- BardyJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Un grand merci pour ce travail permettant de découvrir que les chiffres officiels cités en 2019 ne sont pas exceptionnels, qu'ils se répètent dans le plus grand silence depuis des dizinaes d'années dans la terrible indifférence de l'administration et du ministère. La violence institutionnelle qui s'exerce sur des personnels meurtris par l'indifférence qu'ils rencontrent ne pourra être combattue et abandonnée que si, comme à FranceTélécom, les personnels s'unissent pour la dénoncer. Lors des premiers suicides chez France Télécom, les collègues des victimes ont quitté leur bureau et se sont regroupés devant l'entrée du bâtiment.
Il faudrait d'urgence dégager les facteurs et les responsabilités afin que ce chiffre fatidique de plus de 60 décès dramatiques par an se voit réduit à néant.
Dans le procès en cours du patron de France télécom, les rédactions répètent en boucle, comme si c'était exceptionnel qu'il y a eu 35 suicides en 2 ans plus 6 en 5 semaines liés au travail.
Si le nombre donné par le ministre pour les enseignants est un nombre récurrent, depuis 1998, on pourrait recenser 1200 décès parmi les personnels de l'éducation nationale en 20 ans (60 x 20).
D'une part, un certain nombre d'entre eux sont dissimulés par la hiérarchie à la presse. Dans un cas connu, le chef risquait de voir sa prime diminuée si l'effectif de l'établissement continuait de baisser. Il jouait des petits jeux pervers en démolissant injustement les enseignants lorsqu'il recevait les parents pour masquer son incompétence à gérer des adolescents et des adultes. Lorsqu'il a été finalement sanctionné après 3 tentatives de suicides dont 2 décès non-médiatisés, ses successeurs ont mis 10 ans à redresser la situation.
Je tiens aussi à rappeler ce qui est arrivé à une jeune enseignante, mère de famille, qui avait alerté la chef sur des menaces de mort proférées par un de ses élèves. Cette dernière avait ri, en se moquant ouvertement d'elle, comme si elle affabulait. La professeure avait été attaquée au couteau le lendemain par l'élève, se retrouvant de longues semaines en réanimation. Le ministre ne s'était pas déplacé, alors qu'ils le font dans les autres administrations, la chef n'a pas été sanctionnée. A la fin de sa convalescence, la professeure avait été reçue par le ministre. Elle ne remettra plus jamais les pieds dans l'enseignement.
Dans les conditions favorisant l'omerta et le manque d'humanité des cadres administratifs, il y a l'éparpillement des établissements, ces petites unités où l'on souffre en silence mais aussi le manque de compétence des syndicats en matière de souffrance au travail.
J'ai entendu une élue évoquer le cas d'un prof d'atelier qui était martyrisé, frappé par les élèves. Nous étions en réunion. A aucun moment elle n'a interpellé l'assistance pour demander ce qu'on pouvait faire ou ce qu'on en pensait. Un signalement à la police pour violence, une enquête pour identifier les barbares, souvent des jeunes avec déjà un dossier bien chargé...
Dans un autre établissement, une prof sans problème récurrent de disicpline avait discuté d'une classe particulièrement ingérable avec ses collègue. Le principal lui avait proposé d'intervenir. Ses collègues l'avaient mise en garde en lui disant que c'était risqué, que cela pouvait se retourner contre elle. A qui se fier? A qui faire confiance?
Un troisième facteur jouant dans l'isolement des personnels, dans le risque de suicide, c'est du fait que dans le secondaire, les établissments sont classés. S'ils perdent des élèves du fait du vieillissement de la population ou de la présence de caïds signalés au procureur, ils sont rétrogradés dans la grille de classement. En conséquence, la prime du chef qui est liée au classement sera diminuée. Cela entraine pour un certain nombre de chefs une dissimulation des problèmes graves, un refus de faire les signalements pour trafics, violences, violences sexuelles, leurs auteurs pouvant contrôler la cour, les autres élèves par la violence toute l'année, n'étant renvoyé qu'à la mi-juin car ils n'entrent plus dans les statistiques de l'adadémie à cette date.
Voilà comment la moitié des chefs d'établissement ont laissé la violence s'installer dans des collèges, où il y a 25 ans, on pouvait encore travailler et être respecté, que l'on soit élève, surveillant, personnel de cantine ou professeur. Tout cela pour un prime et certains se disant "de gauche!!!".
Un grand merci pour ce travail permettant de découvrir que les chiffres officiels cités en 2019 ne sont pas exceptionnels, qu'ils se répètent dans le plus grand silence depuis des dizinaes d'années dans la terrible indifférence de l'administration et du ministère. La violence institutionnelle qui s'exerce sur des personnels meurtris par l'indifférence qu'ils rencontrent ne pourra être combattue et abandonnée que si, comme à FranceTélécom, les personnels s'unissent pour la dénoncer. Lors des premiers suicides chez France Télécom, les collègues des victimes ont quitté leur bureau et se sont regroupés devant l'entrée du bâtiment.
Il faudrait d'urgence dégager les facteurs et les responsabilités afin que ce chiffre fatidique de plus de 60 décès dramatiques par an se voit réduit à néant.
Dans le procès en cours du patron de France télécom, les rédactions répètent en boucle, comme si c'était exceptionnel qu'il y a eu 35 suicides en 2 ans plus 6 en 5 semaines liés au travail.
Si le nombre donné par le ministre pour les enseignants est un nombre récurrent, depuis 1998, on pourrait recenser 1200 décès parmi les personnels de l'éducation nationale en 20 ans (60 x 20).
D'une part, un certain nombre d'entre eux sont dissimulés par la hiérarchie à la presse. Dans un cas connu, le chef risquait de voir sa prime diminuée si l'effectif de l'établissement continuait de baisser. Il jouait des petits jeux pervers en démolissant injustement les enseignants lorsqu'il recevait les parents pour masquer son incompétence à gérer des adolescents et des adultes. Lorsqu'il a été finalement sanctionné après 3 tentatives de suicides dont 2 décès non-médiatisés, ses successeurs ont mis 10 ans à redresser la situation.
Je tiens aussi à rappeler ce qui est arrivé à une jeune enseignante, mère de famille, qui avait alerté la chef sur des menaces de mort proférées par un de ses élèves. Cette dernière avait ri, en se moquant ouvertement d'elle, comme si elle affabulait. La professeure avait été attaquée au couteau le lendemain par l'élève, se retrouvant de longues semaines en réanimation. Le ministre ne s'était pas déplacé, alors qu'ils le font dans les autres administrations, la chef n'a pas été sanctionnée. A la fin de sa convalescence, la professeure avait été reçue par le ministre. Elle ne remettra plus jamais les pieds dans l'enseignement.
Dans les conditions favorisant l'omerta et le manque d'humanité des cadres administratifs, il y a l'éparpillement des établissements, ces petites unités où l'on souffre en silence mais aussi le manque de compétence des syndicats en matière de souffrance au travail.
J'ai entendu une élue évoquer le cas d'un prof d'atelier qui était martyrisé, frappé par les élèves. Nous étions en réunion. A aucun moment elle n'a interpellé l'assistance pour demander ce qu'on pouvait faire ou ce qu'on en pensait. Un signalement à la police pour violence, une enquête pour identifier les barbares, souvent des jeunes avec déjà un dossier bien chargé...
Dans un autre établissement, une prof sans problème récurrent de disicpline avait discuté d'une classe particulièrement ingérable avec ses collègue. Le principal lui avait proposé d'intervenir. Ses collègues l'avaient mise en garde en lui disant que c'était risqué, que cela pouvait se retourner contre elle. A qui se fier? A qui faire confiance?
Un troisième facteur jouant dans l'isolement des personnels, dans le risque de suicide, c'est du fait que dans le secondaire, les établissments sont classés. S'ils perdent des élèves du fait du vieillissement de la population ou de la présence de caïds signalés au procureur, ils sont rétrogradés dans la grille de classement. En conséquence, la prime du chef qui est liée au classement sera diminuée. Cela entraine pour un certain nombre de chefs une dissimulation des problèmes graves, un refus de faire les signalements pour trafics, violences, violences sexuelles, leurs auteurs pouvant contrôler la cour, les autres élèves par la violence toute l'année, n'étant renvoyé qu'à la mi-juin car ils n'entrent plus dans les statistiques de l'adadémie à cette date.
Voilà comment la moitié des chefs d'établissement ont laissé la violence s'installer dans des collèges, où il y a 25 ans, on pouvait encore travailler et être respecté, que l'on soit élève, surveillant, personnel de cantine ou professeur. Tout cela pour un prime et certains se disant "de gauche!!!".
- CeladonDemi-dieu
Il y a 25 ans les primes jouaient un tel rôle chez le personnel administratif ?
- BardyJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
J.M. BLanquer avait annoncé qu'il allait les supprimer, j'ignore si c'est effectif mais elles existent peut-être encore à cause du problème du recrutement. La prime, c'est la carotte...le doublement du salaire.
Suite à plusieurs tentatives de suicide dans un collège, la hiérarchie avait diligenté une inspection puis laissé le chef terminer sa période malgré une autre tentative. Par contre, ils l'ont muté dans un petit établissement en bas du classement, donc prime minimale, connu pour récupérer ceux qui ont été sanctionnés. Le chemin normal, c'est d'un établissment à un autre avec plus d'effectif.
J.M. BLanquer avait annoncé qu'il allait les supprimer, j'ignore si c'est effectif mais elles existent peut-être encore à cause du problème du recrutement. La prime, c'est la carotte...le doublement du salaire.
Suite à plusieurs tentatives de suicide dans un collège, la hiérarchie avait diligenté une inspection puis laissé le chef terminer sa période malgré une autre tentative. Par contre, ils l'ont muté dans un petit établissement en bas du classement, donc prime minimale, connu pour récupérer ceux qui ont été sanctionnés. Le chemin normal, c'est d'un établissment à un autre avec plus d'effectif.
- henrietteMédiateur
Alpes-Maritimes : un directeur d'école se suicide dans son établissement
Le directeur d'une école primaire de Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes) s'est suicidé dans son établissement. Il a été retrouvé samedi matin par les secours mort, pendu, a indiqué une source proche du dossier. Il était âgé de 64 ans et devait partir prochainement à la retraite, a déclaré à l'AFP le maire Joseph Segura, qui s'est déplacé sur les lieux.
https://amp.lefigaro.fr/flash-actu/alpes-maritimes-un-directeur-d-ecole-se-suicide-dans-son-etablissement-20200523
Il laisse une épouse et deux enfants.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- trompettemarineMonarque
Toutes mes pensées à sa famille et ses proches.
Ça continue, et rien ne dit que cela va s'arrêter.
- RendashBon génie
«Il faisait l'unanimité, parmi ses collègues et les parents d'élèves, notamment pour son implication», a déclaré de son côté l'inspecteur d'académie de Nice, Michel-Jean Floc'h, également présent sur les lieux. «Il n'a jamais eu aucun arrêt maladie de sa carrière».
... là, on passe les bornes de l'indécence pour arriver dans l'innommable
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- CeladonDemi-dieu
Ce n'est pas possible. Si près de la délivrance.
Enorme pensée à sa famille.
Enorme pensée à sa famille.
- piescoModérateur
En effet, ce cher inspecteur a perdu l'occasion de se taire.
64 ans, aux portes de la retraite...
Pauvre famille.
64 ans, aux portes de la retraite...
Pauvre famille.
- User20401Vénérable
C'était prévisible, qu'il y aurait d'autres Christine Renon, par les temps qui courent…
Pensées à ses proches.
Pensées à ses proches.
- JennyMédiateur
Des pensées à ses proches.
J’ai un pincement au cœur à chaque fois que je vois remonter ce fil...
J’ai un pincement au cœur à chaque fois que je vois remonter ce fil...
- EdithWGrand sage
Bardy a écrit:Bonjour,
Un grand merci pour ce travail permettant de découvrir que les chiffres officiels cités en 2019 ne sont pas exceptionnels, qu'ils se répètent dans le plus grand silence depuis des dizinaes d'années dans la terrible indifférence de l'administration et du ministère. La violence institutionnelle qui s'exerce sur des personnels meurtris par l'indifférence qu'ils rencontrent ne pourra être combattue et abandonnée que si, comme à FranceTélécom, les personnels s'unissent pour la dénoncer. Lors des premiers suicides chez France Télécom, les collègues des victimes ont quitté leur bureau et se sont regroupés devant l'entrée du bâtiment.
Il faudrait d'urgence dégager les facteurs et les responsabilités afin que ce chiffre fatidique de plus de 60 décès dramatiques par an se voit réduit à néant.
Dans le procès en cours du patron de France télécom, les rédactions répètent en boucle, comme si c'était exceptionnel qu'il y a eu 35 suicides en 2 ans plus 6 en 5 semaines liés au travail.
Si le nombre donné par le ministre pour les enseignants est un nombre récurrent, depuis 1998, on pourrait recenser 1200 décès parmi les personnels de l'éducation nationale en 20 ans (60 x 20).
D'une part, un certain nombre d'entre eux sont dissimulés par la hiérarchie à la presse. Dans un cas connu, le chef risquait de voir sa prime diminuée si l'effectif de l'établissement continuait de baisser. Il jouait des petits jeux pervers en démolissant injustement les enseignants lorsqu'il recevait les parents pour masquer son incompétence à gérer des adolescents et des adultes. Lorsqu'il a été finalement sanctionné après 3 tentatives de suicides dont 2 décès non-médiatisés, ses successeurs ont mis 10 ans à redresser la situation.
Je tiens aussi à rappeler ce qui est arrivé à une jeune enseignante, mère de famille, qui avait alerté la chef sur des menaces de mort proférées par un de ses élèves. Cette dernière avait ri, en se moquant ouvertement d'elle, comme si elle affabulait. La professeure avait été attaquée au couteau le lendemain par l'élève, se retrouvant de longues semaines en réanimation. Le ministre ne s'était pas déplacé, alors qu'ils le font dans les autres administrations, la chef n'a pas été sanctionnée. A la fin de sa convalescence, la professeure avait été reçue par le ministre. Elle ne remettra plus jamais les pieds dans l'enseignement.
Dans les conditions favorisant l'omerta et le manque d'humanité des cadres administratifs, il y a l'éparpillement des établissements, ces petites unités où l'on souffre en silence mais aussi le manque de compétence des syndicats en matière de souffrance au travail.
J'ai entendu une élue évoquer le cas d'un prof d'atelier qui était martyrisé, frappé par les élèves. Nous étions en réunion. A aucun moment elle n'a interpellé l'assistance pour demander ce qu'on pouvait faire ou ce qu'on en pensait. Un signalement à la police pour violence, une enquête pour identifier les barbares, souvent des jeunes avec déjà un dossier bien chargé...
Dans un autre établissement, une prof sans problème récurrent de disicpline avait discuté d'une classe particulièrement ingérable avec ses collègue. Le principal lui avait proposé d'intervenir. Ses collègues l'avaient mise en garde en lui disant que c'était risqué, que cela pouvait se retourner contre elle. A qui se fier? A qui faire confiance?
Un troisième facteur jouant dans l'isolement des personnels, dans le risque de suicide, c'est du fait que dans le secondaire, les établissments sont classés. S'ils perdent des élèves du fait du vieillissement de la population ou de la présence de caïds signalés au procureur, ils sont rétrogradés dans la grille de classement. En conséquence, la prime du chef qui est liée au classement sera diminuée. Cela entraine pour un certain nombre de chefs une dissimulation des problèmes graves, un refus de faire les signalements pour trafics, violences, violences sexuelles, leurs auteurs pouvant contrôler la cour, les autres élèves par la violence toute l'année, n'étant renvoyé qu'à la mi-juin car ils n'entrent plus dans les statistiques de l'académie à cette date.
Voilà comment la moitié des chefs d'établissement ont laissé la violence s'installer dans des collèges, où il y a 25 ans, on pouvait encore travailler et être respecté, que l'on soit élève, surveillant, personnel de cantine ou professeur. Tout cela pour un prime et certains se disant "de gauche!!!".
Collègue chevronné mais fragilisé par un déménagement et un nouvel établissement, dans un coin choisi mais totalement inconnu (ruralité très pauvre et renfermée sur soi...). Il a eu le plus grand mal à se faire à ses nouvelles conditions, on lui a collé les pires classes (on vous a mis les 4è, vous verrez, ils sont sympa, les collègues se battaient presque pour les avoir...), sans préciser qu'il aurait des filles qui mettent des photos porno d'elles sur FB, des garçons qui arrivent bourrés au pastis, et que le chef leur tapoterait sur l'épaule en disant "c'est pas bien", sans jamais prendre une vraie sanction contre quiconque. Il était seul à enseigner sa matière dans le niveau, donc aucun moyen d'échanger avec ses collègues, tous locaux et bien implantés (tutoyant les parents d'élèves avec qui ils étaient en classe). Il a frôlé le burn out et la dépression, s'en est ouvert à son CE... qui lui a dit le soutenir et l'a ensuite mis "à consolider" dans son avis (après 17 ans de carrière impeccable, passage du 9è au 10è échelon je crois). Il a survécu, ça va mieux, mais sa famille a craint tous les jours pendant six mois qu'il ne fasse une embardée (volontaire) et se flanque dans le décor sur son long trajet. Et il se sait encore très fragile... Le coup des primes est bien connu, moi qui siège en CA des collège et lycée de mes enfants, je vois bien les CE qui sont encore soumis à cette pression là... et ceux qui mettent leur conscience pro au dessus. C'est très rapide à voir! Une commission éducative ou un conseil de discipline suffisent, parfois juste un ou deux conseils de classe de même que les refontes de règlement intérieur. Un CE qui est "en partance" se laisse souvent "acheter" pour obtenir le poste convoité (dans mon expérience, je ne généralise pas...).
- LédisséEsprit sacré
Idem. Encore...Jenny a écrit:J’ai un pincement au cœur à chaque fois que je vois remonter ce fil...
Quelle tristesse, et si près de la retraite...
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- CondorcetOracle
De grosses pensées à la famille et à ses collègues
- Lisak40Expert spécialisé
Une de mes amies l'a eu comme maître de stage, quand elle voulait elle-même devenir PE (enfin je crois), elle est hyper choquée, moi aussi...
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Et encore un ... pauvre homme !
- SikeliaNiveau 10
Rendash a écrit:«Il faisait l'unanimité, parmi ses collègues et les parents d'élèves, notamment pour son implication», a déclaré de son côté l'inspecteur d'académie de Nice, Michel-Jean Floc'h, également présent sur les lieux. «Il n'a jamais eu aucun arrêt maladie de sa carrière».
... là, on passe les bornes de l'indécence pour arriver dans l'innommable
Comment peut-on écrire une horreur pareille ? Pour cet inspecteur les personnels qui auraient eu le malheur d'être malades seraient-ils donc de moins bons travailleurs ? De plus, cette remarque déplacée fait penser que le type n'est pas gêné d'aller ou d'envoyer quelqu'un fouiller dans les dossiers administratifs pour tirer des informations sur l'assiduité d'Untel...
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Sikelia
Numquam est tam male Siculis, quin aliquid facete et commode dicant
(Marco Tullio Cicerone, Verrine, Actio Secundae - Liber Quartus - De praetura siciliensi)
- VinZTDoyen
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- menerveOracle
Ben voyons... C'est une honte. A chaque fois qu'un enseignant met fin à ses jours c'est à cause de problèmes externes.... Et mal vécu son départ à la retraite sachant qu'on peut continuer jusque 65 ou 66 ans si on veut... C'est du foutage de gueule.
- henrietteMédiateur
Un suicide qui remonte à août 2015 : Mario Guerinoni, CPE, s'est pendu.
Le procès de la CDE, pour harcèlement moral, se tient en ce moment.
Le procès de la CDE, pour harcèlement moral, se tient en ce moment.
L'article est ici : https://www.leparisien.fr/amp/faits-divers/je-ne-suis-pas-un-tyran-se-defend-l-ex-principale-d-un-college-jugee-apres-le-suicide-d-un-cpe-12-06-2020-8334636.php
Le jour de son suicide, le 10 août 2015, Mario Guerinoni avait confié à son fils Geoffroy qu'il ne voulait pas retourner travailler au collège, pour ne pas revoir « ce monstre ». Le procureur dénonce « des faits d'une extrême gravité qui ont eu une issue dramatique. Les dégradations des conditions de travail de Monsieur Guerinoni sont directement en lien avec son geste. Les propos dénigrants répétés sont établis et les faits de harcèlement moral démontrés », martèle le magistrat qui requiert 8 mois de prison avec sursis contre l'ex-principale.
Pour l'avocat d'Isabelle Maisonneuve, Maître Erick Zenou, « les faits ne sont pas constitués. Il n'y a pas de harcèlement. Madame Maisonneuve n'a fait que son travail. Avec peut-être des maladresses de forme. Mais rien de plus. Je demande donc la relaxe de ma cliente. » Le jugement sera rendu le 10 juillet prochain.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- RendashBon génie
Sans vouloir préjuger de la culpabilité des uns ou des autres, déjà, quand je lis ça :
... un voyant rouge clignote sous mes bois.
Il fallait recadrer ces gens, faire évoluer les pratiques, changer les choses
... un voyant rouge clignote sous mes bois.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- roxanneOracle
Et elle est en poste quelque part encore cette dame?
- CeladonDemi-dieu
On nage en plein France Télécom, là.
Et 8 mois avec sursis... elle peut tranquillou continuer dans cette ligne. Ecoeurant.
Et 8 mois avec sursis... elle peut tranquillou continuer dans cette ligne. Ecoeurant.
- roxanneOracle
C’est une condamnation pénale quand même. Je ne sais pas si on peut continuer à travailler dans la fonction publique derrière.
- CharlyneNiveau 3
La présidente revient à la charge : « Plusieurs témoins ont dit que vous vous en êtes pris directement à Monsieur Guerinoni en lui criant dessus, notamment devant sa propre fille qui était élève au collège. »
Très bon management et un sens exceptionnel de la pédagogie....une petite caporale à bouts de nerfs plutôt.
J'espère au moins qu'elle est plombée dans sa carrière.
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