- HirondelleNiveau 8
Bonjour
Nouvel article du Courrie International aujourd'hui.
https://www.courrierinternational.com/article/les-enseignants-agresses-dans-les-ecoles-italiennes?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook
Il serait intéressant de consulter les articles cités ici, mais je ne parle pas Italien.
Nouvel article du Courrie International aujourd'hui.
https://www.courrierinternational.com/article/les-enseignants-agresses-dans-les-ecoles-italiennes?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook
Selon La Repubblica, “au cours des quatre premiers mois de 2018, 26 enseignants ont été agressés dans les écoles ou dans leurs environs”. Certains sont victimes des élèves, d’autres ont été agressés par les parents. “Deux genres qui se nourrissent les uns les autres : le fils impétueux et le parent indulgent, complice”, selon La Repubblica. Le phénomène concerne la nation du nord au sud. D’Alexandrie, où une enseignante a été attachée à une chaise avec du ruban adhésif et frappée par ses élèves, à Palerme où un parent a donné un coup de poing à l’enseignant de sa fille, malvoyant. En passant par Florence, où le 20 mars, un garçon a frappé son enseignante qui lui avait demandé de lui remettre son téléphone.
Dans ses colonnes, Il Corriere della Sera attribue à chacun une part de responsabilité. Aux familles et “à l’État qui a permis que les enseignants deviennent la catégorie de diplômés les moins payés”. Et également à “une culture faussement permissive, cynique et narcissique, qui pousse à donner raison aux jeunes, même s’ils ont tort”.
Il serait intéressant de consulter les articles cités ici, mais je ne parle pas Italien.
- CeladonDemi-dieu
Tiens, la tache semble s'étendre, les mêmes causes engendrant les mêmes effets...
- HirondelleNiveau 8
Quelqu'un pourrait m'expliquer de quoi parle l'édito du Il Corriere della Sera s'il vous plait ?
- XIIINeoprof expérimenté
Comme pour la SNCF ou nos hôpitaux, l'objectif des libéraux est de créer volontairement une désorganisation, une défaillance des services publics... Tout cela est planifié depuis des années et nous, on se laisse faire.
- New ZealandNiveau 9
Celadon a écrit:Tiens, la tache semble s'étendre, les mêmes causes engendrant les mêmes effets...
Vous croyez qu'on lit le CI en haut lieu ? On pourrait se cotiser...
- SphinxProphète
Hirondelle a écrit:Quelqu'un pourrait m'expliquer de quoi parle l'édito du Il Corriere della Sera s'il vous plait ?
"La question que nous devons nous poser, c'est comment il a pu arriver qu'un enseignant puisse se sentir aussi seul, sans défense, déprécié et abandonné de l'école, des parents, du reste de la société.
Pourquoi ne réagit-il pas ? Pourquoi ne le punit-il pas ? En regardant la vidéo tournée dans cette classe de Lucques (Toscane), où un élève réclame par la violence un "six politique"* à son enseignant, et finalement lui donne un coup de tête avec son casque, nous nous sommes tous posés cette question : pourquoi le professeur n'exerce-t-il pas son autorité ? C'est de là qu'il faut partir si on veut tirer une leçon de l'impressionnante série d'enseignants intimidés et maltraités par des troupeaux d'élèves, qui se filment et s'encouragent sur les réseaux. Mais non pour s'interroger sur le courage personnel de qui se fait humilier.
Personne, sauf peut-être ceux qui opèrent dans les forces de l'ordre, n'a le devoir de faire montre de courage physique au travail. Non, la question que nous devons nous poser, c'est comment il a pu arriver qu'un enseignant puisse se sentir aussi seul, sans défense, déprécié et abandonné de l'école, des parents, du reste de la société, au point de préférer laisser courir, peut-être en espérant éviter de pires problèmes à l'école et à ses propres élèves. La question que nous devons nous poser est donc politique : à savoir s'il n'existe pas aujourd'hui en Italie une urgence éducative qui devrait nous pousser tous à réfléchir et à agir pour restaurer un principe d'autorité dans notre école."
* Le six c'est la moyenne en Italie et le "six politique" est l'équivalent du "dix pour tous" que réclament nos étudiants en ce moment.
Pas le temps de traduire tout l'article maintenant, je reviendrai plus tard si quelqu'un ne prend pas le relais
https://www.corriere.it/cronache/18_aprile_20/scuola-colpevoli-distrazioni-bullismo-acbdb490-4409-11e8-8c6c-5ab8ac5380d3.shtml
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- IphigénieProphète
Merci Sphinx de ce travail!
Si j'en crois les échos de mon cousin, ancien prof d'université en Toscane, la situation est assez catastrophique en Italie et le manque terrifiant de débouchés pour les super diplômés n'aide pas à valoriser la réussite à l'école plutôt que par les tele réalités ....
Nous fabriquons des générations incultes et revendicatrices sur fond de desolation....
Si j'en crois les échos de mon cousin, ancien prof d'université en Toscane, la situation est assez catastrophique en Italie et le manque terrifiant de débouchés pour les super diplômés n'aide pas à valoriser la réussite à l'école plutôt que par les tele réalités ....
Nous fabriquons des générations incultes et revendicatrices sur fond de desolation....
- JPhMMDemi-dieu
Je m’en demande si les chiffres augmentent vraiment ou si la loupe est plus puissante.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- SphinxProphète
Suite et fin :
"Il n'est pas question ici de s'en sortir avec la lamentation habituelle sur ce qui était mieux avant, d'accuser mai 68 et de hausser les épaules comme s'il n'y avait désormais plus rien à faire. Il faut au contraire remettre sur pied, dans notre époque faite de smartphones et d'Internet, avec les jeunes tels qu'ils sont faits aujourd'hui, une idée de liberté qui ne soit pas de la licence et d'autorité qui ne soit pas de la contrainte. Il s'agit plutôt de faire levier précisément sur l'esprit critique de nos jeunes, aujourd'hui mille fois plus influençable que dans le passé, pour le diriger vers le bien, plutôt que vers le mal. Le sentiment de toute-puissance qui envahit un adolescent, et qui lui vient entre autres d'un cerveau encore en formation dans sa structure physique, peut en effet amener à des résultats variés. Sur les médias arrivent les pires, nous voyons en action des jeunes qui semblent avoir perdu tout sens des limites, la ligne de démarcation qui sépare la vie réelle de la virtuelle, et qui surtout dans la vie réelle semblent se mettre en scène pour le public des réseaux sociaux, anxieux de se construire une identité de personnage à succès, parce qu'aujourd'hui celui qui a réussi, c'est celui qui est célèbre, quelle que soit la raison de sa célébrité.
Mais, soyons honnêtes avec nous-mêmes : depuis combien de temps nous, société des adultes, avons-nous cessé de nous occuper de planter une bonne graine de savoirs et de valeurs dans ces cervelles si fertiles, dans ces coeurs si réceptifs ? Et surtout, depuis combien de temps avons-nous cessé de nous occuper de la la gestion non seulement des écoles, mais aussi des enseignants : de leur frustration, de leur fatigue, de leur solitude ? Dans son livre Le dernier pupitre [? Je ne sais pas trop comment traduire "banco", qui désigne la table des écoliers] Giovanni Floris rapporte ce que lui a dit la proviseure adjointe d'un établissement du Sud : "Un jeune, grâce aux études, a l'occasion d'oublier les modes qui obsèdent son groupe d'amis ; un harcelé a l'occasion de se découvrir meilleur que son harceleur : l'école est le monde dans lequel la pensée autorise l'élève à grandir libre des stéréotypes et des contraintes." C'est ainsi ; ou, mieux, cela devrait être ainsi. Mais nous avons laissé les prêtres de ce culte de la liberté qu'est l'éducation se faire dépouiller peu à peu de tout respect. C'est nous qui l'avons fait, nous, les familles, qui confondons l'instruction avec un bout de papier, nous transformant en représentants syndicaux de nos enfants et recourant au Tribunal administratif régional pour nous opposer aux notes des enseignants. C'est l'Etat qui l'a fait, lui qui a consenti à faire des enseignants la catégorie de diplômés la moins payée. C'est l'austérité économique qui l'a fait, elle qui a évité beaucoup de dépenses inutiles mais a laissé vieillir et dépérir notre corps enseignant (en Allemagne un professeur du secondaire en fin de carrière gagne 74 538, en Italie 39 304).
Et enfin, ce qui l'a fait, c'est une culture faussement permissive, cynique et narcissique, qui pousse à donner raison aux jeunes même quand ils ont tort : par lâcheté, par commodité, parce que les jeunes sont aujourd'hui des consommateurs dépensiers, des dévorateurs de mode, et des modèles pour des adulescents qui ne veulent pas vieillir, et qu'ils sont pour cela dorlotés y compris dans leurs pires défauts. Hier le Corriere racontait ce qui s'est passé dans un établissement milanais dans lequel le proviseur a eu le courage de punir un groupe d'élèves qui avaient diffusé sur les réseaux sociaux les photos intimes d'une fillette, en les obligeant à une corvée de nettoyage dans l'école. Eh bien, beaucoup de parents ont pris le parti de leurs enfants : punition excessive, pour ainsi dire le pilori, en fin de compte c'était la faute de la jeune fille qui envoyait ses photos.
Contre ce démon du justificationnisme, cette peur de la responsabilité éthique, normative et par moment punitive que les véritables éducateurs doivent au contraire assumer, il est nécessaire d'engager une guerre commune. Le résultat n'en est assurément pas moins essentiel, pour le destin de la communauté nationale, que celui de la crise du gouvernement."
Pardon pour la lourdeur de la traduction, mais le texte d'origine est pas mal ampoulé lui-même
"Il n'est pas question ici de s'en sortir avec la lamentation habituelle sur ce qui était mieux avant, d'accuser mai 68 et de hausser les épaules comme s'il n'y avait désormais plus rien à faire. Il faut au contraire remettre sur pied, dans notre époque faite de smartphones et d'Internet, avec les jeunes tels qu'ils sont faits aujourd'hui, une idée de liberté qui ne soit pas de la licence et d'autorité qui ne soit pas de la contrainte. Il s'agit plutôt de faire levier précisément sur l'esprit critique de nos jeunes, aujourd'hui mille fois plus influençable que dans le passé, pour le diriger vers le bien, plutôt que vers le mal. Le sentiment de toute-puissance qui envahit un adolescent, et qui lui vient entre autres d'un cerveau encore en formation dans sa structure physique, peut en effet amener à des résultats variés. Sur les médias arrivent les pires, nous voyons en action des jeunes qui semblent avoir perdu tout sens des limites, la ligne de démarcation qui sépare la vie réelle de la virtuelle, et qui surtout dans la vie réelle semblent se mettre en scène pour le public des réseaux sociaux, anxieux de se construire une identité de personnage à succès, parce qu'aujourd'hui celui qui a réussi, c'est celui qui est célèbre, quelle que soit la raison de sa célébrité.
Mais, soyons honnêtes avec nous-mêmes : depuis combien de temps nous, société des adultes, avons-nous cessé de nous occuper de planter une bonne graine de savoirs et de valeurs dans ces cervelles si fertiles, dans ces coeurs si réceptifs ? Et surtout, depuis combien de temps avons-nous cessé de nous occuper de la la gestion non seulement des écoles, mais aussi des enseignants : de leur frustration, de leur fatigue, de leur solitude ? Dans son livre Le dernier pupitre [? Je ne sais pas trop comment traduire "banco", qui désigne la table des écoliers] Giovanni Floris rapporte ce que lui a dit la proviseure adjointe d'un établissement du Sud : "Un jeune, grâce aux études, a l'occasion d'oublier les modes qui obsèdent son groupe d'amis ; un harcelé a l'occasion de se découvrir meilleur que son harceleur : l'école est le monde dans lequel la pensée autorise l'élève à grandir libre des stéréotypes et des contraintes." C'est ainsi ; ou, mieux, cela devrait être ainsi. Mais nous avons laissé les prêtres de ce culte de la liberté qu'est l'éducation se faire dépouiller peu à peu de tout respect. C'est nous qui l'avons fait, nous, les familles, qui confondons l'instruction avec un bout de papier, nous transformant en représentants syndicaux de nos enfants et recourant au Tribunal administratif régional pour nous opposer aux notes des enseignants. C'est l'Etat qui l'a fait, lui qui a consenti à faire des enseignants la catégorie de diplômés la moins payée. C'est l'austérité économique qui l'a fait, elle qui a évité beaucoup de dépenses inutiles mais a laissé vieillir et dépérir notre corps enseignant (en Allemagne un professeur du secondaire en fin de carrière gagne 74 538, en Italie 39 304).
Et enfin, ce qui l'a fait, c'est une culture faussement permissive, cynique et narcissique, qui pousse à donner raison aux jeunes même quand ils ont tort : par lâcheté, par commodité, parce que les jeunes sont aujourd'hui des consommateurs dépensiers, des dévorateurs de mode, et des modèles pour des adulescents qui ne veulent pas vieillir, et qu'ils sont pour cela dorlotés y compris dans leurs pires défauts. Hier le Corriere racontait ce qui s'est passé dans un établissement milanais dans lequel le proviseur a eu le courage de punir un groupe d'élèves qui avaient diffusé sur les réseaux sociaux les photos intimes d'une fillette, en les obligeant à une corvée de nettoyage dans l'école. Eh bien, beaucoup de parents ont pris le parti de leurs enfants : punition excessive, pour ainsi dire le pilori, en fin de compte c'était la faute de la jeune fille qui envoyait ses photos.
Contre ce démon du justificationnisme, cette peur de la responsabilité éthique, normative et par moment punitive que les véritables éducateurs doivent au contraire assumer, il est nécessaire d'engager une guerre commune. Le résultat n'en est assurément pas moins essentiel, pour le destin de la communauté nationale, que celui de la crise du gouvernement."
Pardon pour la lourdeur de la traduction, mais le texte d'origine est pas mal ampoulé lui-même
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- TiberiusNiveau 8
Heureusement cela n'est pas le cas chez nous... non?Dans ses colonnes, Il Corriere della Sera attribue à chacun une part de responsabilité. Aux familles et “à l’État qui a permis que les enseignants deviennent la catégorie de diplômés les moins payés”.
- JPhMMDemi-dieu
Ce qui est bien, quand chacun a sa part de responsabilité, c'est que chacun peut dire "c'est la faute de l'autre".
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- SphinxProphète
Enfin, le journaliste commence par accuser "nous, les familles" et ne donne aucune responsabilité aux profs, c'est toujours ça
J'ai regardé la vidéo du jeune qui donne des coups de tête à son prof avec son casque. En fait il ne s'agit pas d'un gros coup de boule, mais de petits coups de tête dans l'épaule, façon jeune bélier qui joue. Donc pas de grosse violence physique mais la violence morale subie par un collègue qui est complètement dépassé face à une bande de jeunes harceleurs qui font ce qu'ils veulent, essaient de lui arracher son registre des mains, empilent des poubelles sur son bureau, ou se contentent de regarder et filmer en ricanant. Ça me met profondément mal à l'aise. L'article de la Repubblica qui est reproduit ici http://www.flcgil.it/rassegna-stampa/nazionale/un-prof-picchiato-ogni-quattro-giorni-basta-difendeteci.flc dit que le prof n'avait pas voulu les punir ni porter plainte, par peur de les "ruiner".
De la grosse violence, si on en veut, il y en a ici : http://www.corriere.it/cronache/18_febbraio_02/minaccia-prof-via-quella-nota-ferisce-docente-caserta-acerra-aa0035de-0796-11e8-8886-af603f13b52a.shtml La prof d'italien veut l'interroger, il refuse à plusieurs reprises en se trouvant chaque jour des excuses (mal de tête, etc), elle finit par lui mettre un zéro, il se dirige vers elle en lui ordonnant de retirer cette note, et finit par lui porter un coup au visage avec le couteau à cran d'arrêt de 15 cm qu'il dissimulait dans sa manche. 32 points de suture. 17 ans, lycée pro. Mais bon, askiparé, ce n'est même pas étonnant, c'est la province de Caserte : région étranglée par la mafia, population plutôt pauvre, criminalité élevée...
J'ai regardé la vidéo du jeune qui donne des coups de tête à son prof avec son casque. En fait il ne s'agit pas d'un gros coup de boule, mais de petits coups de tête dans l'épaule, façon jeune bélier qui joue. Donc pas de grosse violence physique mais la violence morale subie par un collègue qui est complètement dépassé face à une bande de jeunes harceleurs qui font ce qu'ils veulent, essaient de lui arracher son registre des mains, empilent des poubelles sur son bureau, ou se contentent de regarder et filmer en ricanant. Ça me met profondément mal à l'aise. L'article de la Repubblica qui est reproduit ici http://www.flcgil.it/rassegna-stampa/nazionale/un-prof-picchiato-ogni-quattro-giorni-basta-difendeteci.flc dit que le prof n'avait pas voulu les punir ni porter plainte, par peur de les "ruiner".
De la grosse violence, si on en veut, il y en a ici : http://www.corriere.it/cronache/18_febbraio_02/minaccia-prof-via-quella-nota-ferisce-docente-caserta-acerra-aa0035de-0796-11e8-8886-af603f13b52a.shtml La prof d'italien veut l'interroger, il refuse à plusieurs reprises en se trouvant chaque jour des excuses (mal de tête, etc), elle finit par lui mettre un zéro, il se dirige vers elle en lui ordonnant de retirer cette note, et finit par lui porter un coup au visage avec le couteau à cran d'arrêt de 15 cm qu'il dissimulait dans sa manche. 32 points de suture. 17 ans, lycée pro. Mais bon, askiparé, ce n'est même pas étonnant, c'est la province de Caserte : région étranglée par la mafia, population plutôt pauvre, criminalité élevée...
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- CasparProphète
Vidéo qui met très mal à l'aise en effet. Les visages des élèves sont floutés, pas celui du professeur, j'espère que cette diffusion a été faite avec son accord. Le commentaire parle de "graves problèmes de santé" de l'enseignant si j'ai bien compris.
- HirondelleNiveau 8
Merci Sphinx pour la traduction !
- BabaretteDoyen
Sphinx a écrit:
De la grosse violence, si on en veut, il y en a ici : http://www.corriere.it/cronache/18_febbraio_02/minaccia-prof-via-quella-nota-ferisce-docente-caserta-acerra-aa0035de-0796-11e8-8886-af603f13b52a.shtml La prof d'italien veut l'interroger, il refuse à plusieurs reprises en se trouvant chaque jour des excuses (mal de tête, etc), elle finit par lui mettre un zéro, il se dirige vers elle en lui ordonnant de retirer cette note, et finit par lui porter un coup au visage avec le couteau à cran d'arrêt de 15 cm qu'il dissimulait dans sa manche. 32 points de suture. 17 ans, lycée pro. Mais bon, askiparé, ce n'est même pas étonnant, c'est la province de Caserte : région étranglée par la mafia, population plutôt pauvre, criminalité élevée...
Mais quelle horreur!
Merci pour la traduction Sphinx !
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