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- Guermantes729Neoprof expérimenté
Je dois réellement mal m'exprimer car je suis bien sûr totalement d'accord avec ton "constat" sur ce qu'est, de fait le lp, mais précisément mon propos était de le déplorer. .. déplorer que ce soit une filiére d'echec, considérée et traitée comme une poubelle faute essentiellement de moyens et de volonté politique ( entasser 35 élèves en 2nde coûte moins cher que créer des filières pro qualifiantes et intéressantes)
Mon propos en relevant l'expression "balancé" n'était pas une critique contre celui qui l'a employée mais une critique du système qui, de fait, ne permet pas de concevoir les choses autrement. Je le déplore
Mon propos en relevant l'expression "balancé" n'était pas une critique contre celui qui l'a employée mais une critique du système qui, de fait, ne permet pas de concevoir les choses autrement. Je le déplore
- CathEnchanteur
"La réalité de l'orientation pour un élève en échec, c'est souvent une filière "en tension" dans le bâtiment, la restauration, le nettoyage, la production industrielle ou l'aide à la personne. Et les conditions de travail n'y ont rien d'attractif, pour euphémiser."
Dans l'aide à la personne et la restauration, on a bien plus de demandes que de places...
Dans l'aide à la personne et la restauration, on a bien plus de demandes que de places...
- PrezboGrand Maître
Cath a écrit:
Dans l'aide à la personne et la restauration, on a bien plus de demandes que de places...
Je ne connais pas bien ces secteurs, mais n'est-ce pas très variable selon les établissements, les filières et les débouchés ?
- marjoDoyen
Je n'ai pas lu toutes les réponses dans le détail. J'ai déclaré une maladie de crohn vers l'âge de 13 ans (quand j'étais en 5e). A l'époque, je n'ai eu droit à aucun aménagement : je ne sais pas si c'est parce que mes parents n'ont pas fait les démarches, ou si les PAP/PAI n'existaient pas à l'époque. Le spécialiste qui me suivait à cette époque n'a jamais parlé d'une quelconque possibilité de demander des aménagements pour ma scolarité, alors que j'aurais bien aimé avoir la possibilité de sortir de cours pour aller aux toilettes (je ne l'ai jamais demandé, j'ai toujours réussi à me "retenir") ou être dispensé des cours d'EPS quand j'avais une CRP trop haute et mon taux de fer dans les chaussettes... Mais non, j'allais faire endurance au mois de janvier avec les autres. Ensuite, j'ai passé des concours sans aucun aménagement non plus, alors qu'une année, j'étais très malade. Là encore, j'aurais aimé bénéficier de temps supplémentaire pour compenser le nombre de fois où je devais me lever pour aller aux toilettes.
Bref, entre la situation que j'ai vécue, et les situations un peu fantaisistes mentionnées dans ce topic, on doit pouvoir trouver un juste milieu.
Bref, entre la situation que j'ai vécue, et les situations un peu fantaisistes mentionnées dans ce topic, on doit pouvoir trouver un juste milieu.
- CathEnchanteur
Prezbo a écrit:Cath a écrit:
Dans l'aide à la personne et la restauration, on a bien plus de demandes que de places...
Je ne connais pas bien ces secteurs, mais n'est-ce pas très variable selon les établissements, les filières et les débouchés ?
Le soin à les personne (ASSP, ex-"sanitaire et social"), c'est de l'ordre de 1 place pour 8 demandes.
En boulangerie et pâtisserie, je n'ai pas les chiffres en tête mais c'est du même ordre.
Ce sont des sections qui ont 100% de reçus au bac (là où on est à 30% dans certains secteurs indus).
- Kan-gourouFidèle du forum
Ramanujan974 a écrit:Rabelais a écrit:
Ceci dit, je conçois que ce soit difficile à admettre pour les parents : les laisser dans une classe normale avec une étiquette bien proprette permet d'avoir moins peur de l'avenir.
Ce n'est pas la faute des ces parents s'il n'y a pas de structures adaptées. C'est école avec tout le monde ou CNED à la maison. C'est triste.
Je propose qu'on prélève 70 milliards d'euros à Bernard Arnault. Il lui en restera 2, ça devrait aller pour finir sa vie, et on construit des structures spécialisées (pour autistes, pour dys, pour délinquants)
Sinon, pour revenir à la réalité, j'ai du mal à comprendre la patience/passivité des autres parents.
Personne pour aller se plaindre au CDE/rectorat/presse que leur enfant ne peut pas travailler correctement dans la classe....
Mais ils se plaignent: ils réclament au CDE ou au professeur principal de remonter les bretelles des collègues qui ne savent pas faire taire les mioches qui empêchent leur enfant de travailler...
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Travaux en cours...
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