Convoqué par la CDE

La formulation du mail ne laisse pas vraiment entendre que je pourrais décliner l'invitation.
De toute façon, c'est mon chef : j'accepte qu'il ait des trucs à me dire, y compris l'éventualité qu'il n'apprécie pas beaucoup la nature de mes interventions.
C'est l'absence de motif mentionné qui me laisse songeuse. Il n'y a pas besoin d'être grand psychologue pour se douter que cela met la personne concernée dans une situation inconfortable. Je trouve cela étonnant et, à vrai dire, pas très sympathique.

J'ignore si la règle est de mentionner l'objet de la convoc, ce serait en effet plus correct, mais pour avoir reçu ce genre d'invitation il y a longtemps, je sais qu'elle était libellée comme une invitation à passer au bureau. Force était de conclure que ce n'était pas pour

J'emmène ni chips ni saucisson, alors ?

A toi de voir...

Tu peux être accompagné (je le recommande, d'ailleurs).

+1
Quels que soient tes rapports avec ton chef d'habitude, le côté hiérarchique, en entretien seul à seul, se fait vite désagréablement sentir, s'il cherche à t'impressionner ou te mettre mal à l'aise. Bravo pour ton engagement, au passage.

Merci du conseil, Pseudo-intello et LadyC. Je vais déjà y aller seule. J'ai connu des chefs vraiment tordus et malfaisants, mais celui-là est franchement très correct, de ce que j'ai pu en voir jusque là. Je lui fais crédit a priori que, même si le sujet devait être pénible, la forme resterait courtoise et l'entretien constructif. Si vraiment ça dérapait, je quitterais simplement le bureau en demandant de fixer une autre date qui me permettrait de revenir accompagnée. Mais on n'en est pas là.

*Ombre* a écrit:Merci du conseil, Pseudo-intello et LadyC. Je vais déjà y aller seule. J'ai connu des chefs vraiment tordus et malfaisants, mais celui-là est franchement très correct, de ce que j'ai pu en voir jusque là. Je lui fais crédit a priori que, même si le sujet devait être pénible, la forme resterait courtoise et l'entretien constructif. Si vraiment ça dérapait, je quitterais simplement le bureau en demandant de fixer une autre date qui me permettrait de revenir accompagnée. Mais on n'en est pas là.

Tu es convoquée quand ? A ta place j'appellerais pour dire mon étonnement quant à l'absence de motif et demander, par exemple, s'il y a urgence car ce jour là, à cette heure là, ça ne m'arrange pas trop ....😆

Je suis convoquée demain matin, ça fait un peu court pour demander des infos.

*Ombre* a écrit: Je vais déjà y aller seule [...] celui-là est franchement très correct, de ce que j'ai pu en voir jusque là. Je lui fais crédit a priori que, même si le sujet devait être pénible, la forme resterait courtoise et l'entretien constructif. Si vraiment ça dérapait, je quitterais simplement le bureau en demandant de fixer une autre date qui me permettrait de revenir accompagnée.

C'est ce qui me semble le plus sage.

Ce qui est assez curieux, c'est que tu apprennes cette invitation/convocation par mail. La CDE aurait pu se contenter d'un "il faudra qu'on se voie" en passant.

@Provence A titre personnel ,je ne croise jamais mon proviseur, il est en réunion souvent ,dirige 3 lycées .... donc sincèrement , hormis par courriel, comment pourrait-il me faire savoir qu'il souhaite me voir ?Par ailleurs , il ne va jamais dans les couloirs alors s'il le voulait vraiment , il me trouverait mais cela me mettrait encore plus en panique.

La seule fois que j'ai eu ce genre de mail, du vendredi soir pour le lundi matin (sans motif donné mais je me doutais), je suis arrivée avec un représentant syndical au rdv et ça a permis de bien recadrer les choses.

Provence a écrit:Ce qui est assez curieux, c'est que tu apprennes cette invitation/convocation par mail. La CDE aurait pu se contenter d'un "il faudra qu'on se voie" en passant.

Je n'étais pas au collège aujourd'hui (j'étais en grève). Et hier, j'ai envoyé ce fameux message dans lequel j'ai expliqué à quel point la charge de travail écrasante couplée au sentiment de ne jamais y arriver malgré cette charge devenait désespérante ; j'ai longuement insisté sur la souffrance qui en découle - et j'ai terminé par un appel à se mobiliser aujourd'hui.

Donc à mon avis, cette convocation est une réaction à ce mail. Soit le chef veut me souffler dans les bronches parce qu'il trouve mon message par trop séditieux ; soit il s'inquiète de toute cette souffrance exprimée et veut s'assurer que je ne vais pas me coller la tête dans le four ce week-end.

Attention aux écrits... Je ne mettrais pas mes chefs en copie de ce genre de mail.
C'est une remarque générale, je ne dis pas qu'il doit pour autant te convoquer à ce sujet.

Madame_Prof a écrit:Attention eux écrits... Je ne mettrais pas mes chefs en copie de ce genre de mail.
C'est une remarque générale, je ne dis pas qu'il doit pour autant te convoquer à ce sujet.

Mouais, moi non plus; ceci dit , au moment de la réforme et de ses débats houleux, tout en n'étant pas destinataire, il était étrangement au courant...

Melyne5 a écrit:

Madame_Prof a écrit:Attention aux écrits... Je ne mettrais pas mes chefs en copie de ce genre de mail.
C'est une remarque générale, je ne dis pas qu'il doit pour autant te convoquer à ce sujet.

Mouais, moi non plus; ceci dit , au moment de la réforme et de ses débats houleux, tout en n'étant pas destinataire, il était étrangement au courant...

Oh ben, personnellement, je retire aussi certains collègues de la liste quand j'envoie un mail à tous... :chev:

Pourquoi ne pas lui envoyer un mail pour lui demander l'objet du rendez-vous ? Perso c'est ce que j'aurais fait.

C'est ce que j'ai fait en accusant réception de son mail. Mais je n'ai pas de réponse.

En effet ce n'est pas très élégant de sa part.

À sa décharge, il a du avoir une journée bien remplie (chez nous aujourd'hui, personne à l'accueil, au secrétariat ni à la vie sco) et je ne suis moi-même rentrée prendre connaissance de son mail qu'en soirée. D'ailleurs, je ne vais pas passer la nuit là-dessus. Je vais moi-même aller bouquiner.

Je me rappelle ma convocation au rectorat lors de nos luttes contre la réforme du collège... on ne m’avait pas communiqué non plus la raison de ma convocation. Et finalement, c’etait parce qu’on s’inquietait pour moi, et qu’on avait jugé plus prudent de ne pas me le dire, des fois que ça me donne encore plus l’idee de me foutre la tête dans le four, si les craintes étaient avérées... j’avais trouvé ça débile, surtout que j’avais eu 15 jours pour cogiter entre la convocation et l’entretien.

Vu ce que je sais de ton chef, Ombre, je suis plutôt confiante. J’attends quand même ton message demain avec impatience!

Merci, Audrey.
Je vous donnerai des nouvelles demain - mais tard, j'enfile les cours et les réunions jusqu'au bout de la nuit.

Bon, en fait, c'était trois fois rien.
Le CDE était débordé hier, n'a pas pris le temps de préciser le motif du RV, et n'a pas rouvert sa boîte mail le soir après sa journée déjà bien chargée. Il s'en est d'ailleurs excusé en début d'entretien.
Bref, tout va bien.

Alors profite bien de ton week-end, Ombre.

Merci, bon week-end à tous.