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- llaimaHabitué du forum
Zagara a écrit:
Sur la surpopulation :
1. je ne vois pas le rapport avec la volonté de renvoyer les femmes au foyer en les forçant à choisir entre gosses et travail
2. la France est un grand pays tout vide et qui produit plus de nourriture qu'elle n'en consomme ; on a largement la place pour avoir beaucoup de gens en plus. Mais je ne vois toujours pas le rapport avec le schmilblick.
Encore une fois je n'ai jamais dis que je voulais renvoyer les femmes au foyer... Je dis il faut faire un choix : C'est toi qui fait le raccourci... Il fut un temps où nous n'avions pas le choix de ne pas avoir d'enfants, aujourd'hui nous l'avons, ça change tout. Je suis au contraire pour que les femmes qui préfèrent s'épanouir dans le travail (moi je ne trouve pas ça en général épanouissant mais chacun ses goûts) ou dans toute autre chose (on croirait qu'il n'y a pour les femmes dans la vie que le travail et la maternité, non, il y a comme pour les hommes plein d'autres choses à faire dans la vie) puissent le faire! Ce que je veux retirer c'est la pression sociale qui pousse à faire des enfants, ce que je suis contre c'est cette vision que pour réussir sa vie il faut faire des enfants et que sans cela on la rate.
Après ça, si on veut vraiment faire des enfants, on s'adapte et on fait ce qu'il faut pour que ça se passe bien : Le temps n'est pas extensible et il faudra le prendre sur quelque-chose et pour ceux dont les deux parents sont en-dehors de la maison à cause du travail très longtemps il faudra mordre là-dessus. Et là ce n'est pas forcément à la femme d'arrêter de travailler complètement! Les deux parents peuvent se mettre à temps partiel, on peut trouver un métier plus adapté à la vie familiale (prof par exemple), travailler à domicile, etc. Et si c'est pas possible, on ne fait pas d'enfant, ça n'est pas une catastrophe, par contre en avoir et mal s'en occuper ou bien s'en occuper mais au prix d'une grosse fatigue et d'un surmenage, là oui, ça peut être catastrophique!
- ZagaraGuide spirituel
... en érigeant comme modèle le pays où la pression sociale sur les femmes est la plus forte.Ilaima a écrit:Ce que je veux retirer c'est la pression sociale qui pousse à faire des enfants, ce que je suis contre c'est cette vision que pour réussir sa vie il faut faire des enfants et que sans cela on la rate.
Comment espérer que les mêmes causes produisent d'autres effets ?
Tu exposes un devoir-être sans tenir compte du réel. Tu dis "ce n'est pas forcément à la femme d'arrêter de travailler complètement! Les deux parents peuvent se mettre à temps partiel" et tout le monde te répond que si tu incites les gens à élever eux-mêmes leurs enfants plutôt qu'à les scolariser, c'est quasiment invariablement la femme qui s'en chargera. Il s'agit d'une donnée du réel social. Tu as beau vouloir autre chose, c'est ce qui arrivera dans la majorité des cas, parce que nos mentalités sont ainsi faites.
A partir de là il y a deux attitudes possibles :
- prendre ses rêves pour des réalités en défendant mordicus qu'inciter les gens à élever leurs enfants eux-mêmes ne débouchera pas sur une exclusion des femmes du monde du travail
- chercher des solutions législatives et culturelles qui permettront de modifier les pratiques, voire les mentalités, afin d'améliorer la parité dans la garde des enfants.
Tu es dans la première attitudes.
- llaimaHabitué du forum
Zagara a écrit:
Sur la surpopulation :
1. je ne vois pas le rapport avec la volonté de renvoyer les femmes au foyer en les forçant à choisir entre gosses et travail
2. la France est un grand pays tout vide et qui produit plus de nourriture qu'elle n'en consomme ; on a largement la place pour avoir beaucoup de gens en plus. Mais je ne vois toujours pas le rapport avec le schmilblick.
1- Encore une fois je ne renvoie pas les femmes au foyers, je demande de choisir entre carrière et maternité, comme la maternité ne sera pas le choix final dans tous les cas, la natalité baisserait, la population aussi et tous les problèmes qui vont avec!
2- Grand pays... comparé au Liechtenstein, c'est sûr mais c'est pas la Russie ou l'Australie. La France est pour moi bien trop peuplée... Avec une mégapole comme Paris qui étouffe, les transports en commun bondés, les bouchons, le manque de logement... La France nourrie certes sa population... Mais à quel prix : Une agriculture utilisant massivement des pesticides, des élevages industriels, la quasi absence de territoire sauvages (les parcs nationaux ça n'est même pas 1% de la métropole). Il difficile de prendre une route sans avoir un village tous les 3 ou 10 kilomètres. Alors parler de pays vide, ça me fait rigoler. Quand considéreras-tu que la France est pleine à 100 millions, 200, 1 milliard? On peut imaginer avec de la nourriture de mal bouffe que l'on trouve en supermarché!
- llaimaHabitué du forum
Zagara a écrit:
Par ailleurs, cette question aussi est hors-sujet. Tu disais vouloir faire "comme les Allemands", on t'expliquait les conséquences pratiques de ce "modèle" (qui sont des régressions sociales pour les femmes), voilà tout. Inutile de disserter sur la qualité morale des motivations réelles ou supposées de tes concitoyens qui décident de procréer.
Je disais de faire "comme les allemands"... pour le fait qu'il est plus facile d'obtenir des temps partiels ce qui permet de concilier l'éducation de ses enfants et de travailler un peu quand même! Et je trouve aussi le taux de natalité allemand (comme celui de l'Italie ou des pays européens) plus soutenable écologiquement, la France ayant une natalité arriéré en tournant toujours autour de 2 comme l'Ireland, pays du droit des femmes comme tout le monde le sait!!!!!!!!!
- llaimaHabitué du forum
WonderWoman a écrit:As-tu des enfants Ilaima, pour proférer des bêtises pareilles ? Non parce que là ça dépasse l'entendement.
Tu crois que d'avoir des enfants me rendrait plus intelligent?
- HimpyExpert spécialisé
Le problème du temps partiel c'est que financièrement c'est juste, sans parler des droits à la retraite (mais bon, vu la politique qui se profile à ce sujet...) il faut donc choisir entre avoir du temps ou de l'argent pour s'occuper de ses enfants...
Enfin, je voulais juste préciser que les enfants ont aussi besoin d'être sans leurs parents. Mon fils adore aller à la crèche et participer à toutes les activités proposées. Activités que j'aurai bien du mal à mener, sans parler des interactions avec d'autres enfants, d'autres adultes, des spectacles... Bref beaucoup de stimulations.
Et j'espère bien qu'il en sera de même avec l'école maternelle.
Enfin, je voulais juste préciser que les enfants ont aussi besoin d'être sans leurs parents. Mon fils adore aller à la crèche et participer à toutes les activités proposées. Activités que j'aurai bien du mal à mener, sans parler des interactions avec d'autres enfants, d'autres adultes, des spectacles... Bref beaucoup de stimulations.
Et j'espère bien qu'il en sera de même avec l'école maternelle.
- llaimaHabitué du forum
DesolationRow a écrit:Je suis un peu comme toi, WW mais globalement, l'idée d'Elaïna, je pense, c'est que chacun trouve bien son épanouissement où il le souhaite, et ce qui est insupportable c'est la prétention d'imposer à des parents ce qu'ils devraient penser, éprouver, aimer, etc.
Que chacun trouve son épanouissement là où il le souhaite je suis tout à fait d'accord, mais choisir de faire des enfants n'implique pas seulement les parents mais aussi les enfants et la société dans son ensemble. Le fait d'avoir ou non des enfants n'est pas qu'un choix personnel! Je vois tant d'enfants qui sont livrés à eux-même, dont on s'occupe mal, qui n'ont pas l'attention à laquelle ils auraient droit... Trop de parents l'oublient au moment de décider à faire un enfant! Et en plus je pense que ce choix n'est pas si libre que ça : la télé, le cinéma, la société dans son ensemble plébiscite un modèle libérale de la famille où il faut à la fois travailler (sacro-sainte économie de marché) et se reproduire car il faut bien produire les consommateurs de demain.
Je ne suis ni pour le modèle traditionnel ni pour le modèle libéral, je défend un modèle responsable vis-à-vis des enfants, de la société et de la planète... Et surtout qui permette aussi l'épanouissement des adultes qui ne se sentiront pas obligé d'avoir des gosses à tout prix!
- llaimaHabitué du forum
WonderWoman a écrit:Ben, non, je ne suis pas d'accord.Elaïna a écrit:Il me semble - mais je me trompe peut-être - qu'Ilaima tente, maladroitement, d'émettre l'idée selon laquelle on nous vend un modèle d'épanouissement par le travail qui n'est pas souhaitable pour tout le monde loin de là. Je suis persuadée que bien des gens qui disent que leur travail les épanouit, ne le sont pas tant que ça. Le travail salarié, tel qu'il existe et recouvre la majorité des travailleurs, nous contraint souvent à des rythmes de dingue que nous faisons subir à nos enfants. Moi la première, et pourtant, agrégée, je n'ai "que" 16h de cours à assumer, mais avec un edt moisi qui m'impose de laisser mes fils à la garderie tous les soirs jusqu'à 18h30. Et on peut habiller ça sous tous les oripeaux que l'on veut (à la garderie ils jouent avec les copains, ils font des activités manuelles, etc, c'est vrai), ça reste pénible et dur pour eux (ah, les crises de l'enfant de 4 ans crevé qui se roule par terre en hurlant, rallongeant de 20 minutes le trajet à la maison qui n'en dure normalement que 10 !!). Et tout ça pour quoi ? Pour que je sois "épanouie par mon travail ?". Non. Lire est épanouissant, mater un film ou jouer à un jeu vidéo avec mon mari est épanouissant, discuter avec des copines ou mes enfants est épanouissant. Me lever pour aller bosser est seulement utile pour acheter à bouffer pour la famille.
Les expériences sur le salaire à vie, prôné par Bernard Friot, montre bien que pour pas mal de gens, moins de sous mais moins de travail est tout à fait envisageable, et que l'épanouissement par le travail est à relativiser.
Et je dis cela tout en reconnaissant que mes enfants sont très heureux à l'école et très contents de ce qu'ils y font.
J'ai eu tellement tellement de galères professionnellement. Là je suis HEUREUSE de me lever pour aller bosser. Oui. Je suis contente d'aller à mon travail, je m'y sens bien, je suis respectée, reconnue. J'aime les tâches que j'y fais, j'aime apprendre, suivre mes dossiers, progresser.
Etre juste à la maison à m'occuper de ma fille, ça ne m'épanouit pas. Par moments, oui, et heureusement ! Mais pas tout le temps.
Il y a une marge entre être H24 avec son enfant ( H12 pourrait suffire normalement les parents sont deux) et laisser les enfants à eux-mêmes comme trop souvent. Il y a bien sûr un tas de solutions équilibrées mais on ne peut pas toujours tout avoir non plus : Et les enfants et travailler comme un dingue! c'est là que je dis qu'il faut faire un choix et surtout réfléchir avant. Et puis tout le monde n'est pas "WonderWoman" ! Beaucoup de parents sont plus "SuperGroseille".
- DimkaVénérable
Donc pour résumer, tu proposes un modèle qui ne s'appuie sur aucune source sérieuse, mais sur un vague je-pense-que-au-doigt-mouillé-et-encore-un-verre-robert et des gros préjugés sociaux ?
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- Spoiler:
- llaimaHabitué du forum
Dimka a écrit:Donc pour résumer, tu proposes un modèle qui ne s'appuie sur aucune source sérieuse, mais sur un vague je-pense-que-au-doigt-mouillé-et-encore-un-verre-robert et des gros préjugés sociaux ?
Non je propose un modèle qui résout en partie les problèmes liés à la croissance de la population, à l'éducation des enfants, aux conditions de vie difficiles de la plupart des familles. On peut nier ces problèmes mais on ne peut que constater que beaucoup de problèmes qu'ont les gens viennent de la gestion de la famille et que le modèle couple qui travaille à 100% (ou plutôt 200% compétitivité oblige) plus des enfants, c'est un modèle qui ne tiens pas la route. Après on peut me dire que la vie d'aujourd'hui est merveilleuse, que les femmes sont épanouies, que les enfants sont heureux avec leurs smartphone etc. Moi ce n'est pas ce que je vois du tout et face à ça je propose au contraire une politique de dénatalité, positive pour les femmes, les hommes, les enfants, les autres espèces et l'environnement. Cette vision a été défendue dès le XIXe siècle par le courant néo malthusien qui a été sûrement d'ailleurs le mouvement qui a le plus contribué au droit des femmes dans ce pays et en Europe à travers le mouvement pour le planning familiale. Après si on trouve ça réactionnaire je veux bien, je suis déjà réac au sens "Macron" quand je défends le service public, l'instruction à l'école, le droit du travail...
Ma position peut se résumer ainsi : Moins d’enfants mis au monde mais une meilleure qualité d’éducation et de vie pour ces derniers. Moins de quantité mais plus de qualité !
- DanskaProphète
Mais c'est qui, "les femmes", "les enfants", "les" tout-ce-que-tu voudras ?
Parce que j'ai déjà vu, parmi mes élèves notamment, des enfants dont les parents étaient absents et qui se portaient bien ; mais aussi des enfants dont les parents étaient présents et qui se portaient mal ; ainsi d'ailleurs que l'inverse de ces deux situations.
Alors je ne suis pas fondamentalement en désaccord avec certains de tes propos, mais tu ne convainqueras personne si tu n'as pas d'arguments ou de données un peu plus solide sur l'état de la société française aujourd'hui !
Parce que j'ai déjà vu, parmi mes élèves notamment, des enfants dont les parents étaient absents et qui se portaient bien ; mais aussi des enfants dont les parents étaient présents et qui se portaient mal ; ainsi d'ailleurs que l'inverse de ces deux situations.
Alors je ne suis pas fondamentalement en désaccord avec certains de tes propos, mais tu ne convainqueras personne si tu n'as pas d'arguments ou de données un peu plus solide sur l'état de la société française aujourd'hui !
- llaimaHabitué du forum
Zagara a écrit:
... en érigeant comme modèle le pays où la pression sociale sur les femmes est la plus forte.
Comment espérer que les mêmes causes produisent d'autres effets ?
Tu exposes un devoir-être sans tenir compte du réel. Tu dis "ce n'est pas forcément à la femme d'arrêter de travailler complètement! Les deux parents peuvent se mettre à temps partiel" et tout le monde te répond que si tu incites les gens à élever eux-mêmes leurs enfants plutôt qu'à les scolariser, c'est quasiment invariablement la femme qui s'en chargera. Il s'agit d'une donnée du réel social. Tu as beau vouloir autre chose, c'est ce qui arrivera dans la majorité des cas, parce que nos mentalités sont ainsi faites.
A partir de là il y a deux attitudes possibles :
- prendre ses rêves pour des réalités en défendant mordicus qu'inciter les gens à élever leurs enfants eux-mêmes ne débouchera pas sur une exclusion des femmes du monde du travail
- chercher des solutions législatives et culturelles qui permettront de modifier les pratiques, voire les mentalités, afin d'améliorer la parité dans la garde des enfants.
Tu es dans la première attitudes.
Les solutions législatives et culturelles sont pourtant bien concrètes :
-arrêter la politique nataliste de la France pour ne pas inciter à avoir des enfants
-faciliter les temps partiels pour les hommes comme pour les femmes, réduire le temps de travail pour tous.
-lutter contre la pression sociale qui incite les femmes à avoir des enfants.
Après si on ne change pas les mentalités dans le rapport homme/femme dans tous les cas les modèles sont mauvais, dans le mien ça exclue surtout les femmes du travail dans le tiens ça les condamne à la double journée et cette dernière solution n'est pas mieux que la première sauf que la mienne encourage à la dénatalité ce qui est un plus en cette période de crise!
- ZagaraGuide spirituel
C'est de la folie idéologique de vouloir réduire la population française.
On est à peine au seuil de renouvellement des générations grâce à une politique familiale efficace et ambitieuse. Notre pays est très loin d'avoir atteint sa limite structurelle de population, que ce soit en terme d'espace ou de nourriture. Par ailleurs, plus de naissances signifie aussi une meilleure durabilité du modèle social français puisqu'on a besoin de larges générations jeunes pour payer les cotisations des anciens et des malades. Pourquoi vouloir limiter les naissances ? Pardon, mais c'est totalement absurde. Ce que tu dis n'a pas de sens parce que ça ne s'appuie sur aucun fait empirique mais seulement sur tes préjugés. Ça a d'autant moins de sens que ça ruinerait notre nation.
On est à peine au seuil de renouvellement des générations grâce à une politique familiale efficace et ambitieuse. Notre pays est très loin d'avoir atteint sa limite structurelle de population, que ce soit en terme d'espace ou de nourriture. Par ailleurs, plus de naissances signifie aussi une meilleure durabilité du modèle social français puisqu'on a besoin de larges générations jeunes pour payer les cotisations des anciens et des malades. Pourquoi vouloir limiter les naissances ? Pardon, mais c'est totalement absurde. Ce que tu dis n'a pas de sens parce que ça ne s'appuie sur aucun fait empirique mais seulement sur tes préjugés. Ça a d'autant moins de sens que ça ruinerait notre nation.
- llaimaHabitué du forum
Danska a écrit:Mais c'est qui, "les femmes", "les enfants", "les" tout-ce-que-tu voudras ?
Parce que j'ai déjà vu, parmi mes élèves notamment, des enfants dont les parents étaient absents et qui se portaient bien ; mais aussi des enfants dont les parents étaient présents et qui se portaient mal ; ainsi d'ailleurs que l'inverse de ces deux situations.
Alors je ne suis pas fondamentalement en désaccord avec certains de tes propos, mais tu ne convainqueras personne si tu n'as pas d'arguments ou de données un peu plus solide sur l'état de la société française aujourd'hui !
Bien sûr que la réalité est complexe et que de généraliser produit forcément de inexactitudes mais on peut quand même dire que le fait que les enfants soient souvent livrés à eux-même est un facteur qui va franchement dans le mauvais sens pour leur éducation. Pour les arguments concrets je crois qu'il suffit de les chercher sur ce forum où l'on voit tous les exemples de carences de l'éducation en France.
- CathEnchanteur
C'est tellement caricatural cette discussion que j'ai la flemme de rappeler que les enfants qui réussissent le mieux leur scolarité sont ceux dont la mère travaille.
- LédisséEsprit sacré
@Ilaima
(1) Mais tu crois sérieusement que parce que les parents ont des horaires corrects, voire ne travaillent pas, ou à mi-temps, bref sont présents à la maison, les enfants ne sont pas "laissés à eux-mêmes" ? Tu ne crois pas qu'il vaut mieux (comme je l'ai vécu) des parents qui travaillent "à 200%", comme tu dis, mais qui, lorsqu'ils sont présents, s'occupent d'eux avec amour et attention, plutôt que des parents physiquement très présents mais prompts à se décharger de leurs tâches éducatives sur la télé et le smartphone (puisque tu en parles) ? Le temps de présence et la qualité de l'éducation n'ont pas forcément de rapport. Et rien ne permettra de contrôler la qualité de l'éducation (je parle bien de l'éducation, pas de l'instruction).
(2) Tes intentions sont bonnes, mais ton raisonnement sur les femmes est consternant. Selon toi, les femmes françaises font la double journée, donc faciliter le temps partiel serait la solution : elles seraient bien heureuses, ces braves femmes, de choisir le foyer plutôt que le travail (et si ce n'est pas leur choix, ouh les vilaines qui n'auraient jamais dû procréer), et tant pis si c'est elles qui sont poussées à sacrifier leur vie professionnelle (terme que tu me permettras de préférer à "carrière" : comme si on n'avait le choix qu'entre "100% foyer, le rêve : le travail est mon ennemi et me pèse", et "100% travail, le rêve : je manie l'aspirateur comme une poule un couteau et je ne fais des gosses que par pression sociale"). Tu n'as pas l'impression de pousser à un retour en arrière (à ton corps défendant, certes) ? Parce que l'issue de ce que tu proposes, c'est un retour à "Bobonne au foyer (après tout elle est faite pour ça, la biologie n'est-ce pas)", pour le biendézenfants - et le bien de la femme, qui aurait sinon le choix entre "journée de boulot + journée ménagère" et "journée de boulot mais je ne fais pas d'enfant". C'est sûr, jetons-là dans "journée ménagère", ça fera son épanouissement...
Les femmes ont conquis leur indépendance au prix d'un rude combat au cours du XXe siècle. L'indépendance - matérielle incontestablement, et parfois intellectuelle, personnelle - passe par le travail. Il serait révoltant, sous prétexte de rendre service aux femmes en les déchargeant du travail professionnel, de les renvoyer des décennies en arrière.
(1) Mais tu crois sérieusement que parce que les parents ont des horaires corrects, voire ne travaillent pas, ou à mi-temps, bref sont présents à la maison, les enfants ne sont pas "laissés à eux-mêmes" ? Tu ne crois pas qu'il vaut mieux (comme je l'ai vécu) des parents qui travaillent "à 200%", comme tu dis, mais qui, lorsqu'ils sont présents, s'occupent d'eux avec amour et attention, plutôt que des parents physiquement très présents mais prompts à se décharger de leurs tâches éducatives sur la télé et le smartphone (puisque tu en parles) ? Le temps de présence et la qualité de l'éducation n'ont pas forcément de rapport. Et rien ne permettra de contrôler la qualité de l'éducation (je parle bien de l'éducation, pas de l'instruction).
(2) Tes intentions sont bonnes, mais ton raisonnement sur les femmes est consternant. Selon toi, les femmes françaises font la double journée, donc faciliter le temps partiel serait la solution : elles seraient bien heureuses, ces braves femmes, de choisir le foyer plutôt que le travail (et si ce n'est pas leur choix, ouh les vilaines qui n'auraient jamais dû procréer), et tant pis si c'est elles qui sont poussées à sacrifier leur vie professionnelle (terme que tu me permettras de préférer à "carrière" : comme si on n'avait le choix qu'entre "100% foyer, le rêve : le travail est mon ennemi et me pèse", et "100% travail, le rêve : je manie l'aspirateur comme une poule un couteau et je ne fais des gosses que par pression sociale"). Tu n'as pas l'impression de pousser à un retour en arrière (à ton corps défendant, certes) ? Parce que l'issue de ce que tu proposes, c'est un retour à "Bobonne au foyer (après tout elle est faite pour ça, la biologie n'est-ce pas)", pour le biendézenfants - et le bien de la femme, qui aurait sinon le choix entre "journée de boulot + journée ménagère" et "journée de boulot mais je ne fais pas d'enfant". C'est sûr, jetons-là dans "journée ménagère", ça fera son épanouissement...
Les femmes ont conquis leur indépendance au prix d'un rude combat au cours du XXe siècle. L'indépendance - matérielle incontestablement, et parfois intellectuelle, personnelle - passe par le travail. Il serait révoltant, sous prétexte de rendre service aux femmes en les déchargeant du travail professionnel, de les renvoyer des décennies en arrière.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- WonderWomanBon génie
Hé bien, je n'ai pas dit que tu étais stupide, j'ai dit que tes propos l'étaient. Parce que bon, je trouve ton discours péremptoire et peu nuancé. La vie ne se passe pas toujours comme on le souhaite hein. On peut imaginer très fort qu'on va s'épanouir dans la maternité, que ça suffira à nous combler de bonheur, et se heurter durement à la réalité, que ça peut être pesant de passer sa journée à changer des couches et faire tourner des lessives, et que oui, on a besoin d'aller voir ailleurs, faire autre chose pour vivre, et que ça ne fait pas de nous des mauvais parents ni les enfants des enfants malheureux.llaima a écrit:WonderWoman a écrit:As-tu des enfants Ilaima, pour proférer des bêtises pareilles ? Non parce que là ça dépasse l'entendement.
Tu crois que d'avoir des enfants me rendrait plus intelligent?
Par ailleurs le fait que les deux parents travaillent ne signifie pas que les enfants ont des carences éducatives ni qu'ils sont livrés à eux mêmes. C'est très désagréable de lire des choses pareilles.
Quant à la phrase "maternité ou travail il faut choisir" non mais sérieusement ? Sérieusement ?
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Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- WonderWomanBon génie
C'est quoi, alors, renvoyer les femmes au foyer, si ce n'est pas choisir soit la maternité soit le travail ?llaima a écrit:Zagara a écrit:
Sur la surpopulation :
1. je ne vois pas le rapport avec la volonté de renvoyer les femmes au foyer en les forçant à choisir entre gosses et travail
2. la France est un grand pays tout vide et qui produit plus de nourriture qu'elle n'en consomme ; on a largement la place pour avoir beaucoup de gens en plus. Mais je ne vois toujours pas le rapport avec le schmilblick.
1- Encore une fois je ne renvoie pas les femmes au foyers, je demande de choisir entre carrière et maternité, comme la maternité ne sera pas le choix final dans tous les cas, la natalité baisserait, la population aussi et tous les problèmes qui vont avec!
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Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- llaimaHabitué du forum
Zagara a écrit:C'est de la folie idéologique de vouloir réduire la population française.
On est à peine au seuil de renouvellement des générations grâce à une politique familiale efficace et ambitieuse. Notre pays est très loin d'avoir atteint sa limite structurelle de population, que ce soit en terme d'espace ou de nourriture. Par ailleurs, plus de naissances signifie aussi une meilleure durabilité du modèle social français puisqu'on a besoin de larges générations jeunes pour payer les cotisations des anciens et des malades. Pourquoi vouloir limiter les naissances ? Pardon, mais c'est totalement absurde. Ce que tu dis n'a pas de sens parce que ça ne s'appuie sur aucun fait empirique mais seulement sur tes préjugés. Ça a d'autant moins de sens que ça ruinerait notre nation.
La folie c'est de croire que les arbres montent toujours plus haut et que la croissance démographique peut continuer à l'infini ! La France n'a pas atteint sa limite structurelle, elle l'a dépassée largement comme la planète entière! Regarde le nombre d'espèces en voies de disparition, la diminution du nombre d'individus même des animaux les plus communs à cause de l'agriculture intensive! Regarde la vie des animaux élevés dans des usines à viande ! Regarde la qualité des produits dont s'alimentent la plupart des français! Regarde l'urbanisation qui grignote chaque année les champs et les bois et qui entasse les gens dans des villes surpeuplées où les gens sont entassés! L’espérance de vie maintenant de croit plus, la mortalité liée à nos modes de vie contemporains, aux addictions, au stress explose, les gens sont de plus en plus nerveux, stressés et les enfants développent de plus en plus de troubles psychiques : Tout n'est pas lié à la surpopulation mais les sur-concentrations humaines en ville facilitent ce genre de choses, comme la criminalité, la délinquance... On grignote les espaces verts en ville pour faire des immeubles, le cadre de vie des gens se détériore et on voudrait faire vivre encore plus de monde dans ce pays. Et puis il y a aussi les ressources en énergie : Sans pétrole importé, sans nucléaire impossible de faire fonctionner notre pays. Et les matières premières?
Non pour vivre bien en France il faudrait être beaucoup moins afin de pouvoir se nourrir qu'avec une agriculture respectueuse de la nature et de la santé, de laisser de la place aux autres espèces que la nôtre. La dénatalité ne ruinerait pas le pays elle le sauverait par contre continuer l'explosion démographique là oui on court à la ruine
Penses-tu à dans quel monde tes enfants vivront? Dans le béton à manger des steaks hachés d'insectes aux pesticides? Faisons moins d'enfants mais offrons leur au moins un beau pays voir une belle planète!
- LédisséEsprit sacré
llaima a écrit:1- Encore une fois je ne renvoie pas les femmes au foyers, je demande de choisir entre carrière et maternité, comme la maternité ne sera pas le choix final dans tous les cas, la natalité baisserait, la population aussi et tous les problèmes qui vont avec!Zagara a écrit:
Sur la surpopulation :
1. je ne vois pas le rapport avec la volonté de renvoyer les femmes au foyer en les forçant à choisir entre gosses et travail
- Alors comme raisonnement, ça se pose là...
- Choisir entre carrière et maternité ? Dis donc, tu n'as pas oublié la paternité là-dedans ? Non mais puisque tu n'es pas sexiste...
- "Carrière", ce n'est pas "24h au boulot, le pied". Je ne développe pas, je l'ai fait plus haut. Tu as vraiment une vision caricaturale.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- ZagaraGuide spirituel
@Ilaima : Tu vis dans ton propre monde, fait de fantasmes et déconnecté du réel. Je déteste utiliser ce type d'expressions, parce qu'elles sont généralement brandies comme outils rhétoriques face à des propos cohérents, mais là, je ne vois pas quoi dire d'autre.
- LeclochardEmpereur
Zagara a écrit:C'est de la folie idéologique de vouloir réduire la population française.
On est à peine au seuil de renouvellement des générations grâce à une politique familiale efficace et ambitieuse. Notre pays est très loin d'avoir atteint sa limite structurelle de population, que ce soit en terme d'espace ou de nourriture. Par ailleurs, plus de naissances signifie aussi une meilleure durabilité du modèle social français puisqu'on a besoin de larges générations jeunes pour payer les cotisations des anciens et des malades. Pourquoi vouloir limiter les naissances ? Pardon, mais c'est totalement absurde. Ce que tu dis n'a pas de sens parce que ça ne s'appuie sur aucun fait empirique mais seulement sur tes préjugés. Ça a d'autant moins de sens que ça ruinerait notre nation.
Oui. Il propose la fin du modèle français (retraite par répartition, sécurité sociale). Derrière ses mots apparemment généreux, il y a une pensée aux implications assez sombres.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- InvitéInvité
Ce qu'il nous faudrait, c'est une bonne guerre. Enfin, surtout pour les autres...
- CathEnchanteur
llaima a écrit:
1- Encore une fois je ne renvoie pas les femmes au foyers, je demande de choisir entre carrière et maternité, comme la maternité ne sera pas le choix final dans tous les cas, la natalité baisserait, la population aussi et tous les problèmes qui vont avec!
Mais tu fais peur, toi !
Et on fait quoi, tiens, quand les enfants sont élevés ? On est obligé d'accepter n'importe quel job sous-qualifié quel que soit son niveau d'études parce que personne n'embauchera une femme de 45/50 ans n'ayant jamais travaillé ? Ou elles sont "âgedecristalisées" ? Et mieux, celles qui se séparent de leur conjoint ? Ah ben du coup elles ne peuvent pas ? Ou on leur retire leurs enfants ?
- WonderWomanBon génie
Elles auraient dû y réfléchir avant, m'enfin, Cath !
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Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- llaimaHabitué du forum
WonderWoman a écrit:C'est quoi, alors, renvoyer les femmes au foyer, si ce n'est pas choisir soit la maternité soit le travail ?llaima a écrit:Zagara a écrit:
Sur la surpopulation :
1. je ne vois pas le rapport avec la volonté de renvoyer les femmes au foyer en les forçant à choisir entre gosses et travail
2. la France est un grand pays tout vide et qui produit plus de nourriture qu'elle n'en consomme ; on a largement la place pour avoir beaucoup de gens en plus. Mais je ne vois toujours pas le rapport avec le schmilblick.
1- Encore une fois je ne renvoie pas les femmes au foyers, je demande de choisir entre carrière et maternité, comme la maternité ne sera pas le choix final dans tous les cas, la natalité baisserait, la population aussi et tous les problèmes qui vont avec!
Renvoyer les femmes à la maison c'est leur interdire de travailler c'est leur donner le choix entre "rester au foyer" et "rester au foyer". Choisir entre maternité et travail c'est continuer à travailler à plein régime si l'on veut ou bien faire le choix d'être mère mais en acceptant que l'activité professionnelle des parents soit compatible avec l'éducation de l'enfant. Pour ma part si j'avais un jour un enfant avec ma compagne ce serait plutôt moi qui arrêterait de travailler et ma compagne qui gagne bien mieux sa vie que moi (et qui aime bien son travail) qui continuerait à travailler. En tous cas, ça ne gênera pas de rester à m'occuper de la maison plutôt que d'aller au lycée. Si j'avais été prof en fac ou chercheur, je ne dis pas que j'aurais vu les choses autrement mais là où je suis moins je le vois mieux je me porte!
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