- celitianSage
C'est la même chose, les G puis les STT avaient un niveau très différent des STMG actuels. À chaque réforme, c'est souvent une baisse du niveau.Aiôn a écrit:Celitian a écrit:Je pense que les collègues n'ayant jamais enseigné en LP ne se rendent pas compte du niveau d'un bac pro suite à la réforme des LP.
J'avoue que j'ai du mal à imaginer pire que mes pires stmg, mais je sais que je manque simplement d'imagination. Ceci dit, vous allez peut-être redevenir un peu plus attractifs. En effet les plus faibles bacs technos font le constat que s'ils avaient été en bac pro, avec les quotas, ils auraient probablement été pris en BTS. Et c'est le genre de truc qu'on raconte à ses puînés...
- celitianSage
Ce n'est pas tout à fait ça, dans notre académie les listes de quotas bacs pro ne regroupent que les bacs pro de l'académie, les autres bacs pro sont mélangés avec les autres donc ils sont classés normalement.Zarathustra a écrit:Verdurette a écrit:
J'édite car j'ai un doute affreux : en BTS (et peut-être en IUT, ça m'étonnerait mais allez savoir ..) si vous n'avez pas fait le plein comme tu l'expliques, avec la politique des quotas on vous obligerait à prendre des bacs pros qui n'ont pas le niveau et on vous empêcherait de prendre à la place des bac généraux qui l'ont ?
Je regrette qu'il n'y ait pas de smiley "marche sur la tête".
Ben, c'est quoi selon vous, des quota ? Si le quota est "30% de bac pro" par exemple, alors légalement, il faut, parmi les élèves finalement inscrits, avoir 30% de bac pro, sauf si vous avez déjà pris TOUS les bac pro qui voulaient bien venir chez vous et qu'il n'y en a pas assez pour atteindre 30%. En d'autres termes, la seule façon d'avoir une classe avec moins que 30% de bac pro inscrits, c'est qu'aucun bac pro en France n'est encore preneur pour une place chez vous. C'est pour cela que parcoursup est obligé de modifier le classement pédagogique en ordre d'appel, pour satisfaire dynamiquement, en fonction des désistements, à tout moment, les quota imposés.
C'est ça, des quota. Mais on pratique cela déjà depuis un certain temps dans les écoles d'ingénieurs qui ont aussi des quota d'IUT et autres à satisfaire. C'est ça, l'ingénierie sociale.
- ZarathustraNiveau 7
almuixe a écrit:A propos des raisons mystérieuses qui ont abouti à abandonner le classement des voeux
Il y a toujours un classement des vœux bien sûr, dans les préférences d'acceptation par les élèves. Avant, APB le faisait automatiquement, maintenant, ils doivent cliquer. Oui, c'est une régression technique, on est bien d'accord. Mais c'est plus de transparence sur le fonctionnement, car on le fait maintenant à la main. Avant, les gens pensaient que "APB vous accorde une place ou non".
Le résultat, à la fin, sera exactement le même, sauf que ça prendra plus de temps, et qu'on aura vu ce qui se passe, on voit l'avancement dans les queues d'attente, etc... alors qu'avec APB, tout cela se passait automatiquement.
La seule différence à la fin sera que dans les filières non sélectives qui n'ont pas suffisamment de place pour tout le monde (ce qui les rend donc dé facto sélectives par nécessité physique), ceux qui n'y accéderont pas ne seront pas tirés au hasard, mais seront ceux dont les universités mêmes ont décidé qu'ils étaient le moins apte à suivre leur formation, ce qui veut dire que la prestation au lycée influencera sa probabilité d'obtenir une place dans ces cas, et que l'élève fait pour ces études aura donc plus de chances que celui qui n'y a pas vraiment sa place, ce qui n'était pas le cas la dernière fois.
Je trouve cela personnellement très positif que les gens voient ce qui se passe. On voit pleins de questions concernant les quota boursiers par exemple ; des questions qu'on ne se serait pas posé si le résultat final était donné par un calcul. On aurait juste émis des soupçons sur l'algorithme, sur "APB", sur "parcoursup", alors que ces systèmes n'y sont pour rien, et qu'on ne voit pas les réelles causes d'un refus ou d'une acceptation. On voit maintenant aussi la pertinence, ou l'impertinence, d'un vœu ; on voit la pertinence ou l'impertinence avec laquelle certaines formations ont fait leur classement. C'est instructif.
Si c'est insupportable de voir la réalité en face on ne peut pas agir correctement non plus.
- CathEnchanteur
@Marlou.Bassboost : pour les entretiens de recrutement en DUT que j'ai fait passer, je peux t'assurer que mon collègue et moi n'avons pas tenu compte du tout de l'avis du proviseur en tout cas.
Parce que voir des CDE certains de la réussite d'élèves qui ne font rien (bulletins de 1ère, Tle, appréciations de tous les enseignants...), sont absentéistes, bavards etc., comment dire, ça met plutôt en rogne qu'autre chose.
Parce que voir des CDE certains de la réussite d'élèves qui ne font rien (bulletins de 1ère, Tle, appréciations de tous les enseignants...), sont absentéistes, bavards etc., comment dire, ça met plutôt en rogne qu'autre chose.
- ZarathustraNiveau 7
celitian a écrit:
Ce n'est pas tout à fait ça, dans notre académie les listes de quotas bacs pro ne regroupent que les bacs pro de l'académie, les autres bacs pro sont mélangés avec les autres donc ils sont classés normalement.
Ah, oui, je confondais: c'est le quota boursier qui est prioritaire sur la géographie, pas la filière (ou je me trompe là aussi ?). Je crois avoir lu cela dans la doc du code.
- celitianSage
Pour les boursiers, aucune idée car heureusement ce n'est pas nous qui gérons.
- VerduretteModérateur
Cath a écrit:@Marlou.Bassboost : pour les entretiens de recrutement en DUT que j'ai fait passer, je peux t'assurer que mon collègue et moi n'avons pas tenu compte du tout de l'avis du proviseur en tout cas.
Parce que voir des CDE certains de la réussite d'élèves qui ne font rien (bulletins de 1ère, Tle, appréciations de tous les enseignants...), sont absentéistes, bavards etc., comment dire, ça met plutôt en rogne qu'autre chose.
En d'autres termes, vous teniez compte des appréciations détaillées des professeurs des années de lycée, et non de l'appréciation finale du CDE. Ca me paraît logique surtout si les deux n'étaient pas en cohérence. J'imagine que l'entretien laisse entrevoir une attitude, mais ne suffit pas pour savoir si un élève est bavard ou fumiste.
Le procédé me choque car je trouve qu'en agissant de la sorte, un CDE désavoue ses enseignants. Mais ça, malheureusement, cela ne me surprend pas tellement.
- AiônNiveau 8
Les CDE - et les enseignants - étaient mis dans une position intenable au trimestre dernier. Il était impossible de se prononcer d'une façon pertinente sur les voeux, d'abord parce que nous ne connaissons pas toutes les formations en profondeur, et ensuite parce que certaines enseignent des choses que nous n'enseignons pas. Cela a donné lieu à de nombreux débats sur la signification des termes employés, sans pouvoir savoir ce que faisaient les autres établissements. La relative bizarrerie de certaines décisions a d'ailleurs été pointée, avec beaucoup de pertinence selon moi, par une représentante des parents d'élèves. Les décisions semblant parfois bizarres venaient de la règle adoptée par le CDE pour se prononcer sur le critère "cohérent" et "satisfaisant" dans l'évaluation des voeux. Il considérait que l'adaptation de l'élève à la formation demandée était évaluée par le critère "cohérent" et que le critère "satisfaisant" évaluait le niveau général de l'élève quelle que soit sa demande. Sans cela les deux critères se mélangeaient. Nous avons eu ainsi des élèves avec des voeux jugés très incohérents mais très satisfaisants... Par exemple quand de bons bacs technos demandaient PACES où ils n'ont aucune chance. C'est kafkaïen, mais je reconnais que sans une règle unique, la cohérence de l'évaluation sur l'ensemble de l'établissement n'était pas assurée. Et je ne sais pas ce qui a été fait ailleurs, mais on peut vraiment tout imaginer vu le flou dans lequel on nous a laissé.
- ZarathustraNiveau 7
Jacq a écrit:
Zarathustra : la première chose serait de revaloriser les diplômes. Le bac pro n'a qu'à peine un niveau BEP, et bientôt le niveau CAP.... Comment veux-tu que
Celitian accepte cela ?
Le "bac pro" est en soi une aberration. Le bac était l'épreuve qui permettait des études universitaires, c.a.d. avec un niveau d'abstraction relativement élevé. La filière pro n'a pas de vocation d'études universitaires. La filière pro est sensé être professionnalisante. Il faut donc que les issues de cette filière mènent à une employabilité directe, ou à des passerelles qui permettent de relever le niveau pour finalement, mener le passage aux études universitaires à bien (c.a.d. passer un vrai bac).
Mais il n'y a pas de raison que la filière pro ne mène pas non plus à des études supérieures courtes professionnalisantes. Je pourrais croire que c'est la vocation typique du BTS.
Alors, deux possibilités s'ouvrent: où bien, l'exit "normal" de la filière pro est à "bac + 2". Mais alors, le BTS est la suite normale d'un "bac pro". Ou bien l'exit normal de la filière pro est "bac", et seulement pour une petite minorité (les meilleurs) on prévoit un passage à "bac + 2". Mais alors il ne faut pas dire "que ce vilain système à laissé X pourcent de bacheliers sur le carreau".
Mais visiblement les "bac pro" ne sont pas employables sur le marché du travail, et il faut qu'ils aient tous un bac + 2 pour "avoir un métier". Il semble donc qu'on s'oriente vers l'exit normal de la filière pro à bac + 2. Seulement, les BTS sont tellement sélectifs que les bac pro faibles étaient avant dirigés vers les universités, "bac" oblige. Cela a totalement détruit les premières années universitaires. Et maintenant qu'on veut les mettre dans la filière où ils ont leur place (s'ils ont une place quelque part !), on hurle dans les BTS !
La bonne solution est bien sûr que la filière pro s'oriente vers un exit normal à "bac" vers le marché de l'emploi avec une certification professionnelle et réserve une épreuve, digne du nom, qui permet aux meilleurs d'entre eux de poursuivre à bac + 2 ou d'intégrer une passerelle vers des études secondaires tardives pour passer un vrai bac, qui lui, mène à l'université.
Mais l'université ne peut pas être la poubelle des bac pro refusés en BTS. Tant qu'on faisait cela, on niait le problème, on cassait l'université et on fabriquait des bon-à-rien frustrés. En permettant aux universités de remplir leurs amphis dans un ordre plus rationnel à priori, on commence enfin à limiter la casse de ce coté-là.
S'il faut mettre les bac pro quelque part, c'est mieux en BTS qu'à la fac. Après, on peut discuter de la nécessité de les mettre quelque part, mais leur filière est faite de telle façon qu'avec seulement un bac pro ils ne peuvent pas faire grand chose.
Ou bien il faut inventer une nouvelle filière bac + 2, "BPS", qui absorbe les bac pro.
Le raisonnement pour certaines filières techniques n'est d'ailleurs pas si différent. Ou bien on considère cela normal qu'une bonne fraction est éjecté du système au niveau bac ; ou bien il y a une politique qui donne à toute le monde l'occasion de passer du temps dans le supérieur. Mais je ne vois pas pourquoi l'université doit être le dindon de la farce car "non-sélective".
- prof.stmsNiveau 2
Bonjour,
une question concernant la validation des vœux sur parcoursup:
un élève qui a une proposition oui à la fac, on lui propose "j'accepte" ou "je refuse"
ensuite il a fait des demande en BTS où il est en attente on lui propose "je renonce"
Il souhaite valider son vœu pour la fac mais maintenir les vœux en attente
Où doit-il cliquer pour maintenir ses vœux en attente ?
une question concernant la validation des vœux sur parcoursup:
un élève qui a une proposition oui à la fac, on lui propose "j'accepte" ou "je refuse"
ensuite il a fait des demande en BTS où il est en attente on lui propose "je renonce"
Il souhaite valider son vœu pour la fac mais maintenir les vœux en attente
Où doit-il cliquer pour maintenir ses vœux en attente ?
- amethysteDoyen
Quand il accepte le voeu en fac, il accède à une page où on lui demande s'il maintient ou renonce à ses voeux en attente. On a eu la même angoisse question, avant d'oser cliquer.
- celitianSage
C'est ce que je disais hier, lors de la réforme du bac pro, il aurait fallu changer le nom du diplôme, ce n'est plus un vrai bac qui permet de poursuivre des études universitaires.Zarathustra a écrit:
Le "bac pro" est en soi une aberration. Le bac était l'épreuve qui permettait des études universitaires, c.a.d. avec un niveau d'abstraction relativement élevé. La filière pro n'a pas de vocation d'études universitaires. La filière pro est sensé être professionnalisante. Il faut donc que les issues de cette filière mènent à une employabilité directe, ou à des passerelles qui permettent de relever le niveau pour finalement, mener le passage aux études universitaires à bien (c.a.d. passer un vrai bac).
Mais il n'y a pas de raison que la filière pro ne mène pas non plus à des études supérieures courtes professionnalisantes. Je pourrais croire que c'est la vocation typique du BTS.
Alors, deux possibilités s'ouvrent: où bien, l'exit "normal" de la filière pro est à "bac + 2". Mais alors, le BTS est la suite normale d'un "bac pro". Ou bien l'exit normal de la filière pro est "bac", et seulement pour une petite minorité (les meilleurs) on prévoit un passage à "bac + 2". Mais alors il ne faut pas dire "que ce vilain système à laissé X pourcent de bacheliers sur le carreau".
Mais visiblement les "bac pro" ne sont pas employables sur le marché du travail, et il faut qu'ils aient tous un bac + 2 pour "avoir un métier". Il semble donc qu'on s'oriente vers l'exit normal de la filière pro à bac + 2. Seulement, les BTS sont tellement sélectifs que les bac pro faibles étaient avant dirigés vers les universités, "bac" oblige. Cela a totalement détruit les premières années universitaires. Et maintenant qu'on veut les mettre dans la filière où ils ont leur place (s'ils ont une place quelque part !), on hurle dans les BTS !
La bonne solution est bien sûr que la filière pro s'oriente vers un exit normal à "bac" vers le marché de l'emploi avec une certification professionnelle et réserve une épreuve, digne du nom, qui permet aux meilleurs d'entre eux de poursuivre à bac + 2 ou d'intégrer une passerelle vers des études secondaires tardives pour passer un vrai bac, qui lui, mène à l'université.
Mais l'université ne peut pas être la poubelle des bac pro refusés en BTS. Tant qu'on faisait cela, on niait le problème, on cassait l'université et on fabriquait des bon-à-rien frustrés. En permettant aux universités de remplir leurs amphis dans un ordre plus rationnel à priori, on commence enfin à limiter la casse de ce coté-là.
S'il faut mettre les bac pro quelque part, c'est mieux en BTS qu'à la fac. Après, on peut discuter de la nécessité de les mettre quelque part, mais leur filière est faite de telle façon qu'avec seulement un bac pro ils ne peuvent pas faire grand chose.
Ou bien il faut inventer une nouvelle filière bac + 2, "BPS", qui absorbe les bac pro.
Le raisonnement pour certaines filières techniques n'est d'ailleurs pas si différent. Ou bien on considère cela normal qu'une bonne fraction est éjecté du système au niveau bac ; ou bien il y a une politique qui donne à toute le monde l'occasion de passer du temps dans le supérieur. Mais je ne vois pas pourquoi l'université doit être le dindon de la farce car "non-sélective".
Le problème n'existe que depuis qu'un an de cours a été enlevé ainsi que la sélection entre le BEP et le bac pro.
Et ils n'ont pas leur place en BTS mais en mention complémentaire, réunion de la semaine dernière avec les ipr !
Pour la fac, le problème ne se poserait pas si les bacheliers généraux y allaient mais eux aussi préfèrent des études courtes donc personne n'est à sa place.
Et tu as raison c'est la même chose avec les bacs techno qui se retrouvent à la fac parce qu'ils n'ont pas été pris dans les filières courtes.
Comme le dit Jacq, ce sont les diplômes qui doivent être revus afin de valider un vrai niveau scolaire.
- prof.stmsNiveau 2
Merci pour le renseignement
S'il valide la fac mais qu'il ne maintient pas les vœux ( ne clique pas sur je maintiens ou renonce) il perd les vœux en attente ?
S'il valide la fac mais qu'il ne maintient pas les vœux ( ne clique pas sur je maintiens ou renonce) il perd les vœux en attente ?
- amethysteDoyen
Là, je n'en sais rien. Quand il arrive sur cette page, je pense qu'il faut avoir cliqué sur l'un ou l'autre des onglets pour pouvoir valider, mais je n'ai pas essayé.
- JennyMédiateur
prof.stms a écrit:Merci pour le renseignement
S'il valide la fac mais qu'il ne maintient pas les vœux ( ne clique pas sur je maintiens ou renonce) il perd les vœux en attente ?
Oui, s'ils ne sont pas maintenus, ils sont perdus.
- JacqGuide spirituel
Zarathustra a écrit:Jacq a écrit:
Zarathustra : la première chose serait de revaloriser les diplômes. Le bac pro n'a qu'à peine un niveau BEP, et bientôt le niveau CAP.... Comment veux-tu que
Celitian accepte cela ?
Le "bac pro" est en soi une aberration. Le bac était l'épreuve qui permettait des études universitaires, c.a.d. avec un niveau d'abstraction relativement élevé. La filière pro n'a pas de vocation d'études universitaires. La filière pro est sensé être professionnalisante. Il faut donc que les issues de cette filière mènent à une employabilité directe, ou à des passerelles qui permettent de relever le niveau pour finalement, mener le passage aux études universitaires à bien (c.a.d. passer un vrai bac).
Mais il n'y a pas de raison que la filière pro ne mène pas non plus à des études supérieures courtes professionnalisantes. Je pourrais croire que c'est la vocation typique du BTS.
Alors, deux possibilités s'ouvrent: où bien, l'exit "normal" de la filière pro est à "bac + 2". Mais alors, le BTS est la suite normale d'un "bac pro". Ou bien l'exit normal de la filière pro est "bac", et seulement pour une petite minorité (les meilleurs) on prévoit un passage à "bac + 2". Mais alors il ne faut pas dire "que ce vilain système à laissé X pourcent de bacheliers sur le carreau".
Mais visiblement les "bac pro" ne sont pas employables sur le marché du travail, et il faut qu'ils aient tous un bac + 2 pour "avoir un métier". Il semble donc qu'on s'oriente vers l'exit normal de la filière pro à bac + 2. Seulement, les BTS sont tellement sélectifs que les bac pro faibles étaient avant dirigés vers les universités, "bac" oblige. Cela a totalement détruit les premières années universitaires. Et maintenant qu'on veut les mettre dans la filière où ils ont leur place (s'ils ont une place quelque part !), on hurle dans les BTS !
La bonne solution est bien sûr que la filière pro s'oriente vers un exit normal à "bac" vers le marché de l'emploi avec une certification professionnelle et réserve une épreuve, digne du nom, qui permet aux meilleurs d'entre eux de poursuivre à bac + 2 ou d'intégrer une passerelle vers des études secondaires tardives pour passer un vrai bac, qui lui, mène à l'université.
Mais l'université ne peut pas être la poubelle des bac pro refusés en BTS. Tant qu'on faisait cela, on niait le problème, on cassait l'université et on fabriquait des bon-à-rien frustrés. En permettant aux universités de remplir leurs amphis dans un ordre plus rationnel à priori, on commence enfin à limiter la casse de ce coté-là.
S'il faut mettre les bac pro quelque part, c'est mieux en BTS qu'à la fac. Après, on peut discuter de la nécessité de les mettre quelque part, mais leur filière est faite de telle façon qu'avec seulement un bac pro ils ne peuvent pas faire grand chose.
Ou bien il faut inventer une nouvelle filière bac + 2, "BPS", qui absorbe les bac pro.
Le raisonnement pour certaines filières techniques n'est d'ailleurs pas si différent. Ou bien on considère cela normal qu'une bonne fraction est éjecté du système au niveau bac ; ou bien il y a une politique qui donne à toute le monde l'occasion de passer du temps dans le supérieur. Mais je ne vois pas pourquoi l'université doit être le dindon de la farce car "non-sélective".
Nous sommes totalement d'accord. Le bac pro devrait être suffisant pour entrer sur le marché de l'emploi et "éventuellement" pour permettre une poursuite d'études en BTS et pour l'exception dans le supérieur. Des exceptions il y en a toujours, mais elles doivent rester des exceptions. Le bac pro trois ayant ruiné toute sélection préalable ne répond à aucune des exigences que tu mentionnes (au détriment de la volonté des enseignants). Les réformes imbéciles passé ont conduit à cette situation et à la déprofessionalisation, et celles à venir laissent augurer pire encore pour le pro, donc pour le supérieur !
- JacqGuide spirituel
celitian a écrit:
C'est ce que je disais hier, lors de la réforme du bac pro, il aurait fallu changer le nom du diplôme, ce n'est plus un vrai bac qui permet de poursuivre des études universitaires.
Le problème n'existe que depuis qu'un an de cours a été enlevé ainsi que la sélection entre le BEP et le bac pro.
Et ils n'ont pas leur place en BTS mais en mention complémentaire, réunion de la semaine dernière avec les ipr !
Pour la fac, le problème ne se poserait pas si les bacheliers généraux y allaient mais eux aussi préfèrent des études courtes donc personne n'est à sa place.
Et tu as raison c'est la même chose avec les bacs techno qui se retrouvent à la fac parce qu'ils n'ont pas été pris dans les filières courtes.
Comme le dit Jacq, ce sont les diplômes qui doivent être revus afin de valider un vrai niveau scolaire.
Sauf que les IPR ont validé la situation qu'ils déplorent maintenant (tout comme notre ministre).
Enfin, des élèves ont le niveau pour aller en BTS.
J'ai des élèves de seconde que je sais déjà avoir le profil BTS (en seconde on le sait déjà, sauf exception et revirement de situation dans un sens, ou dans l'autre parfois).
Et les diplômes, pas seulement dans le pro, sont toujours (de droite, de gauche, de droit macronienne, au général, au techno ou en LP) revus avec en élément de langage la "revalorisation", ou "l'exigence"... et dans les faits l'abaissement de niveau. Nous ne hissons pas la qualification en France, nous hissons le nombre de qualifiés en baissant dans les faits la qualification. D'où le fait de générations non adaptées (et pas seulement issues de LP) qui prétendent au supérieur. Le serpent se mord la queue. On ne va rien révolutionner ici, cela fait des années que nous l'indiquons et que les politiques, pour des raisons électoralistes, font l'inverse, regardant et se gargarisant hypocritement de leurs petits pourcentages.
- BoubouleDoyen
Jane a écrit:Bouboule a écrit:Jane a écrit:Zarathustra a écrit:
Elles ne peuvent pas être refusées en fac en ce moment. Elles peuvent être en attente, ce qui est normal à ce stade. Il y a eu 7.7 vœux par élève (et donc grosso modo par place disponible). Les détendeurs de plusieurs "oui" n'ont pas encore été obligés de libérer les places qu'ils ne prennent pas. Si la fac à dit "non", et c'est une filière non-sélective, cette fac s'est simplement mise en défaut.
Je te le vends comme ma fille me l'a vendu: certaines de ses copines ont vu leurs vœux en fac refusés (elle me le confirme). Après, quelle filière, je l'ignore ! Je sais juste que l'une d'elle a postulé pour un truc en physique, et que ça a été non.
C'est un peu léger comme renseignements, il ne faudrait peut-être pas propager. Il y a des cursus sélectifs en fac aussi. Et cette semaine, j'ai entendu beaucoup d'élèves (et de collègues parents) dire "refusés" pour "en attente".
Par contre si tu as le nom des formations, ça permet d'y voir plus clair et de faire remonter (en râlant).
Ah mais moi je ne râle pas et ça me fait sourire de lire que les facs prennent tout le monde tout en ne voyant pas quelle amélioration Parcoursup a apporté.
Ma fille a demandé la double licence littérature français et anglaise à la Sorbonne; 30 places, plus de 750 demandes, et 140 candidats en liste d'attente (dont elle, bien placée, mais malgré tout en attente). Ca fait combien de refusés ? Est-ce que c'est assez concret comme exemple ? Par contre, pour la formation de la copine de ma fille, je n'ai pas eu accès à son dossier Parcoursup et ne peux en dire plus que je ne l'ai déjà fait.
Le vrai problème à mon sens se situe plutôt en amont, avec la distribution du bac "pour tous" sans avoir anticipé une offre de formation suffisante et en ayant laissé espéré inutilement à certains cancres qu'ils pouvaient prétendre à des études supérieures.
L'exemple est concret mais c'est donc une licence sélective donc rien d'anormal pour ta fille et comme on est encore dans la première semaine, logique que la liste d'attente soit longue.
Les facs doivent prendre tout le monde sauf dans leurs cursus sélectifs (mais ce n'est pas nouveau).
- JacqGuide spirituel
Aiôn a écrit:Les CDE - et les enseignants - étaient mis dans une position intenable au trimestre dernier. Il était impossible de se prononcer d'une façon pertinente sur les voeux, d'abord parce que nous ne connaissons pas toutes les formations en profondeur, et ensuite parce que certaines enseignent des choses que nous n'enseignons pas. Cela a donné lieu à de nombreux débats sur la signification des termes employés, sans pouvoir savoir ce que faisaient les autres établissements. La relative bizarrerie de certaines décisions a d'ailleurs été pointée, avec beaucoup de pertinence selon moi, par une représentante des parents d'élèves. Les décisions semblant parfois bizarres venaient de la règle adoptée par le CDE pour se prononcer sur le critère "cohérent" et "satisfaisant" dans l'évaluation des voeux. Il considérait que l'adaptation de l'élève à la formation demandée était évaluée par le critère "cohérent" et que le critère "satisfaisant" évaluait le niveau général de l'élève quelle que soit sa demande. Sans cela les deux critères se mélangeaient. Nous avons eu ainsi des élèves avec des voeux jugés très incohérents mais très satisfaisants... Par exemple quand de bons bacs technos demandaient PACES où ils n'ont aucune chance. C'est kafkaïen, mais je reconnais que sans une règle unique, la cohérence de l'évaluation sur l'ensemble de l'établissement n'était pas assurée. Et je ne sais pas ce qui a été fait ailleurs, mais on peut vraiment tout imaginer vu le flou dans lequel on nous a laissé.
Je ne sais plus précisément quels étaient, nominalement, les critères.
Nous avions compris deux choses (à tort ou raison).
La cohérence était, pour nous, la logique de la poursuite d'études dans X ou Y domaine selon la filière d'origine et selon le projet (réel) de l'élève.
L'autre critère, dont je n'ai plus l'intitulé exact, était pour nous l'évaluation de la capacité de l'élève à poursuivre dans la filière selon ses capacités.
Ainsi un élève pouvait avoir pour le premier critère un avis favorable (c'est une poursuite d'études logique, cohérente avec le projet de l'élève et ou avec son formation actuelle) mais le second critère en défavorable (cet élève n'a pas le niveau pour suivre dans la filière en question).
- celitianSage
Dans notre filière,pour une fois ipr et professionnels sont sur la même ligne pas de bac pro en BTS, à la rigueur une mention complémentaire, les professionnels ont besoin de main d'oeuvre.
Logiquement cela avait été négocié et ils ont découvert que finalement si c'est possible, lorsqu'on y réfléchit c'est même assez drôle, sauf pour les élèves qui vont encore être désespérés très très rapidement mais ça les politiques s'en moquent bien.
Depuis la réforme, même des élèves de pro repérés par les collègues abandonnent ou ne valident pas le diplôme mais nous avions encore un BTS avec de forts coefficients dans des matières théoriques.
Logiquement cela avait été négocié et ils ont découvert que finalement si c'est possible, lorsqu'on y réfléchit c'est même assez drôle, sauf pour les élèves qui vont encore être désespérés très très rapidement mais ça les politiques s'en moquent bien.
Depuis la réforme, même des élèves de pro repérés par les collègues abandonnent ou ne valident pas le diplôme mais nous avions encore un BTS avec de forts coefficients dans des matières théoriques.
- JacqGuide spirituel
celitian a écrit:Dans notre filière,pour une fois ipr et professionnels sont sur la même ligne pas de bac pro en BTS, à la rigueur une mention complémentaire, les professionnels ont besoin de main d'oeuvre.
Logiquement cela avait été négocié et ils ont découvert que finalement si c'est possible, lorsqu'on y réfléchit c'est même assez drôle, sauf pour les élèves qui vont encore être désespérés très très rapidement mais ça les politiques s'en moquent bien.
Depuis la réforme, même des élèves de pro repérés par les collègues abandonnent ou ne valident pas le diplôme mais nous avions encore un BTS avec de forts coefficients dans des matières théoriques.
Oui, mais les IPR ont maintenant un discours qui ne correspond pas à la politique soutenue par les IPR (ou cautionnée par leur silence) au moment de la réforme du bac pro trois ans. Donc il est bien beau de tenir des discours maintenant, mais il fallait agir au moment où l'on réformait le bac pro, pas maintenant ! Ils ont soutenu ou par leurs actes ou par leur silence (c'est peut-être encore plus coupable), alors qu'ils ne viennent pas se plaindre maintenant !
EDIT : de mémoire, la seule filière qui a tenu réellement contre le bac pro trois c'est celle de l'hôtellerie, pour le reste, IPR compris (et surtout eux), ils sont rentrés dans le moule.
- celitianSage
Nous ce ne sont pas les mêmes ipr pour le LP, et je pense plutôt que tout le monde se moque totalement du LP et qu'ils n'ont pas de plan à long terme.
Autre problème dans cette filière, des BTS allaient en mention complémentaire et piquaient les places des bacs pro donc les programmes d'une mention ont déjà été intégrés à un BTS pour pas que les BTS y aillent après.
Autre problème dans cette filière, des BTS allaient en mention complémentaire et piquaient les places des bacs pro donc les programmes d'une mention ont déjà été intégrés à un BTS pour pas que les BTS y aillent après.
- JacqGuide spirituel
celitian a écrit:Nous ce ne sont pas les mêmes ipr pour le LP, et je pense plutôt que tout le monde se moque totalement du LP et qu'ils n'ont pas de plan à long terme.
Autre problème dans cette filière, des BTS allaient en mention complémentaire et piquaient les places des bacs pro donc les programmes d'une mention ont déjà été intégrés à un BTS pour pas que les BTS y aillent après.
Ok, les IPR ne sont peut-être pas les mêmes, mais comment ne peuvent-ils pas s'accorder entre eux ?
Comment des IPR de BTS (ex : tout ce qui est lié à la comptabilité) ne peuvent-ils pas s'accorder avec ceux du LP lorsque l'on supprime des bac secrétariat et comptabilité pour en faire du MSA puis du GA où l'on supprime quasiment toute la comptabilité du programme (alors que la destination seconde des élèves de LP était la compta et que leur seul avantage était d'avoir bouffé de la compta durant quatre ans - trois maintenant, et sans compta - merci encore aux IPR qui n'ont pas protesté publiquement, qu'ils soient ceux des LP ou des BTS) et que dans le même temps on affirme que X % de ces élèves doivent aller dans le supérieur.
Une fois de plus ces "bien nourris" d'IPR tiennent des discours, approuvent, cautionnent, sont à l'origine, de réformes, puis lorsque la casse prévisible arrive ils viennent tomber sur les enseignants ou sur les élèves. Qu'ils assument leurs fautes ! Que monsieur le ministre assume ses fautes ! Il était au pouvoir !
- celitianSage
Le plus drôle en compta c'est que les professionnels s'etonnent maintenant de ne pas trouver de salariés. Je revois encore la tête désespérée d'une expert comptable sur un forum scolaire, et qui m'avait expliqué qu'elle n'arrivait pas à recruter...
- BoubouleDoyen
celitian a écrit:Le plus drôle en compta c'est que les professionnels s'etonnent maintenant de ne pas trouver de salariés. Je revois encore la tête désespérée d'une expert comptable sur un forum scolaire, et qui m'avait expliqué qu'elle n'arrivait pas à recruter...
Elle recrute à combien et pour faire quoi ?
- celitianSage
Pour faire de la compta dans son cabinet, du classique quoi. Le salaire aucune idée mais il y a de grilles à respecter, et tu peux évoluer donc certainement pas pire qu'ailleurs.
Le vrai problème c'est que de moins en moins d'élèves étudient la comptabilité.
Le vrai problème c'est que de moins en moins d'élèves étudient la comptabilité.
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