces photocopies sont là pour satisfaire des programmes démentiels visant à préparer à tout et qui finalement ne servent à pas grand chose, quand ils ne sont pas gérés par des collègues qui savent ce qui est important et comment on apprend.
L'obsession de la fiche, c'est parfois dès la PS...
Vu le peu de temps dont disposent désormais les collègues de français et maths au collège, il me semble primordial de faire accéder les CM2 à un très bon niveau de lecture écriture calcul, avec l'utilisation de problèmes en maths et une bonne maîtrise de la conjugaison et de l'analyse logique de la langue d'apprentissage qu'est le français. Ce sont des bases qui sont à acquérir le plus tôt possible, plus on attend plus c'est compliqué de les mettre en place : je le vois quand certains étudiants finissent par s'y mettre, c'est à peu près aussi complexe que commencer le piano ou le violon en étant adulte sans avoir la moindre notion de musique.
Et sans ces bases, il ne peut rien se construire de stable : ni compréhension du moindre énoncé, ni connaissance de LV ou LA, ni raisonnement, ni ordonnancement ou tri des connaissances avant apprentissage.
Ces cartes spontanées, on y a eu droit en primaire pour mon fils (et aussi les ateliers de construction de cerf-volant ou d'engrenages financés par la richissime mairie de Paris). Tout cela était bien sûr censé développer les capacités de raisonnement, mais prenait un temps infini sur la vingtaine d'heures de classe hebdomadaires.* À côté de cela, toutes les familles CSP+ de l'établissement faisaient faire des conjugaisons et du calcul à leurs mômes à la maison. Pour les autres élèves, on sait ce qui les attend par la suite...
* Pendant lesquelles il faut préparer le permis piéton, apprendre à trier les déchets, apprendre une LV, faire des courses d'orientation (le top : en faire une le matin et une l'après-midi), etc. etc. Sans compter la fatigue liée à la vie en communauté 5 jours pleins sur 7 grâce aux mirifiques rythmes scolaires.
Merci aux PE du fil de nous montrer que c'est possible de retrouver un peu de raison.
L'obsession de la fiche, c'est parfois dès la PS...
Vu le peu de temps dont disposent désormais les collègues de français et maths au collège, il me semble primordial de faire accéder les CM2 à un très bon niveau de lecture écriture calcul, avec l'utilisation de problèmes en maths et une bonne maîtrise de la conjugaison et de l'analyse logique de la langue d'apprentissage qu'est le français. Ce sont des bases qui sont à acquérir le plus tôt possible, plus on attend plus c'est compliqué de les mettre en place : je le vois quand certains étudiants finissent par s'y mettre, c'est à peu près aussi complexe que commencer le piano ou le violon en étant adulte sans avoir la moindre notion de musique.
Et sans ces bases, il ne peut rien se construire de stable : ni compréhension du moindre énoncé, ni connaissance de LV ou LA, ni raisonnement, ni ordonnancement ou tri des connaissances avant apprentissage.
Ces cartes spontanées, on y a eu droit en primaire pour mon fils (et aussi les ateliers de construction de cerf-volant ou d'engrenages financés par la richissime mairie de Paris). Tout cela était bien sûr censé développer les capacités de raisonnement, mais prenait un temps infini sur la vingtaine d'heures de classe hebdomadaires.* À côté de cela, toutes les familles CSP+ de l'établissement faisaient faire des conjugaisons et du calcul à leurs mômes à la maison. Pour les autres élèves, on sait ce qui les attend par la suite...
* Pendant lesquelles il faut préparer le permis piéton, apprendre à trier les déchets, apprendre une LV, faire des courses d'orientation (le top : en faire une le matin et une l'après-midi), etc. etc. Sans compter la fatigue liée à la vie en communauté 5 jours pleins sur 7 grâce aux mirifiques rythmes scolaires.
Merci aux PE du fil de nous montrer que c'est possible de retrouver un peu de raison.
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I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
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- Li-LiNeoprof expérimenté
Verdurette a écrit:Si si si on peut dire aussi pour les sciences!!! Pardon !!
J'ai (et j'utilise) ces progressions et si j'osais, je dirais que c'est que je pratique cette année avec mes CE2-CM1.
J'utilise les manuels du GRIP et je ne me sépare jamais longtemps de la grammaire de Cécile Revéret.
Mes plus grosses difficultés sont en expression écrite, où malgré des supports (images, texte modèle ...) et une grosse "banque de mots", j'obtiens des résultats qui me donnent envie d'imiter Vatel en sautant du haut d'un dictionnaire.
Je vais être minimaliste, car ce que tu obtiens de tes élèves Verdurette, c'est ce qu'arrive à faire mes élèves en fin de 6ème avec comme donné par V.Marchais reconnaissance des verbes et notion des temps-composés (bon ce n'est pas encore parfait, mais tellement mieux).
Je suis dans une académie particulière, mais j'attends que les élèves à la fin du CM2 sachent lire, s'exprimer à l'oral sur les textes, puissent reconnaître verbe et sujet dans une phrase et qu'ils aient compris qu'il y a d'autres groupes qui viennent apporter des informations sur la phrase, le verbe ou le nom, le sujet sans forcément connaître les appellations.
Avec cela je serai déjà un professeur heureux et sûrement moins fatigué et démoralisé.
- DesolationRowEmpereur
RogerMartin a écrit:Hélas oui, ces photocopies sont là pour satisfaire des programmes démentiels visant à préparer à tout et qui finalement ne servent à pas grand chose, quand ils ne sont pas gérés par des collègues qui savent ce qui est important et comment on apprend.
L'obsession de la fiche, c'est parfois dès la PS...
Vu le peu de temps dont disposent désormais les collègues de français et maths au collège, il me semble primordial de faire accéder les CM2 à un très bon niveau de lecture écriture calcul, avec l'utilisation de problèmes en maths et une bonne maîtrise de la conjugaison et de l'analyse logique de la langue d'apprentissage qu'est le français. Ce sont des bases qui sont à acquérir le plus tôt possible, plus on attend plus c'est compliqué de les mettre en place : je le vois quand certains étudiants finissent par s'y mettre, c'est à peu près aussi complexe que commencer le piano ou le violon en étant adulte sans avoir la moindre notion de musique.
Et sans ces bases, il ne peut rien se construire de stable : ni compréhension du moindre énoncé, ni connaissance de LV ou LA, ni raisonnement, ni ordonnancement ou tri des connaissances avant apprentissage.
Ces cartes spontanées, on y a eu droit en primaire pour mon fils (et aussi les ateliers de construction de cerf-volant ou d'engrenages financés par la richissime mairie de Paris). Tout cela était bien sûr censé développer les capacités de raisonnement, mais prenait un temps infini sur la vingtaine d'heures de classe hebdomadaires.* À côté de cela, toutes les familles CSP+ de l'établissement faisaient faire des conjugaisons et du calcul à leurs mômes à la maison. Pour les autres élèves, on sait ce qui les attend par la suite...
* Pendant lesquelles il faut préparer le permis piéton, apprendre à trier les déchets, apprendre une LV, faire des courses d'orientation (le top : en faire une le matin et une l'après-midi), etc. etc. Sans compter la fatigue liée à la vie en communauté 5 jours pleins sur 7 grâce aux mirifiques rythmes scolaires.
Merci aux PE du fil de nous montrer que c'est possible de retrouver un peu de raison.
cela devrait être une évidence, tout le reste c'est à peu près de la blague, quand même.
- FenrirFidèle du forum
pour confirmer ce qui a été dit, même s'ils sont truffes en math, au moins qu'ils aient un niveau en français qui leur permette de comprendre dans les autres matières tant à l'écrit qu'à l'oral.
_________________
À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- titeprofExpert
En SVT, pour être tout à fait honnête, je rêve de voir arriver en début de 6e des élèves qui savent...lire. Mais vraiment lire, en comprenant ce qu'ils lisent. Voilà, c'est tout.
Dans l'idéal, je rêve qu'ils n'aient jamais fait de SVT avant, comme ça je ne passerai pas un trimestre à déconstruire des horreurs (du genre l'homme descend du singe, Lucy est notre ancêtre, le gaz carbonique, le fameux lac de magma souterrain.....) devant 28 mines méfiantes, car Maîtresse c'était un peu le prophète, tout ce qui est sortie de sa bouche était parole d'Evangile, et moi j'arrive avec mes gros sabots de mécréante . Bon je comprends bien le souci pour avoir discuter avec les PE par chez moi : on leur impose des programmes débiles, alors que la plupart d'entre elles ne sont absolument pas formées en sciences, et du coup ressortent de leur mémoire des choses périmées depuis 30 ans et/ou fausses. C'est dommage. Si tout ce temps dévoué en primaire à cette pseudo science pleine d'âneries était rendu au français et aux mathématiques, on aurait des collégiens plus doués...en sciences ! ^^
Dans l'idéal, je rêve qu'ils n'aient jamais fait de SVT avant, comme ça je ne passerai pas un trimestre à déconstruire des horreurs (du genre l'homme descend du singe, Lucy est notre ancêtre, le gaz carbonique, le fameux lac de magma souterrain.....) devant 28 mines méfiantes, car Maîtresse c'était un peu le prophète, tout ce qui est sortie de sa bouche était parole d'Evangile, et moi j'arrive avec mes gros sabots de mécréante . Bon je comprends bien le souci pour avoir discuter avec les PE par chez moi : on leur impose des programmes débiles, alors que la plupart d'entre elles ne sont absolument pas formées en sciences, et du coup ressortent de leur mémoire des choses périmées depuis 30 ans et/ou fausses. C'est dommage. Si tout ce temps dévoué en primaire à cette pseudo science pleine d'âneries était rendu au français et aux mathématiques, on aurait des collégiens plus doués...en sciences ! ^^
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[center]Je suis comme le ciel, rien ne s'accroche à moi (mantra)
- scot69Modérateur
Je n'ai pas eu de 6e depuis au moins .... très longtemps! LOL
mais un truc qui me posait souvent soucis, c'est qu'ils ne savaient pas prononcer you aren't correctement.
Titeprof: j'hallucine quand je lis ce genre de truc!!!! ils ne t'ont pas dit aussi que c'est le père-Noël qui apporte les cadeaux???!!!
mais un truc qui me posait souvent soucis, c'est qu'ils ne savaient pas prononcer you aren't correctement.
Titeprof: j'hallucine quand je lis ce genre de truc!!!! ils ne t'ont pas dit aussi que c'est le père-Noël qui apporte les cadeaux???!!!
- Panta RheiExpert
En anglais
compter
dire une date
savoir conjuguer BE et HAVE
donc connaître I you he she it we you they
conscience de la forme courte (he is - he's)
syntaxe des questions => savoir qu'il y a des questions en WH (who what where when how old)
savoir dire non (he isn't he hasn't ...)
savoir my your his/her
a/an
the (les 2 prononciations)
bien prononcer aren't are don't third fire
Kevin's table = la table de Kevin = his table
Ce serait déjà très bien! (et presque tout peut être utilisé en rituels)
compter
dire une date
savoir conjuguer BE et HAVE
donc connaître I you he she it we you they
conscience de la forme courte (he is - he's)
syntaxe des questions => savoir qu'il y a des questions en WH (who what where when how old)
savoir dire non (he isn't he hasn't ...)
savoir my your his/her
a/an
the (les 2 prononciations)
bien prononcer aren't are don't third fire
Kevin's table = la table de Kevin = his table
Ce serait déjà très bien! (et presque tout peut être utilisé en rituels)
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- VerduretteModérateur
titeprof a écrit:En SVT, pour être tout à fait honnête, je rêve de voir arriver en début de 6e des élèves qui savent...lire. Mais vraiment lire, en comprenant ce qu'ils lisent. Voilà, c'est tout.
Dans l'idéal, je rêve qu'ils n'aient jamais fait de SVT avant, comme ça je ne passerai pas un trimestre à déconstruire des horreurs (du genre l'homme descend du singe, Lucy est notre ancêtre, le gaz carbonique, le fameux lac de magma souterrain.....) devant 28 mines méfiantes, car Maîtresse c'était un peu le prophète, tout ce qui est sortie de sa bouche était parole d'Evangile, et moi j'arrive avec mes gros sabots de mécréante . Bon je comprends bien le souci pour avoir discuter avec les PE par chez moi : on leur impose des programmes débiles, alors que la plupart d'entre elles ne sont absolument pas formées en sciences, et du coup ressortent de leur mémoire des choses périmées depuis 30 ans et/ou fausses. C'est dommage. Si tout ce temps dévoué en primaire à cette pseudo science pleine d'âneries était rendu au français et aux mathématiques, on aurait des collégiens plus doués...en sciences ! ^^
Ca rejoint un peu ce que j'ai dit plus haut ... je veux bien que tu écrives au responsable des programmes, ou à mon IEN, je co-signe tout de suite.
De formation, je suis historienne, et je suis dubitative quand on me dit doctement que notre objectif est de donner aux élèves (en élémentaire, et même au collège) une "démarche d'historien", donc j'imagine bien que tu rigoles (très jaune) quand on t'assène que grâce à la "Main à la pâte" tes futures élèves auront acquis une démarche scientifique. Je n'ai jamais compris comment on pouvait émettre des "hypothèses" à partir de rien. Cette méthode me semble très artificielle.
Et il est clair aussi qu'en sciences, je suis une quiche, et que je répète bêtement tout ce que je trouve dans les manuels, qui n'est pas forcément juste. En histoire, je sais corriger le tir, pas en sciences.
- SalsepareilleÉrudit
Je n'ai pas tout lu, il y aura donc peut-être des redites. Je suis en français.
- qu'ils sachent manipuler leur matériel: classeur, intercalaires, feuilles à l'endroit, copies doubles... ouvrir leur trousse sans faire tomber leur classeur, ouvrir leur classeur sans faire tomber leur trousse: qu'ils aient une bonne gestion de l'espace sur leur table. Qu'ils sachent insérer assez rapidement une photocopie dans une pochette plastique. Qu'ils sachent tirer un trait à la règle.
- qu'ils sachent former leurs lettres, majuscules et minuscules.
- qu'ils connaissent tous les accents: graves, aigus etc... en sachant les nommer et en connaissant leur utilité.
- qu'ils sachent copier un petit texte au tableau sans regarder lettre par lettre, mot par mot: qu'ils aient atteint une certaine vitesse d'écriture (celle-ci augmentera au cours de l'année de sixième, mais en début de sixième il faut qu'il y ait quand même un minimum.)
- Qu'ils aient pris l'habitude d'écrire: petites rédactions, même courtes, mais rédaction tout de même.Petit cours au tableau. Poésie recopiée. Etc. On voit la différence, en sixième, entre ceux qui avaient l'habitude d'écrire, et ceux qui avaient tout le temps des textes photocopiés à coller!
- Qu'ils aient un tout petit peu la notion de paragraphes: même s'ils ne savent pas les faire encore, qu'ils sachent que ça existe, qu'ils sachent ce qu'est un alinéa, qu'ils sachent ne pas écrire tout d'un bloc comme ça leur vient.
- Qu'il y ait des réflexes d'accords simples: le nom au pluriel, l'adjectif au pluriel. Le verbe après "tu".
- Qu'ils aient pris l'habitude de répondre, à l'écrit, en faisant une phrase complète.
Ce que tu fais en grammaire me semble très bien, bien au dessus de ce que mes 6èmes savent en début d'année. Je rêverais d'avoir des sixièmes qui sachent tous différencier la classe et la fonction grammaticale, qu'ils sachent tous repérer un verbe, un nom, un adjectif...
Voilà. Ne pas négliger, en plus des connaissances, tout ce qui est manipulation du matériel (classeur notamment). Ca me fait gagner un temps fou en début de sixième.
- qu'ils sachent manipuler leur matériel: classeur, intercalaires, feuilles à l'endroit, copies doubles... ouvrir leur trousse sans faire tomber leur classeur, ouvrir leur classeur sans faire tomber leur trousse: qu'ils aient une bonne gestion de l'espace sur leur table. Qu'ils sachent insérer assez rapidement une photocopie dans une pochette plastique. Qu'ils sachent tirer un trait à la règle.
- qu'ils sachent former leurs lettres, majuscules et minuscules.
- qu'ils connaissent tous les accents: graves, aigus etc... en sachant les nommer et en connaissant leur utilité.
- qu'ils sachent copier un petit texte au tableau sans regarder lettre par lettre, mot par mot: qu'ils aient atteint une certaine vitesse d'écriture (celle-ci augmentera au cours de l'année de sixième, mais en début de sixième il faut qu'il y ait quand même un minimum.)
- Qu'ils aient pris l'habitude d'écrire: petites rédactions, même courtes, mais rédaction tout de même.Petit cours au tableau. Poésie recopiée. Etc. On voit la différence, en sixième, entre ceux qui avaient l'habitude d'écrire, et ceux qui avaient tout le temps des textes photocopiés à coller!
- Qu'ils aient un tout petit peu la notion de paragraphes: même s'ils ne savent pas les faire encore, qu'ils sachent que ça existe, qu'ils sachent ce qu'est un alinéa, qu'ils sachent ne pas écrire tout d'un bloc comme ça leur vient.
- Qu'il y ait des réflexes d'accords simples: le nom au pluriel, l'adjectif au pluriel. Le verbe après "tu".
- Qu'ils aient pris l'habitude de répondre, à l'écrit, en faisant une phrase complète.
Ce que tu fais en grammaire me semble très bien, bien au dessus de ce que mes 6èmes savent en début d'année. Je rêverais d'avoir des sixièmes qui sachent tous différencier la classe et la fonction grammaticale, qu'ils sachent tous repérer un verbe, un nom, un adjectif...
Voilà. Ne pas négliger, en plus des connaissances, tout ce qui est manipulation du matériel (classeur notamment). Ca me fait gagner un temps fou en début de sixième.
- titeprofExpert
Verdurette a écrit:Ca rejoint un peu ce que j'ai dit plus haut ... je veux bien que tu écrives au responsable des programmes, ou à mon IEN, je co-signe tout de suite.
De formation, je suis historienne, et je suis dubitative quand on me dit doctement que notre objectif est de donner aux élèves (en élémentaire, et même au collège) une "démarche d'historien", donc j'imagine bien que tu rigoles (très jaune) quand on t'assène que grâce à la "Main à la pâte" tes futures élèves auront acquis une démarche scientifique. Je n'ai jamais compris comment on pouvait émettre des "hypothèses" à partir de rien. Cette méthode me semble très artificielle.
Et il est clair aussi qu'en sciences, je suis une quiche, et que je répète bêtement tout ce que je trouve dans les manuels, qui n'est pas forcément juste. En histoire, je sais corriger le tir, pas en sciences.
Ce qui me fait hurler de rire, ce sont surtout les dernières études montrant que ce dispositif Main à la pâte a des résultats extrêmement médiocres.. On aurait pu leur dire il y a 10 ans !
En relisant tout le monde, je pense qu'on est tous d'accord sur un point : savoir lire, écrire, comprendre ce qu'on lit, compter. Tout le reste, c'est du bonus.
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[center]Je suis comme le ciel, rien ne s'accroche à moi (mantra)
- VolubilysGrand sage
J'ai eu le chance de croiser deux IEN qui n'étaient pas dans cette manière de penser.Verdurette a écrit:Il y a quelques années, nous avons eu une "inspection de cycle", et l'IEN a comparé les épais cahiers bourrés de fiches de ma collègue, et les miens, beaucoup plus minces, mais où il y avait beaucoup plus d'écrits "de fond" (selon moi). Dans ma classe (CE1) en plus, on travaillait énormément sur ardoise, et beaucoup de temps "sans traces ni fiches" était consacré à décortiquer les textes, le sens des mots, le vocabulaire etc ... (la paraphrase inutile, vous savez bien).
Conclusion de l'IEN : 'Il y en a une qui travaille plus que l'autre". Devinez laquelle ...
Le premier m'a dit lors de ma première inspection en T2, avec des CP, qu'il valait mieux faire écrire soigneusement cinq calculs dans le cahier, où ils s'appliqueraient, réfléchiraient, et donc retiendraient plus facilement que faire faire une pleine page de fiche bouche trou où ils ne s'appliqueraient pas et qui serait vite oublié. Bref qu'il valait mieux viser la qualité que la quantité.
Suite à ça j'ai diminué drastiquement les fiches, et c'est même un gain de temps pour moi.
Le deuxième est un militant anti-photocopie et anti-fichier et on avait notre couplet anti-fiche et fichier à chaque animation péda.
L'année prochaine j'aurai des CE1 qui n'auront jamais vu un cahier de leur vie... ça va être raide en septembre!Isis39 a écrit:Volubilys a écrit:La photocopie a changé profondément l'enseignement, conduisant à une espèce de stakhanovisme scolaire, où on doit faire plus, toujours plus de fiche, la fiche étant la preuve que l'on travaille à l'école...maikreeeesse a écrit:
Dire qu'il y a 3O ans, nous passions un après-midi par semaine à recopier le plus fidèlement possible la carte que notre enseignante avait tracée à la craie sur un quadrillage des principaux cours d'eau de France avec leur source leur confluents et affluents, les sommets des massifs...Pas de photocopie. Et chaque vendredi évaluation, il fallait la retracer de mémoire...
Cela a quand même bien changé.
Pas faux ! Certains cahiers en primaire ne servent qu'à coller des photocopies...
En fait ce n'est pas tant le contenu des programmes que leur mise en oeuvre qui est démentielle. Le dogme pédagogique actuel est basé sur des principes hyper chronophage et qui brasse beaucoup d'air. On fait faire beaucoup de fiches totalement inutiles.RogerMartin a écrit:Hélas oui, ces photocopies sont là pour satisfaire des programmes démentiels visant à préparer à tout et qui finalement ne servent à pas grand chose, quand ils ne sont pas gérés par des collègues qui savent ce qui est important et comment on apprend.
L'obsession de la fiche, c'est parfois dès la PS...
Et qui n'a rien a voir avec la vrai démarche scientifique! Moi je suis de formation scientifique, et la "méthode" scientifique qu'on nous impose et la main à la pâte me font dresser les cheveux sur la tête...Verdurette a écrit:
De formation, je suis historienne, et je suis dubitative quand on me dit doctement que notre objectif est de donner aux élèves (en élémentaire, et même au collège) une "démarche d'historien", donc j'imagine bien que tu rigoles (très jaune) quand on t'assène que grâce à la "Main à la pâte" tes futures élèves auront acquis une démarche scientifique. Je n'ai jamais compris comment on pouvait émettre des "hypothèses" à partir de rien. Cette méthode me semble très artificielle.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- SimgajulNeoprof expérimenté
Pour ma part en anglais, je pense que ce serait surtout bien qu'il fasse de l'analyse grammaticale en français.
En tant que mère d'un CM2 qui ira en 6e l'an prochain, je trouve que les enfants ne sont pas assez amené à utiliser le brouillon, je ne sais pas si c'est mon fils qui s'oppose mais il n'a pas du tout le réflexe de chercher en faisant des schémas (je pense surtout aux maths).
Je trouve aussi qu'il manque de méthode. En fait, je vois toujours "relis toi" mais il n'a jamais eu de leçon "comment se relire" donc, il lit à nouveau son texte mais cela n'aide pas son orthographe.
Même chose pour les réponses aux questionnaires pour lesquels il y a systématiquement écrit que cela ne va pas, mais jamais il n'y a eu une explication de ce qui est attendu et comme c'est un élève moyen, il a besoin de cadre.
En tant que mère d'un CM2 qui ira en 6e l'an prochain, je trouve que les enfants ne sont pas assez amené à utiliser le brouillon, je ne sais pas si c'est mon fils qui s'oppose mais il n'a pas du tout le réflexe de chercher en faisant des schémas (je pense surtout aux maths).
Je trouve aussi qu'il manque de méthode. En fait, je vois toujours "relis toi" mais il n'a jamais eu de leçon "comment se relire" donc, il lit à nouveau son texte mais cela n'aide pas son orthographe.
Même chose pour les réponses aux questionnaires pour lesquels il y a systématiquement écrit que cela ne va pas, mais jamais il n'y a eu une explication de ce qui est attendu et comme c'est un élève moyen, il a besoin de cadre.
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When you doubt your power, you give power to your doubt.
- OlympiasProphète
Je vous lis et vous certifie que la manie des fiches a de grosses conséquences en seconde : certains ne savent toujours pas pas écrire longtemps seuls et piaillent au bout de dix lignes. Grrrrr
- VerduretteModérateur
Il y a un phénomène étrange que je constate, et contre lequel je n'arrive pas à lutter, sans doute parce que j'arrive pas non plus à l'expliquer : du moment qu'ils ont "noirci du papier", le travail est fait. Même si c'est hors sujet, même si c'est n'importe quoi.
D'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je m'échine à corriger, à part quelques uns, personne ne relit jamais les corrections. Ils regardent leur note ou leur appréciation, pour se comparer au copain ou au voisin, et basta.
Et ça, je me demande tout de même si ce n'est pas AUSSI lié à ces fi-fiches. Tout dans l'illusion.
D'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je m'échine à corriger, à part quelques uns, personne ne relit jamais les corrections. Ils regardent leur note ou leur appréciation, pour se comparer au copain ou au voisin, et basta.
Et ça, je me demande tout de même si ce n'est pas AUSSI lié à ces fi-fiches. Tout dans l'illusion.
- SalsepareilleÉrudit
Verdurette: il faut aller dormir. Allons-y!
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