Agrégation interne LM 2019

Bonjour à tous,
quelqu'un est-il de Tours sur ce forum ?
Ma formation au PAF vient d'être acceptée en début de semaine (il était temps !). J'avais téléphoné pour savoir quand était la réunion d'informations mais personne ne le savait. Eh bien, pas de chance elle aurait eu lieu mercredi ! Je trouve cette gestion incroyable. J'ai manqué toutes les infos; j'ai envoyé un mail au responsable, mais franchement ça m'énerve ! Donc quelqu'un aurait-il des infos à partager ?

Ce sera essentiellement de la visioconférence, je me demande quel est l'intérêt de nous faire déplacer. Adieu mon ancienne (très ancienne, saurienne même) vision de l'enseignement à la FAC.

Sei a écrit:
Je copie-colle donc la courte bibliographie publiée dans le rapport 2015 :

Arrivé M., Gadet F., et Galmiche M., La Grammaire d'aujourd'hui
Calas F. et Rossi N., Questions de grammaire pour les concours
Lardon S. et Thomine M.-C., Grammaire française de la Renaissance
Riegel,  M.,  Pellat  J.-C.,  Rioul  R. : Grammaire  méthodique  du  français
Fournier N., Grammaire du français classique (celui, donc, sur la langue du XVIIe)

Mille mercis Sei !

Sei a écrit:

tannat a écrit:

Sei a écrit:
Je me demande s'il ne faudrait pas aussi lire une grammaire du XVIIe (je peux vous la retrouver si elle vous intéresse). J'ai trouvé une référence dans un rapport de jury. Qu'en pensez-vous ?

Que du bien... je prends la référence avec plaisir !

Pardon pour le retard...

Je copie-colle donc la courte bibliographie publiée dans le rapport 2015 :

Arrivé M., Gadet F., et Galmiche M., La Grammaire d'aujourd'hui
Calas F. et Rossi N., Questions de grammaire pour les concours
Lardon S. et Thomine M.-C., Grammaire française de la Renaissance
Riegel,  M.,  Pellat  J.-C.,  Rioul  R. : Grammaire  méthodique  du  français
Fournier N., Grammaire du français classique (celui, donc, sur la langue du XVIIe)

La grammaire de N. Fournier est super !
Bon, mais je lis aussi la RPR avec plaisir, donc effectivement...

Euh, c'est la première fois que cela m'arrive : la couverture du RC m'a lâchée... Est-ce signe que je travaille trop ou que l'édition est de mauvaise qualité ?

La mienne aussi...dès la seconde lecture.

kokille a écrit:La mienne aussi...dès la seconde lecture.

Oui, c'est ça, avec fichage. Je pense que quand j'aurai terminé de ficher le RC, je ferai une pause en terminant de ficher Marivaux.

Certains ou certaines auraient-ils des nouvelles pour Artois par rapport à la liste complémentaire ?

wasabi en folie a écrit:Certains ou certaines auraient-ils des nouvelles pour Artois par rapport à la liste complémentaire ?

à mon avis il faut attendre les résultats de l'externe pour voir éventuellement des candidatures disparaitre ...donc 7 juillet!
Si tu as des nouvelles d'Artois fais moi signe je suis derrière toi sur la liste
courage !

nauje a écrit:

wasabi en folie a écrit:Certains ou certaines auraient-ils des nouvelles pour Artois par rapport à la liste complémentaire ?

à mon avis il faut attendre les résultats de l'externe pour voir éventuellement des candidatures disparaitre ...donc 7 juillet!
Si tu as des nouvelles d'Artois fais moi signe je suis derrière toi sur la liste
courage !

Pas de souci.

Bonsoir,

J' embête encore un peu : est-ce qu'il existe d'autres universités proposant une formation à distance pour l'agrégation ? Bien entendu, je n' évoquerais pas celle d'Artois.

Oui, Wasabi en folie ! Il y a le CFOAD (centre de formation ouverte et à distance) de l'Université de Bourgogne qui propose ce type de préparation, en revanche je ne sais pas quelles sont les conditions et dates d'inscription, mais je t'envoie le lien pour que tu puisses te renseigner, également pour le contenu : 
http://cfoad.u-bourgogne.fr/agregation-de-lettres-modernes/presentation.html

Il y a celle de Nanterre, je crois.

Bonjour à tous,

Aujourd'hui je n'ai ni copies, ni élèves. Juste un barbecue et un pot de fin d'année. Alors j'ai eu un peu de temps pour travailler et ça fait du bien. J'ai tapé ma biographie extraite de Flaubert, une certaine manière de vivre de Pierre-Marc Biasi et ma lecture du Roman historique de Georges Lukacs. Je vous les dépose sur la dropbox. Dans le deuxième chapitre de Lukacs, il y a une mise en parallèle de Flaubert/ Shakespeare/ Pouchkine et Corneille. A croire que c'est Lukacs qui a fait le programme !

Je m'attaque par ailleurs à un sujet donné par Nessy toujours sur Flaubert :
« Il voyagea.
« Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l'étourdissement des paysages et des ruines, l'amertume des sympathies interrompues.
«  Il revint. Il fréquenta le monde, et il eut d'autres amours ...*
La longue phrase évoque une errance sur la Terre entière d’une durée indéterminée, un voyage dont les voyages réels de Flaubert n’auraient été que des mouvements, des cas particuliers.  C’est une sorte de fenêtre par laquelle le grand voyage se manifeste, l’envers de tout ce qu’on a vu » (Michel Butor, Improvisations sur Flaubert)
*Ce passage de L’éducation sentimentale est cité par Proust dans Essais et articles, « A propos du « style » de Flaubert », Contre-Sainte-Beuve, Pléiade, p. 595.
Vous apprécierez ce jugement à la lumière de votre lecture de l’œuvre.

Et j'avoue que c'est difficile pour moi.
Voici l'état de mes réflexions du jour :
- Quel statut donner au contexte des phrases extraites du roman ? c'est-à dire quelle place doit prendre l'ellipse dans ma réflexion ? Butor s'intéresse ici explicitement à "la longue phrase" mais son inscription dans le roman n'est pas indifférente. Elle apparaît après le blanc célèbre et donc après une des seules actions épiques et que je crois non ironique du roman : la mort de Dussardier. Or Lukacs écrit : "parfois le roman semble une forme réussie de totalisation quasi épique, mais en tant que principe structurant, l'ironie dissipe cette illusion et démasque le roman comme une forme esthétique imparfaite née de et dans un univers dégradé".
- le roman tout entier est-il à comprendre comme un "voyage" ? Butor remplace le terme "éducation" par "voyage" dans "voyage sentimental". Tout le roman peut donc être compris ainsi et cependant ce voyage réel de Frédéric, résumé en trois lignes, lui permet d'entrer dans "l'envers de tout ce qu'on a vu". Ce voyage réel permettrait-il la seule éducation réelle, une éducation à la vie réelle et non pas à l'hypocrisie sociale dénoncée dans tout le roman ? Et une éducation de qui ? Frédéric ? Le lecteur ? Flaubert ? Le roman dépasse son personnage et son auteur, nous ouvre "une fenêtre" sur la compréhension de la vie.
- Je trouve également très intéressant l'emploi du mot "monde". ("il fréquenta le monde") Ce "monde" qui s'oppose à "la Terre entière". L'ironie est sensible.
- Et puis la notion de mouvement. Le voyage ne serait pas dans la destination mais dans le mouvement et en ce sens il est partout dans le roman. Chacun croît poursuivre un but mais celui-ci ne cesse de s'échapper comme l'eau à travers la main. Je pense ici à l'écoulement du temps étudié dans l'Education sentimentale par Lukacs et bien sûr à l'analyse grammaticale du "et" par Proust ("C'est comme l'indication qu'une autre partie du tableau commence, que la vague refluante, de nouveau va se refermer.")
- Et enfin le lien entre voyage et amour dont je ne fais pas grand chose pour l'instant, à tort certainement. J'ai seulement noté que Butor parle de Mme Arnoux comme d'une porte. Elle est "celle qui possède la clef du royaume entier des femmes". Porte/ fenêtre : l'idée me semble assez semblable.

Bref, je vais devoir arrêter là pour aujourd'hui car il faut que j'aille chercher les enfants à l'école et que je fasse un peu de cuisine pour le pot de fin d'année mais je me suis donnée jusqu'à la fin de la semaine pour construire problématique et plan et là, je crois qu'il va me falloir beaucoup de travail !

Bonne journée à tous.

Flûte ! Je ne sais plus comment j'ajoute mon travail à la liste des contributions. Je chercherai ce soir, promis.

Salut !

J'ai lu rapidement le sujet que tu proposes, Sisyphe, et je ne le trouve pas facile moi non plus.

Avez-vous réussi à vous inscrire à Artois ? Je ne comprends rien du tout à la procédure, et ne parviens pas à obtenir l'identifiant OPI demandé. Si j'ai bien compris, nous n'avons pas à demander un n° CVEC ? Si ?
Je crois que mon cerveau a fondu sous le soleil... :|

Bonjour,

Vous me pardonnerez, j'espère, de vous livrer ici encore le fruit de mes réflexions de ce matin. Je suis parvenue à esquisser une problématique et comme je dois envoyer ma dissertation entièrement rédigée à une amie pour laquelle j'ai beaucoup d'estime et à laquelle il me coûte de livrer mon incurie, je fais ici un exercice pratique d'humilité en vous soumettant mon mauvais mais laborieux travail :
(ma problématique est en gras)
Donc toujours sur le sujet de Nessy :
« Il voyagea.
« Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l'étourdissement des paysages et des ruines, l'amertume des sympathies interrompues.
«  Il revint. Il fréquenta le monde, et il eut d'autres amours ...*
La longue phrase évoque une errance sur la Terre entière d’une durée indéterminée, un voyage dont les voyages réels de Flaubert n’auraient été que des mouvements, des cas particuliers.  C’est une sorte de fenêtre par laquelle le grand voyage se manifeste, l’envers de tout ce qu’on a vu » (Michel Butor, Improvisations sur Flaubert)
*Ce passage de L’éducation sentimentale est cité par Proust dans Essais et articles, « A propos du « style » de Flaubert », Contre-Sainte-Beuve, Pléiade, p. 595.
Vous apprécierez ce jugement à la lumière de votre lecture de l’œuvre.

Michel Butor, dans Improvisations sur Flaubert, s'intéresse particulièrement à "la longue phrase" dans cet extrait situé à la fin de l'Education Sentimentale (troisième partie, chapitre 6). Ce passage est le lieu d'une ellipse de plus de quinze ans et constitue "la chose la plus belle de l'Education sentimentale" d'après Proust dans « A propos du « style » de Flaubert ». Pour Michel Butor, cette longue phrase "évoque une errance sur la Terre entière d’une durée indéterminée" puisqu'on ne sait précisément quand "il revint" mais qu'avant la première indication temporelle précise du chapitre VI ("Vers la fin de mars 1867"), Flaubert nous indique que "des années passèrent". L'emploi du mot "errance" laisse à penser que le but du voyage n'est pas à chercher dans une destination mais bien plutôt dans le mouvement lui-même, mouvement dont Flaubert a fait l'expérience (" un voyage dont les voyages réels de Flaubert n’auraient été que des mouvements, des cas particuliers")
Le cœur du sujet semble donc être dans cette relation entre temps et mouvement et cette longue phrase qui livrerait le secret de la véritable éducation sentimentale que Michel Butor appelle aussi "voyage sentimental", serait " une sorte de fenêtre par laquelle le grand voyage se manifeste", le mouvement par lequel "on" se découvre soi-même, "on" acquiert une sagesse qui est "l’envers de tout ce qu’on a vu " avant ce voyage.
On observe alors avec un intérêt accru l'ironie mélancolique si caractéristique de Flaubert, l'ironie de ceux qui savent, dans la phrase : "Il fréquenta le monde". Petit monde factice de ceux qui se désignent ainsi et que l'on peut "fréquenter" quand le voyage permet de "connaître" ("Il connu la mélancolie des paquebots...").
Enfin le passage mis en lumière par Marcel Proust et Michel Butor est nourri par la question amoureuse. S'il s'agit d'un "voyage sentimental", c'est qu'il s'agit bien d'y éduquer les sentiments. On note évidemment le choix du vocabulaire affectif dans la "longue phrase" ("mélancolie", "froids réveils", "étourdissement", "amertumes des sympathies interrompues") dont l'ordonnance semble faire écho à l'idylle de Frédéric pour Mme Arnoux, mais également la mention "et il eut d'autres amours encore". Le voyage est la résidence de l'amour.
La question est alors de savoir en quoi le voyage considéré d'abord comme mouvement peut être à la fois une éducation à la sagesse et la résidence de l'amour.

Il me reste à construire mon plan mais je vais suivre les trois axes :
I. Le voyage, un mouvement plus qu'une destination
II. Le voyage, une éducation à la sagesse, à l'acceptation du temps qui passe
III. Le voyage, résidence de l'amour et lieu d'éducation des sentiments.

Ne vous inquiétez pas, je ne compte pas vous livrer tout mon travail par bribes. Quand j'aurai tout rédigé, et que cette amie m'aura envoyé ses commentaires (à la fin de l'été, elle part en vacances et ne recevra pas mon travail tout de suite), je pourrai déposer l'ensemble sur la dropbox si cela vous intéresse.

Vous écrire m'aide à sauter le pas. Il y a trop longtemps que je n'ai pas été dans la position du candidat.

Bonne journée à tous et merci d'avance à ceux qui auront le courage de me faire des remarques.

Coucou Sisyphe,

Je ne vais pas lire tout de suite tes commentaires, pour réfléchir à l'occasion au sujet !

Dites, vaut-il mieux s’inscrire à la préparation de l’université de Bourgogne ou au CNED, selon vous ?

FiatLux a écrit:Dites, vaut-il mieux s’inscrire à la préparation de l’université de Bourgogne ou au CNED, selon vous ?

Je vais essayer Nanterre, inscription fin août.

Inscrite aussi à Nanterre. Je suppose qu'il y aura une réunion de rentrée ?

Sisyphe a écrit:Bonjour,

Vous me pardonnerez, j'espère, de vous livrer ici encore le fruit de mes réflexions de ce matin. Je suis parvenue à esquisser une problématique et comme je dois envoyer ma dissertation entièrement rédigée à une amie pour laquelle j'ai beaucoup d'estime et à laquelle il me coûte de livrer mon incurie, je fais ici un exercice pratique d'humilité en vous soumettant mon mauvais mais laborieux travail :

Sisyphe, tu me fais trop rire. Je vais regarder tout de suite ce que tu as fait.
Par rapport à ton premier post, il ne me semble pas que l'action de Dussardier soit le seul acte d'héroïsme du roman sans ironie. Selon moi, cela n'en est même pas un car il est immédiatement annulé... Dussardier se laisse abattre car il est déçu par la Révolution. Il ne sait plus où se placer par rapport à elle... La Révolution a échappé aux ouvriers. C'est un assassinat de Sénécal. Merci, de ne pas me tenir rigueur de mes imprécisions mais je n'ai pas le livre sous les yeux.
L'idée n'est pas de moi mais d'Y. Leclerc.
Bref, je lis ce que tu as écrit et on en parle si tu passes à la bibliothèque. A bientôt.

Sisyphe a écrit:
« Il voyagea.
« Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l'étourdissement des paysages et des ruines, l'amertume des sympathies interrompues.
«  Il revint. Il fréquenta le monde, et il eut d'autres amours ...*
La longue phrase évoque une errance sur la Terre entière d’une durée indéterminée, un voyage dont les voyages réels de Flaubert n’auraient été que des mouvements, des cas particuliers.  C’est une sorte de fenêtre par laquelle le grand voyage se manifeste, l’envers de tout ce qu’on a vu » (Michel Butor, Improvisations sur Flaubert)
*Ce passage de L’éducation sentimentale est cité par Proust dans Essais et articles, « A propos du « style » de Flaubert », Contre-Sainte-Beuve, Pléiade, p. 595.
Vous apprécierez ce jugement à la lumière de votre lecture de l’œuvre.

Voici ce qui me vient :
Tout d'abord, je commenterais les passés simples de la citation en disant qu'ils s'opposent aux imparfaits itératifs du reste de l’œuvre...
C'est-à-dire que là où il devrait se passer quelque chose, au passé simple... Eh bien, il ne se passe rien !
Frédéric ne sort pas enrichi de ses voyages.
Il a acquis plus d'expérience par ses échecs tout au long de l’œuvre, par ses allers et retours que par ce voyage qui finit par le ramener à son point de départ... Un peu plus désabusé que lorsqu'il est parti. Ses amours sont toujours estimés par rapport au premier, celui de Mme Arnoux, inégalé. Les autres s'en trouvent par avance dégradés.
C'est l'échec du héros romantique (pas que), du dilettante. Pour savoir où l'on va, faut-il déjà savoir d'où l'on vient...
Je parlerais donc de ce qui a perdu Frédéric dès le début du roman.
Le roman lui-même fait une boucle et cette tentative d'un ailleurs est voué à l'échec.
L'envers de tout ce qu'on a vu n'est pas ce qui intéresse Flaubert.
L'auteur de La Modification sait de quoi il parle, lui dont le héros renonce à rejoindre sa maîtresse en Italie et fait demi-tour pour rentrer à Paris après avoir fait un long voyage intérieur...
Voilà ce que je dirais.
Et je dois couper car ma session se termine...

Bonjour,

Merci pour tes remarques ! Je vais prendre en compte ta réponse dans ma seconde partie mais pour dire ensuite que, si, Frédéric évolue. Les passés simples du voyage font écho aux passés simples des descriptions dont parle Proust. Et je trouve que Frédéric revient différent. Désormais il supporte «  le désœuvrement de son intelligence et l’inertie de son cœur ». Il a réduit ses ambitions. J'y vois une forme de sagesse. Je crois qu'il serait déraisonnable pour Flaubert d'attendre autre chose que la conscience du nécessaire échec. Et je vois dans la comparaison toujours renouvelée à Mme Arnoux un éloge du souvenir. Le souvenir est plus précieux que le réel et c'est pour cela que Frédéric renonce à Mme Arnoux devant ses cheveux blancs.

Mais c'est enrichissant d'avoir un autre point de vue.

Sisyphe a écrit:Bonjour,

Merci pour tes remarques ! Je vais prendre en compte ta réponse dans ma seconde partie mais pour dire ensuite que, si, Frédéric évolue. Les passés simples du voyage font écho aux passés simples des descriptions dont parle Proust. Et je trouve que Frédéric revient différent. Désormais il supporte «  le désœuvrement de son intelligence et l’inertie de son cœur ». Il a réduit ses ambitions. J'y vois une forme de sagesse. Je crois qu'il serait déraisonnable pour Flaubert d'attendre autre chose que la conscience du nécessaire échec. Et je vois dans la comparaison toujours renouvelée à Mme Arnoux un éloge du souvenir. Le souvenir est plus précieux que le réel et c'est pour cela que Frédéric renonce à Mme Arnoux devant ses cheveux blancs.

Mais c'est enrichissant d'avoir un autre point de vue.

Oui, je suis d'accord aussi avec ce que tu écris. Je n'ai/avais pas encore lu l'article que tu m'as envoyé.

Fichage de Scarron enfin terminé! Maintenant je vais défricher tous les docs passionnants postés par Tannat, et je crains que cela ne soit encore plus long... Qui d'autre scarrone ces temps-ci à part moi? Il fait bien chaud pour travailler, comment résistez-vous à  ces excès du mercure?

@Kokille, je viens de finir Scarron et avec lui ma première lecture de l'ensemble du programme, comparée comprise
Il ne me reste plus qu'à tout ficher en détail, et il va bien me falloir l'été pour cela, surtout si je veux avancer la didactique (dissert à rendre pour la rentrée).