- cléoNiveau 9
Bonjour à tous,
Est-ce que quelqu’un pourrait m éclairer et me dire ce que signifie « Vicas vers les fontaines » dans la complainte de l orgue de barbarie ?
Merci !
Est-ce que quelqu’un pourrait m éclairer et me dire ce que signifie « Vicas vers les fontaines » dans la complainte de l orgue de barbarie ?
Merci !
- OudemiaBon génie
Je ne vois pas ce vers dans les éditions en ligne que j'ai consultées
- DerborenceModérateur
Moi non plus.
Cléo, pourrais-tu ajouter les apostrophes qui manquent dans ton message ?
Cléo, pourrais-tu ajouter les apostrophes qui manquent dans ton message ?
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- VirgulesNiveau 2
cléo a écrit:Bonjour à tous,
Est-ce que quelqu’un pourrait m éclairer et me dire ce que signifie « Vicas vers les fontaines » dans la complainte de l orgue de barbarie ?
Merci !
Une brève recherche m'amène à penser que c'est une erreur de transcription.
A/ Il s'agit de la "Complainte du Printemps".
2/ Ce serait "Viens" et non "Vicas".
- VicomteDeValmontGrand sage
COMPLAINTE DES PRINTEMPS
Permettez, ô sirène,
Voici que votre haleine
Embaume la verveine ;
C’est l'printemps qui s’amène !
— Ce système, en effet, ramène le printemps,
Avec son impudent cortège d’excitants.
Ôtez donc ces mitaines ;
Et n’ayez, inhumaine,
Que mes soupirs pour traîne :
Ous’qu’il y a de la gêne...
— Ah ! yeux bleus méditant sur l’ennui de leur art !
Et vous, jeunes divins, aux soirs crus de hasard !
Du géant à la naine
Vois, tout bon sire entraîne
Quelque contemporaine,
Prendre l'air, par hygiène...
— Mais vous saignez ainsi pour l'amour de l’exil !
Pour l’amour de l'Amour ! D’ailleurs, ainsi soit-il...
T’ai-je fait de la peine ?
Oh ! viens vers les fontaines
Où tournent les phalènes
Des Nuits Élyséennes !
— Pimbêche aux yeux vaincus, bellâtre aux beaux jarrets,
Donnez votre fumier à la fleur du Regret.
Voilà que son haleine
N’embaum’ plus la verveine !
Drôle de phénomène...
Hein, à l’année prochaine ?
— Vierges d’hier, ce soir traîneuses de fœtus,
À genoux ! voici l’heure où se plaint l’Angelus.
Nous n’irons plus aux bois,
Les pins sont éternels,
Les cors ont des appels !…
Neiges des pâles mois,
Vous serez mon missel !
— Jusqu’au jour de dégel.
Permettez, ô sirène,
Voici que votre haleine
Embaume la verveine ;
C’est l'printemps qui s’amène !
— Ce système, en effet, ramène le printemps,
Avec son impudent cortège d’excitants.
Ôtez donc ces mitaines ;
Et n’ayez, inhumaine,
Que mes soupirs pour traîne :
Ous’qu’il y a de la gêne...
— Ah ! yeux bleus méditant sur l’ennui de leur art !
Et vous, jeunes divins, aux soirs crus de hasard !
Du géant à la naine
Vois, tout bon sire entraîne
Quelque contemporaine,
Prendre l'air, par hygiène...
— Mais vous saignez ainsi pour l'amour de l’exil !
Pour l’amour de l'Amour ! D’ailleurs, ainsi soit-il...
T’ai-je fait de la peine ?
Oh ! viens vers les fontaines
Où tournent les phalènes
Des Nuits Élyséennes !
— Pimbêche aux yeux vaincus, bellâtre aux beaux jarrets,
Donnez votre fumier à la fleur du Regret.
Voilà que son haleine
N’embaum’ plus la verveine !
Drôle de phénomène...
Hein, à l’année prochaine ?
— Vierges d’hier, ce soir traîneuses de fœtus,
À genoux ! voici l’heure où se plaint l’Angelus.
Nous n’irons plus aux bois,
Les pins sont éternels,
Les cors ont des appels !…
Neiges des pâles mois,
Vous serez mon missel !
— Jusqu’au jour de dégel.
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- cléoNiveau 9
Merci beaucoup ! Je n’ai consulté que des éditions en ligne, fautives. Vous avez résolu mon énigme de la journée...
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