- User17095Érudit
Ben tiens ! Je vais jouer moi aussi alors
"Être un bon chef d'établissement... selon la salle des profs"
1. Ôter le mot "chef" de l'expression "chef d'établissement" : tu prends la responsabilité "d'établissement" mais tu n'as pas à faire "chef"
2. Le remettre quand il s'agitd'engueuler de sanctionner (autant aller direct à l'essentiel) les élèves et remettre les parents à leur juste place (c'est à dire loin)
3.Cautionner Accompagner vigoureusement les projets et sorties les plus fantaisistes indépendamment de leur intérêt pédagogique (exemple vécu : après-midi karting à 350 euros par élève. "le sens pédagogique ? ah il en faut un ? ben on doit pouvoir parler de vecteurs en maths, et euh y a bien les roues en techno, je sais pas c'est important ?")
4. Approuver toutes les demandes de formation, même les plus incompréhensibles (exemple vécu : la peinture sur vitraux, pour des profs de SVT), parce que le droit à la formation est inaliénable, sauf quand la formation elle embête auquel cas il faut dispenser
5. Plier l'organisation de l'établissement aux souhaits de ceux qui sont réellement au centre du système éducatif : placer tout l'emploi du temps le matin (mais pas avant 9h), en libérant le mercredi et le vendredi, sans laisser le moindre trou (tant pis si ça fait des permanences de huit classes, y a aquagym), mettre les conseils de classe à 14h, et tant qu'à y être banaliser une journée par mois pour la convivialité
6. Être présent de 7h30 à 20h30 toujours disponible, ne jamais envoyer un mail après 18h30 (le droit à la déconnexion c'est sacré), mais répondre à 23h (c'est sacré mais pas pour tout le monde)
Le tout avec une courtoisie toujours impeccable et un sourire à faire de la pub pour dentifrices, parce que la moindre virgule déplacée c'est un risque psychosocial (le cahier RSST est toujours à portée de main !). Cette consigne ne vaut bien sûr pas pour l'enseignant, invité à débouler en plein entretien en hurlant parce qu'un élève a dit "non mais ça va" en soupirant, et qu'est-ce que c'est que ces conditions de travail, ah la la si vous faisiez votre boulot on n'en serait pas là !
"Être un bon chef d'établissement... selon la salle des profs"
1. Ôter le mot "chef" de l'expression "chef d'établissement" : tu prends la responsabilité "d'établissement" mais tu n'as pas à faire "chef"
2. Le remettre quand il s'agit
3.
4. Approuver toutes les demandes de formation, même les plus incompréhensibles (exemple vécu : la peinture sur vitraux, pour des profs de SVT), parce que le droit à la formation est inaliénable, sauf quand la formation elle embête auquel cas il faut dispenser
5. Plier l'organisation de l'établissement aux souhaits de ceux qui sont réellement au centre du système éducatif : placer tout l'emploi du temps le matin (mais pas avant 9h), en libérant le mercredi et le vendredi, sans laisser le moindre trou (tant pis si ça fait des permanences de huit classes, y a aquagym), mettre les conseils de classe à 14h, et tant qu'à y être banaliser une journée par mois pour la convivialité
6. Être présent de 7h30 à 20h30 toujours disponible, ne jamais envoyer un mail après 18h30 (le droit à la déconnexion c'est sacré), mais répondre à 23h (c'est sacré mais pas pour tout le monde)
Le tout avec une courtoisie toujours impeccable et un sourire à faire de la pub pour dentifrices, parce que la moindre virgule déplacée c'est un risque psychosocial (le cahier RSST est toujours à portée de main !). Cette consigne ne vaut bien sûr pas pour l'enseignant, invité à débouler en plein entretien en hurlant parce qu'un élève a dit "non mais ça va" en soupirant, et qu'est-ce que c'est que ces conditions de travail, ah la la si vous faisiez votre boulot on n'en serait pas là !
- gauvain31Empereur
@Pogonophile: pour le point 6 tu as oublié; disponible de 7h30 à 20h30 , week-end et vacances compris.
7/Donner l'emploi du temps des enseignants et leurs classes le 7 juillet au matin pour l'année scolaire qui va suivre
8/Savoir rester à sa place d'administratif en toutes circonstance
9/Faciliter la vie des enseignants
10/Se faire oublier
7/Donner l'emploi du temps des enseignants et leurs classes le 7 juillet au matin pour l'année scolaire qui va suivre
8/Savoir rester à sa place d'administratif en toutes circonstance
9/Faciliter la vie des enseignants
10/Se faire oublier
- User17095Érudit
gauvain31 a écrit:@Pogonophile: pour le point 6 tu as oublié; disponible de 7h30 à 20h30 , week-end et vacances compris.
7/Donner l'emploi du temps des enseignants et leurs classes le 7 juillet au matin pour l'année scolaire qui va suivre
8/Savoir rester à sa place d'administratif en toutes circonstance
9/Faciliter la vie des enseignants
10/Se faire oublier
J'avais omis de souligner week-end et vacances compris, mais il est vrai que je ne suis pas familier de certains mots
- LilypimsGrand sage
Pour le point 5, il faudrait ajouter le lundi. Et "banaliser une journée pour la convivialité", c'est trop vague.
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- Thalia de GMédiateur
Il suffirait d'apporter des petits gâteaux, du chocolat, café, thé ou apéro aux conseils de classe.Lilypims a écrit:Pour le point 5, il faudrait ajouter le lundi. Et "banaliser une journée pour la convivialité", c'est trop vague.
Il manque un point : savoir gérer des conflits entre enseignants en satisfaisant tout un chacun.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- LilypimsGrand sage
Yes. Moins de parlotte et plus de bouffe. Excellente suggestion, Thalia.
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- User17095Érudit
Lilypims a écrit:Pour le point 5, il faudrait ajouter le lundi. Et "banaliser une journée pour la convivialité", c'est trop vague.
Tututu, je ne veux pas entendre que certains préfèrent le lundi et d'autres le vendredi, on a dit qu'il fallait essentialiser, pas différencier (quel sale mot !)
Quant au côté vague c'est délibéré, si on pose un programme c'est infantilisant, si on propose que chacun marque une feuille ce qu'il apporte c'est du flicage : c'est tout un art.
- LilypimsGrand sage
pogonophile a écrit:Lilypims a écrit:Pour le point 5, il faudrait ajouter le lundi. Et "banaliser une journée pour la convivialité", c'est trop vague.
Tututu, je ne veux pas entendre que certains préfèrent le lundi et d'autres le vendredi, on a dit qu'il fallait essentialiser, pas différencier (quel sale mot !)
Quant au côté vague c'est délibéré, si on pose un programme c'est infantilisant, si on propose que chacun marque une feuille ce qu'il apporte c'est du flicage : c'est tout un art.
Nan mais tu rigoles, là. Moi, je veux les deux, hein, le lundi et le vendredi. Avec des gâteaux les autres jours.
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- User17095Érudit
Lilypims a écrit:
Nan mais tu rigoles, là. Moi, je veux les deux, hein, le lundi et le vendredi. Avec des gâteaux les autres jours.
Si on pose ça, on va être obligé de mettre des conseils de classe sur les jours de repos (saints parce que de droit, nul ne l'ignore), ouvrir la porte au taillables et corvéables à merci, susciter un risque psycho-social, et donc faire remplir une nouvelle page du cahier RSST. Sois réaliste enfin !
- LilypimsGrand sage
pogonophile a écrit:Lilypims a écrit:
Nan mais tu rigoles, là. Moi, je veux les deux, hein, le lundi et le vendredi. Avec des gâteaux les autres jours.
Si on pose ça, on va être obligé de mettre des conseils de classe sur les jours de repos (saints parce que de droit, nul ne l'ignore), ouvrir la porte au taillables et corvéables à merci, susciter un risque psycho-social, et donc faire remplir une nouvelle page du cahier RSST. Sois réaliste enfin !
Hors de question. Je propose d'attribuer un quart d'heure à chaque CC, pas une minute de plus. Le mardi et le jeudi, en deux jours c'est plié.
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- JPhMMDemi-dieu
Ça va mieux ?pogonophile a écrit:Ben tiens ! Je vais jouer moi aussi alors
"Être un bon chef d'établissement... selon la salle des profs"
1. Ôter le mot "chef" de l'expression "chef d'établissement" : tu prends la responsabilité "d'établissement" mais tu n'as pas à faire "chef"
2. Le remettre quand il s'agitd'engueulerde sanctionner (autant aller direct à l'essentiel) les élèves et remettre les parents à leur juste place (c'est à dire loin)
3.CautionnerAccompagner vigoureusement les projets et sorties les plus fantaisistes indépendamment de leur intérêt pédagogique (exemple vécu : après-midi karting à 350 euros par élève. "le sens pédagogique ? ah il en faut un ? ben on doit pouvoir parler de vecteurs en maths, et euh y a bien les roues en techno, je sais pas c'est important ?")
4. Approuver toutes les demandes de formation, même les plus incompréhensibles (exemple vécu : la peinture sur vitraux, pour des profs de SVT), parce que le droit à la formation est inaliénable, sauf quand la formation elle embête auquel cas il faut dispenser
5. Plier l'organisation de l'établissement aux souhaits de ceux qui sont réellement au centre du système éducatif : placer tout l'emploi du temps le matin (mais pas avant 9h), en libérant le mercredi et le vendredi, sans laisser le moindre trou (tant pis si ça fait des permanences de huit classes, y a aquagym), mettre les conseils de classe à 14h, et tant qu'à y être banaliser une journée par mois pour la convivialité
6. Être présent de 7h30 à 20h30 toujours disponible, ne jamais envoyer un mail après 18h30 (le droit à la déconnexion c'est sacré), mais répondre à 23h (c'est sacré mais pas pour tout le monde)
Le tout avec une courtoisie toujours impeccable et un sourire à faire de la pub pour dentifrices, parce que la moindre virgule déplacée c'est un risque psychosocial (le cahier RSST est toujours à portée de main !). Cette consigne ne vaut bien sûr pas pour l'enseignant, invité à débouler en plein entretien en hurlant parce qu'un élève a dit "non mais ça va" en soupirant, et qu'est-ce que c'est que ces conditions de travail, ah la la si vous faisiez votre boulot on n'en serait pas là !
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User17095Érudit
Lilypims a écrit:
Hors de question. Je propose d'attribuer un quart d'heure à chaque CC, pas une minute de plus. Le mardi et le jeudi, en deux jours c'est plié.
C'est une blague ? La durée attendue d'un conseil de classe est de 45 minutes, en faisant en sorte que chacun puisse déclamer sa tirade sur chaque élève (sinon à quoi bon venir ? c'est infantilisant, et puis si on se marre pas c'est pas la peine), sans le préparer (le prof principal taillable et corvéable c'est fini).
Quant au rôle attendu pendant le conseil : envoyer paître brutalement un élève ou un parent qui émettrait un doute sur l'activité "nage avec des piranhas" en EPS (le prof est fan de Koh-Lanta, l'infirmière est là pour le service après-vente), et laisser s'épanouir les mots comme "incapable", "végétal", "nul", "bon à rien" sur les bulletins, qui seront remplis... quand ils seront remplis.
Ton amateurisme me consterne
- Philomène87Grand sage
pogonophile a écrit: l'activité "nage avec des piranhas" en EPS
Au moins, c'est innovant.
- LilypimsGrand sage
pogonophile a écrit:Lilypims a écrit:
Hors de question. Je propose d'attribuer un quart d'heure à chaque CC, pas une minute de plus. Le mardi et le jeudi, en deux jours c'est plié.
C'est une blague ? La durée attendue d'un conseil de classe est de 45 minutes, en faisant en sorte que chacun puisse déclamer sa tirade sur chaque élève (sinon à quoi bon venir ? c'est infantilisant, et puis si on se marre pas c'est pas la peine), sans le préparer (le prof principal taillable et corvéable c'est fini).
Quant au rôle attendu pendant le conseil : envoyer paître brutalement un élève ou un parent qui émettrait un doute sur l'activité "nage avec des piranhas" en EPS (le prof est fan de Koh-Lanta, l'infirmière est là pour le service après-vente), et laisser s'épanouir les mots comme "incapable", "végétal", "nul", "bon à rien" sur les bulletins, qui seront remplis... quand ils seront remplis.
Ton amateurisme me consterne
Il faut savoir vivre avec son temps, mon bon. 45 min, c'est trop long ; au bout de 15 min, on ne sait même plus de quoi on parlait. Culture du zapping toussa.
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- JPhMMDemi-dieu
A coupler avec les actions "Premiers Gestes qui Sauvent".Philomène87 a écrit:pogonophile a écrit: l'activité "nage avec des piranhas" en EPS
Au moins, c'est innovant.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Philomène87Grand sage
JPhMM a écrit:A coupler avec les actions "Premiers Gestes qui Sauvent".Philomène87 a écrit:pogonophile a écrit: l'activité "nage avec des piranhas" en EPS
Au moins, c'est innovant.
Beau projet d'EPI
- User17095Érudit
Philomène87 a écrit:JPhMM a écrit:A coupler avec les actions "Premiers Gestes qui Sauvent".Philomène87 a écrit:pogonophile a écrit: l'activité "nage avec des piranhas" en EPS
Au moins, c'est innovant.
Beau projet d'EPI
On se calme, vous allez finir par passer pour des soutiens de la réforme du collège.
- gauvain31Empereur
JPhMM a écrit:A coupler avec les actions "Premiers Gestes qui Sauvent".Philomène87 a écrit:pogonophile a écrit: l'activité "nage avec des piranhas" en EPS
Au moins, c'est innovant.
et avec "Etude pratique de la digestion". Les SVT se doivent d'être en première ligne pour ce type de projet
- SalsepareilleÉrudit
Moi je trouve que le bon chef d'établissement, justement, dit un "non" ferme au faux projet karting. Pourquoi se sentirait-il obligé de dire "oui" alors que le but pédagogique est à rechercher? Est-ce peut-être pour ne pas créer de conflits, de frustration chez les profs? Mais le faux projet karting en agace peut-être plus d'un...
N'empêche que je me suis souvent posé la question de savoir comment les chefs d'établissement font la distinction entre le bon prof et le prof moulin à vent.
Il y a les profs qui passent chaque jour dans le bureau du chef, pour je ne sais quoi. Il y en a qui montent tout un tas de projets comme le projet karting. Il y en a aussi qui passent dans le bureau du chef pour une anecdote, pour montrer une copie d'élève, pour dire que tel élève a mal parlé pendant un cours etc etc... (Mais comment font les chefs pour se concentrer sur quoi que ce soit, si la porte s'ouvre tout le temps sur des broutilles??). Il y a même des profs qui passent pour pester contre des collègues. Des profs qui modifient leur emploi du temps pour un oui ou pour un non.
Et puis il y a les profs qui n'aiment pas passer dans le bureau du chef, qui pensent qu'il faut avoir une raison importante pour passer, ceux qui font des projets dans leur coin sans avertir personne, sans le crier sur les toits. Des profs qui gèrent eux-même l'élève qui a mal parlé pendant un cours. Qui règlent les problèmes de collègues entre eux. Des profs qui ne demandent jamais rien, qui assument parfois les contraintes d'emploi du temps "parce que c'est comme ça".
Dans le cas n°1, le prof est "très présent".
Dans le cas n°2, le prof ne se fait pas remarquer.
Un chef fait-il la différence entre présence utile et présence moulin à vent?
Un chef aime-t-il la compagnie finalement variée de tous ces profs qui passent sans cesse, ou au contraire un chef rêve-t-il de plus de calme (ça existe, ça, quand on est chef?)?
La présence de tous ces profs moulin à vent n'est-elle pas souhaitable pour prendre la température de l'établissement?
Quant au bon chef vu par un prof: j'aime:
- quand le chef dit non au projet karting
- quand l'emploi du temps est finement pensé, et équitable pour chacun
- quand les ragots ne sont pas écoutés par les chefs
- que le chef protège le prof des parents ch... et des élèves ch...
- quand le chef ne copine pas avec certains profs
- quand le chef sait créer des moments conviviaux (galette des rois et cidre par exemple) mais sait retrouver sa casquette de chef ensuite
- quand le chef ne raisonne pas trop en "chef d'entreprise": par exemple, quand le chef ne surcharge pas le prof fiable sous prétexte qu'il est fiable, et qu'il n'allège pas le prof dépressif... le but étant de donner aux élèves le maximum de fiabilité. Ce qui revient à la question: comment juger de la fiabilité du prof, quand on est chef?
N'empêche que je me suis souvent posé la question de savoir comment les chefs d'établissement font la distinction entre le bon prof et le prof moulin à vent.
Il y a les profs qui passent chaque jour dans le bureau du chef, pour je ne sais quoi. Il y en a qui montent tout un tas de projets comme le projet karting. Il y en a aussi qui passent dans le bureau du chef pour une anecdote, pour montrer une copie d'élève, pour dire que tel élève a mal parlé pendant un cours etc etc... (Mais comment font les chefs pour se concentrer sur quoi que ce soit, si la porte s'ouvre tout le temps sur des broutilles??). Il y a même des profs qui passent pour pester contre des collègues. Des profs qui modifient leur emploi du temps pour un oui ou pour un non.
Et puis il y a les profs qui n'aiment pas passer dans le bureau du chef, qui pensent qu'il faut avoir une raison importante pour passer, ceux qui font des projets dans leur coin sans avertir personne, sans le crier sur les toits. Des profs qui gèrent eux-même l'élève qui a mal parlé pendant un cours. Qui règlent les problèmes de collègues entre eux. Des profs qui ne demandent jamais rien, qui assument parfois les contraintes d'emploi du temps "parce que c'est comme ça".
Dans le cas n°1, le prof est "très présent".
Dans le cas n°2, le prof ne se fait pas remarquer.
Un chef fait-il la différence entre présence utile et présence moulin à vent?
Un chef aime-t-il la compagnie finalement variée de tous ces profs qui passent sans cesse, ou au contraire un chef rêve-t-il de plus de calme (ça existe, ça, quand on est chef?)?
La présence de tous ces profs moulin à vent n'est-elle pas souhaitable pour prendre la température de l'établissement?
Quant au bon chef vu par un prof: j'aime:
- quand le chef dit non au projet karting
- quand l'emploi du temps est finement pensé, et équitable pour chacun
- quand les ragots ne sont pas écoutés par les chefs
- que le chef protège le prof des parents ch... et des élèves ch...
- quand le chef ne copine pas avec certains profs
- quand le chef sait créer des moments conviviaux (galette des rois et cidre par exemple) mais sait retrouver sa casquette de chef ensuite
- quand le chef ne raisonne pas trop en "chef d'entreprise": par exemple, quand le chef ne surcharge pas le prof fiable sous prétexte qu'il est fiable, et qu'il n'allège pas le prof dépressif... le but étant de donner aux élèves le maximum de fiabilité. Ce qui revient à la question: comment juger de la fiabilité du prof, quand on est chef?
- Philomène87Grand sage
Lilypims a écrit:pogonophile a écrit:Lilypims a écrit:
Hors de question. Je propose d'attribuer un quart d'heure à chaque CC, pas une minute de plus. Le mardi et le jeudi, en deux jours c'est plié.
C'est une blague ? La durée attendue d'un conseil de classe est de 45 minutes, en faisant en sorte que chacun puisse déclamer sa tirade sur chaque élève (sinon à quoi bon venir ? c'est infantilisant, et puis si on se marre pas c'est pas la peine), sans le préparer (le prof principal taillable et corvéable c'est fini).
Quant au rôle attendu pendant le conseil : envoyer paître brutalement un élève ou un parent qui émettrait un doute sur l'activité "nage avec des piranhas" en EPS (le prof est fan de Koh-Lanta, l'infirmière est là pour le service après-vente), et laisser s'épanouir les mots comme "incapable", "végétal", "nul", "bon à rien" sur les bulletins, qui seront remplis... quand ils seront remplis.
Ton amateurisme me consterne
Il faut savoir vivre avec son temps, mon bon. 45 min, c'est trop long ; au bout de 15 min, on ne sait même plus de quoi on parlait. Culture du zapping toussa.
Petits joueurs ! Chez nous, au bout de 15 mn, on en est encore au parent délégué qui parle négativement de la qualité des repas au self ou de la prof d'anglais qui ne met pas les devoirs sur Pronote.
- LilypimsGrand sage
Mais qu'est-ce qu'un bon professeur ? (vraie question pour moi)Salsepareille a écrit:Moi je trouve que le bon chef d'établissement, justement, dit un "non" ferme au faux projet karting. Pourquoi se sentirait-il obligé de dire "oui" alors que le but pédagogique est à rechercher? Est-ce peut-être pour ne pas créer de conflits, de frustration chez les profs? Mais le faux projet karting en agace peut-être plus d'un...
N'empêche que je me suis souvent posé la question de savoir comment les chefs d'établissement font la distinction entre le bon prof et le prof moulin à vent.
Il y a les profs qui passent chaque jour dans le bureau du chef, pour je ne sais quoi. Il y en a qui montent tout un tas de projets comme le projet karting. Il y en a aussi qui passent dans le bureau du chef pour une anecdote, pour montrer une copie d'élève, pour dire que tel élève a mal parlé pendant un cours etc etc... (Mais comment font les chefs pour se concentrer sur quoi que ce soit, si la porte s'ouvre tout le temps sur des broutilles??). Il y a même des profs qui passent pour pester contre des collègues. Des profs qui modifient leur emploi du temps pour un oui ou pour un non.
Et puis il y a les profs qui n'aiment pas passer dans le bureau du chef, qui pensent qu'il faut avoir une raison importante pour passer, ceux qui font des projets dans leur coin sans avertir personne, sans le crier sur les toits. Des profs qui gèrent eux-même l'élève qui a mal parlé pendant un cours. Qui règlent les problèmes de collègues entre eux. Des profs qui ne demandent jamais rien, qui assument parfois les contraintes d'emploi du temps "parce que c'est comme ça".
Dans le cas n°1, le prof est "très présent".
Dans le cas n°2, le prof ne se fait pas remarquer.
Un chef fait-il la différence entre présence utile et présence moulin à vent?
Un chef aime-t-il la compagnie finalement variée de tous ces profs qui passent sans cesse, ou au contraire un chef rêve-t-il de plus de calme (ça existe, ça, quand on est chef?)?
La présence de tous ces profs moulin à vent n'est-elle pas souhaitable pour prendre la température de l'établissement?
Quant au bon chef vu par un prof: j'aime:
- quand le chef dit non au projet karting
- quand l'emploi du temps est finement pensé, et équitable pour chacun
- quand les ragots ne sont pas écoutés par les chefs
- que le chef protège le prof des parents ch... et des élèves ch...
- quand le chef ne copine pas avec certains profs
- quand le chef sait créer des moments conviviaux (galette des rois et cidre par exemple) mais sait retrouver sa casquette de chef ensuite
- quand le chef ne raisonne pas trop en "chef d'entreprise": par exemple, quand le chef ne surcharge pas le prof fiable sous prétexte qu'il est fiable, et qu'il n'allège pas le prof dépressif... le but étant de donner aux élèves le maximum de fiabilité. Ce qui revient à la question: comment juger de la fiabilité du prof, quand on est chef?
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- JPhMMDemi-dieu
On a de la marge, encore, tu ne crois pas, connaissant nos passifs ?pogonophile a écrit:Philomène87 a écrit:JPhMM a écrit:A coupler avec les actions "Premiers Gestes qui Sauvent".Philomène87 a écrit:
Au moins, c'est innovant.
Beau projet d'EPI
On se calme, vous allez finir par passer pour des soutiens de la réforme du collège.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Philomène87Grand sage
Lilypims a écrit:Mais qu'est-ce qu'un bon professeur ? (vraie question pour moi)Salsepareille a écrit:Moi je trouve que le bon chef d'établissement, justement, dit un "non" ferme au faux projet karting. Pourquoi se sentirait-il obligé de dire "oui" alors que le but pédagogique est à rechercher? Est-ce peut-être pour ne pas créer de conflits, de frustration chez les profs? Mais le faux projet karting en agace peut-être plus d'un...
N'empêche que je me suis souvent posé la question de savoir comment les chefs d'établissement font la distinction entre le bon prof et le prof moulin à vent.
Il y a les profs qui passent chaque jour dans le bureau du chef, pour je ne sais quoi. Il y en a qui montent tout un tas de projets comme le projet karting. Il y en a aussi qui passent dans le bureau du chef pour une anecdote, pour montrer une copie d'élève, pour dire que tel élève a mal parlé pendant un cours etc etc... (Mais comment font les chefs pour se concentrer sur quoi que ce soit, si la porte s'ouvre tout le temps sur des broutilles??). Il y a même des profs qui passent pour pester contre des collègues. Des profs qui modifient leur emploi du temps pour un oui ou pour un non.
Et puis il y a les profs qui n'aiment pas passer dans le bureau du chef, qui pensent qu'il faut avoir une raison importante pour passer, ceux qui font des projets dans leur coin sans avertir personne, sans le crier sur les toits. Des profs qui gèrent eux-même l'élève qui a mal parlé pendant un cours. Qui règlent les problèmes de collègues entre eux. Des profs qui ne demandent jamais rien, qui assument parfois les contraintes d'emploi du temps "parce que c'est comme ça".
Dans le cas n°1, le prof est "très présent".
Dans le cas n°2, le prof ne se fait pas remarquer.
Un chef fait-il la différence entre présence utile et présence moulin à vent?
Un chef aime-t-il la compagnie finalement variée de tous ces profs qui passent sans cesse, ou au contraire un chef rêve-t-il de plus de calme (ça existe, ça, quand on est chef?)?
La présence de tous ces profs moulin à vent n'est-elle pas souhaitable pour prendre la température de l'établissement?
Quant au bon chef vu par un prof: j'aime:
- quand le chef dit non au projet karting
- quand l'emploi du temps est finement pensé, et équitable pour chacun
- quand les ragots ne sont pas écoutés par les chefs
- que le chef protège le prof des parents ch... et des élèves ch...
- quand le chef ne copine pas avec certains profs
- quand le chef sait créer des moments conviviaux (galette des rois et cidre par exemple) mais sait retrouver sa casquette de chef ensuite
- quand le chef ne raisonne pas trop en "chef d'entreprise": par exemple, quand le chef ne surcharge pas le prof fiable sous prétexte qu'il est fiable, et qu'il n'allège pas le prof dépressif... le but étant de donner aux élèves le maximum de fiabilité. Ce qui revient à la question: comment juger de la fiabilité du prof, quand on est chef?
Quelqu'un qui fait progresser les élèves.
J'avais répondu ça à des collègues qui réfléchissaient à la façon de briller en inspection. Ils m'avaient regardée avec de grands yeux en mode : "Faire progresser les élèves ??? Mais ça c'est pas suffisant !"
Ok.
- LilypimsGrand sage
Tu les vois de manière très concrète, ces progrès, toi ?Philomène87 a écrit:Lilypims a écrit:Mais qu'est-ce qu'un bon professeur ? (vraie question pour moi)Salsepareille a écrit:Moi je trouve que le bon chef d'établissement, justement, dit un "non" ferme au faux projet karting. Pourquoi se sentirait-il obligé de dire "oui" alors que le but pédagogique est à rechercher? Est-ce peut-être pour ne pas créer de conflits, de frustration chez les profs? Mais le faux projet karting en agace peut-être plus d'un...
N'empêche que je me suis souvent posé la question de savoir comment les chefs d'établissement font la distinction entre le bon prof et le prof moulin à vent.
Il y a les profs qui passent chaque jour dans le bureau du chef, pour je ne sais quoi. Il y en a qui montent tout un tas de projets comme le projet karting. Il y en a aussi qui passent dans le bureau du chef pour une anecdote, pour montrer une copie d'élève, pour dire que tel élève a mal parlé pendant un cours etc etc... (Mais comment font les chefs pour se concentrer sur quoi que ce soit, si la porte s'ouvre tout le temps sur des broutilles??). Il y a même des profs qui passent pour pester contre des collègues. Des profs qui modifient leur emploi du temps pour un oui ou pour un non.
Et puis il y a les profs qui n'aiment pas passer dans le bureau du chef, qui pensent qu'il faut avoir une raison importante pour passer, ceux qui font des projets dans leur coin sans avertir personne, sans le crier sur les toits. Des profs qui gèrent eux-même l'élève qui a mal parlé pendant un cours. Qui règlent les problèmes de collègues entre eux. Des profs qui ne demandent jamais rien, qui assument parfois les contraintes d'emploi du temps "parce que c'est comme ça".
Dans le cas n°1, le prof est "très présent".
Dans le cas n°2, le prof ne se fait pas remarquer.
Un chef fait-il la différence entre présence utile et présence moulin à vent?
Un chef aime-t-il la compagnie finalement variée de tous ces profs qui passent sans cesse, ou au contraire un chef rêve-t-il de plus de calme (ça existe, ça, quand on est chef?)?
La présence de tous ces profs moulin à vent n'est-elle pas souhaitable pour prendre la température de l'établissement?
Quant au bon chef vu par un prof: j'aime:
- quand le chef dit non au projet karting
- quand l'emploi du temps est finement pensé, et équitable pour chacun
- quand les ragots ne sont pas écoutés par les chefs
- que le chef protège le prof des parents ch... et des élèves ch...
- quand le chef ne copine pas avec certains profs
- quand le chef sait créer des moments conviviaux (galette des rois et cidre par exemple) mais sait retrouver sa casquette de chef ensuite
- quand le chef ne raisonne pas trop en "chef d'entreprise": par exemple, quand le chef ne surcharge pas le prof fiable sous prétexte qu'il est fiable, et qu'il n'allège pas le prof dépressif... le but étant de donner aux élèves le maximum de fiabilité. Ce qui revient à la question: comment juger de la fiabilité du prof, quand on est chef?
Quelqu'un qui fait progresser les élèves.
J'avais répondu ça à des collègues qui réfléchissaient à la façon de briller en inspection. Ils m'avaient regardée avec de grands yeux en mode : "Faire progresser les élèves ??? Mais ça c'est pas suffisant !"
Ok.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- User17095Érudit
@salsepareille ça mériterait son propre thread, sérieux et tout... et comme l'induit @philomène87, encore faudrait-il se mettre d'accord sur ce qu'on entend par "bon professeur" (et pas "selon la hiérarchie")
- Philomène87Grand sage
Lilypims a écrit:Tu les vois de manière très concrète, ces progrès, toi ?Philomène87 a écrit:Lilypims a écrit:Mais qu'est-ce qu'un bon professeur ? (vraie question pour moi)Salsepareille a écrit:Moi je trouve que le bon chef d'établissement, justement, dit un "non" ferme au faux projet karting. Pourquoi se sentirait-il obligé de dire "oui" alors que le but pédagogique est à rechercher? Est-ce peut-être pour ne pas créer de conflits, de frustration chez les profs? Mais le faux projet karting en agace peut-être plus d'un...
N'empêche que je me suis souvent posé la question de savoir comment les chefs d'établissement font la distinction entre le bon prof et le prof moulin à vent.
Il y a les profs qui passent chaque jour dans le bureau du chef, pour je ne sais quoi. Il y en a qui montent tout un tas de projets comme le projet karting. Il y en a aussi qui passent dans le bureau du chef pour une anecdote, pour montrer une copie d'élève, pour dire que tel élève a mal parlé pendant un cours etc etc... (Mais comment font les chefs pour se concentrer sur quoi que ce soit, si la porte s'ouvre tout le temps sur des broutilles??). Il y a même des profs qui passent pour pester contre des collègues. Des profs qui modifient leur emploi du temps pour un oui ou pour un non.
Et puis il y a les profs qui n'aiment pas passer dans le bureau du chef, qui pensent qu'il faut avoir une raison importante pour passer, ceux qui font des projets dans leur coin sans avertir personne, sans le crier sur les toits. Des profs qui gèrent eux-même l'élève qui a mal parlé pendant un cours. Qui règlent les problèmes de collègues entre eux. Des profs qui ne demandent jamais rien, qui assument parfois les contraintes d'emploi du temps "parce que c'est comme ça".
Dans le cas n°1, le prof est "très présent".
Dans le cas n°2, le prof ne se fait pas remarquer.
Un chef fait-il la différence entre présence utile et présence moulin à vent?
Un chef aime-t-il la compagnie finalement variée de tous ces profs qui passent sans cesse, ou au contraire un chef rêve-t-il de plus de calme (ça existe, ça, quand on est chef?)?
La présence de tous ces profs moulin à vent n'est-elle pas souhaitable pour prendre la température de l'établissement?
Quant au bon chef vu par un prof: j'aime:
- quand le chef dit non au projet karting
- quand l'emploi du temps est finement pensé, et équitable pour chacun
- quand les ragots ne sont pas écoutés par les chefs
- que le chef protège le prof des parents ch... et des élèves ch...
- quand le chef ne copine pas avec certains profs
- quand le chef sait créer des moments conviviaux (galette des rois et cidre par exemple) mais sait retrouver sa casquette de chef ensuite
- quand le chef ne raisonne pas trop en "chef d'entreprise": par exemple, quand le chef ne surcharge pas le prof fiable sous prétexte qu'il est fiable, et qu'il n'allège pas le prof dépressif... le but étant de donner aux élèves le maximum de fiabilité. Ce qui revient à la question: comment juger de la fiabilité du prof, quand on est chef?
Quelqu'un qui fait progresser les élèves.
J'avais répondu ça à des collègues qui réfléchissaient à la façon de briller en inspection. Ils m'avaient regardée avec de grands yeux en mode : "Faire progresser les élèves ??? Mais ça c'est pas suffisant !"
Ok.
C'est la définition même du métier Si on était payés à faire des projets, on ne s'intitulerait pas "professeur".
Je me dis qu'un bon prof c'est quelqu'un qui fait ses cours correctement, ou du moins, en conscience, et le reste n'est qu'accessoire.
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