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- marjoDoyen
J'ai un groupe de 4e extrêmement pénible en latin cette année, qui comporte plusieurs éléments perturbateurs reconnus (des filles) qui ont un dossier long comme le bras à la vie scolaire.
Il y a de cela quinze jours, deux élèves se sont montrées particulièrement pénibles : elles ont multiplié les provocations tout au long de l'heure (remarques à voix haute, questions HS, ricanements, se lever sans autorisation pour aller à la poubelle etc.), mais comme les deux CPE étaient en sortie ce jour-là, j'ai pris sur moi de ne pas les exclure de cours (alors qu'elles empêchaient sciemment le bon déroulement de celui-ci). Je les ai gardées à la fin du cours pour les coller, mais au lieu de faire profil bas, elles ont à tout prix voulu discuter avec moi et ont commencé à se poser en victimes. Je n'ai pas su garder mon calme et j'ai démarré au quart de tour : je suis montée dans les tours immédiatement, j'ai élevé la voix et j'ai fini par leur sortir qu'elles ne "servaient à rien". Je regrette bien évidemment cette formule malheureuse qui n'aurait pas dû franchir le seuil de ma bouche (même si c'est ce que je pense au fond) ainsi que mon énervement, mais je supporte le comportement perturbateur de ces élèves à chaque heure de cours depuis des mois, les punitions ne font rien, et l'heure qui venait de s'achever fut la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Je précise que ce sont des élèves qui ont choisi l'option latin sans trop savoir pourquoi, qui n'ont jamais travaillé depuis la 5e, sont donc perdues, perturbent donc le cours parce qu'elles auraient voulu arrêter mais qu'on leur a refusé l'arrêt.
La tante d'une des élèves a aussitôt bondi sur l'occasion et sur ma formulation malheureuse pour taper un scandale téléphonique au collège et écrire un mot d'une page dans le carnet de l'élève pour dire qu'au vu des propos que j'ai tenu à sa nièce, cette dernière ne ferait pas mon heure de retenue. La CPE a pris RDV avec la tante à la rentrée (le mardi 6/3) et je vais donc avoir un entretien avec cette dame en présence de la CPE. A votre avis, quelle stratégie adopter face à cette personne pour ne pas envenimer les choses, parce qu'il est vrai que j'ai eu une formule inappropriée, sans pour autant m'écraser et comment empêcher cette dame de se focaliser sur cette phrase, alors que le problème de fond réside tout de même dans le fait que sa nièce ne travaille pas du tout et a un comportement perturbateur ? L'échange risque d'être difficile, car la CPE m'a prévenue que la tante était très remontée contre moi. Mon compagnon m'a dit de jouer sur le fait qu'elle n'est pas la représentante légale de l'élève (ce qui est vrai, j'ai vérifié dans Pronote : c'est sa mère normalement), mais je ne suis pas certaine que ce soit très productif.
Il y a de cela quinze jours, deux élèves se sont montrées particulièrement pénibles : elles ont multiplié les provocations tout au long de l'heure (remarques à voix haute, questions HS, ricanements, se lever sans autorisation pour aller à la poubelle etc.), mais comme les deux CPE étaient en sortie ce jour-là, j'ai pris sur moi de ne pas les exclure de cours (alors qu'elles empêchaient sciemment le bon déroulement de celui-ci). Je les ai gardées à la fin du cours pour les coller, mais au lieu de faire profil bas, elles ont à tout prix voulu discuter avec moi et ont commencé à se poser en victimes. Je n'ai pas su garder mon calme et j'ai démarré au quart de tour : je suis montée dans les tours immédiatement, j'ai élevé la voix et j'ai fini par leur sortir qu'elles ne "servaient à rien". Je regrette bien évidemment cette formule malheureuse qui n'aurait pas dû franchir le seuil de ma bouche (même si c'est ce que je pense au fond) ainsi que mon énervement, mais je supporte le comportement perturbateur de ces élèves à chaque heure de cours depuis des mois, les punitions ne font rien, et l'heure qui venait de s'achever fut la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Je précise que ce sont des élèves qui ont choisi l'option latin sans trop savoir pourquoi, qui n'ont jamais travaillé depuis la 5e, sont donc perdues, perturbent donc le cours parce qu'elles auraient voulu arrêter mais qu'on leur a refusé l'arrêt.
La tante d'une des élèves a aussitôt bondi sur l'occasion et sur ma formulation malheureuse pour taper un scandale téléphonique au collège et écrire un mot d'une page dans le carnet de l'élève pour dire qu'au vu des propos que j'ai tenu à sa nièce, cette dernière ne ferait pas mon heure de retenue. La CPE a pris RDV avec la tante à la rentrée (le mardi 6/3) et je vais donc avoir un entretien avec cette dame en présence de la CPE. A votre avis, quelle stratégie adopter face à cette personne pour ne pas envenimer les choses, parce qu'il est vrai que j'ai eu une formule inappropriée, sans pour autant m'écraser et comment empêcher cette dame de se focaliser sur cette phrase, alors que le problème de fond réside tout de même dans le fait que sa nièce ne travaille pas du tout et a un comportement perturbateur ? L'échange risque d'être difficile, car la CPE m'a prévenue que la tante était très remontée contre moi. Mon compagnon m'a dit de jouer sur le fait qu'elle n'est pas la représentante légale de l'élève (ce qui est vrai, j'ai vérifié dans Pronote : c'est sa mère normalement), mais je ne suis pas certaine que ce soit très productif.
- roxanneOracle
Ben, il a raison. Tu reçois la mère, point. Et tu répètes mot pour mot les provocations. Si les gamines sont pénibles le sont ailleurs, reçois les parents avec d'autres profs, on avait fait ça une fois :un collègue de physique avait balancé un verre d'eau à une gamine odieuse, la mère remontée comme une pendule évidemment. Et bien, on avait retourné la situation. Tu laisses dégonfler le truc avant.
- MauvetteÉrudit
Simplement reconnaître ton erreur de formulation, la mettre sur le fait que tu étais énervée, que c'est une situation qui se répète et que l'erreur est humaine, surtout dans notre métier où il faut contrôler en permanence nos paroles. S'excuser s'il le faut.
Et ensuite, expliquer, comme tu l'as fait ici, ce que tu reproches à sa nièce. Ne pas laisser la place à l'accusation. C'est toi le chef.
Et ensuite, expliquer, comme tu l'as fait ici, ce que tu reproches à sa nièce. Ne pas laisser la place à l'accusation. C'est toi le chef.
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Je vais bien, ne t'en fais pas
- PrezboGrand Maître
roxanne a écrit:Ben, il a raison. Tu reçois la mère, point. Et tu répètes mot pour mot les provocations. Si les gamines sont pénibles le sont ailleurs, reçois les parents avec d'autres profs, on avait fait ça une fois :un collègue de physique avait balancé un verre d'eau à une gamine odieuse, la mère remontée comme une pendule évidemment. Et bien, on avait retourné la situation. Tu laisses dégonfler le truc avant.
+1.
Ça a été ma première réaction en lisant ton histoire. Si la tante n'est pas la représentante légale de l'élève, vous n'avez pas à la recevoir. (Je dirais presque que la recevoir à le place de la mère serait une faute, en fait.) Dis à ton CDE que tu veux parler exclusivement aux parents de l'enfant.
Sinon, pas de quoi culpabiliser exagérément. Lancer quelques noms d'oiseau à un(e) casse-burettes qui nous a sciemment poussé à bout, on l'a tous fait. Tu t'excuses brièvement en reconnaissant que la formulation n'était pas adaptée, et tu embrayes sur la liste des actes commis par la fille qui ont mené à cette situation. Au besoin, si tu crains d'être remise en cause ou de ne pas rester calme, tu demande au PP ou à une autre collègue s'il ne peut pas t'accompagner.
- VicomteDeValmontGrand sage
Pourquoi t'excuser?
Elle ne sert à rien si elle est dans cet état d'esprit, elle n'est pas là pour apprendre. Il suffit d'expliquer ton propos. Et pareil, je ne vois pas pourquoi tu accepterais un rendez-vous de la tante, il est toujours temps de l'annuler.
Elle ne sert à rien si elle est dans cet état d'esprit, elle n'est pas là pour apprendre. Il suffit d'expliquer ton propos. Et pareil, je ne vois pas pourquoi tu accepterais un rendez-vous de la tante, il est toujours temps de l'annuler.
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- marjoDoyen
Je serai accompagnée de la CPE. Je ne connais pas exactement la situation familiale de l'élève, mais je pense que si c'est la tante qui vient et pas la mère, c'est parce que la mère doit être défaillante ou démissionnaire. On a souvent ça chez nous. Je vais aller à ce RDV, mais si le ton monte ou que je suis mise en accusation par cette dame, j'écourterai le RDV au prétexte qu'elle n'est effectivement pas la représentante légale de cette élève et que je n'ai pas à m'expliquer avec elle. Je ne peux pas annuler le RDV parce que c'est la CPE qui l'a pris, et que c'est également elle qui a subi la colère de la tante lorsque cette dernière a téléphoné.
- Philomène87Grand sage
Oui mais tu étais d'accord pour ce rdv ?
Je pense que j'aurais refusé niet un rdv demandé par un parent qui s'est permis de gueuler contre moi au téléphone. Histoire de lui montrer que nous ne sommes pas une société de services.
Je pense que j'aurais refusé niet un rdv demandé par un parent qui s'est permis de gueuler contre moi au téléphone. Histoire de lui montrer que nous ne sommes pas une société de services.
- PrezboGrand Maître
marjolie.june a écrit:Je serai accompagnée de la CPE. Je ne connais pas exactement la situation familiale de l'élève, mais je pense que si c'est la tante qui vient et pas la mère, c'est parce que la mère doit être défaillante ou démissionnaire. On a souvent ça chez nous. Je vais aller à ce RDV, mais si le ton monte ou que je suis mise en accusation par cette dame, j'écourterai le RDV au prétexte qu'elle n'est effectivement pas la représentante légale de cette élève et que je n'ai pas à m'expliquer avec elle.
Mais qu'en sais-tu dans le cas précis de cette famille ?
Il m'est arrivé de recevoir des oncles, tantes ou grand-parents qui m'expliquaient que les parents n'étaient pas disponibles, mais c'était dans des cas où c'était courtoisement demandé.
Là, tu as un conflit avec l'élève, et la tante déboule comme une furie. La première réaction normale me semble être de lui demander ce qu'elle vient faire là-dedans.
Et la recevoir, puis lui dire si le ton monte qu'elle n'est pas la représentante légale de l'élève me semble une très mauvaise idée. Bonne façon de faire monter la mayonnaise après s'être mis soi-même en situation fragile.
marjolie.june a écrit:Je ne peux pas annuler le RDV parce que c'est la CPE qui l'a pris, et que c'est également elle qui a subi la colère de la tante lorsque cette dernière a téléphoné.
Le CPE t'a-t-il demandé ton avis ?
Je comprends que ça soit délicat si tu as de bon rapport avec lui, mais oui, tu peux lui dire simplement que tu ne souhaites pas recevoir cette dame tant que son rôle familial n'est pas éclairci.
Et comme Philomène : il a peut-être été pris de cours, mais le premier réflexe aurait dû être de ne pas accepter de se laisser engueuler au téléphone.
- scot69Modérateur
Plusieurs idées me viennent (et ça n'engage que moi):
- j'aurais peur de refuser l'entretien parce que la tante n'est pas la représentante légale: si tu lui fais cette remarque, j'aurais peur qu'elle te réponde un truc embarrassant, du genre que sa mère est à l'hôpital, qu'elle ne peut pas se déplacer ou un truc dans le genre. En même temps, les collègues ont raison de penser à l'aspect légal.
- tu n'es pas obligée de t'excuser: tu peux tourner le truc autrement, leur dire: "vous vous rendez-compte, pour que j'en sois à remettre en cause l'utilité de votre présence en cours, c'est que votre comportement dépasse vraiment les limites"
- tu peux aussi assumer ta phrase pleinement: "effectivement, vous ne servez strictement à rien dans cette classe, vous ralentissez, vous gênez, vous empêchez le bon déroulement, tout ça de façon volontaire, donc je maintiens que votre présence dans ce cours est non seulement inutile mais surtout néfaste." (dossiers à l'appui)
Bon courage en tous cas!
- j'aurais peur de refuser l'entretien parce que la tante n'est pas la représentante légale: si tu lui fais cette remarque, j'aurais peur qu'elle te réponde un truc embarrassant, du genre que sa mère est à l'hôpital, qu'elle ne peut pas se déplacer ou un truc dans le genre. En même temps, les collègues ont raison de penser à l'aspect légal.
- tu n'es pas obligée de t'excuser: tu peux tourner le truc autrement, leur dire: "vous vous rendez-compte, pour que j'en sois à remettre en cause l'utilité de votre présence en cours, c'est que votre comportement dépasse vraiment les limites"
- tu peux aussi assumer ta phrase pleinement: "effectivement, vous ne servez strictement à rien dans cette classe, vous ralentissez, vous gênez, vous empêchez le bon déroulement, tout ça de façon volontaire, donc je maintiens que votre présence dans ce cours est non seulement inutile mais surtout néfaste." (dossiers à l'appui)
Bon courage en tous cas!
- LucreziaNiveau 9
Perso, j'opte pour la troisième proposition de Scot69:
"Madame, je reconnais que ma formulation était malheureuse et inexacte, car en effet, votre nièce ne sert pas à rien. Je m'empresse donc de corriger mon propos et affirme qu'elle sert à perturber le cours de latin et le travail de ses camarades, à maintenir un fond sonore continu, à tester la patience de son professeur, et à repousser les limites de l'insolence. En somme, elle remplit remarquablement bien la mission qu'elle semble s'être confiée, à savoir devenir la fouteuse de m*rde officielle du groupe de latin. J'espère ne pas l'avoir blessée en insinuant qu'elle ne menait pas à bien ses objectifs." :diable: Bon, pas sûr que ça apaise le dialogue.
"Madame, je reconnais que ma formulation était malheureuse et inexacte, car en effet, votre nièce ne sert pas à rien. Je m'empresse donc de corriger mon propos et affirme qu'elle sert à perturber le cours de latin et le travail de ses camarades, à maintenir un fond sonore continu, à tester la patience de son professeur, et à repousser les limites de l'insolence. En somme, elle remplit remarquablement bien la mission qu'elle semble s'être confiée, à savoir devenir la fouteuse de m*rde officielle du groupe de latin. J'espère ne pas l'avoir blessée en insinuant qu'elle ne menait pas à bien ses objectifs." :diable: Bon, pas sûr que ça apaise le dialogue.
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« Ὁ βίος βραχύς, ἡ δὲ τέχνη μακρή, ὁ δὲ καιρὸς ὀξύς, ἡ δὲ πεῖρα σφαλερή, ἡ δὲ κρίσις χαλεπή. » Hippocrate
- SlinkyNiveau 10
En ce qui concerne le représentant légal, la question est intéressante mais à mon avis l'élève à le droit de se faire représenter par la personne de son choix tant que les parents sont au courant.
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Her steps--slow, deliberate, and challenging, the set of her sleek head and her slender shoulders, the swing of her straight body, the slight swaying of her hips, are more deadly than all the leopard skins and languors of the old-time vampire. Here is Slinky!
- PrezboGrand Maître
Slinky75 a écrit:En ce qui concerne le représentant légal, la question est intéressante mais à mon avis]l'élève à le droit de se faire représenter par la personne de son choix tant que les parents sont au courant.
Euh ?
Vous auriez un texte à l'appui de cette affirmation ? Vous ne confondez pas le collège avec un tribunal ?
Je reformulerais les choses différemment : les parents (ou à défaut les représentants légaux) sont en droit d'être informés des résultats et du comportement de leur enfant, et éventuellement d'être reçus. C'est tout.
- Philomène87Grand sage
On pourrait dire, aussi : "l'enseignant a le droit de ne pas recevoir des parents/tantes/arrière-petits-cousins ou que sais-je encore, potentiellement agressifs". J'aurais franchement refusé le rdv et demandé à la dame de me solliciter à nouveau quand elle sera calmée dans 3 petites semaines, parce que mon agenda est plein.
Nous ne sommes pas des domestiques, bordel.
Nous ne sommes pas des domestiques, bordel.
- ProvençalLeGauloisExpert
Slinky75 a écrit:En ce qui concerne le représentant légal, la question est intéressante mais à mon avis l'élève à le droit de se faire représenter par la personne de son choix tant que les parents sont au courant.
Non, ce sont les détenteurs de l'autorité parentale qui ont le droit d'être informés de la scolarité de l'enfant et d'intervenir auprès de l'établissement et à l'occasion les éducateurs en charge de l'enfant s'il est placé en foyer.
Dans le cas présenté, et d'autant plus qu'elle se montre agressive, la tante n'a le droit de rien.
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N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- SlinkyNiveau 10
Merci pour vos réponses. Je n'ai pas connaissance de textes concernant les RDV comme celui-ci donc si quelqu'un a une source juridique, cela m'intéressait beaucoup de la consulter.
En revanche, pour les procédures disciplinaires, l'élève peut se faire représenter par qui il veut.
En revanche, pour les procédures disciplinaires, l'élève peut se faire représenter par qui il veut.
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- PrezboGrand Maître
Slinky75 a écrit:Merci pour vos réponses. Je n'ai pas connaissance de textes concernant les RDV comme celui-ci donc si quelqu'un a une source juridique, cela m'intéressait beaucoup de la consulter.
En revanche, pour les procédures disciplinaires, l'élève peut se faire représenter par qui il veut.
On parle d'une simple punition scolaire, pas d'un conseil de discipline.
Pour les droits et les devoirs des parents et des élèves, sans éplucher tous les textes, le ministère a mis en ligne des synthèses.
http://www.education.gouv.fr/cid50506/les-parents-a-l-ecole.html#Suivi_de_la_scolarite_par_les_parents
(Notamment rubrique "suivi des résultats".)
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1363
- SlinkyNiveau 10
Prezbo a écrit:Slinky75 a écrit:Merci pour vos réponses. Je n'ai pas connaissance de textes concernant les RDV comme celui-ci donc si quelqu'un a une source juridique, cela m'intéressait beaucoup de la consulter.
En revanche, pour les procédures disciplinaires, l'élève peut se faire représenter par qui il veut.
On parle d'une simple punition scolaire, pas d'un conseil de discipline.
Je précisais juste quelque chose en plus. Merci pour les liens.
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- mafalda16Modérateur
Slinky75, ce n'est pas la première fois que tu affirmes de façon péremptoire un point législatif sans que cela soit tout à fait exact, il serait bon que tu vérifies tes sources à l'avenir, ça éviterait des crispations inutiles.
- archebocEsprit éclairé
En quoi est-il scandaleux de dire à un élève qu'il ne sert à rien ? Il est bien entendu que cette réflexion ne concerne que le cours de latin, et que cet élève qui perturbe le cours donne sûrement une demi-journée de son temps aux resto du coeur toutes les semaines, activité dans laquelle il révèle toute son utilité sociale.
Dire que cet élève ne sert à rien, c'est un euphémisme pour dire qu'il perturbe gravement le cours.
La formule n'a rien de malheureux. C'est au contraire une façon bienveillante de l'inciter à se tenir tranquille : réformer son comportement scandaleux permettrait à tous les élèves de mieux travailler, et serait donc utile et citoyen.
Ne vous excusez pas. Assumez ce que vous pensez. (le conseiller n'est pas le payeur - avez-vous le soutien de votre hiérarchie ?)
Dire que cet élève ne sert à rien, c'est un euphémisme pour dire qu'il perturbe gravement le cours.
La formule n'a rien de malheureux. C'est au contraire une façon bienveillante de l'inciter à se tenir tranquille : réformer son comportement scandaleux permettrait à tous les élèves de mieux travailler, et serait donc utile et citoyen.
Ne vous excusez pas. Assumez ce que vous pensez. (le conseiller n'est pas le payeur - avez-vous le soutien de votre hiérarchie ?)
- EnaecoVénérable
Concernant l'heure de colle, elle n'est pas liée à ta formulation qualifiée de maladroite.
Ce sont deux problèmes bien distincts, la punition a été donnée pour de bonnes raisons et cette heure doit être appuyée par le CPE.
Ce sont deux problèmes bien distincts, la punition a été donnée pour de bonnes raisons et cette heure doit être appuyée par le CPE.
- Lord StevenExpert
Vous n'êtes pas disponible ce fameux mardi et vous fixez vous même rdv à la tante, la marraine ou la cousine à la mode de Bretagne pour bien montrer que c'est vous qui distribuez les cartes. Après quoi vous l'accueillez froidement et la laissez parler. Puis fin de l'entretien. Pour qui se prend-elle? Torquemada en jupon? Nous ne sommes pas à leur service et aucune raison de se laisser intimider, vous n'avez pas insulté qui que ce soit.
Enfin, c'est comme cela que je réagirais.
Enfin, c'est comme cela que je réagirais.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- OcelotNiveau 7
A votre place, je ne me serais pas excusé d'avoir dit que l'élève est inutile. Ce n'est pas une insulte. Elle est inutile en classe, c'est un fait.
J'aurais reçu la tante (avec la présence de la CPE, mais également si possible du principal ou de l'adjoint) en essayant de rester calme, et je lui aurais fait la liste détaillée de toutes les perturbations et insolences de sa nièce (liste préparée à l'avance sur une feuille). Je lui aurais ensuite demandé si elle trouve que ce que sa nièce fait est utile au déroulement d'un cours.
Si vous sentez dès le début de la réunion que cette dame vient uniquement pour vous engueuler et non pour dialoguer, ne restez pas et dites lui que vous même êtes inutile à une réunion qui a pour seul but de vous accuser de mal faire votre travail.
J'aurais reçu la tante (avec la présence de la CPE, mais également si possible du principal ou de l'adjoint) en essayant de rester calme, et je lui aurais fait la liste détaillée de toutes les perturbations et insolences de sa nièce (liste préparée à l'avance sur une feuille). Je lui aurais ensuite demandé si elle trouve que ce que sa nièce fait est utile au déroulement d'un cours.
Si vous sentez dès le début de la réunion que cette dame vient uniquement pour vous engueuler et non pour dialoguer, ne restez pas et dites lui que vous même êtes inutile à une réunion qui a pour seul but de vous accuser de mal faire votre travail.
- amalricuNeoprof expérimenté
Prezbo a écrit:roxanne a écrit:Ben, il a raison. Tu reçois la mère, point. Et tu répètes mot pour mot les provocations. Si les gamines sont pénibles le sont ailleurs, reçois les parents avec d'autres profs, on avait fait ça une fois :un collègue de physique avait balancé un verre d'eau à une gamine odieuse, la mère remontée comme une pendule évidemment. Et bien, on avait retourné la situation. Tu laisses dégonfler le truc avant.
+1.
Ça a été ma première réaction en lisant ton histoire. Si la tante n'est pas la représentante légale de l'élève, vous n'avez pas à la recevoir. (Je dirais presque que la recevoir à le place de la mère serait une faute, en fait.) Dis à ton CDE que tu veux parler exclusivement aux parents de l'enfant.
Sinon, pas de quoi culpabiliser exagérément. Lancer quelques noms d'oiseau à un(e) casse-burettes qui nous a sciemment poussé à bout, on l'a tous fait. Tu t'excuses brièvement en reconnaissant que la formulation n'était pas adaptée, et tu embrayes sur la liste des actes commis par la fille qui ont mené à cette situation. Au besoin, si tu crains d'être remise en cause ou de ne pas rester calme, tu demande au PP ou à une autre collègue s'il ne peut pas t'accompagner.
La formulation est maladroite certes et tu la regrettes épicétou.
Le comportement de la fillette explique cette maladresse. Et tu attends d'elle et de son entourage la même capacité d'autocritique.
- CathEnchanteur
Je ne sais pas si j'accepterais ce rendez-vous, mais si oui, je le déplacerais : c'est toi qui le fixes, pas elle.
Et j'adopterais une des suggestions de scot69 : une maladresse de langage ne mérite pas des excuses qui vont te placer en position de faiblesse à leurs yeux.
Et dans tous les cas, le problème, c'est le comportement de l'élève.
Et j'adopterais une des suggestions de scot69 : une maladresse de langage ne mérite pas des excuses qui vont te placer en position de faiblesse à leurs yeux.
Et dans tous les cas, le problème, c'est le comportement de l'élève.
- neomathÉrudit
Des excuses ? Et puis quoi encore ?
Complètement d'accord avec Scott. Vous laissez mariner cette personne un petit moment sous des prétextes divers puis vous la recevez (avec témoin) et vous lui expliquez que le comportement de sa nièce est inacceptable. Et si elle commence un numéro vous sortez épicétou.
Complètement d'accord avec Scott. Vous laissez mariner cette personne un petit moment sous des prétextes divers puis vous la recevez (avec témoin) et vous lui expliquez que le comportement de sa nièce est inacceptable. Et si elle commence un numéro vous sortez épicétou.
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