Re: Agrégation interne Histoire/Géographie 2019

Bonjour tout le monde,

Je ne suis pas très active ici non plus, même si je passe régulièrement vous lire pour me sentir moins seule dans cette aventure.
Un peu dépitée aujourd'hui après l'annonce des résultats: deuxième tentative et deuxième admissibilité pour ma part, avec un peu d'avance aux écrits (38 points dont un 16 pour la dernière épreuve) et pas moyen de m'en sortir convenablement aux oraux depuis 2 ans ! Pourtant je lis et relis les rapports, j'ai suivi la formation académique en 2018 dans laquelle un des deux vice-présidents nous a donné des conseils pour ces épreuves, j'ai l'impression de faire ce qu'il faut (je me trompe forcément quelque part). Je soigne la transposition pédagogique mais je suis tombée les deux fois en collège (où j'enseigne) sur un jury sans inspecteur qui ne s'y est pas du tout intéressé (aucune question didactique), et pour mes deux oraux de lycée sur la même inspectrice qui m'avait déjà démonté l'an dernier et m'a redemonté cette année. Bon je n'ai pas eu de chance sur les sujets, c'est le jeu, j'ai tiré des trucs que je n'ai jamais enseigné mais quand même j'ai tenu à chaque fois les 40 min en présentant des documents, en insistant sur l'introduction, les concepts tout ça, et essayé de répondre à leurs questions, et je ne dépasse pas les 6/20. J'ai demandé les commentaires l'an dernier, mais dessus il y a 3 lignes qui ne disent pas grand chose finalement...

Alors voilà si vous avez des conseils pour me permettre de progresser je suis preneuse ! Je sais que je dois m'entraîner plus en conditions réelles mais c'est un peu compliqué pour moi de suivre de nouveau la formation académique, est-ce que certains auraient suivi une formation à distance efficace pour les oraux ?

Et j'en profite quand même pour féliciter ceux qui ont réussi, je commence à désespérer d'être capable d'arriver à ça un jour 😅 Et ce qui craint c'est que je commence aussi à me dire que c'est vraiment la loterie ces épreuves, j'ai remarqué par exemple que le candidat qui passait après moi était le même les deux fois, est-ce que ça veut dire qu'on est toujours jugés par rapport aux mêmes personnes ? (donc pas de bol si ces personnes ont un haut niveau). Oui c'est un peu la déception qui parle là 😞

Merci à ceux qui liront ce pavé (vous êtes ma séance chez le psy post agrégation ^^) , bravo encore aux admis, vous êtes très forts 👏

Félicitation aux admis.
Mon compagnon a passé les oraux cette année mais n'a pas été admis avec de très mauvaises notes à l'oral ( 3 et 5 ). Il a du mal à comprendre ses notes car il était plutôt confiant. Il est tombé sur des sujets où il avait beaucoup de connaissances scientifiques. Il lit régulièrement des ouvrages récents d'historiens et de géographes, il est très calé en historiographie, il a réussit à répondre à la majorité des questions posées par le jury. Il se demande si son point faible n'est pas la didactique.

Petites questions pour les admis - de cette année et des années précédentes :
- Combien de temps avez-vous consacré en préparation à l'aspect didactique ?
- Combien de temps lors de la présentation orale ?
- Comment avez-vous présenté l'aspect didactique : différenciation ? évaluations ? développement d'un plan de séquence ou développement en détail d'une ou deux séances ?.... Quels éléments avez-vous évoqués ou développés en priorité ?
- Comment vous êtes vous préparez à l'oral ? Quelles lectures ? Quel entraînement ?

Cela fait beaucoup de questions mais les rapports du jury développent assez peu cet aspect. Ils insistent bien sur l'importance de la didactique mais ne proposent pas de corrections ou de propositions réellement développées.

Merci d'avance pour vos réponses.

Est-ce que tu es à coté d'une BU? L'an dernier, je n'avais pas suivi de formation, mais deux fois par semaine, j'allais en BU pour des entraînements en conditions. C'est vraiment déterminant. Je suis d'accord aussi sur l'attitude : dynamisme, se sentir légitime donc souriant, et puis se battre sur la reprise. Faire simple aussi pour l'exposé scientifique, c'est ce que j'en retire de mon expérience et des rapports du jury.

Après malheureusement, quand tu tombes sur des sujets épouvantables ou que tu ne maîtrises pas du tout, il n'y a pas grand chose à faire.

Amadeb a écrit:Félicitation aux admis.
Mon compagnon a passé les oraux cette année mais n'a pas été admis avec de très mauvaises notes à l'oral ( 3 et 5 ). Il a du mal à comprendre ses notes car il était plutôt confiant. Il est tombé sur des sujets où il avait beaucoup de connaissances scientifiques. Il lit régulièrement des ouvrages récents d'historiens et de géographes, il est très calé en historiographie, il a réussit à répondre à la majorité des questions posées par le jury. Il se demande si son point faible n'est pas la didactique.

Petites questions pour les admis - de cette année et des années précédentes :
- Combien de temps avez-vous consacré en préparation à l'aspect didactique ?
- Combien de temps lors de la présentation orale ?
- Comment avez-vous présenté l'aspect didactique : différenciation ? évaluations ? développement d'un plan de séquence ou développement en détail d'une ou deux séances ?.... Quels éléments avez-vous évoqués ou développés en priorité ?
- Comment vous êtes vous préparez à l'oral ? Quelles lectures ? Quel entraînement ?

Cela fait beaucoup de questions mais les rapports du jury développent assez peu cet aspect. Ils insistent bien sur l'importance de la didactique mais ne proposent pas de corrections ou de propositions réellement développées.

Merci d'avance pour vos réponses.

Pour tes questions :
1) Environ 45min au début, après le passage en bibliothèque.

2) En théorie, 10-15min c'est bien. Pour mon 2eme oral l'an dernier, 7min seulement, j'ai dû squizzer une partie. Et j'ai eu une bonne note quand même, nettement meilleure que pour mon 1er oral ù j'avais fait une tanspo dans les règles...

3) Les jurys veulent "voir" les élèves au travail, se les imaginer, et aussi comprendre ce qu'est le rôle de l'enseignant dans sa classe, très concrètement. Il ne faut pas donc se contenter de déclaration d'intention vagues. Ils veulent aussi comprendre commént l'enseignant s'y prend en amont pour construire son cours. Il faut développer la structure du cours rapidement, et ensuite passer à la description de la ou les séances qui correspondent au sujet posé. Bien identifier les objectifs, expliciter le choix des documents, décrire concrètement la mise en activité, et justifier ses choix (ou être capable de le faire). La différenciation, le numérique pourquoi pas, mais il faut en expliquer l intérêt, sinon c'est bidon et l'ipr ne manquera pas de le souligner par ses questions...

4) Entraînements en BU, puis 40min d'oral seule ou devant quelqu'un, épluchage des docs photos, surtout sur des thèmes que je ne maîtrisais que très peu, histoire de combler mes lacunes... En geo : dico (levy-lussault) et définitions de concepts et notions...

Merci pour tes réponses @kiwi , d'autres admis qui voudraient partager leur expérience ?

Félicitations aux admis. Mes pensées positives aux recalés... ne rien lâcher et redémarrer après un bon repos physique et intellectuel.

Amadeb a écrit:Merci pour tes réponses @kiwi , d'autres admis qui voudraient partager leur expérience ?

Personnellement, pour les oraux, j'ai toujours privilégié la transposition didactique dans mes préparations, la faisant dès mon retour de la bibliothèque pour ne pas être pris au dépourvu en fin de prépa, en misant sur la "production élève" que j'ai toujours tenté d'amener avec l'exposé scientifique (le fameux croquis filé dans les 3 parties, réutilisé en transposition didactique, par exemple ; ou le doc texte ou icono exploité dans les 3 parties du développement scientifique, repris en analyse de docs en transpo). J'y ai souvent consacré 45-1h comme kiwi.
Le temps alloué à la transposition est théoriquement compris entre 10 (limite basse tolérée) et 15 minutes (le plus apprécié). Il ne faut pas oublier que le/la président-e de jury est IPR. Ils attendent quelque chose de solide, qui ne soit pas parasité pendant la moitié du temps dédié par une présentation du programme.
Pour le 3/, là encore kiwi a dit ce que j'aurais répondu : présenter une production élève concrète et l'intégrer dans une progression de séquence/séance où les obj pédagogiques, compétences/capacités sont clairement identifiées et travaillées lors de la transposition didactique. Et, oui, il faut bien justifier ce que l'on propose : faire de la différenciation pour dire d'en faire, de faire une classe en îlots par ce que c'est tendance sans que cela ne soit vraiment utile pour les élèves et les obj pédagogiques établis en amont, ça ne passe pas trop.
Pour le 4/, j'avais lu les années précédentes pas mal d'articles, synthèses ou livres, d'historio et d'épistémo, et sur les 5 semaines de préparation entre les résultats et les oraux, j'avais passé 5 oraux en condition (2 de collège, 3 de lycée), 2 avec un ami qui avait eu le concours l'année d'avant, et les 3 autres en prépa académiques. 3 fois un mercredi (j'avais obtenu mon mercredi pendant l'année scolaire), et 2 fois chez moi avec les bouquins du bord de ma bibliothèque (sujet envoyé par sms par mon ami le matin).
Ce furent les semaines les plus épuisantes de ma préparation sur l'année, avec de très nombreuses remises en cause de certitudes, tant didactiques que scientifiques...

Bonsoir

Après avoir raté de peu les écrits (0.5 point...), je repars pour une 4e, et probablement dernière année de préparation. Je ne réussis jamais la dernière épreuve aux écrits, car je pense justement que mes propositions pédagogiques laissent à désirer. Je retiens d'ailleurs l'idée de commencer par cela au brouillon plutôt que de rédiger un truc tout moisi en 30 minutes...

Pour autant, les conseils judicieux que vous donnez me semblent encore trop vagues. Je ne vois pas concrètement comment montrer le travail des élèves ainsi que la posture de l'enseignant . Y aurait-il de nouveaux ou d'anciens admis qui auraient un exemple de proposition pédagogique réussie à l'épreuve 3, et qui accepteraient de la partager?

Merci d'avance !

Amadeb a écrit:Félicitation aux admis.
Mon compagnon a passé les oraux cette année mais n'a pas été admis avec de très mauvaises notes à l'oral ( 3 et 5 ). Il a du mal à comprendre ses notes car il était plutôt confiant. Il est tombé sur des sujets où il avait beaucoup de connaissances scientifiques. Il lit régulièrement des ouvrages récents d'historiens et de géographes, il est très calé en historiographie, il a réussit à répondre à la majorité des questions posées par le jury. Il se demande si son point faible n'est pas la didactique.

Petites questions pour les admis - de cette année et des années précédentes :
- Combien de temps avez-vous consacré en préparation à l'aspect didactique ?
- Combien de temps lors de la présentation orale ?
- Comment avez-vous présenté l'aspect didactique : différenciation ? évaluations ? développement d'un plan de séquence ou développement en détail d'une ou deux séances ?.... Quels éléments avez-vous évoqués ou développés en priorité ?
- Comment vous êtes vous préparez à l'oral ? Quelles lectures ? Quel entraînement ?

Cela fait beaucoup de questions mais les rapports du jury développent assez peu cet aspect. Ils insistent bien sur l'importance de la didactique mais ne proposent pas de corrections ou de propositions réellement développées.

Merci d'avance pour vos réponses.

- 1h pour la partie didactique au moins. En réalité je pense d'abord à ça lors des 15 minutes de réflexion, je prends les pochettes des programmes et direct j'imagine ce que je veux faire sur ce thème.
Je note sur le brouillon:
--> inscription dans la progression annuelle / éléments vus au cours des années précédents (pour la séquence collège 5e, suis allé voir en cycle 3 ce qu'ils ont fait en CM1)
--> objectifs
--> problématique
--> compétences visées
--> durée de la séance
--> mise en oeuvre / démarche
--> trace écrite attendue
cette trame va guider ma dernière heure

- A chacun de mes oraux j'ai fait 25 min / 15 min. Je n'ai eu aucun souci de timing car dans la partie péda je savais que je pouvais gérer mon temps comme je voulais pour parler de la mise en oeuvre.

- Tu choisis la durée de ta séance. Sur Magellan j'ai prévu une séance d'1h (en estimant que ça pouvait déborder un peu), en géo sur 1h30.
J'ai réalisé mon oral péda en articulant mes propos dans l'ordre décrit plus haut. Puis j'ai justifié mon corpus documentaire (docs variés, pas trop nombreux), présenté mon questionnement (croisé) et expliqué que ce questionnement guidait vers une tâche finale écrite.
J'ai ensuite évoqué la mise en oeuvre: travail par 2 (car j'aime pas les groupes trop nombreux), évoqué la différenciation par la présence du professeur qui peut mixer les binômes de travail / donner des béquilles à des élèves qui ont du mal à démarrer.
La trace écrite est réalisée grâce aux notions révélées par l'activité.

- pour préparer l'oral: lectures des fiches éduscol lycée / collège , des lectures de manuel et rapports de jury

bnht a écrit:Félicitations aux admis. Mes pensées positives aux recalés... ne rien lâcher et redémarrer après un bon repos physique et intellectuel.

Amadeb a écrit:Merci pour tes réponses @kiwi , d'autres admis qui voudraient partager leur expérience ?

Personnellement, pour les oraux, j'ai toujours privilégié la transposition didactique dans mes préparations, la faisant dès mon retour de la bibliothèque pour ne pas être pris au dépourvu en fin de prépa, en misant sur la "production élève" que j'ai toujours tenté d'amener avec l'exposé scientifique (le fameux croquis filé dans les 3 parties, réutilisé en transposition didactique, par exemple ; ou le doc texte ou icono exploité dans les 3 parties du développement scientifique, repris en analyse de docs en transpo). J'y ai souvent consacré 45-1h comme kiwi.
Le temps alloué à la transposition est théoriquement compris entre 10 (limite basse tolérée) et 15 minutes (le plus apprécié). Il ne faut pas oublier que le/la président-e de jury est IPR. Ils attendent quelque chose de solide, qui ne soit pas parasité pendant la moitié du temps dédié par une présentation du programme.
Pour le 3/, là encore kiwi a dit ce que j'aurais répondu : présenter une production élève concrète et l'intégrer dans une progression de séquence/séance où les obj pédagogiques, compétences/capacités sont clairement identifiées et travaillées lors de la transposition didactique. Et, oui, il faut bien justifier ce que l'on propose : faire de la différenciation pour dire d'en faire, de faire une classe en îlots par ce que c'est tendance sans que cela ne soit vraiment utile pour les élèves et les obj pédagogiques établis en amont, ça ne passe pas trop.
Pour le 4/, j'avais lu les années précédentes pas mal d'articles, synthèses ou livres, d'historio et d'épistémo, et sur les 5 semaines de préparation entre les résultats et les oraux, j'avais passé 5 oraux en condition (2 de collège, 3 de lycée), 2 avec un ami qui avait eu le concours l'année d'avant, et les 3 autres en prépa académiques. 3 fois un mercredi (j'avais obtenu mon mercredi pendant l'année scolaire), et 2 fois chez moi avec les bouquins du bord de ma bibliothèque (sujet envoyé par sms par mon ami le matin).
Ce furent les semaines les plus épuisantes de ma préparation sur l'année, avec de très nombreuses remises en cause de certitudes, tant didactiques que scientifiques...

je confirme

so6frite a écrit:Bonsoir

Après avoir raté de peu les écrits (0.5 point...), je repars pour une 4e, et probablement dernière année de préparation. Je ne réussis jamais la dernière épreuve aux écrits, car je pense justement que mes propositions pédagogiques laissent à désirer. Je retiens d'ailleurs l'idée de commencer par cela au brouillon plutôt que de rédiger un truc tout moisi en 30 minutes...

Pour autant, les conseils judicieux que vous donnez me semblent encore trop vagues. Je ne vois pas concrètement comment montrer le travail des élèves ainsi que la posture de l'enseignant . Y aurait-il de nouveaux ou d'anciens admis qui auraient un exemple de proposition pédagogique réussie à l'épreuve 3, et qui accepteraient de la partager?

Merci d'avance !

Idem, je suis intéressée par les exemples de proposition pédagogique des admis pour l'épreuve 3 à l'écrit et pour les oraux. Si vous avez gardé vos brouillons ....

Amadeb a écrit:Félicitation aux admis.
Mon compagnon a passé les oraux cette année mais n'a pas été admis avec de très mauvaises notes à l'oral ( 3 et 5 ). Il a du mal à comprendre ses notes car il était plutôt confiant. Il est tombé sur des sujets où il avait beaucoup de connaissances scientifiques. Il lit régulièrement des ouvrages récents d'historiens et de géographes, il est très calé en historiographie, il a réussit à répondre à la majorité des questions posées par le jury. Il se demande si son point faible n'est pas la didactique.

Attention aux impressions : avant de passer moi-même l'agrégation, je suis allée "pour voir" à Chalons et j'ai assisté à un oral où le candidat était brillant, exposé sans notes pendant 40 mn, grande aisance à l'oral ... J'étais impressionnée. Il s'avère que je connaissais un des membres du jury et j'en ai discuté après coup. Le collègue a eu 3. Ben oui, le sujet, c'était Byzance, et il a traité l'empire byzantin ... Une amie est passée sur les médias et l'opinion politique. Elle écrit le sujet au tableau et au lieu de politique met "publique". Le jury s'est regardé et j'ai vu que c'était mort avant même qu'elle ne commence ... 1ère question après l'exposé : pouvez-vous nous rappeler l'intitulé du sujet que nous vous avions donné ?

so6frite a écrit:Bonsoir

Après avoir raté de peu les écrits (0.5 point...), je repars pour une 4e, et probablement dernière année de préparation. Je ne réussis jamais la dernière épreuve aux écrits, car je pense justement que mes propositions pédagogiques laissent à désirer. Je retiens d'ailleurs l'idée de commencer par cela au brouillon plutôt que de rédiger un truc tout moisi en 30 minutes...

Pour autant, les conseils judicieux que vous donnez me semblent encore trop vagues. Je ne vois pas concrètement comment montrer le travail des élèves ainsi que la posture de l'enseignant . Y aurait-il de nouveaux ou d'anciens admis qui auraient un exemple de proposition pédagogique réussie à l'épreuve 3, et qui accepteraient de la partager?

Merci d'avance !

je n'ai pas forcément réussi la transpo (j'ai eu 13 en 2015) mais dans les commentaires, on m'a reproché le manque d'une évaluation. ça peut être un + dans un devoir d'y penser et de proposer quelque chose (soit formative, soit sommative)

Ayant toujours eu 9 à l'épreuve 3, je ne suis pas sûre que ma copie vaille le coup... Mais j'ai celle de l'année dernière.

kiwi a écrit:Félicitations pour ta réussite!

Je crois surtout que ce qu'il faut, c'est un max d'entraînements en condition (si possible), afin de bien maîtriser les cadres de l'épreuve orale, et beaucoup travailler les notions et concepts principaux des deux matières.

Kagome : tu étais loin? Qu'est-ce qui selon-toi a péché? Bon courage pour digérer ta déception. On est presque tous passés par là avant de réussir.

Un peu d'avance grâce aux écrits mais chute aux oraux, pas de surprise pr le 1er mais un peu pr le 2e que je pensais mieux réussi. Toutefois, à la lecture des retours et en analysant mieux les questions du jury, je comprends ce qui a posé pb. Lors de mon premier oral, je n'ai pas su gérer le stress et donc mon temps de prépa (1H30 avant l'oral, je n'avais tjrs pas de pbtique / plan, c'est dire...). 2e oral, j'ai tiré les leçons du 1er oral sur la prépa / gestion bibliothèque / stress mais ds le traitement du sujet j'ai trop occulté les populations et la notion de territoire qui devait émerger.
Grâce au message plus haut je comprends aussi mieux en transpo comment faire, je restais trop dans le procès d'intention malgré un mieux ds mon 2e oral où j'avais proposé une production d'élève. En Histoire, j'ai aussi des lacunes en culture / histoire politique que seul un travail de fond peut corriger et j'ai commencé en ciblant mieux quoi/comment faire.
Bien. Maintenant que j'ai identifié les pbs et mieux compris COMMENT aborder les oraux (prépa avant et sur place même), il n'y a plus qu'à corriger tout cela. C'est un peu rageant car ce sont des conseils vus / entendus en formation mais il n'y a vraiment qu'en faisant que je comprends vraiment.

Merci en tout cas aux conseils / expériences postés ici, judicieux.

Bonjour à toutes et à tous,
Félicitation à tous les candidats, celles et ceux qui ont réussi mais aussi celles et ceux qui ont réussi à se tenir aux exigences de la préparation jusqu'au bout. Mon blog est inactif depuis trois ans du fait d'un basculement professionnel et d'un manque de disponibilité pour l'agreg interne.
J'ai néanmoins profité des résultats pour dresser un tableau par académie, avec une fois encore un beau succès pour la Guadeloupe qui pour la 2e année voit 100% des ses trois admissibles admis.
http://agreg-interne-hg.over-blog.com/
bien cordialement
Franck

@kiwi

Si tu as une copie dispo, même à 9, je veux bien la consulter. C'est toujours mieux que mon 6....

Merci!

J'ai une copie numérisée en écrit 3 de la session 2018 à partager également (13.5). N'hésitez pas à me mp.
Cela étant dit, j'ai eu écho de collègues qui ont eu plus de 12/13 en n'ayant pas fini leur partie transposition didactique. C'est vraiment une note globale, et la partie scientifique semble pesait plus lourd dans la balance que la partie transposition. A ma première tentative, j'avais eu 10 sans finir la TD.

@bnht

Je veux bien merci!
Pas contre impossible de te mp...

Grand bravo aux admis et aux autres aussi, la prochaine sera la bonne! Respect d'être déjà admissible, ce n'est pas rien. Je me lancerai à la prochaine session. Célébrez bien et maintenant détente.. :sourcils:

Bonjour,

Première participation, premiers oraux et admission avec une place finale autour du 30è.
La recette selon mon expérience : régularité dans le travail (6 jours / 7, mais sans jamais s'épuiser, donc moduler le timing et les exos), confiance en soi (viser l'admission et pas l'admissibilité), entraînements réguliers écrits (des dissert' rédigées en 7 heures) et oraux (oraux dès mai-juin, jamais commencer après Noël), méthode rigoureuse enfin (les classiques de la dissert' : transition, définitions, articulations logiques; manier des concepts, travailler rapidement....). Bien sûr, ceci se greffe à une culture historico-géographique à peaufiner, sans cesse. Comment ? En s'abonnant par exemple - numériquement - à L'Histoire (40 €/an) = 11000 articles en ligne, la qualité en prime, mais aussi en écoutant des podcasts de France culture.

El rotringo a écrit:Bonjour,

Première participation, premiers oraux et admission avec une place finale autour du 30è.
La recette selon mon expérience : régularité dans le travail (6 jours / 7, mais sans jamais s'épuiser, donc moduler le timing et les exos), confiance en soi (viser l'admission et pas l'admissibilité), entraînements réguliers écrits (des dissert' rédigées en 7 heures) et oraux (oraux dès mai-juin, jamais commencer après Noël), méthode rigoureuse enfin (les classiques de la dissert' : transition, définitions, articulations logiques; manier des concepts, travailler rapidement....). Bien sûr, ceci se greffe à une culture historico-géographique à peaufiner, sans cesse. Comment ? En s'abonnant par exemple - numériquement - à L'Histoire (40 €/an) = 11000 articles en ligne, la qualité en prime, mais aussi en écoutant des podcasts de France culture.

Merci de ton retour d'expérience.
Et combien d'heures par jour ?
Comment as tu fait pour gérer vie pro / vie privée / prépa concours ?

Les réponses ici, Balthamos :
https://www.neoprofs.org/t89400p25-temoignages-des-admis-a-l-agreg-interne-d-histoire-geo#4676893

Balthamos a écrit:

El rotringo a écrit:Bonjour,

Première participation, premiers oraux et admission avec une place finale autour du 30è.
La recette selon mon expérience : régularité dans le travail (6 jours / 7, mais sans jamais s'épuiser, donc moduler le timing et les exos), confiance en soi (viser l'admission et pas l'admissibilité), entraînements réguliers écrits (des dissert' rédigées en 7 heures) et oraux (oraux dès mai-juin, jamais commencer après Noël), méthode rigoureuse enfin (les classiques de la dissert' : transition, définitions, articulations logiques; manier des concepts, travailler rapidement....). Bien sûr, ceci se greffe à une culture historico-géographique à peaufiner, sans cesse. Comment ? En s'abonnant par exemple - numériquement - à L'Histoire (40 €/an) = 11000 articles en ligne, la qualité en prime, mais aussi en écoutant des podcasts de France culture.

Merci de ton retour d'expérience.
Et combien d'heures par jour ?
Comment as tu fait pour gérer vie pro / vie privée / prépa concours ?

En moyenne, 2h / jour, y compris durant les vacances. Néanmoins, je pense que le quota horaire ne fait sens qu'en fonction de la qualité du travail qui doit être toujours réflexif et complexe. En résumé, si on travaille 6h / jour sans conceptualiser, sans problématiser, sans s'entraîner à rédiger, cela ne donnera pas grand chose....
Vie pro ''minorée'' temporairement, vie privée habituelle (ne suis pas très branché sorties, etc...), avec activité physique régulière. Je n'ai pas suivi de formation académique, mais je connaissais un collègue très au point sur le concours.

Merci pour vos réponses et merci Arvene pour le lien vers cette page.

El rotringo a écrit:Bonjour,

Première participation, premiers oraux et admission avec une place finale autour du 30è.
La recette selon mon expérience : régularité dans le travail (6 jours / 7, mais sans jamais s'épuiser, donc moduler le timing et les exos), confiance en soi (viser l'admission et pas l'admissibilité), entraînements réguliers écrits (des dissert' rédigées en 7 heures) et oraux (oraux dès mai-juin, jamais commencer après Noël ), méthode rigoureuse enfin (les classiques de la dissert' : transition, définitions, articulations logiques; manier des concepts, travailler rapidement....). Bien sûr, ceci se greffe à une culture historico-géographique à peaufiner, sans cesse. Comment ? En s'abonnant par exemple - numériquement - à L'Histoire (40 €/an) = 11000 articles en ligne, la qualité en prime, mais aussi en écoutant des podcasts de France culture.

Ouep, comme Guigues. Il y a la théorie, et la pratique dans la vie réelle.