- DesolationRowEmpereur
Diable, si "on" a fait mai 68 pour se débarrasser des estrades, "on" a vraiment grandement perdu son temps.
- LucreziaNiveau 9
@pogonophile
En effet, il signale que la direction "a été très bien", mais en réponse à mon premier message, il indique qu'il a "préféré laisser tomber"?? Ça a un petit goût de pas-complètement-résolu.
Après, tu as raison bien entendu, je ne vais pas me scandaliser à la place d'Hugo: s'il est satisfait de la résolution, tant mieux. Je tiquais juste sur le fait que la direction ait "voulu [l]'entendre sur le sujet", car je ne comprends pas ce qu'il y a à entendre.
Elle prend la décision de faire écrire aux élèves des critiques de ses collègues et donne le tout à la direction. Quel est donc son objectif? A priori, elle attend de la direction qu'elle lise les papiers puis qu'elle convoque Hugo pour vérifier si les critiques émises sont vraies ou fausses. Et c'est ce qui s'est passé.
A la place de cette collègue, je me dirais que si la direction a condamnée ma démarche, elle s'est parallèlement appuyée sur les fruits de cette démarche pour questionner un enseignant (si c'est bien ça qui s'est passé), elle lui a en quelque sorte apporté une validité; donc, ma démarche a eu son utilité, ça me conforte dans l'idée que j'ai eu raison de le faire.
Encore une fois, si plainte d'élève il doit y avoir, elle ne peut pas être reçue dans le cadre d'une initiative telle que celle-ci.
Ramanujan, je suis d'accord avec toi, le PP n'est pas le bureau des plaintes. Par "l'élève peut aller parler au PP", je ne dis pas que c'est la marche à suivre, je dis que c'est une option qui existe. (En écrivant, je pensais à un cas particulier que j'ai connu il y a 3 ans: propos racistes d'une enseignante envers un élève, l'élève s'est alors tourné vers le PP et le CDE.)
En effet, il signale que la direction "a été très bien", mais en réponse à mon premier message, il indique qu'il a "préféré laisser tomber"?? Ça a un petit goût de pas-complètement-résolu.
Après, tu as raison bien entendu, je ne vais pas me scandaliser à la place d'Hugo: s'il est satisfait de la résolution, tant mieux. Je tiquais juste sur le fait que la direction ait "voulu [l]'entendre sur le sujet", car je ne comprends pas ce qu'il y a à entendre.
La collègue d'Hugo peut très bien avoir été recadrée (et je ne vois pas comment il pourrait en être autrement), il n'empêche que son initiative a eu satisfaction.pogonophile a écrit:Enfin, ne pas ignorer ne veut pas dire tolérer : on ne sait pas comment la collègue d'Hugo78 a été reçue, elle peut très bien avoir été envoyée balader.
Elle prend la décision de faire écrire aux élèves des critiques de ses collègues et donne le tout à la direction. Quel est donc son objectif? A priori, elle attend de la direction qu'elle lise les papiers puis qu'elle convoque Hugo pour vérifier si les critiques émises sont vraies ou fausses. Et c'est ce qui s'est passé.
A la place de cette collègue, je me dirais que si la direction a condamnée ma démarche, elle s'est parallèlement appuyée sur les fruits de cette démarche pour questionner un enseignant (si c'est bien ça qui s'est passé), elle lui a en quelque sorte apporté une validité; donc, ma démarche a eu son utilité, ça me conforte dans l'idée que j'ai eu raison de le faire.
Encore une fois, si plainte d'élève il doit y avoir, elle ne peut pas être reçue dans le cadre d'une initiative telle que celle-ci.
Ramanujan, je suis d'accord avec toi, le PP n'est pas le bureau des plaintes. Par "l'élève peut aller parler au PP", je ne dis pas que c'est la marche à suivre, je dis que c'est une option qui existe. (En écrivant, je pensais à un cas particulier que j'ai connu il y a 3 ans: propos racistes d'une enseignante envers un élève, l'élève s'est alors tourné vers le PP et le CDE.)
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« Ὁ βίος βραχύς, ἡ δὲ τέχνη μακρή, ὁ δὲ καιρὸς ὀξύς, ἡ δὲ πεῖρα σφαλερή, ἡ δὲ κρίσις χαλεπή. » Hippocrate
- Thalia de GMédiateur
L'estrade est un sujet sympathique, mais merci de ne pas trop dévier. Un topic a déjà été ouvert https://www.neoprofs.org/t112313-estrade-vieil-outil-du-maitre?highlight=estrade
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- mathmaxExpert spécialisé
scot69 a écrit:Quand on est petit, croyez moi que l'on apprécie l'estrade!
Certes, mais je crois que Pogonophile exerce dans une contrée étrange : tous les enseignants y mesurent au moins 1,70m ( ou alors ils n'écrivent pas au tableau)!
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- mafalda16Modérateur
Il serait sympa de poursuivre vos débats "estrade" sur le fil indiqué par Thalia !
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- scot69Modérateur
Je trouve aussi que dans l'affaire, la CDE a perdu en crédibilité, si un jour elle doit convoquer un prof pour un truc officiel, pas sûr qu'elle soit prise au sérieux.
D'autant plus que la collègue en question doit avoir un sentiment d'immunité désormais.
D'autant plus que la collègue en question doit avoir un sentiment d'immunité désormais.
- User17095Érudit
scot69 a écrit:Je trouve aussi que dans l'affaire, la CDE a perdu en crédibilité, si un jour elle doit convoquer un prof pour un truc officiel, pas sûr qu'elle soit prise au sérieux.
D'autant plus que la collègue en question doit avoir un sentiment d'immunité désormais.
Et qu'aurait-elle dû faire alors ?
- User17095Érudit
La chef d'établissement : vous êtes plusieurs à dire qu'elle n'aurait pas dû faire ainsi, puisqu'il y a des conséquences négatives. Soit, alors qu'aurait-elle dû faire ?
- gauvain31Empereur
pogonophile a écrit:La chef d'établissement : vous êtes plusieurs à dire qu'elle n'aurait pas dû faire ainsi, puisqu'il y a des conséquences négatives. Soit, alors qu'aurait-elle dû faire ?
Ta question est sérieuse????
- LucreziaNiveau 9
Si la CDE a reçu Hugo de la façon suivante...
"Bonjour M. Hugo. Je vous ai convoqué pour vous informer que votre collègue a demandé à vos élèves de faire votre critique, puis elle m'a remis les papiers. Oui, c'est scandaleux, et je compte bien la recadrer. Voilà, ne vous inquiétez pas, je ne compte rien faire de ces papiers. Bon, je les ai quand même lu; les élèves ont la dent dure, ah ah ah! Oui, vous seriez "trop méchant" et vous auriez tenu "des propos déplacés". Enfin, je vous fais confiance. ... Cependant, je vais quand même vous demander de répondre de ces accusations formulées dans un cadre parfaitement inacceptable. Alors, commençons par les propos déplacés. Avez-vous dit [...] ?"
... alors je suis choquée.
Qu'aurait dû faire la CDE?
S'emparer des papiers. S'apercevoir, dès la lecture des premiers, de quoi il s'agissait. Les mettre au panier sans en poursuivre la lecture. Convoquer la collègue pour lui demander des comptes. Recevoir Hugo pour lui signaler que des élèves ont été invités à écrire sur son compte, que la collègue à l'origine de cette démarche a été reçue et recadrée, et que l'affaire est donc classée. Éventuellement, envoyer un email à l'ensemble du corps enseignant pour rappeler que demander à des élèves de critiquer leurs enseignants est inacceptable.
"Bonjour M. Hugo. Je vous ai convoqué pour vous informer que votre collègue a demandé à vos élèves de faire votre critique, puis elle m'a remis les papiers. Oui, c'est scandaleux, et je compte bien la recadrer. Voilà, ne vous inquiétez pas, je ne compte rien faire de ces papiers. Bon, je les ai quand même lu; les élèves ont la dent dure, ah ah ah! Oui, vous seriez "trop méchant" et vous auriez tenu "des propos déplacés". Enfin, je vous fais confiance. ... Cependant, je vais quand même vous demander de répondre de ces accusations formulées dans un cadre parfaitement inacceptable. Alors, commençons par les propos déplacés. Avez-vous dit [...] ?"
... alors je suis choquée.
Qu'aurait dû faire la CDE?
S'emparer des papiers. S'apercevoir, dès la lecture des premiers, de quoi il s'agissait. Les mettre au panier sans en poursuivre la lecture. Convoquer la collègue pour lui demander des comptes. Recevoir Hugo pour lui signaler que des élèves ont été invités à écrire sur son compte, que la collègue à l'origine de cette démarche a été reçue et recadrée, et que l'affaire est donc classée. Éventuellement, envoyer un email à l'ensemble du corps enseignant pour rappeler que demander à des élèves de critiquer leurs enseignants est inacceptable.
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- scot69Modérateur
C'est exactement ce que j'essayais de formuler!
Je pense qu'il aurait été plus judicieux de convoquer la prof en question et de lui rappeler quelques règles de déontologie, en insistant bien sur le caractère inacceptable de l'incitation à la délation.
Puis, elle aurait pu envoyer un courriel à l'ensemble des profs en rappelant les missions du professeur principal et en insistant sur l'importance de l'esprit de l'équipe.
Je pense qu'il aurait été plus judicieux de convoquer la prof en question et de lui rappeler quelques règles de déontologie, en insistant bien sur le caractère inacceptable de l'incitation à la délation.
Puis, elle aurait pu envoyer un courriel à l'ensemble des profs en rappelant les missions du professeur principal et en insistant sur l'importance de l'esprit de l'équipe.
- MC311Niveau 10
A la place d'Hugo, j'aurais préféré ne pas avoir à attendre une semaine. C'est trop stressant. J'aurais aussi apprécié d'entendre l'avis de mon cde sur le procédé utilisé par la collègue. Mais je ne sais pas si ça se fait car, comme tu l'as dit, pogonophile, il y a, parfois, des situations bien plus graves à gérer et c'est l'un des rôles d'un cde. Dans quelle mesure y a-t-il un droit de réserve, ou un autre truc dans le genre ?pogonophile a écrit:La chef d'établissement : vous êtes plusieurs à dire qu'elle n'aurait pas dû faire ainsi, puisqu'il y a des conséquences négatives. Soit, alors qu'aurait-elle dû faire ?
Je ne comprends pas quand certains parlent d'un futur manque de crédibilité de la cde et de l'immunité ressentie par la collègue.
Pour avoir connu ce genre de situation (en plus grave car un collègue dépassait les bornes), un cde a un rôle difficile dans ce cas-là. Donc, même s'il y a une présomption d'innocence ..., le collègue accusé doit être reçu par le cde avec un représentant syndical ou un collègue pour établir les faits. Dans le cas présent, à part le délai trop long à mon avis, la cde semble avoir bien réagi et je ne crois pas que la collègue "accusatrice" puisse avoir un sentiment d'immunité (mais cela dépend de la manière dont elle a été reçue par la cde et de ce que celle-ci lui a donné comme retour après son entretien avec Hugo).
En tant que parent, si mes enfants avaient des profs qui tenaient des propos déplacés ou qui faisaient des choses encore plus graves, j'aimerais qu'il y ait une réaction de la direction puisque, je crois, il n'y a qu'elle qui puisse le faire.
- scot69Modérateur
dl80 a écrit:
Je ne comprends pas quand certains parlent d'un futur manque de crédibilité de la cde et de l'immunité ressentie par la collègue.
Je voulais dire par là que désormais, la collègue en question va penser que tous les signalements qu'elle fera à la CDE (justifiés ou non) auront des suites et qu'elle se fera bien voir. (j’extrapole certainement car on n'est pas présents)
- RogerMartinBon génie
L'avantage avec des salles bien plates sans estrade, c'est que les étudiants ou les élèves se paient des torticolis dès qu'ils sont au 2e rang, cela doit satisfaire un pan sadique de la profession.
Pardon, je mettrai mon grain de sel dans l'autre fil.
Pour ce qu'aurait dû faire la CDE : eh bien, commencer par ne pas faire mariner le collègue une semaine. Je conçois qu'elle soit débordée, qui ne l'est pas dans l'EN, mais c'est la gestion en urgence de ce type de question qui sépare les vrais professionnels des amateurs. Et en parallèle elle aurait dû rappeler à l'ensemble de l'équipe des enseignants que ce n'est pas à eux de collecter les doléances écrites des élèves au sujet des collègues.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- User17095Érudit
@lucrezia : "Des choses ont été écrites sur vous, mais je ne les ai pas lues, donc je ne peux pas vous en donner la teneur" me semblerait difficilement audible... Si une personne est accusée, même à tort, elle peut légitimement demander de quoi, et il faut pouvoir lui répondre si elle le souhaite.
@scot69 : Encore une fois, rien ne dit qu'elle n'a pas été recadrée, que ce soit sur le fond (des accusations vagues ou irréalistes) ou sur la forme (on en parle avant de faire écrire les élèves, faire écrire c'est donner du poids).
Et sur la question de la déontologie... la loyauté va-t-elle d'abord à ses collègues ou au service public d'éducation ? Source infinie de dilemmes...
Le délai d'une semaine est effectivement embêtant : Hugo a le temps de s'inquiéter excessivement, les élèves peuvent s'étonner et commencer à discuter, se monter la tête mutuellement, par extension les parents aussi... Il faut vraiment éviter de laisser traîner, mais encore faut-il avoir la possibilité matérielle de traiter correctement l'affaire.
En revanche, écrire aux enseignants à la suite de l'incident, c'est lui donner une ampleur qu'il ne doit surtout pas avoir.
Si on décrit l'incident, il y a toujours un plus malin que les autres pour commenter "oui mais il n'y a pas de fumée sans feu", ce que n'importe quel chimiste contredira.
Si on parle en termes généraux des missions du PP, ça ne peut avoir pour seul effet que de braquer des personnes qui se sentiront visées ("si vous avez quelque chose à me reprocher, faites-le directement").
Le point qui me chiffonne le plus, c'est de laisser Hugo78 et sa collègue repartir "comme ça" : faut-il faire l'économie d'une médiation ?
@gauvain31 : oui d'ailleurs il y a même des réponses intéressantes.
@scot69 : Encore une fois, rien ne dit qu'elle n'a pas été recadrée, que ce soit sur le fond (des accusations vagues ou irréalistes) ou sur la forme (on en parle avant de faire écrire les élèves, faire écrire c'est donner du poids).
Et sur la question de la déontologie... la loyauté va-t-elle d'abord à ses collègues ou au service public d'éducation ? Source infinie de dilemmes...
Le délai d'une semaine est effectivement embêtant : Hugo a le temps de s'inquiéter excessivement, les élèves peuvent s'étonner et commencer à discuter, se monter la tête mutuellement, par extension les parents aussi... Il faut vraiment éviter de laisser traîner, mais encore faut-il avoir la possibilité matérielle de traiter correctement l'affaire.
En revanche, écrire aux enseignants à la suite de l'incident, c'est lui donner une ampleur qu'il ne doit surtout pas avoir.
Si on décrit l'incident, il y a toujours un plus malin que les autres pour commenter "oui mais il n'y a pas de fumée sans feu", ce que n'importe quel chimiste contredira.
Si on parle en termes généraux des missions du PP, ça ne peut avoir pour seul effet que de braquer des personnes qui se sentiront visées ("si vous avez quelque chose à me reprocher, faites-le directement").
Le point qui me chiffonne le plus, c'est de laisser Hugo78 et sa collègue repartir "comme ça" : faut-il faire l'économie d'une médiation ?
@gauvain31 : oui d'ailleurs il y a même des réponses intéressantes.
- LilypimsGrand sage
Tout dépend de ce qui s'est passé dans le bureau de la chef. Rien ne dit qu'elle n'ait pas blâmé l'attitude de la collègue d'Hugo auquel cas pas de sentiment d'impunité. Bref, je suis assez d'accord avec dl80.scot69 a écrit:dl80 a écrit:
Je ne comprends pas quand certains parlent d'un futur manque de crédibilité de la cde et de l'immunité ressentie par la collègue.
Je voulais dire par là que désormais, la collègue en question va penser que tous les signalements qu'elle fera à la CDE (justifiés ou non) auront des suites et qu'elle se fera bien voir. (j’extrapole certainement car on n'est pas présents)
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- scot69Modérateur
On est bien d'accord que ce n'est pas simple à gérer, on réagit selon les éléments que l'on a et selon notre vécu. On a tous connu le/la collègue délateur et on en connait les conséquences sur l'équipe.
- Dadoo33Grand sage
scot69 a écrit:dl80 a écrit:
Je ne comprends pas quand certains parlent d'un futur manque de crédibilité de la cde et de l'immunité ressentie par la collègue.
Je voulais dire par là que désormais, la collègue en question va penser que tous les signalements qu'elle fera à la CDE (justifiés ou non) auront des suites et qu'elle se fera bien voir. (j’extrapole certainement car on n'est pas présents)
+1 dl80
Scott et Lucrezia, savez-vous si la collègue néfaste a été convoquée par la cde? Si oui, connaissez-vous la teneur des propos tenus par la direction ?
Personne ne le sait même pas Hugo, en fait . Vous affirmez/supposez des choses sans savoir.
La collègue n’est pas obligée d’aller raconter qu’elle a été convoquée par la direction et qu’elle a été remise à sa place.
Edit: + 1 Lilypims. Nos messages se sont croisés
- scot69Modérateur
oui tout à fait, on se contente de supposer.
Et effectivement, si tel est le cas, la collègue ne va certainement pas s'en vanter.
Et effectivement, si tel est le cas, la collègue ne va certainement pas s'en vanter.
- LucreziaNiveau 9
Dadoo, je formule des hypothèses et les commente en tant que telles, je n'affirme rien du tout sur ce qui s'est passé.
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« Ὁ βίος βραχύς, ἡ δὲ τέχνη μακρή, ὁ δὲ καιρὸς ὀξύς, ἡ δὲ πεῖρα σφαλερή, ἡ δὲ κρίσις χαλεπή. » Hippocrate
- Hugo78Niveau 10
Juste une précision : la collègue n'est même pas PP de la classe. Le PP était d'ailleurs en colère quand je lui ai dit. On marche sur la tête !
- scot69Modérateur
ah ouais quand même!!!!
elle envisage une carrière dans la télé-réalité cette dame?
Car c'est exactement le profil qu'ils recherchent!
elle envisage une carrière dans la télé-réalité cette dame?
Car c'est exactement le profil qu'ils recherchent!
- che35Niveau 7
Un peu d'humour ?
En lisant ce fil ça m'a rappelé une situation analogue qui m'est arrivé en tout début de carrière (il y a donc plus de 30 ans). La différence est que les élèves n'ont pas été impliqués, mais pour le reste, la malveillance, j'y ai eu droit.
J'ai été convoqué par mon CdE de l'époque, qui m'a rapporté des propos que j'aurais tenus et qui auraient été plus que désobligeants sinon grossiers à l'égard d'une tierce personne. Il ne m'a pas dit de qui lui venait l'information mais je n'ai pas tardé à identifier la personne. Le CdE me connaissait suffisamment bien pour deviner que ce qu'on lui avait rapporté était faux et qui de de toute façon était trop énorme. Il m'avait convoqué pour me demander d'aller arrondir les angles auprès de la personne que j'aurais, disons, "insultée", ce que j'ai fait dans l'heure qui a suivi notre entretien. Cela n'a aucunement nui à ma carrière (pour rassurer Hugo).
J'ai cependant voulu comprendre comment on avait pu en arriver là. Et après avoir identifié la personne (avec une certitude absolue car elle s'était par la suite confiée à quelqu'un qui me l'a rapporté, en regrettant ce qu'elle m'avait fait et qui aurait pu avoir de grosses conséquences pour moi) je me suis aperçu que c'était une jeune collègue (je précise hiérarchiquement mon égale, on n'était donc pas dans le contexte #metoo ), qui, sans se poser la question de savoir si j'étais ou non engagé dans une relation avec quelqu'un, ce qui était d'ailleurs le cas, m'avait fait des avances pressantes mais que j'avais éconduite...
Hugo, tu as essayé de comprendre ce qui s'est passé ?
En lisant ce fil ça m'a rappelé une situation analogue qui m'est arrivé en tout début de carrière (il y a donc plus de 30 ans). La différence est que les élèves n'ont pas été impliqués, mais pour le reste, la malveillance, j'y ai eu droit.
J'ai été convoqué par mon CdE de l'époque, qui m'a rapporté des propos que j'aurais tenus et qui auraient été plus que désobligeants sinon grossiers à l'égard d'une tierce personne. Il ne m'a pas dit de qui lui venait l'information mais je n'ai pas tardé à identifier la personne. Le CdE me connaissait suffisamment bien pour deviner que ce qu'on lui avait rapporté était faux et qui de de toute façon était trop énorme. Il m'avait convoqué pour me demander d'aller arrondir les angles auprès de la personne que j'aurais, disons, "insultée", ce que j'ai fait dans l'heure qui a suivi notre entretien. Cela n'a aucunement nui à ma carrière (pour rassurer Hugo).
J'ai cependant voulu comprendre comment on avait pu en arriver là. Et après avoir identifié la personne (avec une certitude absolue car elle s'était par la suite confiée à quelqu'un qui me l'a rapporté, en regrettant ce qu'elle m'avait fait et qui aurait pu avoir de grosses conséquences pour moi) je me suis aperçu que c'était une jeune collègue (je précise hiérarchiquement mon égale, on n'était donc pas dans le contexte #metoo ), qui, sans se poser la question de savoir si j'étais ou non engagé dans une relation avec quelqu'un, ce qui était d'ailleurs le cas, m'avait fait des avances pressantes mais que j'avais éconduite...
Hugo, tu as essayé de comprendre ce qui s'est passé ?
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"Dans l'art de la guerre la destruction de l'ennemi n'est qu'un pis-aller, le raffinement suprême c'est la destruction de ses plans" Sun-Tzu l'Art de la Guerre
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