- SlevinNiveau 1
Bonjour à tous !!
Je sors tout juste du Capes, je vous livre donc le sujet :
Savoir, est-ce cesser de croire ?
De mon modeste point de vue, j'ai trouvé le sujet très banal.
EDIT :
Je vous place aussi le texte tombé ! Il s'agit de Rousseau :complexe !
(Excusez pour la qualité, c'est pris avec mon téléphone en sortant de l'épreuve)
Je sors tout juste du Capes, je vous livre donc le sujet :
Savoir, est-ce cesser de croire ?
De mon modeste point de vue, j'ai trouvé le sujet très banal.
EDIT :
Je vous place aussi le texte tombé ! Il s'agit de Rousseau :complexe !
(Excusez pour la qualité, c'est pris avec mon téléphone en sortant de l'épreuve)
- LevincentNiveau 9
J'ai trouvé le sujet assez classique moi aussi.
Mais il fallait faire attention quand même, parce qu'il y a les gens qui sachent, et puis il y a les gens qui croivent sachoir.
Mais il fallait faire attention quand même, parce qu'il y a les gens qui sachent, et puis il y a les gens qui croivent sachoir.
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« Un philosophe moderne qui n'a jamais éprouvé le sentiment d'être un charlatan fait preuve d'une telle légèreté intellectuelle que son oeuvre ne vaut guère la peine d'être lue. »
Leszek Kolakowski
- LeTractopelleNiveau 1
Sujet très classique en effet. Je me suis donc raté en beauté . Il est clair en tout cas que le sujet de l'année dernière était autrement plus stimulant.
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Le tractopelle : c'est aussi ce que je me suis dit !
Pas de regret de l'avoir eu l'an passé avec 19 à la dissertation.
Sur celle-ci je m'en serais sorti je pense mais beaucoup moins bien à mon avis.
Comme ça, j'aurais utilisé :
Les sceptiques / les empiristes
La théologie négative
Wittgenstein (De la certitude)
Nietzsche (qui renvoie dos à dos croire et savoir et foncièrement pour la même raison : affaiblissement de la vie).
Derrida, Foi et savoir
Hegel aussi était une bonne référence pour répondre un gros "Non loin s'en faut !" au sujet : le savoir absolu à la fin de La phénoménologie de l'esprit.
En plus avec une telle référence, dialectique reussie assurément.
Bon courage pour la suite, j'espère que vous aurez un texte stimulant !
Ça m'a fait très bizarre ce matin de ne pas avoir à aller le passer.
Pas de regret de l'avoir eu l'an passé avec 19 à la dissertation.
Sur celle-ci je m'en serais sorti je pense mais beaucoup moins bien à mon avis.
Comme ça, j'aurais utilisé :
Les sceptiques / les empiristes
La théologie négative
Wittgenstein (De la certitude)
Nietzsche (qui renvoie dos à dos croire et savoir et foncièrement pour la même raison : affaiblissement de la vie).
Derrida, Foi et savoir
Hegel aussi était une bonne référence pour répondre un gros "Non loin s'en faut !" au sujet : le savoir absolu à la fin de La phénoménologie de l'esprit.
En plus avec une telle référence, dialectique reussie assurément.
Bon courage pour la suite, j'espère que vous aurez un texte stimulant !
Ça m'a fait très bizarre ce matin de ne pas avoir à aller le passer.
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«Primus ego in patriam mecum, modo uita supersit. »
Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- LeTractopelleNiveau 1
Amusant que tu dises ça, Paul Dedalus, puisque toute ma dernière partie est axée autour de la Phénoménologie de l'Esprit, de la Logique spéculative et de la différence entre Science/savoir et Certitude. Partie qui fait malheureusement suite à une analyse très laborieuse de l'architecture des Critiques et de la finitude chez Kant. Mais sur un malentendu ça peut passer, plus qu'à croiser les doigts.
À côté de ça, c'était vraiment un sujet-cadeau pour les amateurs de philosophie analytique et de philosophie de l'esprit. En espérant qu'ils ne soient pas légions pour cette session.
Et merci pour les encouragements ! En espérant que le texte soit plus stimulant que ce sujet de dissertation, et au moins autant que le texte d'Épictète tombé à l'agrégation.
À côté de ça, c'était vraiment un sujet-cadeau pour les amateurs de philosophie analytique et de philosophie de l'esprit. En espérant qu'ils ne soient pas légions pour cette session.
Et merci pour les encouragements ! En espérant que le texte soit plus stimulant que ce sujet de dissertation, et au moins autant que le texte d'Épictète tombé à l'agrégation.
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Je trouve que c'est vraiment excellent d'avoir utilisé le chapitre VIII de La phénoménologie de l'esprit "le savoir absolu" (qui fait du "croire" le plus haut "savoir") mais il faut bien maîtriser le texte et les concepts hégéliens (tout en simplifiant parce que c'est le CAPES et qu'il faut viser l'efficacité didactique).
Perso je n'aurais pas maîtrisé assez, j'aurais probablement utilisé autre chose.
Là je disais ça parce que je me remets dans Hegel ces temps-ci.
D'autant plus que le sujet appelle clairement une dialectique. La réponse hégélienne est à la fois magnifique et excellente.
Même s'il y en a plein d'autres possibles.
Perso je n'aurais pas maîtrisé assez, j'aurais probablement utilisé autre chose.
Là je disais ça parce que je me remets dans Hegel ces temps-ci.
D'autant plus que le sujet appelle clairement une dialectique. La réponse hégélienne est à la fois magnifique et excellente.
Même s'il y en a plein d'autres possibles.
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«Primus ego in patriam mecum, modo uita supersit. »
Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- Dr Jones' AppleNiveau 5
Sujet classique oui, mais classique pour un sujet cela veut surtout dire qu'on peut l'aborder de plein de façons différentes... Je dirais donc plutôt un beau sujet, bien plus complexe, malgré l'apparence, qu'un sujet de bac mobilisant simplement le repère (ex : Croire, est-ce renoncer à savoir ?).
Remarque en passant : je m'étonne qu'on puisse citer un plan par auteurs. Mais, ça, c'est vrai que c'est de la cuisine. Chacun fait comme il l'entend.
Remarque en passant : je m'étonne qu'on puisse citer un plan par auteurs. Mais, ça, c'est vrai que c'est de la cuisine. Chacun fait comme il l'entend.
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"si tu regardes leur esprit, ils ne se trompent pas"
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Ce n'était absolument pas un plan.
J'ai dit spontanément ce qui me venait à l'esprit comme références en lisant l'énoncé.
Enfin, sauf pour Hegel qui est une manière assez efficace d'opérer la dialectique que pose la question : croire pour savoir de manière absolue.
J'ai dit spontanément ce qui me venait à l'esprit comme références en lisant l'énoncé.
Enfin, sauf pour Hegel qui est une manière assez efficace d'opérer la dialectique que pose la question : croire pour savoir de manière absolue.
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«Primus ego in patriam mecum, modo uita supersit. »
Virgile Georgiques.
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Marcel Jousse
- SlevinNiveau 1
J'ai rajouté le texte tombé dans le message initial.
Texte pas facile au niveau de la structure argumentative du passage, me semble-t-il.
Maintenant, l'attente des résultats !
Texte pas facile au niveau de la structure argumentative du passage, me semble-t-il.
Maintenant, l'attente des résultats !
- LevincentNiveau 9
Oui, beau texte, mais long, dense et complexe.
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Leszek Kolakowski
- SlayerasNiveau 1
Oui très très long... Je ne sais pas vous mais la fin j'ai dû accélérer et j'ai peur de ne pas avoir assez développé sur les dernières lignes de cet extrait qui à mon sens étaient essentielles.
- LevincentNiveau 9
Moi aussi je regrette de n'avoir pas pu faire tous les développements que je voulais sur la fin du texte car le temps etait insuffisant pour traiter l'extrait dans toute son étendue.
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Leszek Kolakowski
- SlevinNiveau 1
Même sensation que vous. En 5H, la taille du texte était vraiment compliquée à gérer, d'autant plus, me semble-t-il, que le premier paragraphe demandait de longs arrêts sur la distinction opinion et imaginaire qui n'est pas, au moins pour le premier, défini dans le texte. Et de s'arrêter sur ce "Otez cela, cela, etc.." aussi ! Bref, je ne veux pas trop ruminer, je m'arrête !
- JPhMMDemi-dieu
Le "cesser de croire" n'est-il pas extrêmement piégeux ?Slevin a écrit:Je sors tout juste du Capes, je vous livre donc le sujet :
Savoir, est-ce cesser de croire ?
De mon modeste point de vue, j'ai trouvé le sujet très banal.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- SlayerasNiveau 1
Oui... JPhMM... le sujet n'était pas si simple et rien n'est simple.... Mais je suis novice.
- JPhMMDemi-dieu
Merci Slayeras, je commençais à craindre le ridicule (n'étant pas de la maison Philo), en lisant les messages précédents.
***
PS quasi-HS : C'est marrant, la première personne à qui je pense, en lisant le sujet, c'est Mersenne.
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PS quasi-HS : C'est marrant, la première personne à qui je pense, en lisant le sujet, c'est Mersenne.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
J'ai parcouru le texte que vous avez eu! Magnifique!
Bien mieux que celui de Cournot de l'an passé.
Encore avec une résonance à l'évangile de Saint Paul : force/faiblesse.
"Nos maux physiques se détruisent ou nous détruisent", c'est riche à commenter ce passage du pronominal à l'intransitif!
Cela appelle une conversion radicale dans la manière de mener son existence.
Bien mieux que celui de Cournot de l'an passé.
Encore avec une résonance à l'évangile de Saint Paul : force/faiblesse.
"Nos maux physiques se détruisent ou nous détruisent", c'est riche à commenter ce passage du pronominal à l'intransitif!
Cela appelle une conversion radicale dans la manière de mener son existence.
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Marcel Jousse
- SlayerasNiveau 1
Oui c'était un beau texte... Mais bien long pour 5 heures de temps... J'ai pensé aux stoïciens et à Montaigne, mais j'ai préféré rester concentrée sur le texte uniquement en évitant les digressions.
J'ai cru repérer la thèse de Rousseau dans le dernier paragraphe, en deux temps.
Bon après-midi à tous !
J'ai cru repérer la thèse de Rousseau dans le dernier paragraphe, en deux temps.
Bon après-midi à tous !
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