- mafalda16Modérateur
A chaque cours je donne la grille de participation à un élève, cet élève (qui change à chaque cours) est chargé de mettre un bâton de participation à chaque prise de parole. Cela fonctionne assez bien, ça me permet de me focaliser sur autre chose. Il y a certainement quelques oublis ou ajouts superflus mais sur un trimestre ça ne pèse pas lourd.
- LaverdureEmpereur
C'est intéressant mais tu n'as pas des élèves qui pourraient se laisser corrompre (ou contraindre) ? Ou des élèves qui favorisent certains camarades ?
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- User17095Érudit
Si @mafalda16 a des élèves assez mignons (ou est parvenue à instaurer un climat suffisamment calme) pour se transmettre un bâton de parole sans se le jeter à la figure, je crois qu'ils sont tout à fait capables de tenir avec sérieux un document d'évaluation - et puis, souvent, les élèves sont plus stricts que les profs quand il s'agit d'évaluer leurs camarades
- mafalda16Modérateur
Laverdure a écrit:C'est intéressant mais tu n'as pas des élèves qui pourraient se laisser corrompre (ou contraindre) ? Ou des élèves qui favorisent certains camarades ?
J'essaie de leur faire confiance, je ne dis pas que ça n'arrive jamais. Mais en général ils sont assez rigoureux (voire rigoristes ). Et puis je leur dis bien que je ne suis pas dupe, et que même si je ne compte pas tout dans ma petite tête, j'ai une idée assez précise de ce qui s'est passé pendant l'heure et que donc quand je regarde à la fin, il y a intérêt à ce que ça soit cohérent avec ce que j'ai en tête. J'ai jamais eu de gros problème.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- mafalda16Modérateur
pogonophile a écrit:Si @mafalda16 a des élèves assez mignons (ou est parvenue à instaurer un climat suffisamment calme) pour se transmettre un bâton de parole sans se le jeter à la figure, je crois qu'ils sont tout à fait capables de tenir avec sérieux un document d'évaluation - et puis, souvent, les élèves sont plus stricts que les profs quand il s'agit d'évaluer leurs camarades
Oh oui ! Souvent celui qui fait la fiche me dit "mais madame là ça compte pas, hein, il a juste répété la phrase de Bidule".
Je le fais pas dès le 2 septembre non plus, j'attends de les connaître un peu, et d'avoir établi un vrai climat de travail.
- FenrirFidèle du forum
Allez faire un petit tour du côté du domaine 3 du socle.
Je ne dis pas que c'est la fête, mais si vous tenez à évaluer l'oral en distinguant le comportement et la participation, il doit y avoir moyen de gérer tout ça par là bas san forcément s'enquiller des systèmes pénibles et chronophages. Je vois très bien comment je pourrais faire ça sur sacoche si je m'y mettais.
Le problème est, j'en suis conscient, qu'il faut être déjà bien dans une approche par compétence et leur montrer le lien avec les 50% au brevet. (sans compter que ce n'est pas jouable au lycée).
Je ne dis pas que c'est la fête, mais si vous tenez à évaluer l'oral en distinguant le comportement et la participation, il doit y avoir moyen de gérer tout ça par là bas san forcément s'enquiller des systèmes pénibles et chronophages. Je vois très bien comment je pourrais faire ça sur sacoche si je m'y mettais.
Le problème est, j'en suis conscient, qu'il faut être déjà bien dans une approche par compétence et leur montrer le lien avec les 50% au brevet. (sans compter que ce n'est pas jouable au lycée).
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- MatheodHabitué du forum
Personnellement j'utilise l'application class dojo pour mettre des bonus en cas de participation, et des malus en cas de mauvaise attitude (ne travaille pas, bavarde, etc.). En début d'année ça marche bien pour calmer les élèves dès que je prend mon téléphone. A la fin du trimestre, je fait le total des points, et cela augmente ou diminue la moyenne selon une formule mathématiques (ça va de -0,75 à +0,75). Et surtout, ça me permet lorsque je remplis mes bulletins, d'avoir des éléments concrets pour savoir qui bavarde, qui ne travaille pas, etc.
Et pour moi ce n'est pas une punition, j'évalue juste l'implication en cours.
Et pour moi ce n'est pas une punition, j'évalue juste l'implication en cours.
- LyneNiveau 1
Bonjour,
je me permets une question aux enseignants de lycée... Pour ma part, j'enseigne à l'université et n'ai finalement jamais été confrontée à la question du comportement (tout au plus quelques bavardages discrets, mais très vite arrêtés parce que les étudiants veulent suivre et ont généralement choisi la matière que j'enseigne --- on ne tombe pas par hasard en histoire de l'art antique... je suis consciente de ma chance et solidaire des collègues qui enseignent dans des conditions autrement plus difficiles que les miennes). Je suis interpellée, en revanche, par ce qui s'est passé dans la classe de mon fils, qui est en 2nde dans un bon lycée public parisien, dans une bonne classe. Toute la classe bavardait il y a deux jours pendant le cours d'un enseignant, ce qui est inacceptable. Le professeur a dit à la classe qu'il y aurait des conséquences mais sans dire lesquelles. À la fin du cours, il a choisi quatre élèves - dont mon fils qui reconnaît avoir bavardé, mais pas plus que les autres - et leur a annoncé qu'il leur mettait un 0 de comportement. Le 0 est effectivement dans pronote! Les quatre élèves n'étaient pas assis les uns à côté des autres et ne bavardaient donc pas entre eux. Ce sont des élèves très sérieux (+ de 16 de moyenne générale au 1er trimestre dans le cas de mon fils) et ils commencent le 2nd trimestre avec ce zéro. Mon fils en est malade (deux nuits sans sommeil ou presque...). J'ai écrit le soir même à l'enseignant en étant aussi posée et courtoise que possible, en demandant à le rencontrer. C'était il y a trois jours et je n'ai pas de réponse.
Il se trouve que je suis agrégée et que je connais les textes. Sauf révolution récente, il me semble que le 0 de comportement est proscrit, au moins depuis 2000...
Ma question est la suivante: à votre connaissance, ce genre de pratique existe-t-il de fait dans certains établissements malgré les textes? Comment procéder pour pointer le problème juridique (qui me paraît d'autant plus grave avec le contrôle continu...), sans paraître chercher le conflit avec le professeur et sans le braquer? Que trouvez-vous acceptable: quel délai donner pour une réponse éventuelle? Qui contacter ensuite - plutôt le professeur principal de la classe ou le proviseur?
Je précise, et cela me gêne, que ledit professeur a déjà fait des choses très étranges, comme de dire aux élèves "le vidéoprojecteur ne marche pas, donc je ne fais pas cours, vous pouvez rentrer chez vous". Il m'est arrivé des centaines de fois de devoir faire cours (d'histoire de l'art!) sans possibilité de projeter, donc je ne comprends tout simplement pas ce qui peut justifier cette manière de faire et cela me paraît assez irréel... Lorsque la classe est en demi-groupe, si le 1er groupe arrive en retard (ils sont sur deux sites, donc c'est malheureusement assez fréquent), il retranche autant de minutes au cours du 2e groupe qu'il en a perdu avec le 1er et dit aux élèves "revenez dans dix minutes".
Mon fils me raconte que certains de ses professeurs disent du mal des enfants de profs en cours, sur le thème "ce sont les pires élèves". Je trouve cela assez effarant et j'en viens à me demander si mon fils a été choisi pour l'exemple, parce que, justement, il est fils de profs et très bon élève...
Merci pour vos lumières qui me permettront d'y voir plus clair, d'éviter de froisser inutilement, et peut-être d'éviter que ce professeur ne se braque contre mon fils qui est penaud d'avoir bavardé, mais n'a pas le sentiment d'avoir mené quoi que ce soit ou d'avoir cherché les ennuis, et qui désormais est très angoissé.
Cordialement,
Lyne
je me permets une question aux enseignants de lycée... Pour ma part, j'enseigne à l'université et n'ai finalement jamais été confrontée à la question du comportement (tout au plus quelques bavardages discrets, mais très vite arrêtés parce que les étudiants veulent suivre et ont généralement choisi la matière que j'enseigne --- on ne tombe pas par hasard en histoire de l'art antique... je suis consciente de ma chance et solidaire des collègues qui enseignent dans des conditions autrement plus difficiles que les miennes). Je suis interpellée, en revanche, par ce qui s'est passé dans la classe de mon fils, qui est en 2nde dans un bon lycée public parisien, dans une bonne classe. Toute la classe bavardait il y a deux jours pendant le cours d'un enseignant, ce qui est inacceptable. Le professeur a dit à la classe qu'il y aurait des conséquences mais sans dire lesquelles. À la fin du cours, il a choisi quatre élèves - dont mon fils qui reconnaît avoir bavardé, mais pas plus que les autres - et leur a annoncé qu'il leur mettait un 0 de comportement. Le 0 est effectivement dans pronote! Les quatre élèves n'étaient pas assis les uns à côté des autres et ne bavardaient donc pas entre eux. Ce sont des élèves très sérieux (+ de 16 de moyenne générale au 1er trimestre dans le cas de mon fils) et ils commencent le 2nd trimestre avec ce zéro. Mon fils en est malade (deux nuits sans sommeil ou presque...). J'ai écrit le soir même à l'enseignant en étant aussi posée et courtoise que possible, en demandant à le rencontrer. C'était il y a trois jours et je n'ai pas de réponse.
Il se trouve que je suis agrégée et que je connais les textes. Sauf révolution récente, il me semble que le 0 de comportement est proscrit, au moins depuis 2000...
Ma question est la suivante: à votre connaissance, ce genre de pratique existe-t-il de fait dans certains établissements malgré les textes? Comment procéder pour pointer le problème juridique (qui me paraît d'autant plus grave avec le contrôle continu...), sans paraître chercher le conflit avec le professeur et sans le braquer? Que trouvez-vous acceptable: quel délai donner pour une réponse éventuelle? Qui contacter ensuite - plutôt le professeur principal de la classe ou le proviseur?
Je précise, et cela me gêne, que ledit professeur a déjà fait des choses très étranges, comme de dire aux élèves "le vidéoprojecteur ne marche pas, donc je ne fais pas cours, vous pouvez rentrer chez vous". Il m'est arrivé des centaines de fois de devoir faire cours (d'histoire de l'art!) sans possibilité de projeter, donc je ne comprends tout simplement pas ce qui peut justifier cette manière de faire et cela me paraît assez irréel... Lorsque la classe est en demi-groupe, si le 1er groupe arrive en retard (ils sont sur deux sites, donc c'est malheureusement assez fréquent), il retranche autant de minutes au cours du 2e groupe qu'il en a perdu avec le 1er et dit aux élèves "revenez dans dix minutes".
Mon fils me raconte que certains de ses professeurs disent du mal des enfants de profs en cours, sur le thème "ce sont les pires élèves". Je trouve cela assez effarant et j'en viens à me demander si mon fils a été choisi pour l'exemple, parce que, justement, il est fils de profs et très bon élève...
Merci pour vos lumières qui me permettront d'y voir plus clair, d'éviter de froisser inutilement, et peut-être d'éviter que ce professeur ne se braque contre mon fils qui est penaud d'avoir bavardé, mais n'a pas le sentiment d'avoir mené quoi que ce soit ou d'avoir cherché les ennuis, et qui désormais est très angoissé.
Cordialement,
Lyne
- valleExpert spécialisé
Bonjour, @Lyne,
Pour être honnête, il y a plusieurs détails dans ton message qui me gênent. Je préfère donc les pointer d'emblée avant de discuter ce qui me paraît être le fond de ton intervention.
D'abord, la référence au "bon lycée public" et à la "bonne classe". Tu dis ne vouloir exiger que l'application des textes, mais tu laisses sous-entendre que tu comprendrais ce type d'actuation dans une classe horrible d'un "mauvais" lycée ? Pareillement, je ne suis pans enseignant dans le privé, mais ce n'est pas pour ça que je pense qu'une actuation professionnelle erronée dans le public devrait pouvoir passer dans le privé...
Ensuite, le mention aux bavardages de ton fils et ses trois camarades, mais aussi des autres. Encore une fois, si tu penses que la décision de l'enseignant doit être révoquée, en quoi le fait que ses destinataires soient trois ou trente-trois change quoi que ce soit ?
De la même façon, penses-tu que notre regard serait différent si ton fils n'était pas "sérieux" et n'avait pas 16 de moyenne générale ?
Dans le même ordre d'idées, il y a les références aux actions "étranges" du collègue, qui n'ont dans ce contexte à mon avis d'autre finalité que de nous transmettre l'idée qu'il est fautif et que ton récit des faits est donc à suivre au pied de la lettre. Or, encore une fois, les éventuels dysfonctionnements reportés par ton fils n'ont pas d'effet sur tes questions qui se veulent très objectives. De même, ton appartenance (présente ou passée) au corps des agrégés ne semble pas avoir d'impact sur les faits, et son apparition ici ne semble avoir d'autre objectif que d'invoquer un certain corporatisme.
Nous aurions donc un enseignant qui a mis une note zéro à un élève très bavard en cours. Tu demandes s'il faudrait à terme prendre contact avec le professeur principal de ton fils ou le proviseur. Je laisse d'autres néos exprimer leur avis, mais je dirais que la meilleure option serait avertir le professeur concerné que tu prendras contact avec le chef d'établissement et le faire*. Le recours au professeur principal me paraît peu pertinent.
Tu dis aussi "connaître les textes". Or il faut que tu saches que l'"interdiction" dont tu parles est présentée dans une circulaire, un texte qui n'a pas de valeur réglementaire et qui n'est pas à priori opposable à l'administration par un usager. Cette interdiction concerne, dans le contexte de la circulaire, plutôt l'impossibilité de noter par zéro le travail d'un élève à un contrôle sur les tables de multiplication s'il les connaît, par exemple. En clair, il n'est pas possible de "remplacer" une mesure disciplinaire (punition, sanction) par une note. Mais ici nous ne savons pas quel était l'objectif de l'évaluation à laquelle ton fils a été soumis. Évaluer le savoir-être de l'élève est, selon le moment et la matière, parfaitement possible.
*EDIT: Bon, il me faudrait connaître ta modalité de calcul pour les "trois jours" en fait et, en tout cas, il faudrait attendre 1- que le prof ait revu l'élève en cours, et 2- une semaine complète après l'envoi d'un message Pronote, à mon avis.
Pour être honnête, il y a plusieurs détails dans ton message qui me gênent. Je préfère donc les pointer d'emblée avant de discuter ce qui me paraît être le fond de ton intervention.
D'abord, la référence au "bon lycée public" et à la "bonne classe". Tu dis ne vouloir exiger que l'application des textes, mais tu laisses sous-entendre que tu comprendrais ce type d'actuation dans une classe horrible d'un "mauvais" lycée ? Pareillement, je ne suis pans enseignant dans le privé, mais ce n'est pas pour ça que je pense qu'une actuation professionnelle erronée dans le public devrait pouvoir passer dans le privé...
Ensuite, le mention aux bavardages de ton fils et ses trois camarades, mais aussi des autres. Encore une fois, si tu penses que la décision de l'enseignant doit être révoquée, en quoi le fait que ses destinataires soient trois ou trente-trois change quoi que ce soit ?
De la même façon, penses-tu que notre regard serait différent si ton fils n'était pas "sérieux" et n'avait pas 16 de moyenne générale ?
Dans le même ordre d'idées, il y a les références aux actions "étranges" du collègue, qui n'ont dans ce contexte à mon avis d'autre finalité que de nous transmettre l'idée qu'il est fautif et que ton récit des faits est donc à suivre au pied de la lettre. Or, encore une fois, les éventuels dysfonctionnements reportés par ton fils n'ont pas d'effet sur tes questions qui se veulent très objectives. De même, ton appartenance (présente ou passée) au corps des agrégés ne semble pas avoir d'impact sur les faits, et son apparition ici ne semble avoir d'autre objectif que d'invoquer un certain corporatisme.
Nous aurions donc un enseignant qui a mis une note zéro à un élève très bavard en cours. Tu demandes s'il faudrait à terme prendre contact avec le professeur principal de ton fils ou le proviseur. Je laisse d'autres néos exprimer leur avis, mais je dirais que la meilleure option serait avertir le professeur concerné que tu prendras contact avec le chef d'établissement et le faire*. Le recours au professeur principal me paraît peu pertinent.
Tu dis aussi "connaître les textes". Or il faut que tu saches que l'"interdiction" dont tu parles est présentée dans une circulaire, un texte qui n'a pas de valeur réglementaire et qui n'est pas à priori opposable à l'administration par un usager. Cette interdiction concerne, dans le contexte de la circulaire, plutôt l'impossibilité de noter par zéro le travail d'un élève à un contrôle sur les tables de multiplication s'il les connaît, par exemple. En clair, il n'est pas possible de "remplacer" une mesure disciplinaire (punition, sanction) par une note. Mais ici nous ne savons pas quel était l'objectif de l'évaluation à laquelle ton fils a été soumis. Évaluer le savoir-être de l'élève est, selon le moment et la matière, parfaitement possible.
*EDIT: Bon, il me faudrait connaître ta modalité de calcul pour les "trois jours" en fait et, en tout cas, il faudrait attendre 1- que le prof ait revu l'élève en cours, et 2- une semaine complète après l'envoi d'un message Pronote, à mon avis.
- mamieprofExpert spécialisé
Ce n'est pas possible de mettre zéro pour cela :
Le zéro de comportement, de conduite, pour absences ou retards injustifiés (ou une baisse de note) n’est pas autorisé, situations justifiant des punitions ou sanctions d’ordre disciplinaire,
En revanche le zéro (ou une baisse de la moyenne d’un élève) sanctionnant un travail insuffisant ou manifestement nul (ce qui est du ressort de l’appréciation du professeur) ou sanctionnant un travail non fait volontairement, est tout à fait possible, et peut entrer dans la moyenne de l’élève.
Zéro de conduite : interdit
Zéro à fonction “pédagogique” : autorisé, fonction w ou z sur Pronote
cf la Circulaire 2000-105 du 11 juillet 2000 + Note aux recteurs et inspecteurs d’académie en date du 20 février 2001" signée Jean-Paul de Gaudemar, qui apporte les " clarifications " au texte publié au B.O. n. 8 du 13/07/2000 sur la question du zéro.
Le prof est peut-être débordé par les bacs blancs qui approchent. Mets un mot dans le carnet de correspondance pour doubler le message déjà envoyé.
Mes premières ont été hyper bavards vendredi. Ils ont BB de français lundi et je leur colle un dst de 2 heures le vendredi à mi- chapitre. Cela devrait les faire réfléchir...
Le zéro de comportement, de conduite, pour absences ou retards injustifiés (ou une baisse de note) n’est pas autorisé, situations justifiant des punitions ou sanctions d’ordre disciplinaire,
En revanche le zéro (ou une baisse de la moyenne d’un élève) sanctionnant un travail insuffisant ou manifestement nul (ce qui est du ressort de l’appréciation du professeur) ou sanctionnant un travail non fait volontairement, est tout à fait possible, et peut entrer dans la moyenne de l’élève.
Zéro de conduite : interdit
Zéro à fonction “pédagogique” : autorisé, fonction w ou z sur Pronote
cf la Circulaire 2000-105 du 11 juillet 2000 + Note aux recteurs et inspecteurs d’académie en date du 20 février 2001" signée Jean-Paul de Gaudemar, qui apporte les " clarifications " au texte publié au B.O. n. 8 du 13/07/2000 sur la question du zéro.
Le prof est peut-être débordé par les bacs blancs qui approchent. Mets un mot dans le carnet de correspondance pour doubler le message déjà envoyé.
Mes premières ont été hyper bavards vendredi. Ils ont BB de français lundi et je leur colle un dst de 2 heures le vendredi à mi- chapitre. Cela devrait les faire réfléchir...
- valleExpert spécialisé
mamieprof a écrit:Ce n'est pas possible de mettre zéro pour cela :
Le zéro de comportement, de conduite, pour absences ou retards injustifiés (ou une baisse de note) n’est pas autorisé, situations justifiant des punitions ou sanctions d’ordre disciplinaire,
En revanche le zéro (ou une baisse de la moyenne d’un élève) sanctionnant un travail insuffisant ou manifestement nul (ce qui est du ressort de l’appréciation du professeur) ou sanctionnant un travail non fait volontairement, est tout à fait possible, et peut entrer dans la moyenne de l’élève.
Zéro de conduite : interdit
Zéro à fonction “pédagogique” : autorisé, fonction w ou z sur Pronote
cf la Circulaire 2000-105 du 11 juillet 2000 + Note aux recteurs et inspecteurs d’académie en date du 20 février 2001" signée Jean-Paul de Gaudemar, qui apporte les " clarifications " au texte publié au B.O. n. 8 du 13/07/2000 sur la question du zéro.
@mamieprof, la circulaire à laquelle tu fais référence a été abrogée il y a dix ans par la circulaire n° 2011-111 du 1-8-2011(NOR : MENE1120336C).
- mamieprofExpert spécialisé
valle a écrit:mamieprof a écrit:Ce n'est pas possible de mettre zéro pour cela :
Le zéro de comportement, de conduite, pour absences ou retards injustifiés (ou une baisse de note) n’est pas autorisé, situations justifiant des punitions ou sanctions d’ordre disciplinaire,
En revanche le zéro (ou une baisse de la moyenne d’un élève) sanctionnant un travail insuffisant ou manifestement nul (ce qui est du ressort de l’appréciation du professeur) ou sanctionnant un travail non fait volontairement, est tout à fait possible, et peut entrer dans la moyenne de l’élève.
Zéro de conduite : interdit
Zéro à fonction “pédagogique” : autorisé, fonction w ou z sur Pronote
cf la Circulaire 2000-105 du 11 juillet 2000 + Note aux recteurs et inspecteurs d’académie en date du 20 février 2001" signée Jean-Paul de Gaudemar, qui apporte les " clarifications " au texte publié au B.O. n. 8 du 13/07/2000 sur la question du zéro.
@mamieprof, la circulaire à laquelle tu fais référence a été abrogée il y a dix ans par la circulaire n° 2011-111 du 1-8-2011(NOR : MENE1120336C).
Merci de l'info je le note dans mes tablettes.
Mais le résultat est identique je viens de lire dans la nouvelle circulaire : dans B. Les punitions et les sanctions disciplinaires
1 - Liste indicative des punitions
Pour rappel, la note de zéro infligée à un élève en raison de motif exclusivement disciplinaire est proscrite.
- DeliaEsprit éclairé
Lyne a écrit: Je suis interpellée, en revanche, par ce qui s'est passé dans la classe de mon fils, qui est en 2nde dans un bon lycée public parisien, dans une bonne classe. Toute la classe bavardait il y a deux jours pendant le cours d'un enseignant, ce qui est inacceptable. Le professeur a dit à la classe qu'il y aurait des conséquences mais sans dire lesquelles. À la fin du cours, il a choisi quatre élèves - dont mon fils qui reconnaît avoir bavardé, mais pas plus que les autres - et leur a annoncé qu'il leur mettait un 0 de comportement. Le 0 est effectivement dans pronote! Les quatre élèves n'étaient pas assis les uns à côté des autres et ne bavardaient donc pas entre eux. Ce sont des élèves très sérieux (+ de 16 de moyenne générale au 1er trimestre dans le cas de mon fils) et ils commencent le 2nd trimestre avec ce zéro.
Comme Valle, je m'interroge sur le sérieux des élèves qui bavardent sans que la menace d'une sanction les fasse taire !
_________________
Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- frimoussette77Guide spirituel
J'avoue ne pas comprendre non plus qu'on note le comportement.
On punit l'élève bavard en le collant, en le mettant en sortie refusée mais pas en lui mettant de mauvaises notes.
Mon fils a aussi eu une note de comportement (bonne heureusement) mais j'ai été choquée de voir que dans cette matière il n'avait que deux notes dans le trimestre dont une de comportement.
Certains collègues ont parfois des comportements très étranges.
On punit l'élève bavard en le collant, en le mettant en sortie refusée mais pas en lui mettant de mauvaises notes.
Mon fils a aussi eu une note de comportement (bonne heureusement) mais j'ai été choquée de voir que dans cette matière il n'avait que deux notes dans le trimestre dont une de comportement.
Certains collègues ont parfois des comportements très étranges.
- frimoussette77Guide spirituel
Certes, ils ne sont pas sérieux et méritent d'être punis mais pas par une note de comportement.Delia a écrit:Lyne a écrit: Je suis interpellée, en revanche, par ce qui s'est passé dans la classe de mon fils, qui est en 2nde dans un bon lycée public parisien, dans une bonne classe. Toute la classe bavardait il y a deux jours pendant le cours d'un enseignant, ce qui est inacceptable. Le professeur a dit à la classe qu'il y aurait des conséquences mais sans dire lesquelles. À la fin du cours, il a choisi quatre élèves - dont mon fils qui reconnaît avoir bavardé, mais pas plus que les autres - et leur a annoncé qu'il leur mettait un 0 de comportement. Le 0 est effectivement dans pronote! Les quatre élèves n'étaient pas assis les uns à côté des autres et ne bavardaient donc pas entre eux. Ce sont des élèves très sérieux (+ de 16 de moyenne générale au 1er trimestre dans le cas de mon fils) et ils commencent le 2nd trimestre avec ce zéro.
Comme Valle, je m'interroge sur le sérieux des élèves qui bavardent sans que la menace d'une sanction les fasse taire !
La note apparaît comment sur pronote ?
Edit : ce qui était noté au départ comme note de comportement a été modifié et c'est maintenant une note de participation qui apparaît pour la classe de mon fils. Du coup ce n'est plus contestable par les parents.
- wilfried12Habitué du forum
Un 0 pour bavardage ce n'est pas possible, le mieux est donc d'attendre un peu et d'éventuellement relancer le professeur pour en parler avec lui.
Par contre des élèves sérieux ça ne bavarde pas en classe, encore moins après une remarque, et j'imagine que tu n'étais pas sur place, donc tu n'as que la version de ton fils pour apprécié le fameux "je ne bavardais pas plus que les autres".
Par contre des élèves sérieux ça ne bavarde pas en classe, encore moins après une remarque, et j'imagine que tu n'étais pas sur place, donc tu n'as que la version de ton fils pour apprécié le fameux "je ne bavardais pas plus que les autres".
- EnaecoVénérable
Certains collègues se sentent plus à l'aise pour gérer une classe en menaçant avec une note de comportement participation plutôt qu'à coup de punitions (il faut trouver du travail à faire, courir après) ou des heures de colles (qu'il faut parfois gérer soi même).
L'avantage sur les élèves en difficulté, c'est que ça peut être leur seule chance de décrocher une bonne note du trimestre...
Personnellement, je suis mal à l'aise avec ce procédé que je trouve trop arbitraire mais certains élèves la réclament.
L'avantage sur les élèves en difficulté, c'est que ça peut être leur seule chance de décrocher une bonne note du trimestre...
Personnellement, je suis mal à l'aise avec ce procédé que je trouve trop arbitraire mais certains élèves la réclament.
- CasparProphète
Il y a eu pendant quelques années la "note de vie scolaire" qui n'était rien d'autre qu'une note de comportement, et qui a fini par disparaître, heureusement.
- Ajonc35Sage
Personnellement je mettais à mes collégiens une note de vie en classe. Je m'étais inspirée de la manière d'évaluer des collègues d'EPS. C'est contraignant, car il faut avoir toujours le crayon près de son listing, en mettant des + ou des -, des + pour le fait d'avoir son classeur ( et je l'avais bien plus une fois mis ce système en place) , pour participer ( lecture, questions, réponses aux questions , pas forcément la bonne réponse) , d'aider le voisin et des - pour les bavardages, une bousculade, etc
..
J'avais réussi avec ce système ( et d'autres) à avoir une relative paix en classe. Ils aimaient bien les +, n'aimaient pas du tout que leurs efforts disparaissent avec un -.
Je mixais tous les items et une petite, j'ai dite petite, au milieu d'un tas d'autres.
Prof d'hg et d'EMC, les rares parents qui m'ont demandé une explication étaient plutôt contents ( il faut dire sur c'était rarement au- dessous de la moyenne) et s'ils avaient manifesté le moindre mécontement, j'aurais brandi le " vivre ensemble, le respect, etc, ".
..
J'avais réussi avec ce système ( et d'autres) à avoir une relative paix en classe. Ils aimaient bien les +, n'aimaient pas du tout que leurs efforts disparaissent avec un -.
Je mixais tous les items et une petite, j'ai dite petite, au milieu d'un tas d'autres.
Prof d'hg et d'EMC, les rares parents qui m'ont demandé une explication étaient plutôt contents ( il faut dire sur c'était rarement au- dessous de la moyenne) et s'ils avaient manifesté le moindre mécontement, j'aurais brandi le " vivre ensemble, le respect, etc, ".
- LyneNiveau 1
Tout d'abord, merci d'avoir pris le temps de me répondre.
Les sous-entendus que suppose Valle dans la première partie de sa réponse sont absents (du moins je le crois sincèrement). Non, je ne pense nullement que la réponse de l'enseignant soit plus adaptée dans une classe difficile, ou plus tolérable dans le privé. Je décrivais simplement la situation sans sous-entendu : mon but est de savoir à qui m'adresser avec pertinence, car, dans le privé, ce serait au responsable de niveau et je le sais. Ce que je voulais dire, c'est que la classe est travailleuse comme l'a souligné le conseil de classe et que les conditions d'enseignement sont donc globalement bonnes (il y a des problèmes matériels divers dans le lycée, et même beaucoup de problèmes qui doivent peser sur le quotidien des équipes, mais pas de mauvaise ambiance de classe). Je pense qu'il y a une démotivation de la classe avec cet enseignant précis en raison des cours ou minutes qu'il a fait sauter précédemment. Il est certain que mon fils n'adore pas aller dans ses cours, mais, dans aucun cas, je n'estime que le bavardage est une réponse adéquate: je ne minimise pas... Par ailleurs, je dis que je suis agrégée non par corporatisme, mais pour dire que j'aurais pu être à la place d'un enseignant de lycée et que je ne veux donc pas du tout jeter la pierre: je comprends très bien qu'enseigner est un métier difficile, peut-être de plus en plus difficile, et qu'on peut faire un faux pas par énervement, que ça ne dit pas qui est la personne... J'ai cependant essayé de décrire ce qui se passe depuis le début de l'année pour faire comprendre ce qui a pu conduire cette classe à avoir une mauvaise attitude dans ce cours précis (en gros, j'ai le sentiment qu'ils ne respectent plus leur prof depuis qu'ils se sont entendus dire qu'il n'y aurait pas cours ou qu'il faudrait revenir plus tard) et aussi parce que je cherche moi-même à comprendre de quoi relève le problème, au delà de l'histoire du 0 de conduite qui semble très anachronique: j'ai d'abord pensé que les heures qui sautaient étaient une manière de faire comprendre à l'administration (en remontant les parents d'élèves?) que les emplois du temps imposaient trop de changements de sites, et des conditions matérielles trop difficiles. Depuis l'histoire du zéro, je me demande si le problème n'est pas plutôt que ce professeur agit en dehors de tout cadre légal (ne s'estime pas responsable des élèves quand il les a en cours, etc.).
Je précise aussi que les élèves ont cessé de bavarder après la menace de sanctions pour la classe et, oui, je crois mon fils (j'ai peut-être tort) quand il me dit qu'il n'a pas bavardé après cela. Malgré cela (ce n'était donc pas un avertissement ou un conseil, mais une assertion), le professeur a annoncé qu'il sanctionnait quatre élèves à la fin du cours (sans avoir nommé qui que ce soit avant cela). Il paraît avoir puni des élèves qui sont par ailleurs sérieux et travailleurs, et pas des élèves qui auraient posé problème au premier trimestre. Les quatre concernés, qui n'étaient pas assis ensemble, ont tous plus de 15 de moyenne. Je ne pense pas que ce soit un hasard (et je ne pense pas non plus, bien sûr, que sa réaction serait plus légitime avec des élèves en difficulté), mais je constate et j'essaye de comprendre. Donc, oui, je recherche l'objectivité (mais suis forcément impliquée émotionnellement, car, oui, à titre personnel, je trouve le procédé choquant).
En effet, je n'ai, sur les détails précis, que la version de mon fils, mais j'ai évoqué le soir-même la question avec les parents délégués, dont les enfants ont confirmé que les 4 visés n'étaient pas plus problématiques que les autres avant la menace et qu'ils n'ont effectivement plus bavardé du tout après que l'enseignant a menacé la classe...
Merci beaucoup à ceux qui ont précisé les références précises aux circulaires qui s'appliquent actuellement.
Et, toujours à titre personnel, oui, je considère qu'une circulaire est un texte officiel et qu'il faut en tenir compte. Je ne comprends pas très bien l'objection...
Je précise aussi que je n'ai rien contre les notes de vie scolaire (mon fils en a eu, non coefficientées, en collège; je ne sais honnêtement pas si cela avait un impact ou pas pour décourager les bavardages et autres incivilités), et il n'a jamais eu de remarques pour bavardages ou de mot quelconque pendant sa scolarité. Donc passer du "élève sans problème aucun" au "0 de conduite" (littéralement, et ceci à l'heure où le lycée passe au contrôle continue pour le bac) a quelque chose de très perturbant...
Lyne
Les sous-entendus que suppose Valle dans la première partie de sa réponse sont absents (du moins je le crois sincèrement). Non, je ne pense nullement que la réponse de l'enseignant soit plus adaptée dans une classe difficile, ou plus tolérable dans le privé. Je décrivais simplement la situation sans sous-entendu : mon but est de savoir à qui m'adresser avec pertinence, car, dans le privé, ce serait au responsable de niveau et je le sais. Ce que je voulais dire, c'est que la classe est travailleuse comme l'a souligné le conseil de classe et que les conditions d'enseignement sont donc globalement bonnes (il y a des problèmes matériels divers dans le lycée, et même beaucoup de problèmes qui doivent peser sur le quotidien des équipes, mais pas de mauvaise ambiance de classe). Je pense qu'il y a une démotivation de la classe avec cet enseignant précis en raison des cours ou minutes qu'il a fait sauter précédemment. Il est certain que mon fils n'adore pas aller dans ses cours, mais, dans aucun cas, je n'estime que le bavardage est une réponse adéquate: je ne minimise pas... Par ailleurs, je dis que je suis agrégée non par corporatisme, mais pour dire que j'aurais pu être à la place d'un enseignant de lycée et que je ne veux donc pas du tout jeter la pierre: je comprends très bien qu'enseigner est un métier difficile, peut-être de plus en plus difficile, et qu'on peut faire un faux pas par énervement, que ça ne dit pas qui est la personne... J'ai cependant essayé de décrire ce qui se passe depuis le début de l'année pour faire comprendre ce qui a pu conduire cette classe à avoir une mauvaise attitude dans ce cours précis (en gros, j'ai le sentiment qu'ils ne respectent plus leur prof depuis qu'ils se sont entendus dire qu'il n'y aurait pas cours ou qu'il faudrait revenir plus tard) et aussi parce que je cherche moi-même à comprendre de quoi relève le problème, au delà de l'histoire du 0 de conduite qui semble très anachronique: j'ai d'abord pensé que les heures qui sautaient étaient une manière de faire comprendre à l'administration (en remontant les parents d'élèves?) que les emplois du temps imposaient trop de changements de sites, et des conditions matérielles trop difficiles. Depuis l'histoire du zéro, je me demande si le problème n'est pas plutôt que ce professeur agit en dehors de tout cadre légal (ne s'estime pas responsable des élèves quand il les a en cours, etc.).
Je précise aussi que les élèves ont cessé de bavarder après la menace de sanctions pour la classe et, oui, je crois mon fils (j'ai peut-être tort) quand il me dit qu'il n'a pas bavardé après cela. Malgré cela (ce n'était donc pas un avertissement ou un conseil, mais une assertion), le professeur a annoncé qu'il sanctionnait quatre élèves à la fin du cours (sans avoir nommé qui que ce soit avant cela). Il paraît avoir puni des élèves qui sont par ailleurs sérieux et travailleurs, et pas des élèves qui auraient posé problème au premier trimestre. Les quatre concernés, qui n'étaient pas assis ensemble, ont tous plus de 15 de moyenne. Je ne pense pas que ce soit un hasard (et je ne pense pas non plus, bien sûr, que sa réaction serait plus légitime avec des élèves en difficulté), mais je constate et j'essaye de comprendre. Donc, oui, je recherche l'objectivité (mais suis forcément impliquée émotionnellement, car, oui, à titre personnel, je trouve le procédé choquant).
En effet, je n'ai, sur les détails précis, que la version de mon fils, mais j'ai évoqué le soir-même la question avec les parents délégués, dont les enfants ont confirmé que les 4 visés n'étaient pas plus problématiques que les autres avant la menace et qu'ils n'ont effectivement plus bavardé du tout après que l'enseignant a menacé la classe...
Merci beaucoup à ceux qui ont précisé les références précises aux circulaires qui s'appliquent actuellement.
Et, toujours à titre personnel, oui, je considère qu'une circulaire est un texte officiel et qu'il faut en tenir compte. Je ne comprends pas très bien l'objection...
Je précise aussi que je n'ai rien contre les notes de vie scolaire (mon fils en a eu, non coefficientées, en collège; je ne sais honnêtement pas si cela avait un impact ou pas pour décourager les bavardages et autres incivilités), et il n'a jamais eu de remarques pour bavardages ou de mot quelconque pendant sa scolarité. Donc passer du "élève sans problème aucun" au "0 de conduite" (littéralement, et ceci à l'heure où le lycée passe au contrôle continue pour le bac) a quelque chose de très perturbant...
Lyne
- LyneNiveau 1
Merci encore. Sur "pronote" la note apparaît sans aucun intitulé. On ne peut pas dire ou savoir à quoi elle se réfère, alors que toutes les notes de toutes les matières ont jusque-là eu un intitulé précis (DS, participation, etc.)...
- beaverforeverNeoprof expérimenté
D'après les données que tu fournis, le collègue semble en souffrance et les élèves ne le considèrent plus comme légitime. C'est une situation d'escalade conflictuelle qui peut mal finir; les élèves peuvent se permettre de plus en plus de déviances et le collègue ne semble pas toujours trouver le bon moyen de désescalade.
La difficulté va être de trouver une porte de sortie et pour toi et pour lui... Une astuce serait de proposer que la note passe à coefficient zéro en fin de trimestre si ton fils ne montre pas de difficulté de comportement jusque là. Ou de proposer qu'elle soit annulée en fin de trimestre. Cela permettrait à l'enseignant d'avoir marqué le coup sur son autorité : "je peux sanctionner n'importe qui ici, même les élèves sérieux et discrets." mais en ne commettant qu'une injustice minime au final.
La difficulté, c'est qu'il faudrait, idéalement, que cette solution vienne du collègue lui-même, et non d'une demande de parent d'élève. Peut-être qu'un entretien habile pourrait lui suggérer cette solution. "Je comprends complètement votre décision, il faut que tous les élèves soient attentifs en cours. Mon fils a compris le message. Quel dispositif pourrions nous mettre en place au second trimestre pour lui permettre de se racheter ?". Bon, ce genre de grosse ficèle ne fonctionnera que si le collègue est quelque part d'accord pour cette solution, on ne manipule pas facilement autrui. Cela permettra d'éviter de sortir tout de suite les textes réglementaires et la discussion "légale" qui font monter les enchères du conflit.
Si le collègue est trop en difficulté professionnelle pour aplanir la situation, il ne restera alors que l'intervention du CDE comme solution.
La difficulté va être de trouver une porte de sortie et pour toi et pour lui... Une astuce serait de proposer que la note passe à coefficient zéro en fin de trimestre si ton fils ne montre pas de difficulté de comportement jusque là. Ou de proposer qu'elle soit annulée en fin de trimestre. Cela permettrait à l'enseignant d'avoir marqué le coup sur son autorité : "je peux sanctionner n'importe qui ici, même les élèves sérieux et discrets." mais en ne commettant qu'une injustice minime au final.
La difficulté, c'est qu'il faudrait, idéalement, que cette solution vienne du collègue lui-même, et non d'une demande de parent d'élève. Peut-être qu'un entretien habile pourrait lui suggérer cette solution. "Je comprends complètement votre décision, il faut que tous les élèves soient attentifs en cours. Mon fils a compris le message. Quel dispositif pourrions nous mettre en place au second trimestre pour lui permettre de se racheter ?". Bon, ce genre de grosse ficèle ne fonctionnera que si le collègue est quelque part d'accord pour cette solution, on ne manipule pas facilement autrui. Cela permettra d'éviter de sortir tout de suite les textes réglementaires et la discussion "légale" qui font monter les enchères du conflit.
Si le collègue est trop en difficulté professionnelle pour aplanir la situation, il ne restera alors que l'intervention du CDE comme solution.
- LyneNiveau 1
L'analyse de beaverforever correspond à mon ressenti... Merci pour ces conseils avisés!
- eliamEsprit éclairé
L'analyse de Beaforever est juste mais je doute que l'intervention du CDE aplanisse la situation.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Je suis d'accord. Mais disons que cela laisse une chance au chef d'établissement d'éteindre l'incendie. Après, c'est l'escalade à coup de courriers officiels et de numéro de circulaire... et là c'est certain que la situation humaine ne va pas s'améliorer.
- lene75Prophète
Dans la mesure où, "par chance", cela concerne 4 élèves, je demanderais aux parents délégués d'intervenir auprès du professeur dans un 1er temps, du CDE dans un 2e temps si l'intervention auprès du professeur ne fonctionne pas. C'est plus facile que de le faire soi-même pour son propre enfant, parce que ça concerne alors la gestion de la classe dans son ensemble, ce qui est le cas ici, et pas une demande de faveur personnelle. Et puis, comment ça se passe dans les autres classes de ce professeur ? S'il fait ça en 1re et terminale, avec le contrôle continu et Parcoursup, dans un grand lycée parisien qui plus est, ça va être la révolution !
En parallèle, il me semble qu'il faut aussi que tous les parents (ou le PP ou le CDE ?) expliquent à leurs enfants que plus ils vont se comporter comme ça, plus la situation va empirer, et qu'il faut absolument qu'ils fassent un effort et qu'ils règlent les problèmes d'une autre manière.
En parallèle, il me semble qu'il faut aussi que tous les parents (ou le PP ou le CDE ?) expliquent à leurs enfants que plus ils vont se comporter comme ça, plus la situation va empirer, et qu'il faut absolument qu'ils fassent un effort et qu'ils règlent les problèmes d'une autre manière.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
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