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- A TuinVénérable
Ah ça !
Les imprimantes et l'encre, une belle rente en effet. Mises bout à bout, ces dépenses représentent bien des sommes sur le budget mensuel.
Les imprimantes et l'encre, une belle rente en effet. Mises bout à bout, ces dépenses représentent bien des sommes sur le budget mensuel.
- ysabelDevin
j'iimprime très peu chez moi pour le boulot... faut pas rêver !
Et d'ailleurs j'use de l'imprimante du lycée quand j'ai un besoin personnel...
Et d'ailleurs j'use de l'imprimante du lycée quand j'ai un besoin personnel...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- lene75Prophète
ysabel a écrit:j'iimprime très peu chez moi pour le boulot... faut pas rêver !
Et d'ailleurs j'use de l'imprimante du lycée quand j'ai un besoin personnel...
Parce que t'as des ordis potables et une imprimante qui fonctionne au lycée : chez nous, il ne fallait vraiment pas compter dessus !
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- ysabelDevin
Quand ça ne fonctionne pas en salle des prof je vais à l'administration, ça fonctionne toujours chez eux.
C'est ça ou je ne bosse pas...
pareil pour les photocipieuses qui sont tjs en rade...
C'est ça ou je ne bosse pas...
pareil pour les photocipieuses qui sont tjs en rade...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ChocolatGuide spirituel
lene75 a écrit:ysabel a écrit:j'iimprime très peu chez moi pour le boulot... faut pas rêver !
Et d'ailleurs j'use de l'imprimante du lycée quand j'ai un besoin personnel...
Parce que t'as des ordis potables et une imprimante qui fonctionne au lycée : chez nous, il ne fallait vraiment pas compter dessus !
tu me fais peur, là... je n'ai jamais connu ce genre de situation
(mais je n'ai jamais enseigné ds un petit établissement non plus; est-ce que l'explication vient de là?
si oui, je suis un peu ds la m... à partir de la semaine prochaine )
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- InvitéInvité
Au risque de me faire lyncher...
Nous ne sommes pas des salariés comme les autres. Nous sommes, pour la plupart d'entre nous, des agents de l'Etat. A ce titre, je n'ai jamais trouvé fondamentalement anormal que notre salaire soit un peu plus bas (que dans le privé), ou que nous ne bénéficiions pas tout à fait d'avantages équivalents (aux gens du privé). Je suis de celles qui pensent que nous devons (au moins un peu !) montrer l'exemple. Bien sûr, je ne suis pas naïve au point de croire que les gens s'en rendront compte et nous remercierons... mais c'est ainsi. Je ne travaille pas pour la reconnaissance.
Je conçois tout à fait que mon point de vue en choque certains et, si c'était le cas, je m'en excuse. Mais je me suis toujours fait cette idée-là du métier.
Et très concrètement, je prévois tous les mois de consacrer une partie de mon traitement à l'achat de "fournitures" (livres pour entretenir mon niveau, stylos, feuilles, etc.) Je le sais et j'ai toujours fonctionné ainsi.
Nous ne sommes pas des salariés comme les autres. Nous sommes, pour la plupart d'entre nous, des agents de l'Etat. A ce titre, je n'ai jamais trouvé fondamentalement anormal que notre salaire soit un peu plus bas (que dans le privé), ou que nous ne bénéficiions pas tout à fait d'avantages équivalents (aux gens du privé). Je suis de celles qui pensent que nous devons (au moins un peu !) montrer l'exemple. Bien sûr, je ne suis pas naïve au point de croire que les gens s'en rendront compte et nous remercierons... mais c'est ainsi. Je ne travaille pas pour la reconnaissance.
Je conçois tout à fait que mon point de vue en choque certains et, si c'était le cas, je m'en excuse. Mais je me suis toujours fait cette idée-là du métier.
Et très concrètement, je prévois tous les mois de consacrer une partie de mon traitement à l'achat de "fournitures" (livres pour entretenir mon niveau, stylos, feuilles, etc.) Je le sais et j'ai toujours fonctionné ainsi.
- NestyaEsprit sacré
Je ne comprends pas ton point de vue CampusStellae. Pourqquoi des agents de l'Etat devrait fournir le matériel necessaire à leur travail?
Je ne comprends pas non plus ta phrase: "montrer l'exemple"? en quoi? en achetant du matériel que l'Etat est incapable de nous fournir? en quoi est-ce normal?
Je ne comprends pas non plus ta phrase: "montrer l'exemple"? en quoi? en achetant du matériel que l'Etat est incapable de nous fournir? en quoi est-ce normal?
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- lene75Prophète
Moi non plus je ne comprends pas bien.
Être au service de la communauté, ça veut dire que chacun nous confie un peu de ce qu'il a pour qu'on fasse un certain travail à sa place. Un peu comme le gardien de mon immeuble, même si j'avoue que la comparaison a des limites : au lieu que chacun fasse le petit bout de travail qui le concerne, on préfère payer un peu chacun pour que ce soit lui qui fasse tout, en quelque sorte chacun selon ses moyens, puisque chacun selon la surface de son appartement, bah là, c'est pareil. Ça ne veut pas dire qu'on va faire le boulot bénévolement pendant que ceux qui se déchargent sur nous du travail vont aller s'enrichir dans le privé en rigolant bien en nous voyant (c'est un peu ce qui se passe : cf. le mépris que les gens ont pour les profs, en partie à cause de leurs bas salaires).
Être au service de la communauté, ça veut dire que chacun nous confie un peu de ce qu'il a pour qu'on fasse un certain travail à sa place. Un peu comme le gardien de mon immeuble, même si j'avoue que la comparaison a des limites : au lieu que chacun fasse le petit bout de travail qui le concerne, on préfère payer un peu chacun pour que ce soit lui qui fasse tout, en quelque sorte chacun selon ses moyens, puisque chacun selon la surface de son appartement, bah là, c'est pareil. Ça ne veut pas dire qu'on va faire le boulot bénévolement pendant que ceux qui se déchargent sur nous du travail vont aller s'enrichir dans le privé en rigolant bien en nous voyant (c'est un peu ce qui se passe : cf. le mépris que les gens ont pour les profs, en partie à cause de leurs bas salaires).
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- neoSage
Chez nous, avec les pauvres ordis en salle des profs, on met 5 bonnes minutes à accéder à la page yahoo, ensuite 5 minutes pour ouvrir une pièce jointe, et au final le texte sort n'importe comment parce que les ordinateurs n'ont pas Word, ni équivalent, donc impossible de mettre en forme le document... Du coup je n'y vais plus.lene75 a écrit:
Parce que t'as des ordis potables et une imprimante qui fonctionne au lycée : chez nous, il ne fallait vraiment pas compter dessus !
Le plus drôle, c'est que quand ça m'est arrivé, j'étais tellement énervé d'avoir perdu autant de temps pour rien, que je suis allé dans les bureaux de l'administration demander si eux ils avaient des ordinateurs dignes de ce nom, et si je pouvais m'en servir pour imprimer un tract syndical, ce que j'ai pu faire d'ailleurs. C'est quand même le comble !
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- InvitéInvité
Je voulais dire, Nestya et Lene75, que (selon moi !), notre métier demande un certain esprit de sacrifice... et des efforts supplémentaires que ne feraient peut-être pas les gens qui travaillent dans le privé (je dis cela sans vouloir dénigrer les salariés du privé, évidemment). Pour quelle raison ? Tout simplement parce que nous oeuvrons à une cause plus haute que les autres (désolée de le dire si pompeusement, mais c'est ce que je crois). On peut se moquer de nous et s'enrichir dans notre dos. Peu m'importe. Et si l'on réfléchit bien : que nous reste-t-il d'autre ? de quoi d'autre pourrions-nous être fiers dans notre travail si décrié aujourd'hui ?
Pour sortir du petit univers des profs :
Mon proviseur vient travailler le dimanche à son bureau. Il vient travailler avec le bras cassé et ne fait pas valoir son arrêt de travail. Je sais aussi (grâce à des indiscrétions, car lui ne l'a pas dit) qu'il a acheté sur ses fonds personnels (pour pas cher) sa lampe de bureau et ses stylos à la Communauté Emmaüs située à côté du lycée, car l'établissement n'avait pas d'argent pour payer. Ce ne sont que des exemples - sans doute dérisoires. Mais plutôt que penser que l' "Etat devrait...", "l'Etat n'a pas...", etc., je suis assez fière de voir qu'il existe des gens capables d'accepter cela, sachant qu'ils n'auront RIEN en retour, dans le monde dans lequel nous vivons.
Je conçois que tout cela soit une position très "morale" (désolée Lene, prof de philo ! ). Mais moi, si on me demande des comptes sur mon engagement dans notre métier, au moins, je me sens au clair. C'est ainsi...
Pour sortir du petit univers des profs :
Mon proviseur vient travailler le dimanche à son bureau. Il vient travailler avec le bras cassé et ne fait pas valoir son arrêt de travail. Je sais aussi (grâce à des indiscrétions, car lui ne l'a pas dit) qu'il a acheté sur ses fonds personnels (pour pas cher) sa lampe de bureau et ses stylos à la Communauté Emmaüs située à côté du lycée, car l'établissement n'avait pas d'argent pour payer. Ce ne sont que des exemples - sans doute dérisoires. Mais plutôt que penser que l' "Etat devrait...", "l'Etat n'a pas...", etc., je suis assez fière de voir qu'il existe des gens capables d'accepter cela, sachant qu'ils n'auront RIEN en retour, dans le monde dans lequel nous vivons.
Je conçois que tout cela soit une position très "morale" (désolée Lene, prof de philo ! ). Mais moi, si on me demande des comptes sur mon engagement dans notre métier, au moins, je me sens au clair. C'est ainsi...
- ysabelDevin
CampusStellae a écrit:Je voulais dire, Nestya et Lene75, que (selon moi !), notre métier demande un certain esprit de sacrifice... et des efforts supplémentaires que ne feraient peut-être pas les gens qui travaillent dans le privé (je dis cela sans vouloir dénigrer les salariés du privé, évidemment). Pour quelle raison ? Tout simplement parce que nous oeuvrons à une cause plus haute que les autres (désolée de le dire si pompeusement, mais c'est ce que je crois). On peut se moquer de nous et s'enrichir dans notre dos. Peu m'importe. Et si l'on réfléchit bien : que nous reste-t-il d'autre ? de quoi d'autre pourrions-nous être fiers dans notre travail si décrié aujourd'hui ?
Pour sortir du petit univers des profs :
Mon proviseur vient travailler le dimanche à son bureau. Il vient travailler avec le bras cassé et ne fait pas valoir son arrêt de travail. Je sais aussi (grâce à des indiscrétions, car lui ne l'a pas dit) qu'il a acheté sur ses fonds personnels (pour pas cher) sa lampe de bureau et ses stylos à la Communauté Emmaüs située à côté du lycée, car l'établissement n'avait pas d'argent pour payer. Ce ne sont que des exemples - sans doute dérisoires. Mais plutôt que penser que l' "Etat devrait...", "l'Etat n'a pas...", etc., je suis assez fière de voir qu'il existe des gens capables d'accepter cela, sachant qu'ils n'auront RIEN en retour, dans le monde dans lequel nous vivons.
Je conçois que tout cela soit une position très "morale" (désolée Lene, prof de philo ! ). Mais moi, si on me demande des comptes sur mon engagement dans notre métier, au moins, je me sens au clair. C'est ainsi...
Mais ça va pas la tête ! être prof c'est un travail, point barre... j'aime mon boulot mais ça reste un travail...
Tu connais le salaire d'un proviseur ? en plus il est logé gratos (bon vivre à son boulot, pas trop envie non plus)
C'est grâce à cet esprit de sacrifice qu'on se retrouve aujourd'hui avec un pouvoir d'achat qui a baissé de 20% en 30 ans... :"si c'est pour les élèves". Quand je vois comment la société nous vomit...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- NestyaEsprit sacré
D'accord avec Ysabel. Je n'ai absolument pas envie de me sacrifier en quoi que ce soit. C'est un travail pas un sacerdoce.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- neoSage
+1 !Nestya a écrit:C'est un travail pas un sacerdoce.
Je me considère avant tout comme un salarié, et je ne suis pas Mère Thérésa. :lol:
Ensuite, justement, nous sommes le service public, donc pour moi cela signifie aussi que nous devons nous battre pour offrir le meilleur service public d'éducation, et ce n'est pas en acceptant de payer soi-même son matériel de travail qu'on arrivera à améliorer les conditions d'enseignement.
D'ailleurs, une collègue souhaite mettre en place un voyage en Angleterre, elle a insisté pour que je sois accompagnateur, mais puisque faute de moyens dans le budget du collège les accompagnateurs devront apparemment payer eux-mêmes leur billet, je n'irai pas. Je ne vais quand même pas payer pour travailler !
- InvitéInvité
Bon, je me doutais que je ne vous convaincrais pas.
Mais reconnaissez tout de même que nous ne faisons pas un métier "comme les autres" ? et que, même si je veux bien admettre que les conditions de travail sont parfois pénibles, il est source de plus grandes joies que beaucoup d'autres métiers.
Mais reconnaissez tout de même que nous ne faisons pas un métier "comme les autres" ? et que, même si je veux bien admettre que les conditions de travail sont parfois pénibles, il est source de plus grandes joies que beaucoup d'autres métiers.
- NestyaEsprit sacré
CampusStellae a écrit:
il est source de plus grandes joies que beaucoup d'autres métiers.
Malheureusement, dans mon bahut, c'est très rare. J'ai des proches qui sont bien plus heureux dans le privé.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- DinaaaExpert spécialisé
Chaque métier choisi a ses avantages et ses inconvénients, non ?
Pourquoi le nôtre serait-il source de plus grandes joies ?
Bien sûr que notre métier est formidable, mais être chirurgien et sauver des vies, c'est formidable. Etre chauffeur de taxi et savoir faire passer un bon moment à ses clients, c'est formidable. Etre libraire et conseiller de bonnes lectures à des gens passionnés, c'est formidable. Etre peintre en bâtiment et redonner de la majesté à une vieille bâtisse, c'est formidable.
Pour être formidable, il faut juste aimer ce qu'on fait. Ca n'est absolument pas spécifique à l'enseignement.
(pardon pour la digression, John)
Pourquoi le nôtre serait-il source de plus grandes joies ?
Bien sûr que notre métier est formidable, mais être chirurgien et sauver des vies, c'est formidable. Etre chauffeur de taxi et savoir faire passer un bon moment à ses clients, c'est formidable. Etre libraire et conseiller de bonnes lectures à des gens passionnés, c'est formidable. Etre peintre en bâtiment et redonner de la majesté à une vieille bâtisse, c'est formidable.
Pour être formidable, il faut juste aimer ce qu'on fait. Ca n'est absolument pas spécifique à l'enseignement.
(pardon pour la digression, John)
- InvitéInvité
argh ! ... vous êtes durs, quand même...
Et pi' d'abord "formidable", ça veut dire ! "qui fait peur" !!! grrrr...
Et pi' d'abord "formidable", ça veut dire ! "qui fait peur" !!! grrrr...
- AudreyOracle
Nestya a écrit:D'accord avec Ysabel. Je n'ai absolument pas envie de me sacrifier en quoi que ce soit. C'est un travail pas un sacerdoce.
Comme j'ai souvent dit au bahut, y compris à mes principaux , que ça a toujours fait sourire: " Je suis prof, c'est un job, pas un sacerdoce. Je n'ai pas fait voeu d'obéissance, de pauvreté ou d'abstinence."
En général, je dis ça quand on me trouve trop contestataire, trop soucieuse d'avoir encore le temps de manger entre deux cours, ou qu'on me dit que non, on ne peut pas acheter d'imprimante couleur pour le collège, et que je n'ai qu'à me débrouiller si je veux que les élèves étudient une oeuvre d'art qui n'est pas dans leur manuel.
- NestyaEsprit sacré
Tiens, je la ressortirai à mon chef quand il me dira de faire quelque chose que je ne veux pas "dans l'intérêt des élèves".Audrey a écrit:Nestya a écrit:D'accord avec Ysabel. Je n'ai absolument pas envie de me sacrifier en quoi que ce soit. C'est un travail pas un sacerdoce.
Comme j'ai souvent dit au bahut, y compris à mes principaux , que ça a toujours fait sourire: " Je suis prof, c'est un job, pas une sacerdoce. Je n'ai pas fait voeu d'obéissance, de pauvreté ou d'abstinence."
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Alexandre Dumas
- lene75Prophète
Pour sortir du petit univers des profs :
Mon proviseur vient
travailler le dimanche à son bureau. Il vient travailler avec le bras
cassé et ne fait pas valoir son arrêt de travail. Je sais aussi (grâce
à des indiscrétions, car lui ne l'a pas dit) qu'il a acheté sur ses
fonds personnels (pour pas cher) sa lampe de bureau et ses stylos à la
Communauté Emmaüs située à côté du lycée, car l'établissement n'avait
pas d'argent pour payer. Ce ne sont que des exemples - sans doute
dérisoires. Mais plutôt que penser que l' "Etat devrait...", "l'Etat
n'a pas...", etc., je suis assez fière de voir qu'il existe des gens
capables d'accepter cela, sachant qu'ils n'auront RIEN en retour, dans
le monde dans lequel nous vivons.
Je travaille le dimanche et n'ai pas la chance d'avoir un bureau payé par l'État, je travaille donc dans mon studio, qui, soit dit en passant, n'est guère plus grand que le bureau de mon proviseur.
Toujours dans le même studio, j'ai acheté sur mes fonds personnels ou plutôt ceux de mon mari, puisqu'il a fallu acheter tout ça en septembre avant ma 1re paie, ma lampe de bureau, mes stylos, mais aussi mon bureau, ma chaise, mes classeurs, mes étagères, mes livres, mon imprimante et j'en passe.
Je ne dis pas ça pour critiquer les proviseurs mais pour te montrer que nous aussi, nous faisons beaucoup d'efforts, pas forcément justifiés.
Je suis prête à m'investir beaucoup pour mes élèves, sinon, ça ferait bien longtemps que je serais partie en courant chercher un job mieux payé en constatant que je n'ai eu pratiquement aucun WE cette année, que j'ai passé toutes mes petites vacances à travailler et qu'en période scolaire, je n'ai jamais travaillé moins de 50h par semaine.
Simplement, il y a beaucoup de choses que je ne trouve pas normales dans nos conditions de travail et dans le mépris que la société nous porte (et porte par là à l'éducation et donc à ses enfants et à leur avenir).
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- InvitéInvité
Mais l'"intérêt des élèves", ça existe ! Et il est bien supérieur à nos petites carrières, que diable ! Même si je reconnais volontiers que les chefs abusent un peu (beaucoup !) de ce slogan...
Et même les ado, malgré l'immaturité qui les définit, s'en rendent (parfois) compte.
Et même les ado, malgré l'immaturité qui les définit, s'en rendent (parfois) compte.
- AudreyOracle
Vas-y , fais-toi plaisir Nestya! en général, ils rient bêtement, sidérés de la réponse... certains osent un "Ah bon?", et dans ce cas, je leur réponds "Pourquoi, vous l'avez fait vous? Dans ce cas, achetez donc le matos vous-mêmes!/ faites cours à ma place!/ etc...".
Bon, j'avoue, j'ai toujours eu des principaux "réceptifs" à mon humour, ou presque.
Bon, j'avoue, j'ai toujours eu des principaux "réceptifs" à mon humour, ou presque.
- InvitéInvité
Pour lene75 : si tu consultes l'historique de mes messages, tu verras vite que je ne suis pas la plus grande défenderesse des proviseurs, des IPR, et de la hiérarchie en général... :lol!:
- neoSage
Je ne pense pas ; comme tous les métiers, il peut être source de grande joie (surtout quand il est choisi) comme il peut être source de souffrance (surtout quand il n'est pas choisi).CampusStellae a écrit:il est source de plus grandes joies que beaucoup d'autres métiers.
Et je suis convaincu qu'on peut s'épanouir dans son boulot tout en étant secrétaire, ou comptable ou que sais-je.
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- NestyaEsprit sacré
L' "intérêt des élèves" est une expression dont les chefs abusent. Ils l'utilisent à tout bout de champ dès qu'un prof refuse de faire quelque chose (qu'il n'a normalement pas à faire) ou dès que le prof veut tout simplement faire valoir ses droits. Si les chefs et l'EN en général avaient vraiment à coeur l'intérêt des élèves, l'école n'irait pas si mal.CampusStellae a écrit:Mais l'"intérêt des élèves", ça existe ! Et il est bien supérieur à nos petites carrières, que diable ! Même si je reconnais volontiers que les chefs abusent un peu (beaucoup !) de ce slogan...
Et même les ado, malgré l'immaturité qui les définit, s'en rendent (parfois) compte.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- lene75Prophète
CampusStellae a écrit:Mais l'"intérêt des élèves", ça existe ! Et il est bien supérieur à nos petites carrières, que diable ! Même si je reconnais volontiers que les chefs abusent un peu (beaucoup !) de ce slogan...
Et même les ado, malgré l'immaturité qui les définit, s'en rendent (parfois) compte.
Excuse-moi, mais j'ai du mal à comprendre en quoi le fait que nous devions payer nous-mêmes ce qui sert à notre travail apporte quelque chose aux élèves... au contraire. L'intérêt des élèves, ce serait, par exemple, que des tas de scientifiques compétents et pédagogues ne se détournent pas de l'enseignement parce qu'on y gagne une misère.
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