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- Lord StevenExpert
U e seule chose me chiffonne: pourquoi fin mai? La collègue serait arrivée à la rentrée sous sa nouvelle identité, il y a fort à parier que cela eût été un non sujet étouffé dans l'oeuf. Ou presque. Mais certainement déchaînent moins de passion qu'actuellement.
- User17095Érudit
Non mais c'est évident : il est bien connu que les personnes en transition ne se lancent que pour le plaisir de militer et d'attirer l'attention sur elles. Si tu le fais en juillet c'est idiot, le seul effet c'est rater ton bronzage, épater la galerie c'est une stratégie tout le monde le sait.
Sinon Rendash, Henriette et la moitié des intervenants ont déjà répondu à cette question.
Pour les autres questions, Calpernia Addams avait réalisé cette vidéo éducative :
Sinon Rendash, Henriette et la moitié des intervenants ont déjà répondu à cette question.
Pour les autres questions, Calpernia Addams avait réalisé cette vidéo éducative :
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Babarette a écrit:Je me demande comment réagissent ces enseignants face à un élève harcelé par ses "camarades". Enfin, non, j'ai la réponse. Ils disent: "Tu n'avais qu'à ne pas... Remets-Toi un peu en question aussi!"
Oui voilà. Je crois bien qu'on peut appeler harcèlement ce que j'ai vécu au collège : le CPE et quelques professeurs étaient de la partie, et c'était en substance le discours
Verdurette a écrit:La génération de nos élèves est prête à accepter beaucoup plus de choses que celle des parents, c'est normal.
Quel optimisme !
- VerduretteModérateur
J'ai cette faiblesse, oui. Ou cette naïveté.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Aucun jugement de ma part. Mes élèves ne m'invitent pas à l'optimisme, mais ils ne sont peut-être pas représentatifs de l'ensemble des gens de leur âge. Toutefois, je me méfie de la notion de génération.
- DanskaProphète
Pourtant, la notion de génération a des bases très solides, en sociologie
Et concernant la tolérance à certaines valeurs, Verdurette a raison : je n'ai plus les données exactes sous la main (je pourrais les retrouver en cherchant un peu), mais l'Insee mène régulièrement des études montrant que certains éléments, comme l'homosexualité, le divorce, la contraception chez les femmes ou l'avortement, etc., sont mieux perçus chez les plus jeunes. Ca ne veut évidemment pas dire que tous les jeunes acceptent mieux, mais ce sont des notions mieux tolérées (au détriment d'autres, inévitablement).
Et concernant la tolérance à certaines valeurs, Verdurette a raison : je n'ai plus les données exactes sous la main (je pourrais les retrouver en cherchant un peu), mais l'Insee mène régulièrement des études montrant que certains éléments, comme l'homosexualité, le divorce, la contraception chez les femmes ou l'avortement, etc., sont mieux perçus chez les plus jeunes. Ca ne veut évidemment pas dire que tous les jeunes acceptent mieux, mais ce sont des notions mieux tolérées (au détriment d'autres, inévitablement).
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Ah oui ? Je n'aurais pas cru. J'aimerais bien en savoir plus, mais ça ne m'intéresse pas assez pour aller lire des choses longues. Si jamais tu as un petit article à glisser ici, ou des explications que tu aimerais donner, je les lirais avec plaisir
- TristanaVénérable
archeboc a écrit:
Ce que j'aimerais savoir, c'est ce qui permet au journaliste de décrire ainsi le courrier de la principal : "Ce courrier, aux tournures parfois maladroites".
Sans autre précision, on s'imagine tout et n'importe quoi, mais toujours que la principale a des reproches à se faire dans cette histoire. Ce ne sont pas des accusations gravissimes, mais ce sont des accusations quand même, et totalement en l'air.
Parler de la transition de quelqu'un en disant "Monsieur va s'habiller en femme et demande qu'on l'appelle Madame", c'est au-delà de la maladresse. C'est quasiment insultant.
On sent quand même la principale qui était emm*rdée par la chose et qui s'est fendue d'un courrier qui était à la limite de la transphobie (ah, le gros mot à ne pas utiliser ; il vaut mieux passer sous silence la discrimination à l'embauche des personnes trans, les agressions dont ils.elles sont les victimes : ça n'existe pas) pour pouvoir ensuite arguer qu'elle avait fait du mieux qu'elle avait pu.
Non, on ne parle pas de la transition de quelqu'un en disant "il va s'habiller en femme". C'est complètement idiot et ça ne peut permettre à personne de bien comprendre de quoi il retourne, et de bien réagir.
Lord Steven a écrit:U e seule chose me chiffonne: pourquoi fin mai? La collègue serait arrivée à la rentrée sous sa nouvelle identité, il y a fort à parier que cela eût été un non sujet étouffé dans l'oeuf. Ou presque. Mais certainement déchaînent moins de passion qu'actuellement.
Ben oui, après tout, elle n'avait qu'à transitionner plus tard ! Mince, les profs ont deux mois de vacances, qu'ils en profitent pour leurs petites lubies hein.
Plus sérieusement et pédagogiquement : une transition est un processus long, lourd, qui ne se fait pas en un claquement de doigts, qui est l'aboutissement d'un mal être profond qui peut dater depuis très longtemps.
On ne choisit pas le meilleur moment, c'est très difficile ; il n'y a jamais de "bon moment", de toute manière, en la matière. L'idée était peut-être justement de faire parler les idiots avant les vacances pour que ce ne soit plus un sujet à la rentrée, et pouvoir repartir sur de bonnes bases.
Je ne suis vraiment pas certaine qu'un prof qui arrive en ayant changé de sexe à la rentrée soit davantage épargné qu'un prof qui le fait en cours d'année.
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« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
Virginie Despentes
- sookieGrand sage
Verdurette a écrit:J'ai cette faiblesse, oui. Ou cette naïveté.
Verdurette tu penses ainsi peut-être parce que tes élèves sont plus jeunes que les nôtres et qu'ils s'expriment plus facilement sans filtre et sans pression des autres.
En collège, c'est différent. Et l'acceptation des différences et de l'égalité, notamment fille-garçon, est très différente d'un collège à l'autre selon le milieu et le cadre familial.
Je suis dans un quartier très défavorisé avec beaucoup d'élèves d'origine africaine, du moyen-orient, des Balkans, d'Europe de l'Est ainsi que des sports-études (et selon les sports, ce n'est pas les élèves les plus tolérants) et je peux vous dire que pour l'acceptation des différences, c'est pas gagné. Ce n'est pas le résultat d'une étude, juste celui de 17 ans d'expérience dans ce collège. Et je trouve que c'est de pire en pire. Et on ne fait pas rien, on mène des actions et des projets sur ces thèmes (homosexualité, trans, égalité fille-garçon), peut-etre que les effets se feront sentir à long terme, mais moins je ne vois pas d'évolution mais une régression.
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On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- Thalia de GMédiateur
Peut-être pas transphobe, du moins consciemment.Tristana a écrit:archeboc a écrit:
Ce que j'aimerais savoir, c'est ce qui permet au journaliste de décrire ainsi le courrier de la principal : "Ce courrier, aux tournures parfois maladroites".
Sans autre précision, on s'imagine tout et n'importe quoi, mais toujours que la principale a des reproches à se faire dans cette histoire. Ce ne sont pas des accusations gravissimes, mais ce sont des accusations quand même, et totalement en l'air.
Parler de la transition de quelqu'un en disant "Monsieur va s'habiller en femme et demande qu'on l'appelle Madame", c'est au-delà de la maladresse. C'est quasiment insultant.
On sent quand même la principale qui était emm*rdée par la chose et qui s'est fendue d'un courrier qui était à la limite de la transphobie (ah, le gros mot à ne pas utiliser ; il vaut mieux passer sous silence la discrimination à l'embauche des personnes trans, les agressions dont ils.elles sont les victimes : ça n'existe pas) pour pouvoir ensuite arguer qu'elle avait fait du mieux qu'elle avait pu.
Non, on ne parle pas de la transition de quelqu'un en disant "il va s'habiller en femme". C'est complètement idiot et ça ne peut permettre à personne de bien comprendre de quoi il retourne, et de bien réagir.
J'ai l'impression qu'elle a été de bonne volonté, a joué la transparence, et d'une certaine manière c'est à son honneur, elle n'a pas essayé de cacher la poussière sous le tapis (pardon pour l'analogie, je me crois assez évoluée et tolérante pour accepter les gens tels qu'ils sont) mais elle a été et dans le canal de communication et dans les mots d'une maladresse sans nom.
Question : comment auriez-vous fait vous pour le faire savoir ?
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- DeliaEsprit éclairé
Primo, je ne l'aurais pas fait savoir car cela ne regarde personne : c'est du domaine de la vie privée.
Secundo, tertio... : je ne l'aurais pas fait savoir.
J'irais encore plus loin que Tristana dans l'analyse : ce communiqué dont la maladresse trahit le rejet horrifié du chef d'établissement est une fine manœuvre. Comment v réagir le public ? S'il réagit dans le sens voulu, prévisible, d'un lynchage cela donnera un argument de poids au chef pour ne pas renouveler le contrat: votre présence cause du scandale, elle n'est pas souhaitable, allez donc voir ailleurs si nous y sommes.
Secundo, tertio... : je ne l'aurais pas fait savoir.
J'irais encore plus loin que Tristana dans l'analyse : ce communiqué dont la maladresse trahit le rejet horrifié du chef d'établissement est une fine manœuvre. Comment v réagir le public ? S'il réagit dans le sens voulu, prévisible, d'un lynchage cela donnera un argument de poids au chef pour ne pas renouveler le contrat: votre présence cause du scandale, elle n'est pas souhaitable, allez donc voir ailleurs si nous y sommes.
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- DanskaProphète
Je suis d'accord avec Thalia : tout le monde n'est pas expert en transexualité, ce sont des processus et des problématiques très complexes (moi-même, qui m'intéresse au sujet depuis longtemps, je suis très loin d'avoir tout cerné !) ; le courrier peut partir d'une très bonne intention. Son auteur a peut-être aussi voulu dire "Machin va s'habiller en femme, les raisons pour lesquelles il le fait ne regarde que lui, merci de lui ficher la paix", justement pour épargner l'intimité de la personne. Comment savoir, de loin ?
MP un peu plus tard, dès que j'aurai un peu plus de temps
Edit :
Je ne connais pas le chef d'établissement, pas la personne concernée, pas le contexte, je me garderais bien de juger des motivations des uns et des autres !
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Ah oui ? Je n'aurais pas cru. J'aimerais bien en savoir plus, mais ça ne m'intéresse pas assez pour aller lire des choses longues. Si jamais tu as un petit article à glisser ici, ou des explications que tu aimerais donner, je les lirais avec plaisir
MP un peu plus tard, dès que j'aurai un peu plus de temps
Edit :
Heu, j'ai analysé quoi que ce soit, moi ?Delia a écrit:J'irais encore plus loin que Danska dans l'analyse : ce communiqué dont la maladresse trahit le rejet horrifié du chef d'établissement est une fine manœuvre.
Je ne connais pas le chef d'établissement, pas la personne concernée, pas le contexte, je me garderais bien de juger des motivations des uns et des autres !
- MarimekkoNiveau 6
Je pense la même chose que toi Thalia de G
Son message me semble plus emprunt d'une réelle volonté de bien faire (quoique maladroit) que d'une intention de nuire. Pour peu qu'elle n'ait jamais été confrontée à ce cas de figure, il est difficile de trouver les mots justes pour expliquer.
Comme disait Nicolas Boileau, "ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement". Sa maladresse tient au fait, qu'elle n'a peut-être pas saisi les réels enjeux des motivations de la collègue car c'est tout nouveau pour elle.
Edit : Grillée par Danska.
Son message me semble plus emprunt d'une réelle volonté de bien faire (quoique maladroit) que d'une intention de nuire. Pour peu qu'elle n'ait jamais été confrontée à ce cas de figure, il est difficile de trouver les mots justes pour expliquer.
Comme disait Nicolas Boileau, "ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement". Sa maladresse tient au fait, qu'elle n'a peut-être pas saisi les réels enjeux des motivations de la collègue car c'est tout nouveau pour elle.
Edit : Grillée par Danska.
- DeliaEsprit éclairé
Relis mon message : j'ai corrigé l'erreur.Danska a écrit:Edit :Heu, j'ai analysé quoi que ce soit, moi ?Delia a écrit:J'irais encore plus loin que Danska dans l'analyse : ce communiqué dont la maladresse trahit le rejet horrifié du chef d'établissement est une fine manœuvre.
Je ne connais pas le chef d'établissement, pas la personne concernée, pas le contexte, je me garderais bien de juger des motivations des uns et des autres !
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Amadou Hampaté Ba
- User17095Érudit
La binarité masculin-féminin, avec tout le spectre entre deux, s'exprime à plusieurs niveaux : le sexe chromosomique, le sexe biologique, le genre psychologique, le genre social. L'enjeu de la transition, c'est de les faire coïncider autant que possible.
Le changement de genre traduit par les vêtements et l'appellation (madame monsieur) relève justement de la vie publique : c'est ce qu'on donne à voir.
Encore une fois, le pire aurait été justement de ne rien dire, et de laisser courir la rumeur et les commentaires.
Dire (écrire dans ce cas), c'est acter par l'énonciation d'un fait, et donc implicitement soutenir. En parallèle il y a des actes très simples, comme corriger sur les documents internes type emplois du temps "monsieur machin" -> "madame machin"
Le rejet du CdE se serait traduit par "débrouillez-vous, attifez-vous comme vous voulez, c'est votre souci pas celui de l'établissement."
Les tournures sont très critiquables, mais ce ne sont pas elles qui sont à l'origine des prises de position dégueulasses.
Le changement de genre traduit par les vêtements et l'appellation (madame monsieur) relève justement de la vie publique : c'est ce qu'on donne à voir.
Encore une fois, le pire aurait été justement de ne rien dire, et de laisser courir la rumeur et les commentaires.
Dire (écrire dans ce cas), c'est acter par l'énonciation d'un fait, et donc implicitement soutenir. En parallèle il y a des actes très simples, comme corriger sur les documents internes type emplois du temps "monsieur machin" -> "madame machin"
Le rejet du CdE se serait traduit par "débrouillez-vous, attifez-vous comme vous voulez, c'est votre souci pas celui de l'établissement."
Les tournures sont très critiquables, mais ce ne sont pas elles qui sont à l'origine des prises de position dégueulasses.
- DanskaProphète
Je comprends mieux.Delia a écrit:Relis mon message : j'ai corrigé l'erreur.Danska a écrit:
Edit :Heu, j'ai analysé quoi que ce soit, moi ?Delia a écrit:J'irais encore plus loin que Danska dans l'analyse : ce communiqué dont la maladresse trahit le rejet horrifié du chef d'établissement est une fine manœuvre.
Je ne connais pas le chef d'établissement, pas la personne concernée, pas le contexte, je me garderais bien de juger des motivations des uns et des autres !
- PoupoutchModérateur
D'accord avec toi en général et, en particulier, sur ce point : changer le plus vite possible les comptes mail et Ent ainsi que les civilités sur Pronote afin d'être en accord avec le nouveau nom utilisé par la personne. (mon élève trans à changé de prénom en janvier et à toujours un compte ENT à son prénom masculin )...pogonophile a écrit:La binarité masculin-féminin, avec tout le spectre entre deux, s'exprime à plusieurs niveaux : le sexe chromosomique, le sexe biologique, le genre psychologique, le genre social. L'enjeu de la transition, c'est de les faire coïncider autant que possible.
Le changement de genre traduit par les vêtements et l'appellation (madame monsieur) relève justement de la vie publique : c'est ce qu'on donne à voir.
Encore une fois, le pire aurait été justement de ne rien dire, et de laisser courir la rumeur et les commentaires.
Dire (écrire dans ce cas), c'est acter par l'énonciation d'un fait, et donc implicitement soutenir. En parallèle il y a des actes très simples, comme corriger sur les documents internes type emplois du temps "monsieur machin" -> "madame machin"
Le rejet du CdE se serait traduit par "débrouillez-vous, attifez-vous comme vous voulez, c'est votre souci pas celui de l'établissement."
Les tournures sont très critiquables, mais ce ne sont pas elles qui sont à l'origine des prises de position dégueulasses.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- DeliaEsprit éclairé
@pogonophile
Parce que là, il n'y a ni rumeur ni commentaires ? Commentaires provoqués justement par le message du CDE.
Je trouve que c'eût été une excellente idée d'organiser une petite fête, à la rentrée, en l'honneur de la re-naissance de Madame X, comme on en fait pour les mariages et les naissances.
Encore une fois, le pire aurait été justement de ne rien dire, et de laisser courir la rumeur et les commentaires.
Parce que là, il n'y a ni rumeur ni commentaires ? Commentaires provoqués justement par le message du CDE.
De ma chaise (mais je ne suis pas chef d'établissement) cette phrase ne traduit pas un rejet mais une acceptation sereine. Le sexe des collègues ni celui des élèves ne regardent pas l'établissement.Le rejet du CdE se serait traduit par "débrouillez-vous, attifez-vous comme vous voulez, c'est votre souci pas celui de l'établissement."
Je trouve que c'eût été une excellente idée d'organiser une petite fête, à la rentrée, en l'honneur de la re-naissance de Madame X, comme on en fait pour les mariages et les naissances.
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Amadou Hampaté Ba
- PoupoutchModérateur
Honnêtement, je pense que ne rien dire pour anticiper la transition ne peut que renforcer la difficulté, justement parce qu'il ne s'agit pas que d'un choix vestimentaire, mais de quelque chose de bien plus profond. Et il ne s'agit pas d'une renaissance mais d'une transition, et quelque part, je pense qu'en parler en termes de renaissance c'est nier le chemin, or, je crois qu'il n'est pas inutile que ce chemin soit connu, du moins des élèves et de leurs parents ainsi que des collègues.Delia a écrit:@pogonophile
Encore une fois, le pire aurait été justement de ne rien dire, et de laisser courir la rumeur et les commentaires.
Parce que là, il n'y a ni rumeur ni commentaires ? Commentaires provoqués justement par le message du CDE.
De ma chaise (mais je ne suis pas chef d'établissement) cette phrase ne traduit pas un rejet mais une acceptation sereine. Le sexe des collègues ni celui des élèves ne regardent pas l'établissement.Le rejet du CdE se serait traduit par "débrouillez-vous, attifez-vous comme vous voulez, c'est votre souci pas celui de l'établissement."
Je trouve que c'eût été une excellente idée d'organiser une petite fête, à la rentrée, en l'honneur de la re-naissance de Madame X, comme on en fait pour les mariages et les naissances.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- henrietteMédiateur
Que l'établissement organise une fête ??
Heu, franchement, je trouverais cela totalement incongru.
Sinon, comme pogonophile et d'autres, je n'ai pas du tout l'impression d'une prise de position critique de la direction, mais plutôt d'une lettre très maladroite et mal écrite. Je me garderais bien de porter tout jugement définitif sur ses intentions.
Heu, franchement, je trouverais cela totalement incongru.
Sinon, comme pogonophile et d'autres, je n'ai pas du tout l'impression d'une prise de position critique de la direction, mais plutôt d'une lettre très maladroite et mal écrite. Je me garderais bien de porter tout jugement définitif sur ses intentions.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- User17095Érudit
@Delia
Sauf que précisément, on ne parle pas du sexe dans ce qu'il a de biologique, donc de privé puisque dissimulé par les vêtements, mais du genre. Changer de vêtements et se faire appeler autrement, c'est ce qui est vu par tous, donc qui est public.
Gardons à l'esprit que le genre est la première caractéristique employée pour décrire une personne, la langue même nous force la main (voir toutes les engueulades sur l'écriture inclusive).
Sauf que précisément, on ne parle pas du sexe dans ce qu'il a de biologique, donc de privé puisque dissimulé par les vêtements, mais du genre. Changer de vêtements et se faire appeler autrement, c'est ce qui est vu par tous, donc qui est public.
Gardons à l'esprit que le genre est la première caractéristique employée pour décrire une personne, la langue même nous force la main (voir toutes les engueulades sur l'écriture inclusive).
- MalagaModérateur
Le problème, c'est tout de même les personnes intolérantes, transphobes qui se permettent d'insulter cette enseignante, non ? Je trouve étrange de mettre en cause la principale. Quand bien même le courrier aurait été très maladroit, cela ne donne à personne le droit d'insulter cette enseignante.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- User17095Érudit
Malaga a écrit:Le problème, c'est tout de même les personnes intolérantes, transphobes qui se permettent d'insulter cette enseignante, non ? Je trouve étrange de mettre en cause la principale. Quand bien même le courrier aurait été très maladroit, cela ne donne à personne le droit d'insulter cette enseignante.
Tu as tout à fait raison sur le fait que ce ne soit pas elle le problème.
Cela reste intéressant de s'interroger sur la pertinence de l'accompagnement de la situation, et sur ce qui aurait peut-être été préférable - même si je reste persuadé de la justesse de sa démarche.
- MarimekkoNiveau 6
Est-ce que les CDE bénéficient d'une quelconque formation ou aide pour gérer certaines situations délicates, telles que celle-ci ?
- User17095Érudit
On peut avoir accès à de l'aide et des conseils, le Proviseur Vie Scolaire par exemple, ou les RH. La disponibilité et la pertinence peuvent varier selon les académies... Et typiquement, sur des situations assez peu communes et pleines de ramifications (sensibilité de la personne, imbrication vie pro vie perso, possibilité que ça s'échappe dans les médias...) comme celle-ci, c'est plus la personne sur le terrain qui est censée y voir clair. Le tout suppose également que chacun soit au clair sur ses valeurs, et ce n'est pas toujours bien positionné.
Côté formation... ah ah.
Côté formation... ah ah.
- BabaretteDoyen
Sylvain de Saint Sylvain: tiens, on a fréquenté le même établissement?
Je suis bien d'accord avec toi Malaga.
A mon sens, il valait peut-être mieux prévenir au moins les élèves. Ceux ci n'auraient sans doute pas compris que leur professeur changeait de genre s'ils n'avaient pas été préparés. Je ne crois pas en la malveillance de la principale, j'espère ne pas me tromper. Je vois dans sa démarche une action de soutien envers l'enseignante. Une manière de dire qu'elle soutien le professeur dans sa démarche, que celle-ci est légitime.
Pour ce qui est de la petite fête: pourquoi pas? Certes, c'est la vie privée de l'enseignante, mais on organise bien ce genre d'événements pour des naissances par exemple, alors l'idée ne me dérange pas.
Je suis bien d'accord avec toi Malaga.
A mon sens, il valait peut-être mieux prévenir au moins les élèves. Ceux ci n'auraient sans doute pas compris que leur professeur changeait de genre s'ils n'avaient pas été préparés. Je ne crois pas en la malveillance de la principale, j'espère ne pas me tromper. Je vois dans sa démarche une action de soutien envers l'enseignante. Une manière de dire qu'elle soutien le professeur dans sa démarche, que celle-ci est légitime.
Pour ce qui est de la petite fête: pourquoi pas? Certes, c'est la vie privée de l'enseignante, mais on organise bien ce genre d'événements pour des naissances par exemple, alors l'idée ne me dérange pas.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
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