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- User20188Niveau 5
Bonjour à toutes et à tous. Je suis T1 et actuellement en disponibilité. À l'aube de la reprise pour moi, je suis pris de doutes sur le métier. En effet, je m'interroge sur les possibilités de reconversion avec ma formation (B+5 en histoire-géo). J'adore mon métier (ENSEIGNER l'histoire et la géo) mais j'ai l'impression d'être aujourd'hui davantage un ÉDUCATEUR qu'un enseignant et cela ne correspond pas du tout à l'idée que je me faisais du métier. J'aimerai savoir si certains parmi vous connaissent ces doutes et les possibilités de reconversion .
Merci d'avance.
Merci d'avance.
- CristalineNiveau 2
Moi je suis prof d'arts pla et je me pose les mêmes questions que toi. J'aime enseigner une matière, des connaissances, mais pas éduquer les élèves. Je me pose la question de changer de matière (tenter l'agreg de lettres pour avoir accès au lycée et enseigner une matière moins "remuante" que la mienne) ou faire complètement autre chose...
_________________
Maîtrise LLCE italien + Licence de lettres modernes + Licence Arts plastiques + Master MEEF arts plastiques + C.A.P couture flou + formation de costumière de théâtre
Ancienne rédactrice cinéma et documentaliste vidéo
Prof d'arts plastiques depuis 2015, syndiquée au SNALC, contre la réforme du collège.
- Thalia de GMédiateur
Titre précisé et topic déplacé dans un forum plus approprié.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- User20188Niveau 5
Cristaline a écrit:Moi je suis prof d'arts pla et je me pose les mêmes questions que toi. J'aime enseigner une matière, des connaissances, mais pas éduquer les élèves. Je me pose la question de changer de matière (tenter l'agreg de lettres pour avoir accès au lycée et enseigner une matière moins "remuante" que la mienne) ou faire complètement autre chose...
Je suis dans la même optique (agreg) avec l'espoir un jour de travailler à la fac... pour faire de l'histoire et non du pédagogisme à outrance.
- AurevillyHabitué du forum
Bienvenue au club ! Combien sommes-nous à avoir éprouvé ces doutes ? LE métier d'enseignant n'existe pas. La réalité c'est qu'il existe des dizaines (des centaines) de formes de ce métier, en particulier selon l'affectation. Educateur, parfois voire souvent, ou enseignant...
- AustrucheerranteHabitué du forum
Domitius a écrit:Cristaline a écrit:Moi je suis prof d'arts pla et je me pose les mêmes questions que toi. J'aime enseigner une matière, des connaissances, mais pas éduquer les élèves. Je me pose la question de changer de matière (tenter l'agreg de lettres pour avoir accès au lycée et enseigner une matière moins "remuante" que la mienne) ou faire complètement autre chose...
Je suis dans la même optique (agreg) avec l'espoir un jour de travailler à la fac... pour faire de l'histoire et non du pédagogisme à outrance.
Alors, il faut quand même savoir qu'à la fac, le recrutement en temps que MCF est quand même très très trèèèèèès bouché... et en temps que PRAG (mais je peux me tromper), je ne crois pas qu'il y ait non plus des masses de postes en histoire... en même si, les PRAG ont souvent des cours peu passionnants (style méthodo, etc.) - même si les étudiants, malgré leur "secondarisation" (voire leur "primarisation" ) croissante, sont clairement moins "remuants" que les ados.
Ce n'est pas pour le plaisir de noircir le tableau, juste pour dire qu'aujourd'hui, viser la fac, c'est énormément de sacrifices et d'investissements, dans l'agreg (et, si tu passes l'interne, on pourra te reprocher un "sous-concours"...) et dans la recherche (thèse, articles, colloques, ...) pour une probabilité de résultats somme toutes infimes (tu trouveras sur ce forum de nombreux docteurs très qualifiés qui enseignent encore en collège).
Tout ça pour dire que pour l'agreg, il faut foncer dans l'espoir d'améliorer ses conditions de travail dans le secondaire : moins d'heures, plus de sous, plus de possibilités d'être en lycée, quelques points en plus pour trouver un établissement un peu plus sympa... mais que si on le fait avec pour seul objectif le supérieur, ça ne me semble pas un bon plan.
- User20188Niveau 5
Austrucheerrante a écrit:Domitius a écrit:Cristaline a écrit:Moi je suis prof d'arts pla et je me pose les mêmes questions que toi. J'aime enseigner une matière, des connaissances, mais pas éduquer les élèves. Je me pose la question de changer de matière (tenter l'agreg de lettres pour avoir accès au lycée et enseigner une matière moins "remuante" que la mienne) ou faire complètement autre chose...
Je suis dans la même optique (agreg) avec l'espoir un jour de travailler à la fac... pour faire de l'histoire et non du pédagogisme à outrance.
Alors, il faut quand même savoir qu'à la fac, le recrutement en temps que MCF est quand même très très trèèèèèès bouché... et en temps que PRAG (mais je peux me tromper), je ne crois pas qu'il y ait non plus des masses de postes en histoire... en même si, les PRAG ont souvent des cours peu passionnants (style méthodo, etc.) - même si les étudiants, malgré leur "secondarisation" (voire leur "primarisation" ) croissante, sont clairement moins "remuants" que les ados.
Ce n'est pas pour le plaisir de noircir le tableau, juste pour dire qu'aujourd'hui, viser la fac, c'est énormément de sacrifices et d'investissements, dans l'agreg (et, si tu passes l'interne, on pourra te reprocher un "sous-concours"...) et dans la recherche (thèse, articles, colloques, ...) pour une probabilité de résultats somme toutes infimes (tu trouveras sur ce forum de nombreux docteurs très qualifiés qui enseignent encore en collège).
Tout ça pour dire que pour l'agreg, il faut foncer dans l'espoir d'améliorer ses conditions de travail dans le secondaire : moins d'heures, plus de sous, plus de possibilités d'être en lycée, quelques points en plus pour trouver un établissement un peu plus sympa... mais que si on le fait avec pour seul objectif le supérieur, ça ne me semble pas un bon plan.
Méthodo, TD etc c'est toujours mieux qu'être éducateur. Après je sais que l'horizon est bouché, c'est justement ce qui est le plus désespérant dans notre profession. Ne pas avoir de perspectives ... c'est démoralisant.
- Isis39Enchanteur
Domitius a écrit:Bonjour à toutes et à tous. Je suis T1 et actuellement en disponibilité. À l'aube de la reprise pour moi, je suis pris de doutes sur le métier. En effet, je m'interroge sur les possibilités de reconversion avec ma formation (B+5 en histoire-géo). J'adore mon métier (ENSEIGNER l'histoire et la géo) mais j'ai l'impression d'être aujourd'hui davantage un ÉDUCATEUR qu'un enseignant et cela ne correspond pas du tout à l'idée que je me faisais du métier. J'aimerai savoir si certains parmi vous connaissent ces doutes et les possibilités de reconversion .
Merci d'avance.
Pourquoi penses-tu être un éducateur plus qu'un enseignant ? Qu'est-ce qui te déplaît ?
Changer d'établissement ne résoudrait-il pas ton problème ?
- User20188Niveau 5
Isis39 a écrit:Domitius a écrit:Bonjour à toutes et à tous. Je suis T1 et actuellement en disponibilité. À l'aube de la reprise pour moi, je suis pris de doutes sur le métier. En effet, je m'interroge sur les possibilités de reconversion avec ma formation (B+5 en histoire-géo). J'adore mon métier (ENSEIGNER l'histoire et la géo) mais j'ai l'impression d'être aujourd'hui davantage un ÉDUCATEUR qu'un enseignant et cela ne correspond pas du tout à l'idée que je me faisais du métier. J'aimerai savoir si certains parmi vous connaissent ces doutes et les possibilités de reconversion .
Merci d'avance.
Pourquoi penses-tu être un éducateur plus qu'un enseignant ? Qu'est-ce qui te déplaît ?
Changer d'établissement ne résoudrait-il pas ton problème ?
Répéter sans cesse des règles élémentaires (levez le doigt, bonjour, rangez votre chaise), gérer les incivilités, bref autant de choses qui relèvent de l'éducation.
- ElyasEsprit sacré
Domitius a écrit:Isis39 a écrit:Domitius a écrit:Bonjour à toutes et à tous. Je suis T1 et actuellement en disponibilité. À l'aube de la reprise pour moi, je suis pris de doutes sur le métier. En effet, je m'interroge sur les possibilités de reconversion avec ma formation (B+5 en histoire-géo). J'adore mon métier (ENSEIGNER l'histoire et la géo) mais j'ai l'impression d'être aujourd'hui davantage un ÉDUCATEUR qu'un enseignant et cela ne correspond pas du tout à l'idée que je me faisais du métier. J'aimerai savoir si certains parmi vous connaissent ces doutes et les possibilités de reconversion .
Merci d'avance.
Pourquoi penses-tu être un éducateur plus qu'un enseignant ? Qu'est-ce qui te déplaît ?
Changer d'établissement ne résoudrait-il pas ton problème ?
Répéter sans cesse des règles élémentaires (levez le doigt, bonjour, rangez votre chaise), gérer les incivilités, bref autant de choses qui relèvent de l'éducation.
Tu es T1 en disponibilité. Tu n'as enseigné que pendant ton année de stage qui est l'année de toutes les découvertes. On apprend à gérer tout ça petit à petit, tu sais. Qu'appelles-tu pédago*gisme ?
- User20188Niveau 5
Elyas a écrit:Domitius a écrit:Isis39 a écrit:Domitius a écrit:Bonjour à toutes et à tous. Je suis T1 et actuellement en disponibilité. À l'aube de la reprise pour moi, je suis pris de doutes sur le métier. En effet, je m'interroge sur les possibilités de reconversion avec ma formation (B+5 en histoire-géo). J'adore mon métier (ENSEIGNER l'histoire et la géo) mais j'ai l'impression d'être aujourd'hui davantage un ÉDUCATEUR qu'un enseignant et cela ne correspond pas du tout à l'idée que je me faisais du métier. J'aimerai savoir si certains parmi vous connaissent ces doutes et les possibilités de reconversion .
Merci d'avance.
Pourquoi penses-tu être un éducateur plus qu'un enseignant ? Qu'est-ce qui te déplaît ?
Changer d'établissement ne résoudrait-il pas ton problème ?
Répéter sans cesse des règles élémentaires (levez le doigt, bonjour, rangez votre chaise), gérer les incivilités, bref autant de choses qui relèvent de l'éducation.
Tu es T1 en disponibilité. Tu n'as enseigné que pendant ton année de stage qui est l'année de toutes les découvertes. On apprend à gérer tout ça petit à petit, tu sais. Qu'appelles-tu pédago*gisme ?
Je sais bien que le temps est formateur. Ce que j'appelle le pédagogisme? C'est la tendance à faire passer les connaissances au second plan au profit de "l'épanouissement de l'enfant" (ce qui ne veut rien dire), le meilleur exemple étant les fameux EPI. De plus, je trouve qu'au nom de la sacro-sainte bienveillance, on passe beaucoup de choses, trop de choses à certains élèves. On tend de plus en plus à normaliser certains comportements.
- ElyasEsprit sacré
Domitius a écrit:Elyas a écrit:Domitius a écrit:Isis39 a écrit:
Pourquoi penses-tu être un éducateur plus qu'un enseignant ? Qu'est-ce qui te déplaît ?
Changer d'établissement ne résoudrait-il pas ton problème ?
Répéter sans cesse des règles élémentaires (levez le doigt, bonjour, rangez votre chaise), gérer les incivilités, bref autant de choses qui relèvent de l'éducation.
Tu es T1 en disponibilité. Tu n'as enseigné que pendant ton année de stage qui est l'année de toutes les découvertes. On apprend à gérer tout ça petit à petit, tu sais. Qu'appelles-tu pédago*gisme ?
Je sais bien que le temps est formateur. Ce que j'appelle le pédagogisme? C'est la tendance à faire passer les connaissances au second plan au profit de "l'épanouissement de l'enfant" (ce qui ne veut rien dire), le meilleur exemple étant les fameux EPI. De plus, je trouve qu'au nom de la sacro-sainte bienveillance, on passe beaucoup de choses, trop de choses à certains élèves. On tend de plus en plus à normaliser certains comportements.
On s'en fiche de l'épanouissement de l'enfant. De toute façon, ce n'est pas dans nos classes que cela se joue dans la majorité des cas. L'important est sa formation intellectuelle et érudite. Si tu t'y tiens, tu es dans les clous. Même en faisant des EPI. Le fait est que tu donnes l'impression d'avoir subi énormément de pression (comme beaucoup de stagiaires) et d'avoir suivi ce que tu comprenais des injonctions que tu recevais. Maintenant, tu es T1. C'est beaucoup moins stressant et tu peux commencer à travailler pour réussir à donner une formation intellectuelle de qualité, riche en connaissances et en savoir-faire, à tes élèves.
Maintenant, le ton de tes messages semble témoigner d'un dégoût et d'une désillusion amère. Tu dois déjà connaître la réponse à ta question. Si la réponse est que tu ne veux plus être enseignant, as-tu les moyens de te retourner pour vivre correctement en attendant un poste à l'université ? Tu as sur le forum plusieurs collègues qui ont démissionné (comme Dimka). Ecoute leurs témoignages et vois.
- Madame_ProfEsprit sacré
Domitius a écrit:Je sais bien que le temps est formateur. Ce que j'appelle le pédagogisme? C'est la tendance à faire passer les connaissances au second plan au profit de "l'épanouissement de l'enfant" (ce qui ne veut rien dire), le meilleur exemple étant les fameux EPI. De plus, je trouve qu'au nom de la sacro-sainte bienveillance, on passe beaucoup de choses, trop de choses à certains élèves. On tend de plus en plus à normaliser certains comportements.
Je ne pratique ni ne subis rien de tout cela. Tu es le seul maître à bord dans ta classe.
Ensuite, avoir un bon chef dans un établissement correctement géré avec un public pas trop difficile, ça aide évidemment.
Où as-tu fait ton stage ? Dans quelles conditions ?
Et je rejoins Elyas sur son analyse.
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- User20188Niveau 5
Madame_Prof a écrit:Domitius a écrit:Je sais bien que le temps est formateur. Ce que j'appelle le pédagogisme? C'est la tendance à faire passer les connaissances au second plan au profit de "l'épanouissement de l'enfant" (ce qui ne veut rien dire), le meilleur exemple étant les fameux EPI. De plus, je trouve qu'au nom de la sacro-sainte bienveillance, on passe beaucoup de choses, trop de choses à certains élèves. On tend de plus en plus à normaliser certains comportements.
Je ne pratique ni ne subis rien de tout cela. Tu es le seul maître à bord dans ta classe.
Ensuite, avoir un bon chef dans un établissement correctement géréavec un public pas trop difficile, ça aide évidemment.
Où as-tu fait ton stage ? Dans quelles conditions ?
Stage en REP et les fameux discours de l'ESPE ("le cours magistral c'est pas bien, les îlots c'est mieux").
- User20188Niveau 5
Elyas a écrit:Domitius a écrit:Elyas a écrit:Domitius a écrit:
Répéter sans cesse des règles élémentaires (levez le doigt, bonjour, rangez votre chaise), gérer les incivilités, bref autant de choses qui relèvent de l'éducation.
Tu es T1 en disponibilité. Tu n'as enseigné que pendant ton année de stage qui est l'année de toutes les découvertes. On apprend à gérer tout ça petit à petit, tu sais. Qu'appelles-tu pédago*gisme ?
Je sais bien que le temps est formateur. Ce que j'appelle le pédagogisme? C'est la tendance à faire passer les connaissances au second plan au profit de "l'épanouissement de l'enfant" (ce qui ne veut rien dire), le meilleur exemple étant les fameux EPI. De plus, je trouve qu'au nom de la sacro-sainte bienveillance, on passe beaucoup de choses, trop de choses à certains élèves. On tend de plus en plus à normaliser certains comportements.
On s'en fiche de l'épanouissement de l'enfant. De toute façon, ce n'est pas dans nos classes que cela se joue dans la majorité des cas. L'important est sa formation intellectuelle et érudite. Si tu t'y tiens, tu es dans les clous. Même en faisant des EPI. Le fait est que tu donnes l'impression d'avoir subi énormément de pression (comme beaucoup de stagiaires) et d'avoir suivi ce que tu comprenais des injonctions que tu recevais. Maintenant, tu es T1. C'est beaucoup moins stressant et tu peux commencer à travailler pour réussir à donner une formation intellectuelle de qualité, riche en connaissances et en savoir-faire, à tes élèves.
Maintenant, le ton de tes messages semble témoigner d'un dégoût et d'une désillusion amère. Tu dois déjà connaître la réponse à ta question. Si la réponse est que tu ne veux plus être enseignant, as-tu les moyens de te retourner pour vivre correctement en attendant un poste à l'université ? Tu as sur le forum plusieurs collègues qui ont démissionné (comme Dimka). Ecoute leurs témoignages et vois.
Le paradoxe est que j'aime mon métier mais j'ai l'impression de ne pas pouvoir faire ce pourquoi nous sommes enseignants à savoir, instruire.
- Madame_ProfEsprit sacré
Discours que je n'ai jamais suivi. Le meilleur retour sur ma pratique, il vient des élèves. Je vois quand ils sont intéressés, curieux, qu'ils apprennent, qu'ils comprennent, qu'ils progressent, et je me dis que tant pis si ça colle pas aux discours des IPR. Inversement, une activité mal menée ou ratée, ça arrive aussi, et alors on y remédie.
L'année de stage est très éprouvante. J'ai commencé à être sereine dans mon année de T2. Sachant que, à chaque contact avec un public difficile et / ou des chefs incompétents (le laxisme ambiant, j'ai du mal aussi), les doutes peuvent revenir... Donc, j'ai connu des périodes comme ça, pendant mes 4 années de TZR. Mais, jamais très longtemps. Tu devrais persévérer un peu avant de penser démission.
L'année de stage est très éprouvante. J'ai commencé à être sereine dans mon année de T2. Sachant que, à chaque contact avec un public difficile et / ou des chefs incompétents (le laxisme ambiant, j'ai du mal aussi), les doutes peuvent revenir... Donc, j'ai connu des périodes comme ça, pendant mes 4 années de TZR. Mais, jamais très longtemps. Tu devrais persévérer un peu avant de penser démission.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- ErgoDevin
Mais c'est fini.Domitius a écrit:
Stage en REP et les fameux discours de l'ESPE ("le cours magistral c'est pas bien, les îlots c'est mieux").
Il y a beaucoup d'obstacles mais si tu restais en poste plusieurs années dans un établissement, tu verrais que la partie « éducateur » peut s'estomper; il faudra toujours établir et rappeler régulièrement des règles mais j'avais trouvé que ça prenait de moins en moins de temps avec les années qui passaient (mais j'ai passé quatre ans dans le même établissement après mon année de stage, ça aide grandement).
Je ne sais pas ce qu'on peut faire avec un bac+5 en HG (et un CAPES) mais j'imagine qu'il y a des possibilités et des collègues qui pourront t'éclairer.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- Isis39Enchanteur
Un an de titulaire c'est très peu pour se déclarer dégouté du métier.
L'aspect éducateur fait partie de notre métier, c'est indéniable. Mais avec l'expérience il prend moins de temps.
L'exigence en terme de contenu, qui t'empêche d'en avoir ? Même dans les EPI.
L'aspect éducateur fait partie de notre métier, c'est indéniable. Mais avec l'expérience il prend moins de temps.
L'exigence en terme de contenu, qui t'empêche d'en avoir ? Même dans les EPI.
- User20188Niveau 5
Isis39 a écrit:Un an de titulaire c'est très peu pour se déclarer dégouté du métier.
L'aspect éducateur fait partie de notre métier, c'est indéniable. Mais avec l'expérience il prend moins de temps.
L'exigence en terme de contenu, qui t'empêche d'en avoir ? Même dans les EPI.
Attention je me répète mais je suis pas dégoûté du métier, loin de là, j'ai juste l'impression qu'il est difficile d'avoir des perspectives encourageantes. Nous travaillons comme des Romains pour obtenir un master, un concours exigeant pour finalement être perçus comme des "fainéants toujours en vacances qui travaillent 18h par semaine" payés au lance-pierre.
- User20188Niveau 5
Domitius a écrit:Isis39 a écrit:Un an de titulaire c'est très peu pour se déclarer dégouté du métier.
L'aspect éducateur fait partie de notre métier, c'est indéniable. Mais avec l'expérience il prend moins de temps.
L'exigence en terme de contenu, qui t'empêche d'en avoir ? Même dans les EPI.
Attention je me répète mais je ne suis pas dégoûté du métier, loin de là, j'ai juste l'impression qu'il est difficile d'avoir des perspectives encourageantes. Nous travaillons comme des Romains pour obtenir un master, un concours exigeant pour finalement être perçus comme des "fainéants toujours en vacances qui travaillent 18h par semaine" et être payés au lance-pierre.
- Mrs HobieGrand sage
Je pointe ! Honnêtement, j'aurais jeté l'éponge dès l'année de stage en collège, si je n'avais pas eu l'année précédente une expérience formidable dans un lycée. J'ai fait ensuite une bonne douzaine d'établissements, avec des profils variés, et je valide que le métier est différent selon l'affectation.Aurevilly a écrit:Bienvenue au club ! Combien sommes-nous à avoir éprouvé ces doutes ? LE métier d'enseignant n'existe pas. La réalité c'est qu'il existe des dizaines (des centaines) de formes de ce métier, en particulier selon l'affectation. Educateur, parfois voire souvent, ou enseignant...
Après, il y a le côté "personnel" : je ne suis pas faite pour le collège pour différentes raisons (ça remue le souvenir de mes années collèges qui furent un calvaire ... et pour le côté "Gremlins" (je redoute le passage adolescent de mon gnome ...)).
C'est sûr qu'en cas de reconversion, c'est sans doute plus facile maintenant que dans quelques années, mais je pense que ça vaut le coup de tester plusieurs affectations avant de se décider ?
Et sinon le côté "fainéant" en cas de réflexion je propose de passer le concours, puisqu'il y a un manque énorme, bizarrement les gens ne trouvent pas si fainéant que ça, d'un coup ...
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Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Et même que la marmotte, elle met les stylos-plumes dans les jolis rouleaux
Tutylatyrée Ewok aux Doigts Agiles, Celle qui Abrite les Plumes aux Écrits Sagaces, Rapide Chevalier sur son Coursier Mécanique
- Madame_ProfEsprit sacré
Domitius a écrit:Isis39 a écrit:Un an de titulaire c'est très peu pour se déclarer dégouté du métier.
L'aspect éducateur fait partie de notre métier, c'est indéniable. Mais avec l'expérience il prend moins de temps.
L'exigence en terme de contenu, qui t'empêche d'en avoir ? Même dans les EPI.
Attention je me répète mais je suis pas dégoûté du métier, loin de là, j'ai juste l'impression qu'il est difficile d'avoir des perspectives encourageantes. Nous travaillons comme des Romains pour obtenir un master, un concours exigeant pour finalement être perçus comme des "fainéants toujours en vacances qui travaillent 18h par semaine" payés au lance-pierre.
Non mais alors là, faut arriver à se détacher aussi. Je me fiche assez de l'opinion des gens qui ne sont pas mes proches. Et, ceux qui comptent, voient bien que je travaille beaucoup. Et, pareil, les élèves (et parfois leurs parents) savent aussi que non nous ne sommes pas des fainéants.
C'est sûr que tu as l'air déjà aigri et bloqué sur certains points. Mais, tu n'as qu'une année de stage à ton actif, ça me paraît très précipité pour décider de tout arrêter. Après, à toi de voir...
D'ailleurs, tu reprends où à la rentrée ? Et, pourquoi es-tu en dispo là ?
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- Isis39Enchanteur
Domitius a écrit:Isis39 a écrit:Un an de titulaire c'est très peu pour se déclarer dégouté du métier.
L'aspect éducateur fait partie de notre métier, c'est indéniable. Mais avec l'expérience il prend moins de temps.
L'exigence en terme de contenu, qui t'empêche d'en avoir ? Même dans les EPI.
Attention je me répète mais je suis pas dégoûté du métier, loin de là, j'ai juste l'impression qu'il est difficile d'avoir des perspectives encourageantes. Nous travaillons comme des Romains pour obtenir un master, un concours exigeant pour finalement être perçus comme des "fainéants toujours en vacances qui travaillent 18h par semaine" payés au lance-pierre.
Si tu t'arrêtes à ce que peuvent dire certains dans les médias, effectivement, tu peux arrêter tout de suite.
- LafcadioNiveau 3
Je partage cette lassitude, bien entendu.
J'enseigne depuis deux ans dans un lycée PLV dans lequel les élèves ne sont pas intenables (bon, certaines classes sont sérieusement gratinées) mais c'est leur attitude face au travail qui me pèse. Avec eux, c'est vox clamantis in deserto !
Je ne parle même pas des efforts déployés pour faire lire un livre de 100 pages à des premières, si en plus ce sont des STMG....
J'enseigne depuis deux ans dans un lycée PLV dans lequel les élèves ne sont pas intenables (bon, certaines classes sont sérieusement gratinées) mais c'est leur attitude face au travail qui me pèse. Avec eux, c'est vox clamantis in deserto !
Je ne parle même pas des efforts déployés pour faire lire un livre de 100 pages à des premières, si en plus ce sont des STMG....
- User20188Niveau 5
Lafcadio a écrit:Je partage cette lassitude, bien entendu.
J'enseigne depuis deux ans dans un lycée PLV dans lequel les élèves ne sont pas intenables (bon, certaines classes sont sérieusement gratinées) mais c'est leur attitude face au travail qui me pèse. Avec eux, c'est vox clamantis in deserto !
Je ne parle même pas des efforts déployés pour faire lire un livre de 100 pages à des premières, si en plus ce sont des STMG....
C'est exactement cela. J'ai l'impression d'être en décalage avec les générations qui viennent où le goût de l'effort à totalement disparu ou presque au profit de l'instantané et du zapping.
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- Quelle formation lorsqu'on souhaite se reconvertir en enseignant le FLE?
- L'Education Nationale propose de se reconvertir... en devenant enseignant.
- Peut-on facilement se reconvertir enseignant dans une autre matière ?
- [Privé] Appel à témoignages : quelles sont vos conditions de travail dans l'enseignement privé ?
- se reconvertir dans la traduction
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