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- ditaNeoprof expérimenté
Il est parfois difficile de tomber sur un compte rond (18h certifié) avec les horaires dévolus aux classes.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
En tant que PRAG, je fais une bonne centaine d'heures sup' annuelles.
- FiatLuxFidèle du forum
4 HSA en plus (une classe en plus). C'est trop. Je suis fatiguée. L'année prochaine, je retourne à 0.
- HanaeNiveau 2
c'est sûr qu'un administratif qui fait des heures sup, ça n'a rien à voir avec un enseignant. Mais si on prend des AP ou des TPE en heures sup, ce n'est pas aussi prenant qu'une classe où il y a des corrections à faire chez soi et des conseils de classes
- capucine42Érudit
Lilypims a écrit:Zéro. En français, dans mon lycée, au vu du nombre de classes, du nombre d'élèves par classe, de leurs difficultés et des emplois du temps qu'on nous concocte, 18 heures ne me semblent même pas un nombre d'heures raisonnable.
Un peu pareil. J'ai 16 heures et la pondération pour un salaire complet de certifiée, cela dit financièrement c'est juste. Je vais compléter un peu avec des cours particuliers chez moi l'année prochaine. J'aimerais trouver 1 ou 2 élèves à l'année.
De toute façon j'ai trop de copies pour envisager une classe de plus.
- HanaeNiveau 2
Tout à fait d'accord : il vaut mieux donner des cours particuliers. Un élève : aucune comparaison avec une classe.
Pour les cours particuliers, c'est combien l'heure? Moi, je prends 25 euros de l'heure pour un élève de 3ème.
Pour les cours particuliers, c'est combien l'heure? Moi, je prends 25 euros de l'heure pour un élève de 3ème.
- capucine42Érudit
Là je prends 30 pour préparation EAF. Je pense que je pourrais monter à 35.
- HanaeNiveau 2
Tu fais comment pour trouver les élèves? par annonce?
- capucine42Érudit
... En fait j'ai eu seulement deux élèves en cours particuliers depuis mon début de carrière car j'ai beaucoup refusé jusque là. Et puis là dernièrement, j'ai changé d'établissement, je suis plus mal payée car j'ai moins d'heures mais je n'ai plus de perte de temps dans les trajets, alors j'ai accepté la demande pour la fille d'un ami d'un collègue. Mais en fait c'est quasiment du stage intensif à partir du mois de mai, il faudrait commencer bien avant à raison de deux heures par semaine.
Sinon oui tu peux envisager une annonce sur le bon coin.
Sinon oui tu peux envisager une annonce sur le bon coin.
- FenrirFidèle du forum
dita a écrit:Il est parfois difficile de tomber sur un compte rond (18h certifié) avec les horaires dévolus aux classes.
ça c'est sur, mais entre prendre 1h30 pour que ça tombe juste et en prendre 5 parce que "je suis agrégé et avec la pondération, c'est comme si j'étais certifié avec une heure sup dans un collège classique" il y a une petite différence.
_________________
À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- scot69Modérateur
Avec la pénurie d'enseignants, certains de mes collègues se retrouvent avec 5 heures sup "contraints et forcés"...
- IlonaHabitué du forum
Idem, je suis entrée tard dans le métier (à 35 ans) et je ne suis qu'à l'échelon 7.Hanae a écrit:Moi, je prends des heures sup non pas par plaisir mais par nécessité : quand il faut payer les études des enfants : on fait comment avec un salaire qui ne vole pas très haut. Il faudrait arrêter de juger ceux qui en prennent. Je m'en passerai très volontiers!!
Mais entre prendre des heures et les laisser pour faire travailler des personnes : c'est sans hésitation, pas d'heures sup.
Sans HSA, mon salaire ne volerait pas bien haut.
- HanaeNiveau 2
Moi aussi, je suis rentrée tard (37 ans) mais comme j'ai été tout de suite détachée à l'étranger, j ai bénéficié de l'avancement au grand choix donc je suis à l'échelon 9 et ceux qui ont mon âge (52 ans) et qui ont commencé tôt sont hors classe.
- HanaeNiveau 2
J'ai essayé de passer l'agrégation mais c'est trop dur et j'ai laissé tomber. Peut être que je vais m'y remettre
- LefterisEsprit sacré
+1. J'ai été quelque temps certifié, et j'ai eu exactement le même schéma que toi, accompagné de journées à trous. Jamais le temps de rien faire, tout le temps claqué. Une seule fois j'ai accepté 19 heures, et mal m'en a pris, car j'avais grâce à cette heure en plus un trou qui foutait en l'air la seule demi-journée que j'aurais pu avoir ça m'a même bien empêché cette année là de préparer l'agreg, où chaque minute compte . J'ai retenu la leçon... Comme agrégé, je peux aller jusqu'à deux heures parce que ça ne tombe jamais rond et qu'il vaut mieux ça que couper une classe comme ça m'est aussi arrivé (autant de boulot, des trous à la place des heures...). Mais il serait hors de question de prendre des HSA qui m'ajouteraient une classe. Une mesure de bon sens, si l'on pensait qualité du service et attrait du métier et non économies, serait, au lieu de jalouser le statut "normal" (agrégé), de baisser les obligations de service, ou de limiter le nombre de classes. J'ai rencontré par hasard une collègue de lettres qui avait quatre classes de secondes difficiles, dans un mauvais lycée à élèves horribles, passés au forceps. L'enfer sur terre ...Derborence a écrit:En collège, en LC, j'ai cette année 6 classes (3 classes de français de 26 à 29 élèves + 3 groupes de latin) pour un total de 18h, sans aucune HSA, donc. J'en ai bien assez.
J'évite les HSA autant que possible. 1HSA me paraît le grand maximum.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- gauvain31Empereur
Lefteris a écrit:+1. J'ai été quelque temps certifié, et j'ai eu exactement le même schéma que toi, accompagné de journées à trous. Jamais le temps de rien faire, tout le temps claqué. Une seule fois j'ai accepté 19 heures, et mal m'en a pris, car j'avais grâce à cette heure en plus un trou qui foutait en l'air la seule demi-journée que j'aurais pu avoir ça m'a même bien empêché cette année là de préparer l'agreg, où chaque minute compte . J'ai retenu la leçon... Comme agrégé, je peux aller jusqu'à deux heures parce que ça ne tombe jamais rond et qu'il vaut mieux ça que couper une classe comme ça m'est aussi arrivé (autant de boulot, des trous à la place des heures...). Mais il serait hors de question de prendre des HSA qui m'ajouteraient une classe. Une mesure de bon sens, si l'on pensait qualité du service et attrait du métier et non économies, serait, au lieu de jalouser le statut "normal" (agrégé), de baisser les obligations de service, ou de limiter le nombre de classes. J'ai rencontré par hasard une collègue de lettres qui avait quatre classes de secondes difficiles, dans un mauvais lycée à élèves horribles, passés au forceps. L'enfer sur terre ...Derborence a écrit:En collège, en LC, j'ai cette année 6 classes (3 classes de français de 26 à 29 élèves + 3 groupes de latin) pour un total de 18h, sans aucune HSA, donc. J'en ai bien assez.
J'évite les HSA autant que possible. 1HSA me paraît le grand maximum.
Idem ; j'ai pris à mes débuts un service à 22h (4 HSA, mais pas "trop le choix" à l'époque : j'étais TZR , j'avais une collègue avec une décharge partielle car formatrice à l'IUFM et l'autre collègue avait un mi-temps thérapeutique ... J'étais plus que claqué au mois d'avril-mai. Ce qui m'a sauvé à l'époque était la gentillesse des gamins, un emploi du temps très bien ficelé et le fait que je partais en juin . Le seul bénéfice que j'en avais tiré était financier. Cela m'a avait permis à l'époque de refaire ma trésorerie; j'avais tout dépensé pour mon déménagement en Picardie l'année précédente.
Mais à part ça, on n'a pas de vie. Je passais tous les samedis et dimanches à corriger ou à (re)préparer les cours. J'avais l'impression d'être un vrai moine. Pas d'activité sportive évidemment, et peu d'activité culturelle.... et quand on est à 100% dans un collège on dessèche très vite intellectuellement... et on en s'en rend même pas compte.
Il devrait y avoir une année de transition entre le stage et le service à plein temps; on a besoin de beaucoup réfléchir sur ses pratiques quand on débute. Mais je parle dans le vide je sais....
- OonnayHabitué du forum
Convoqué par le CdE, la situation vécue il y a 5 ans va se reproduire l'année prochaine. Il y a 5 ans un poste* n'a jamais été pourvu ni par un titulaire ni par un contractuel (il faut dire que rechercher un contractuel pour enseigner : l'audiovisuel multimédia particulier et pro., les télécommunications, les réseaux, l'électro-domestique, les systèmes sécurité incendie et l'électronique embarquée pour 1 smic... ! ). Du coup nous avons posé nos conditions : OK pour des HSA (3 max chacun) mais tous les cours sont en groupe sinon niet, niet, NIET ! La balle est dans son camp...
Sinon pour répondre à la question, j'ai déjà assez de travail avec 18H face à élèves ce n'est pas pour en faire plus.
[* si notre administration n'avait pas été ****** nous aurions eu un collègue. Mais la machine à détruire a préféré dégoutter un ex contractuel ayant passé le concours...]
Sinon pour répondre à la question, j'ai déjà assez de travail avec 18H face à élèves ce n'est pas pour en faire plus.
[* si notre administration n'avait pas été ****** nous aurions eu un collègue. Mais la machine à détruire a préféré dégoutter un ex contractuel ayant passé le concours...]
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Oonnay a écrit:[* si notre administration n'avait pas été ****** nous aurions eu un collègue. Mais la machine à détruire a préféré dégoutter un ex contractuel ayant passé le concours...]
Il est évident qu'il y a un problème d'attractivité du métier. Ce qui m'inquiète, c'est l'incapacité des ronds de cuir du ministère à prendre cela en compte. Outre les conditions de travail qui se dégradent, une rémunération trop juste - notamment en début de carrière lorsque l'on se retrouve en région parisienne -, l'aspect communication est catastrophique (or pour attirer il faut aussi savoir communiquer).
Le système d'affectation (en particulier en début de carrière) est perçu comme extrêmement contraignant. J'ai plusieurs exemples autour de moi de camarades qui se sont tournés vers autre chose, plutôt que de se retrouver affectés n'importe où. Mais peut-être qu'ils sont une exception... Il n'y a rien de nouveau à ce système, mais j'ai l'impression que celui-ci est vu plus qu'avant comme une contrainte (qui détournerait du métier).
- AustrucheerranteHabitué du forum
Je pense surtout que, du temps où prof était une profession à peu près respectée avec le niveau de vie qui allait avec, on rechignait nettement moins à faire quelques années là où on ne le voulait pas au début.
Maintenant que le métier s'est tant dégradé, quand on est muté dans un coin qu'on juge pourri/loin de chez soi au début, on ne peut guère que se dire : " et en plus de tout, ça !"
Sans compter que la crise des vocations grippe beaucoup la mobilité.
Maintenant que le métier s'est tant dégradé, quand on est muté dans un coin qu'on juge pourri/loin de chez soi au début, on ne peut guère que se dire : " et en plus de tout, ça !"
Sans compter que la crise des vocations grippe beaucoup la mobilité.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Austrucheerrante a écrit:Je pense surtout que, du temps où prof était une profession à peu près respectée avec le niveau de vie qui allait avec, on rechignait nettement moins à faire quelques années là où on ne le voulait pas au début.
Maintenant que le métier s'est tant dégradé, quand on est muté dans un coin qu'on juge pourri/loin de chez soi au début, on ne peut guère que se dire : " et en plus de tout, ça !"
Sans compter que la crise des vocations grippe beaucoup la mobilité.
+1
- SulfolobusÉrudit
LaMaisonQuiRendFou a écrit:
Il est évident qu'il y a un problème d'attractivité du métier. Ce qui m'inquiète, c'est l'incapacité des ronds de cuir du ministère à prendre cela en compte. Outre les conditions de travail qui se dégradent, une rémunération trop juste - notamment en début de carrière lorsque l'on se retrouve en région parisienne -, l'aspect communication est catastrophique (or pour attirer il faut aussi savoir communiquer).
Le système d'affectation (en particulier en début de carrière) est perçu comme extrêmement contraignant. J'ai plusieurs exemples autour de moi de camarades qui se sont tournés vers autre chose, plutôt que de se retrouver affectés n'importe où. Mais peut-être qu'ils sont une exception... Il n'y a rien de nouveau à ce système, mais j'ai l'impression que celui-ci est vu plus qu'avant comme une contrainte (qui détournerait du métier).
Bah c'est mon cas.
Il faut dire qu'après 10 ans d'études, pas toujours près de chez moi, énormément de boulot pendant ces études et pas mal de sacrifices, je suis quand même moyennement partante pour me retrouver là où je ne veux pas sans espoir d'aller là où je veux pour un métier avec de mauvaises conditions de travail, sans reconnaissance, avec un intérêt très limité* et avec un salaire qui est loin de compenser tous les sacrifices faits et ceux à faire. C'est bête hein...
Et qu'on ne me dise pas que les anciens les faisaient ces sacrifices : parce que c'est faux. Le salaire à l'entrée était bien meilleur, les sacrifices pendant les études bien moindre, les opportunités dans le futur bien meilleures et je ne parle même pas des conditions de travail ou de l'intérêt des programmes d'enseignement. Ce n'est pas tant les jeunes générations qui seraient moins prêtes à faire ses sacrifices, que le fait que la quantité de sacrifices à faire a massivement augmenté.
Alors forcément, même des gens motivés se disent que finalement d'autres voies sont peut-être plus intéressantes. Ça me rappelle une BD du monde avec un vieux qui dit à un jeune "Tu sais l'herbe n'est pas plus verte ailleurs." et le jeune qui lui répond : "Si ça ne t'embête pas, je vais aller vérifier moi-même." J'avais trouvé ce cartoon criant de vérité.
* ce n'est pas le fait d'enseigner le problème, c'est le fait qu'il ne reste pas grand chose de mes disciplines dans les programmes actuels d'enseignement et qu'il y a peu d'espoir que ça s'améliore. Enseigner mes disciplines est un plaisir, le gloubi boulga actuel m'attire beaucoup moins faut dire...
- OonnayHabitué du forum
Hier, tu étais fonctionnaire avec un emploi à vie et au bout de 37,5 années de bons et loyaux services tu étais pensionné à 75% de ton dernier brut (pendant au moins 6 mois). OK pour les compromis.
Aujourd'hui on te parle d'un emploi à vie (la tienne)sans rien et un niveau de pension inconnue à la fin en échange. Bah...
Aujourd'hui on te parle d'un emploi à vie (la tienne)
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Bonjour
"avant", il n'y avait pas tant de différence de qualité d'enseignement d'un lieu de France à un autre
"avant", un salaire de prof faisait "vivre" une famille, donc en début de carrière, l'homme (quand le métier était attractif, il était principalement fait par des hommes :/) embarquait toute sa famille, la femme (au foyer) n'y voyait aucun inconvénient
"maintenant", il y a des endroits où enseigner est l'enfer sur terre,
"maintenant" un salaire de prof ne fait plus vivre une famille, donc une mutation, implique déménager toute une famille alors que le conjoint a aussi une situation pro, souvent, bien plus attractive en terme de salaire que prof
donc en effet, ce système de "on tombe où on tombe" est devenu, en plus du reste qui a déjà été dit, un véritable frein au recrutement
"avant", il n'y avait pas tant de différence de qualité d'enseignement d'un lieu de France à un autre
"avant", un salaire de prof faisait "vivre" une famille, donc en début de carrière, l'homme (quand le métier était attractif, il était principalement fait par des hommes :/) embarquait toute sa famille, la femme (au foyer) n'y voyait aucun inconvénient
"maintenant", il y a des endroits où enseigner est l'enfer sur terre,
"maintenant" un salaire de prof ne fait plus vivre une famille, donc une mutation, implique déménager toute une famille alors que le conjoint a aussi une situation pro, souvent, bien plus attractive en terme de salaire que prof
donc en effet, ce système de "on tombe où on tombe" est devenu, en plus du reste qui a déjà été dit, un véritable frein au recrutement
- Isis39Enchanteur
Sulfolobus a écrit:
Il faut dire qu'après 10 ans d'études, pas toujours près de chez moi, énormément de boulot pendant ces études et pas mal de sacrifices, je suis quand même moyennement partante pour me retrouver là où je ne veux pas sans espoir d'aller là où je veux pour un métier avec de mauvaises conditions de travail, sans reconnaissance, avec un intérêt très limité* et avec un salaire qui est loin de compenser tous les sacrifices faits et ceux à faire. C'est bête hein...
Et qu'on ne me dise pas que les anciens les faisaient ces sacrifices : parce que c'est faux. Le salaire à l'entrée était bien meilleur, les sacrifices pendant les études bien moindre, les opportunités dans le futur bien meilleures et je ne parle même pas des conditions de travail ou de l'intérêt des programmes d'enseignement. Ce n'est pas tant les jeunes générations qui seraient moins prêtes à faire ses sacrifices, que le fait que la quantité de sacrifices à faire a massivement augmenté.
..
Je ne comprends pas bien quand tu dis qu'on n'a pas fait de sacrifices quand on est un ancien. Ou alors on n'est pas d'accord sur ce que tu entends par "ancien".
- Isis39Enchanteur
Guermantes729 a écrit:Bonjour
"avant", il n'y avait pas tant de différence de qualité d'enseignement d'un lieu de France à un autre
"avant", un salaire de prof faisait "vivre" une famille, donc en début de carrière, l'homme (quand le métier était attractif, il était principalement fait par des hommes :/) embarquait toute sa famille, la femme (au foyer) n'y voyait aucun inconvénient
"maintenant", il y a des endroits où enseigner est l'enfer sur terre,
"maintenant" un salaire de prof ne fait plus vivre une famille, donc une mutation, implique déménager toute une famille alors que le conjoint a aussi une situation pro, souvent, bien plus attractive en terme de salaire que prof
donc en effet, ce système de "on tombe où on tombe" est devenu, en plus du reste qui a déjà été dit, un véritable frein au recrutement
Mais c'est quand "avant" ?
- Guermantes729Neoprof expérimenté
ben "avant"
Je dirais dans les années 60/70
Dans les années 80 (j'ai eu mon bac en 89 et déjà on me traitait de folle de vouloir être prof), ça a commencé à se dégrader je dirais vis-à-vis des différences de conditions d'enseignement, si ma mémoire est bonne, ce sont dans ces années là qu'ont commencé les zones d'éducation prioritaire
Dans les années 90 (j'ai eu l'agreg en 95) il existait le système de TA (titulaire académique) qui faisait qu'on passait un an, voire deux, là où on ne voulait pas,(en tant que TA, çàd sans poste fixe dans l'académie) puis on pouvait retourner où on voulait, grosso modo....
j'ai même une copine, agrégée en 96 sur Nice, qui y est restée
moi j'ai fait une année à Créteil puis j'ai pu retourner où je voulais
c'était avant Allègre
Depuis, ils collent tout le monde ou presque en poste fixe, ou en TZR mais qui n'est pas assez valorisé en terme de "points" ce qui veut dire que les collègues doivent passer 10 ans dans un lieu qui n'est pas "chez eux" avant de pouvoir espérer "rentrer": il suffit de lire sur le forum, tous les collègues qui passent le concours de PE par exemple pour rentrer chez eux
autant 1 an ou 2 était faisable (on est jeune on prend le train) autant 10/15 ans est insupportable, encore moins quand on laisse derrière nous un ou des enfants :/
Je dirais dans les années 60/70
Dans les années 80 (j'ai eu mon bac en 89 et déjà on me traitait de folle de vouloir être prof), ça a commencé à se dégrader je dirais vis-à-vis des différences de conditions d'enseignement, si ma mémoire est bonne, ce sont dans ces années là qu'ont commencé les zones d'éducation prioritaire
Dans les années 90 (j'ai eu l'agreg en 95) il existait le système de TA (titulaire académique) qui faisait qu'on passait un an, voire deux, là où on ne voulait pas,(en tant que TA, çàd sans poste fixe dans l'académie) puis on pouvait retourner où on voulait, grosso modo....
j'ai même une copine, agrégée en 96 sur Nice, qui y est restée
moi j'ai fait une année à Créteil puis j'ai pu retourner où je voulais
c'était avant Allègre
Depuis, ils collent tout le monde ou presque en poste fixe, ou en TZR mais qui n'est pas assez valorisé en terme de "points" ce qui veut dire que les collègues doivent passer 10 ans dans un lieu qui n'est pas "chez eux" avant de pouvoir espérer "rentrer": il suffit de lire sur le forum, tous les collègues qui passent le concours de PE par exemple pour rentrer chez eux
autant 1 an ou 2 était faisable (on est jeune on prend le train) autant 10/15 ans est insupportable, encore moins quand on laisse derrière nous un ou des enfants :/
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