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- HélipsProphète
Mon choix est très clair : celle chez qui ça ne sent pas le tabac.Cydathénéon a écrit:Babarette a écrit:Les commentaires de l'articles sont à vomir ! Une pure honte, vraiment.
Je suis vraiment scandalisée. J'en tremble de rage !
Calmez-vous. Tout le monde n'est pas d'accord avec vous, vous en verrez d'autres.
Etude de cas : si les collègues ici présents, très bien-pensants, cherchent une nounou pour leur enfant, pensez-vous qu'ils choisiront plutôt, à compétences égales, une mère de famille ou un homme en transition ?
- Lord StevenExpert
La dystrophie de genre est une expérience douloureuse pour celui/celle qui la vit mais également son entourage. Elle a été traitée sans concession mais assez humainement je pense dans Plus belle la vie. Ce qui ne rentre pas dans le moule dérange et il ne faut pas s'étonner des réactions. .... surprenantes.... ici ou là.... bien évidemment, cette collègue peut hélas s'attendre à des moments professionnels difficiles. Elle n'est sans doute pas naïve et en est consciente. Mais il faut croire à l'action lénifiante du temps.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- JEMSGrand Maître
Il y a des tournures très maladroites dans ce document (déjà disponible sur Internet) et déjà signalé pour les noms qui apparaissent clairement.
Monsieur... sera habillé en femme... Monsieur souhaite être appelé Madame...
Il faut un peu réfléchir avant de lancer de tels messages. C'est une communication désastreuse qui va avoir un impact certain pour cette collègue.
Monsieur... sera habillé en femme... Monsieur souhaite être appelé Madame...
Il faut un peu réfléchir avant de lancer de tels messages. C'est une communication désastreuse qui va avoir un impact certain pour cette collègue.
- CydathénéonNiveau 2
pogonophile a écrit:
Même chose, l'expérience.
Les élèves sont moins bornés que les adultes.
Vous idéalisez l'enfance et l'adolescence.
Votre expérience, qui semble limitée, ne suffit pas et ne remplace pas une étude de terrain sérieuse.
Je prends un exemple dans un autre domaine.
Je fais référence ici à une étude norvégienne sur l'éducation non genrée.
Les résultats tendent à montrer que plus vous indifférenciez l'éducation des filles et des garçons dans l'enfance, plus vous renforcez les comportements stéréotypés à l'adolescence.
Autrement dit, indifférenciation, mêmes jeux, mêmes activités, pronoms neutres... pour les filles et les garçons dans l'enfance = ados qui surjouent la virilité ou le côté pétasse.
Ce n'était pas le but recherché, et, pour un progressiste, c'est contre-intuitif.
Quelle étude avez-vous sur les adolescents confrontés à des adultes en transition ?
- CydathénéonNiveau 2
pogonophile a écrit:
la partie de pêche au "petit transphobe
Poupoutch a écrit:il ne semble pas s'agir, ici, de discuter de notre position face à la transphobie
Je vous recommande l'article "La cage aux phobes" de Murray, dans le 3e livre des exorcismes spirituels.
D'abord parce que c'est remarquablement écrit, ensuite parce que c'est drôle.
Pourquoi acceptez-vous si docilement cette novlangue ?
"Une nouvelle théocratie voit le jour."
"La nostalgie de l'"autre", de l'adversaire disparu, conduit de plus en plus d'humains à rechercher des oppositions, des mauvais objets, des méchants à réprimer pour que l'existence retrouve une signification. Pour ceux-là, qu'on appellera philes, la chasse aux phobes de toutes sortes est une question de vie ou de mort."
"C'est son drame : le phile a besoin du phobe. Le phile est un phobe anti-phobe. Ou encore un phobe de phobe."
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
De quelle étude s'agit-il ?
- User17095Érudit
Cydathénéon a écrit:
Je vous recommande l'article "La cage aux phobes" de Murray, dans le 3e livre des exorcismes spirituels.
D'abord parce que c'est remarquablement écrit, ensuite parce que c'est drôle.
Pourquoi acceptez-vous si docilement cette novlangue ?
"Une nouvelle théocratie voit le jour."
"La nostalgie de l'"autre", de l'adversaire disparu, conduit de plus en plus d'humains à rechercher des oppositions, des mauvais objets, des méchants à réprimer pour que l'existence retrouve une signification. Pour ceux-là, qu'on appellera philes, la chasse aux phobes de toutes sortes est une question de vie ou de mort."
"C'est son drame : le phile a besoin du phobe. Le phile est un phobe anti-phobe. Ou encore un phobe de phobe."
Ah citer Philippe Murray, c'est bien on montre son vrai visage.
Désolé, mais j'ai passé l'âge de pinailler avec la bande de Causeur, je sais que ça ne mène nulle part.
Donc je propose qu'on reste sur le sujet, et pas sur des arguties à base d'études norvégiennes non référencées qui n'ont aucun rapport.
- virgereNeoprof expérimenté
Cydathénéon a écrit:
Vous idéalisez l'enfance et l'adolescence.
Alors que préconiseriez-vous ? Les personnes doivent attendre la retraite pour changer de sexe ? Ou bien aller se faire exorciser pour que cette lubie leur passe ?
- DeliaEsprit éclairé
Quel besoin avait donc le CDE de crier la nouvelle sur le toits ? Le collègue le lui avait demandé ? le collègue l'y avait autorisée ? Il état hautement prévisible que cela déborde et aboutisse au lynchage électronique. Le meilleur moyen qu'une chose ne soit pas répétée, c'est de la taire.
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- Fesseur ProGuide spirituel
Communication et timing désastreux.
Une explication rapide du professeur à ses classes et aux parents à la rentrée aurait peut-être été moins dévastateur.
Là, ce sont des gens qui n'ont pas compris le monde actuel avec les réseaux sociaux.
Tout se sait, est multiplié par whatmille et dégénère en propos haineux.
Une explication rapide du professeur à ses classes et aux parents à la rentrée aurait peut-être été moins dévastateur.
Là, ce sont des gens qui n'ont pas compris le monde actuel avec les réseaux sociaux.
Tout se sait, est multiplié par whatmille et dégénère en propos haineux.
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Pourvu que ça dure...
- Hugo78Niveau 10
Delia a écrit:Quel besoin avait donc le CDE de crier la nouvelle sur le toits ? Le collègue le lui avait demandé ? le collègue l'y avait autorisée ? Il état hautement prévisible que cela déborde et aboutisse au lynchage électronique. Le meilleur moyen qu'une chose ne soit pas répétée, c'est de la taire.
Peut-être que derrière la manière dont cela a été fait, il y avait "une ambition militante" de choquer ? Je trouve également le timing désastreux. En outre, le professeur est contractuel. Il était donc très simple pour lui de changer d'établissement et de changer d'apparence dès la rentrée.
- DeliaEsprit éclairé
Hugo78 a écrit:
Peut-être que derrière la manière dont cela a été fait, il y avait "une ambition militante" de choquer ? Je trouve également le timing désastreux. En outre, le professeur est contractuel. Il était donc très simple pour lui de changer d'établissement et de changer d'apparence dès la rentrée.
J'y verrais une manœuvre machiavélique pour pourrir la vie du collègue et lui faire quitter l'établissement sans avoir à le lui dire en face. Sans doute ai-je l'esprit mal tourné...
Je laisse conclure ces prostituées incarcérées à la Libération pour avoir eu commerce avec l'ennemi. Alphonse Boudard dans la Cerise rapporte ce cri du cœur :
« Qu'est-ce qu'ils nous reprochent ? C'est avec le nôtre qu'on l' a fait, pas avec le leur ! »
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- BlackMailExpert
Cydathénéon a écrit:
Autrement dit, indifférenciation, mêmes jeux, mêmes activités, pronoms neutres... pour les filles et les garçons dans l'enfance = ados qui surjouent la virilité ou le côté pétasse.
C'est marrant comme absolument tout est vomitif dans vos messages. Les filles seraient donc naturellement des pétasses (sic), bien, merci. Vous la sortez d'où sinon cette étude sur l'éducation non-genrée qui fait ressortir les comportements stéréotypés ? Je vois mal de mon côté comment échapper à une société hyper-genrée même en éduquant son enfant sans lui inculquer ces stéréotypes.
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- Spoiler:
I'm watching you.
- SeiferÉrudit
En tout cas cette collègue possède sûrement bien plus de courage que beaucoup ici.
Immense respect à elle, en espérant que les réacs aient bien la haine que leur choupimignon ait une enseignante qui souhaite simplement être elle-même.
Immense respect à elle, en espérant que les réacs aient bien la haine que leur choupimignon ait une enseignante qui souhaite simplement être elle-même.
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- User17095Érudit
@delia
Il n'y a pas lieu d'imaginer de la malveillance, ça s'est probablement fait en concertation.
Un tel fait ne peut pas rester silencieux, il donne fatalement lieu à rumeurs et commentaires. Dire "nous vous informons que" est une façon, pour une direction, de dire "nous sommes au courant, c'est comme ça, et nous respectons".
@BlackMail
Tout troll vit aux dépends de celui qui le nourrit. Remonte l'historique des interventions, tu verras qu'il vaut mieux ne pas perdre ton temps 😉
Il n'y a pas lieu d'imaginer de la malveillance, ça s'est probablement fait en concertation.
Un tel fait ne peut pas rester silencieux, il donne fatalement lieu à rumeurs et commentaires. Dire "nous vous informons que" est une façon, pour une direction, de dire "nous sommes au courant, c'est comme ça, et nous respectons".
@BlackMail
Tout troll vit aux dépends de celui qui le nourrit. Remonte l'historique des interventions, tu verras qu'il vaut mieux ne pas perdre ton temps 😉
- MarimekkoNiveau 6
La dysphorie du genre, peut-être ?Lord Steven a écrit:La dystrophie de genre est une expérience douloureuse pour celui/celle qui la vit mais également son entourage. Elle a été traitée sans concession mais assez humainement je pense dans Plus belle la vie. Ce qui ne rentre pas dans le moule dérange et il ne faut pas s'étonner des réactions. .... surprenantes.... ici ou là.... bien évidemment, cette collègue peut hélas s'attendre à des moments professionnels difficiles. Elle n'est sans doute pas naïve et en est consciente. Mais il faut croire à l'action lénifiante du temps.
Pour le reste je suis entièrement d'accord, j'ai suivi cette intrigue dans Pblv et je suis assez surprise de constater que ça a été plutôt bien traité avec légèreté sans forcément adopter de point de vue catégorique sur la situation mais en laissant la parole aux divergences d'opinion.
Sinon, un grand coup de chapeau au CDE qui n'avait pas prévu qu'un écrit (truffé de tournures maladroites) posté sur internet pouvait être détourné et dévoyé à des fins peu glorieuses. Cette collègue est bien courageuse.
- RendashBon génie
C'est quand même hallucinant de lire certaines saloperies sur ce fil.
Et le "il n'a qu'à changer d'établissement" entre dans cette catégorie. On est à peu près au même niveau que "elle n'avait qu'à pas porter une jupe" ou "OK, il s'est fait fracasser, mais il avait bien cherché". Et on se demande après ça pourquoi dans les cas de harcèlement scolaire, c'est fréquemment à la victime de changer d'établissement, tiens
Mais, bon, "y'avait qu'à", "y'avait qu'à pas", "mais pourquoi elle a dit ça comme ça", c'est la sempiternelle liste d'excuses que l'on se donne pour cautionner le harcèlement, ce n'est pas nouveau. Alors que le fond de l'affaire n'est pas la transition, mais les insultes et menaces reçues par la collègue, il ne faudrait pas non plus oublier ça. La maladresse, le timing, la volonté de ceci ou cela, le temps qu'il fait ou la couleur de mon caleboules, on s'en fout, c'est hors sujet.
Et le "il n'a qu'à changer d'établissement" entre dans cette catégorie. On est à peu près au même niveau que "elle n'avait qu'à pas porter une jupe" ou "OK, il s'est fait fracasser, mais il avait bien cherché". Et on se demande après ça pourquoi dans les cas de harcèlement scolaire, c'est fréquemment à la victime de changer d'établissement, tiens
Mais, bon, "y'avait qu'à", "y'avait qu'à pas", "mais pourquoi elle a dit ça comme ça", c'est la sempiternelle liste d'excuses que l'on se donne pour cautionner le harcèlement, ce n'est pas nouveau. Alors que le fond de l'affaire n'est pas la transition, mais les insultes et menaces reçues par la collègue, il ne faudrait pas non plus oublier ça. La maladresse, le timing, la volonté de ceci ou cela, le temps qu'il fait ou la couleur de mon caleboules, on s'en fout, c'est hors sujet.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- BabaretteDoyen
Cydathénéon a écrit:Babarette a écrit:Les commentaires de l'articles sont à vomir ! Une pure honte, vraiment.
Je suis vraiment scandalisée. J'en tremble de rage !
Calmez-vous. Tout le monde n'est pas d'accord avec vous, vous en verrez d'autres.
Etude de cas : si les collègues ici présents, très bien-pensants, cherchent une nounou pour leur enfant, pensez-vous qu'ils choisiront plutôt, à compétences égales, une mère de famille ou un homme en transition ?
Oui, effectivement, tout le monde ne pense pas comme moi. Il y a des gens qui pensent que les homosexuels sont forcément pédophiles, que les féministes sont des hystériques etc...
Ce n'est pas une question de "penser comme", c'est une question de ne pas vomir sa haine.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- henrietteMédiateur
Rendash a écrit:C'est quand même hallucinant de lire certaines saloperies sur ce fil.
Et le "il n'a qu'à changer d'établissement" entre dans cette catégorie. On est à peu près au même niveau que "elle n'avait qu'à pas porter une jupe" ou "OK, il s'est fait fracasser, mais il avait bien cherché". Et on se demande après ça pourquoi dans les cas de harcèlement scolaire, c'est fréquemment à la victime de changer d'établissement, tiens
Mais, bon, "y'avait qu'à", "y'avait qu'à pas", "mais pourquoi elle a dit ça comme ça", c'est la sempiternelle liste d'excuses que l'on se donne pour cautionner le harcèlement, ce n'est pas nouveau. Alors que le fond de l'affaire n'est pas la transition, mais les insultes et menaces reçues par la collègue, il ne faudrait pas non plus oublier ça. La maladresse, le timing, la volonté de ceci ou cela, le temps qu'il fait ou la couleur de mon caleboules, on s'en fout, c'est hors sujet.
Merci Rendash. Les bras m'en tombent aussi. Heureusement qu'on est sur un forum d'enseignants et pas dans les commentaires d'un e-torchon - même si en lisant certaines interventions, le doute est permis.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Philomène87Grand sage
C'est plutôt un seul troll qui balance des saloperies Et qui n'est pas revenu d'ailleurs.
- henrietteMédiateur
Philomène87 a écrit:C'est plutôt un seul troll qui balance des saloperies Et qui n'est pas revenu d'ailleurs.
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- BabaretteDoyen
Je me demande comment réagissent ces enseignants face à un élève harcelé par ses "camarades". Enfin, non, j'ai la réponse. Ils disent: "Tu n'avais qu'à ne pas... Remets-Toi un peu en question aussi!"
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:lecteur:
- VerduretteModérateur
Informer les élèves me semble incontournable, mais la façon de faire me semble extrêmement maladroite. La démarche de changement de genre ne consiste pas "juste" à changer sa garde-robe et se faire appeler Madame à la place de Monsieur, il me semble qu'expliciter les tenants et les aboutissants d'une telle démarche (d'une manière générale, évidemment, sans donner des détails privés relatifs au professeur concerné, en confiant cette responsabilité à un professeur de SVT, une psy EN ou une infirmière scolaire) trouverait auprès de la grande majorité des jeunes de la compréhension. La génération de nos élèves est prête à accepter beaucoup plus de choses que celle des parents, c'est normal. Je crois être assez ouverte d'esprit, ça ne m'a pas empêchée de "buguer" involontairement au moment des préparatifs de fête des mères, quand un de mes élèves (CE2) m'a dit "et comment on fait si on a deux mamans?". J'ai pensé divorce, mère et belle-mère, et j'ai donc répondu qu'une maman (biologique, s'entend), on n'en avait qu'une, même si une belle-mère pouvait être très gentille etc... Je ne m'attendais pas à ce qu'on me dise : Oui, mais comment on fait quand c'est deux femmes qui vivent ensemble et qui ont un enfant? Il a bien deux mamans? Ca peut paraître idiot, mais je n'y avais tout simplement pas songé. Ce n'est pas pour autant que j'ai une banderole rose rangée dans mon placard.
Donc le leur dire à eux, en direct, en prenant le temps d'expliquer, au lieu de passer par leurs familles qui vont aller de leurs commentaires plus ou moins réacs, m'aurait paru plus intelligent. C'était une heure d'EMC avec travaux pratiques.
D'ailleurs, si on y réfléchit, quelle est l'utilité d'un tel courrier aux familles dans un établissement où les parents voient fort peu les professeurs, a fortiori un mois avant la sortie?
Donc le leur dire à eux, en direct, en prenant le temps d'expliquer, au lieu de passer par leurs familles qui vont aller de leurs commentaires plus ou moins réacs, m'aurait paru plus intelligent. C'était une heure d'EMC avec travaux pratiques.
D'ailleurs, si on y réfléchit, quelle est l'utilité d'un tel courrier aux familles dans un établissement où les parents voient fort peu les professeurs, a fortiori un mois avant la sortie?
- SulfolobusÉrudit
Je me demande réellement ce que vient faire le professeur de SVT là-dedans dont je le rappelle le métier est d'enseigner les sciences de la vie et de la Terre. Et je vois mal ce qu'il pourrait bien enseigner dans ce cas là, les bases biologiques de la transidentité étant 1) très très loin d'être comprises, 2) bien au delà du niveau en biologie des élèves et 3) bien au delà du niveau du professeur (ce n'est pas au programme ni du CAPES, ni de l'agrégation). En l'occurence, le professeur de SVt me parait aussi compétent sur le sujet que ces collègues de langues, de français, d'histoire-géo, de sport, de mathématiques, de physique-chimie, d'arts plastiques ou de musique.Verdurette a écrit:Informer les élèves me semble incontournable, mais la façon de faire me semble extrêmement maladroite. La démarche de changement de genre ne consiste pas "juste" à changer sa garde-robe et se faire appeler Madame à la place de Monsieur, il me semble qu'expliciter les tenants et les aboutissants d'une telle démarche (d'une manière générale, évidemment, sans donner des détails privés relatifs au professeur concerné, en confiant cette responsabilité à un professeur de SVT, une psy EN ou une infirmière scolaire)
- VerduretteModérateur
C'était une idée comme ça, apparemment pas fameuse, mais je n'ai pas l'intention d'obliger qui que ce soit ... on peut imaginer de demander un volontaire qui s'informe et qui ait de bonnes compétences en communication.
- Lord StevenExpert
U e seule chose me chiffonne: pourquoi fin mai? La collègue serait arrivée à la rentrée sous sa nouvelle identité, il y a fort à parier que cela eût été un non sujet étouffé dans l'oeuf. Ou presque. Mais certainement déchaînent moins de passion qu'actuellement.
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