Suicides dans l'Éducation Nationale -- une recension depuis 2007

mimielaclasse a écrit:C est juste que cela concerne tous les enseignants et je trouve que l appel à la grève n est pas vraiment relayé cette fois par les syndicats du secondaire.

Bien dommage en effet :| ...

Les policiers, eux, savent se faire entendre.

Le SNES national a annoncé un préavis de grève.

Mathador a écrit:Le SNES national a annoncé un préavis de grève.

Merci.

Un sujet y a été consacré dans le JT de la 2 ce soir.
Selon la formule consacrée :
"Contacté, le MEN n'a pas souhaité s'exprimer".
Sur ce coup-là, Salluste - pourtant apte à l'ouvrir sur bien des sujets ! - ne dit mot...

Frédéric Boulé, collègue de SVT qui s'est suicidé le 21 septembre dernier, à Nice, chose que je viens d'apprendre aujourd'hui.

Pour ma part je serai à Bobigny demain à 13h30...

https://nice.snes.edu/Hommage-a-nos-collegues.html

Communiqué du SNES:
https://nice.snes.edu/Hommage-a-nos-collegues.html

Cet enseignant s’est donné la mort cinq jours après avoir rencontré le médecin de prévention du Rectorat.

A lire aussi:
https://blogs.mediapart.fr/pascale-fourier/blog/021019/souffrance-au-travail-ce-que-leducation-nationale-ne-peut-pas-ne-pas-savoir

Souffrance au travail : ce que l'Education Nationale ne peut pas ne pas savoir...

2 oct. 2019 Par Pascale Fourier Blog : C'est pas moi qui l'dis....

Les destinataires des lettres de Christine Renon, la directrice de l'école Méhul de Pantin qui s'est suicidée la semaine dernière, ont été dissuadés de les diffuser...Pas de vagues...Pourtant, le Ministère sait que les risques psychosociaux sont majeurs dans l'Education Nationale. Il sait et ne fait rien, chargeant chaque année plus la barque des enseignants... Explication.

Merci Kimberlite pour le lien. Il y a énormément de données souvent consternantes pour les conditions de travail des enseignants du premier degré. Rien que ce rapport et le blog qui en parle mériterait je crois un fil à lui tout seul. Il mérite d'être connu du plus grand nombre

Merci pour le lien...

Kimberlite a écrit:Communiqué du SNES:
https://nice.snes.edu/Hommage-a-nos-collegues.html

Cet enseignant s’est donné la mort cinq jours après avoir rencontré le médecin de prévention du Rectorat.

A lire aussi:
https://blogs.mediapart.fr/pascale-fourier/blog/021019/souffrance-au-travail-ce-que-leducation-nationale-ne-peut-pas-ne-pas-savoir

Souffrance au travail : ce que l'Education Nationale ne peut pas ne pas savoir...

   2 oct. 2019 Par Pascale Fourier Blog : C'est pas moi qui l'dis....

Les destinataires des lettres de Christine Renon, la directrice de l'école Méhul de Pantin qui s'est suicidée la semaine dernière, ont été dissuadés de les diffuser...Pas de vagues...Pourtant, le Ministère sait que les risques psychosociaux sont majeurs dans l'Education Nationale. Il sait et ne fait rien, chargeant chaque année plus la barque des enseignants... Explication.

Merci pour ces liens

L’absence d’aménagement des fins de carrière, l’absence d’une véritable médecine du travail, l’absence de possibilité de reconversion : tous ces manques peuvent, hélas, conduire à des situations désespérées.

Frédéric Boulé avait 57 ans, Christine Renon un an de plus...

lisa81 a écrit:

Kimberlite a écrit:Communiqué du SNES:
https://nice.snes.edu/Hommage-a-nos-collegues.html

Cet enseignant s’est donné la mort cinq jours après avoir rencontré le médecin de prévention du Rectorat.

A lire aussi:
https://blogs.mediapart.fr/pascale-fourier/blog/021019/souffrance-au-travail-ce-que-leducation-nationale-ne-peut-pas-ne-pas-savoir

Souffrance au travail : ce que l'Education Nationale ne peut pas ne pas savoir...

   2 oct. 2019 Par Pascale Fourier Blog : C'est pas moi qui l'dis....

Les destinataires des lettres de Christine Renon, la directrice de l'école Méhul de Pantin qui s'est suicidée la semaine dernière, ont été dissuadés de les diffuser...Pas de vagues...Pourtant, le Ministère sait que les risques psychosociaux sont majeurs dans l'Education Nationale. Il sait et ne fait rien, chargeant chaque année plus la barque des enseignants... Explication.

Merci pour ces liens

L’absence d’aménagement des fins de carrière, l’absence d’une véritable médecine du travail, l’absence de possibilité de reconversion : tous ces manques peuvent, hélas, conduire à des situations désespérées.

Frédéric Boulé avait 57 ans, Christine Renon un an de plus...

Merci pour les liens.

La CPA (Cessation Progressive d'Activité) https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2114 avait un sens, elle a été supprimée.
La retraite à 55 ans des instits, devenus PE, a été supprimée.

Jean Willot avait 57 ans. Ce n'est sans doute qu'une coïncidence, je le rappelle quand même.

Jean Willot, 57 ans.
Frédéric Boulé, 57 ans (58 en octobre)
Christine Redon, 58 ans.

Il semblerait en effet qu’il y ait un âge critique autour de 57-58 ans, ça ne peut pas être qu’une simple coïncidence.

Après 35 ans de carrière, pour ces enseignants ou directeurs très consciencieux mais (à juste titre) épuisés, au bout du rouleau, la perspective de devoir tenir encore 6, 7 ou 8 ans doit sembler très compliquée. Et vers qui se tourner alors ?

Comme l’ont noté certains, tous les dispositifs d’aménagement de fin de carrière ont été supprimés, et les carrières rallongées. Sans jamais penser au coût humain.

J’ai 53 ans, suis dans ma 30ème année de carrière, et la question de la gestion de fin de carrière se pose à moi de plus en plus. Il me reste au mieux 10 ans (état actuel), au pire 11 ou 12 (projet de réforme). Je vois bien que je n’ai pas la même énergie qu’avant, que je commence à fatiguer, et très honnêtement, ces façons constantes de repousser l’échéance de la retraite, sans jamais réfléchir à cette question de la fin de carrière, ça commence à me déprimer un peu.

Mathador a écrit:Le SNES national a annoncé un préavis de grève.

Si je lis bien, un préavis de grève est déposé, mais il n'y a pas un appel clair à la grève au niveau national ?

"Le SNES-FSU appelle les personnels à participer aux hommages rendus à la mémoire de Christine Renon (rassemblements jeudi 3 octobre, minute de silence collective dans les établissements, signatures de motions etc). Un préavis de grève a été déposé."

La mort de C.Renon a fait l'objet de flashs dans les bulletins d'information ce matin sur France Culture. Ils évoquent les difficultés de travail sans approfondir (mais je ne peux pas écouter le bulletin de 8h, juste maintenant). Dans celui de 6h, un extrait d'une déclaration faite hier soir à 22h par un représentant de la FSU: malheureusement, il n'évoque que le couplage entre les exigences institutionnelles et les difficultés personnelles (je ne retrouve pas son expression exacte, mais ça m'a paru malheureux: mais je n'ai pas entendu le propos complet dont c'était extrait). Et ils parlent d'un mouvement de grève — mais seulement en RP.

Je vous conseille cette intéressante émission de France Culture sur "quand le travail vire au cauchemar" (pas gaie...): https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/le-reve-une-realite-24-quand-le-travail-vire-au-cauchemar
Un propos m'a interpellée: un des intervenants expliquait que, souvent, lors d'un suicide, on se voile la face en parlant des problèmes personnels, mais qu'en fait, souvent, ces problèmes sont créés par la souffrance au travail, ou sont amplifiés par celui-ci (OK, ça peut être une évidence, mais apparemment, ça ne l'est pas pour nos dirigeants).

J'ai aussi trouvé l'émission intéressante, car elle peut permettre, individuellement, de ne pas attendre que les signaux d'alerte soient compris trop tardivement.

epekeina.tes.ousias a écrit:un extrait d'une déclaration faite hier soir à 22h par un représentant de la FSU: malheureusement, il n'évoque que le couplage entre les exigences institutionnelles et les difficultés personnelles.

Un DRH de la Poste ou Renault n'aurait pas dit mieux. Quand on voit un représentant de la FSU s'exprimer en notre nom, on se frotte les yeux, incrédule. Ils parlent tantôt comme des représentants du Rectorat, tantôt comme des représentants du Syndicat de la Fonction Publique. Ils ne se rendent même plus compte qu'ils vivent payés pour trahir les professeurs.

Kimberlite a écrit:Un propos m'a interpellée: un des intervenants expliquait que, souvent, lors d'un suicide, on se voile la face en parlant des problèmes personnels, mais qu'en fait, souvent, ces problèmes sont créés par la souffrance au travail, ou sont amplifiés par celui-ci (OK, ça peut être une évidence, mais apparemment, ça ne l'est pas pour nos dirigeants).

Est-ce que nos dirigeants ont déjà eu à faire à un travail où on souffre?

Voici un bon résumé d'un syndicaliste concernant le relatif silence de Blanquer

Libération a écrit:De fait, les enseignants se sont largement reconnus dans son propos. Et, à l’effet calque ressenti, vient s’ajouter la colère devant le silence de l’institution ces derniers jours. A Pantin, lors d’un hommage organisé dans la cour de l’école jeudi dernier, professeurs et parents d’élèves s’indignaient de l’absence de représentants officiels. «Le ministre est juste venu faire une visite express avec le maire, mais à part ça, rien. Pas un mail de compassion de notre direction académique ou de la municipalité. Comment ne pas y voir une marque évidente de mépris ?», questionne un enseignant sous anonymat. Il ajoute, avec cynisme : «Enfin, non, je mens. On a reçu un mail. Il commençait par "hommage"… J’y ai cru ! En fait, c’était la minute de silence pour Jacques Chirac. Ecœurant, non ?» Dans un communiqué, le Snuipp, principal syndicat du primaire, remet une couche : «La disproportion entre la demande de minute de silence à effectuer lundi en hommage à Jacques Chirac et le silence assourdissant de l’Education nationale autour du décès de notre collègue Christine Renon est choquante.»

Cassius a écrit:

Kimberlite a écrit:Un propos m'a interpellée: un des intervenants expliquait que, souvent, lors d'un suicide, on se voile la face en parlant des problèmes personnels, mais qu'en fait, souvent, ces problèmes sont créés par la souffrance au travail, ou sont amplifiés par celui-ci (OK, ça peut être une évidence, mais apparemment, ça ne l'est pas pour nos dirigeants).

Est-ce que nos dirigeants ont déjà eu à faire à un travail où on souffre?

C'est la source de beaucoup d'impasses, ça : quand les décideurs, quel que soit le régime politique, ne vivent plus dans les mêmes conditions qu'ils ont eux-même créées ou contribué à créer pour les autres, il n'y a plus de communauté civique. Les qualités personnelles d'empathie ou les belles théories de justice sociale ne servent plus à rien dans ces cas-là, sinon à se donner des airs ou bonne conscience. Cf les ultra riches et leur néo paternalisme.

JayKew a écrit:Jean Willot, 57 ans.
Frédéric Boulé, 57 ans (58 en octobre)
Christine Redon, 58 ans.

Il semblerait en effet qu’il y ait un âge critique autour de 57-58 ans, ça ne peut pas être qu’une simple coïncidence.

Après 35 ans de carrière, pour ces enseignants ou directeurs très consciencieux mais (à juste titre) épuisés, au bout du rouleau, la perspective de devoir tenir encore 6, 7 ou 8 ans doit sembler très compliquée. Et vers qui se tourner alors ?

Comme l’ont noté certains, tous les dispositifs d’aménagement de fin de carrière ont été supprimés, et les carrières rallongées. Sans jamais penser au coût humain.

J’ai 53 ans, suis dans ma 30ème année de carrière, et la question de la gestion de fin de carrière se pose à moi de plus en plus. Il me reste au mieux 10 ans (état actuel), au pire 11 ou 12 (projet de réforme). Je vois bien que je n’ai pas la même énergie qu’avant, que je commence à fatiguer, et très honnêtement, ces façons constantes de repousser l’échéance de la retraite, sans jamais réfléchir à cette question de la fin de carrière, ça commence à me déprimer un peu.

+1

Mon mari, entre 55 et 57 ans, a eu plusieurs arrêts de travail à la limite du burn out (ou en véritable burn-out). Il tient le choc cette année parce que je l'ai (quasiment) obligé à passer à temps partiel... et à temps partiel, il revit, il reprend un peu goût à son boulot.
La CPA était nécessaire, surtout pour ceux qui sont hyper consciencieux et s'investissent sans compter leurs heures, ceux qui n'ont pas voulu/su s'économiser parce que ce n'est pas dans leur nature... et parmi les profs, je crois que c'est un trait de caractère assez répandu..

Pas faux, la majorité des arrêts maladie concerne cette tranche d'âge.

Fatigue corporelle et psychologique. N'est pas start-up nation qui veut....

Sans compter les soucis financiers, familiaux, conjugaux à cet âge...

https://www.droit-travail-france.fr/l-age-de-la-retraite-recule----le-cout-des-arrets-maladie-flambe--_ad634.html

De toutes façons, si le boulot était si naturel que cela, on n'aurait pas besoin de payer.

Combien d'entre nous continuerait à bosser en cas de gain massif financier ? Moi je saute du navire sans me retourner.

Mais déjà si beaucoup touchaient ce qu'ils devraient toucher à cet âge, beaucoup se mettrait en 15/18ème ou en 12/15ème comme le font certains collègues et même jeunes. Une des mes collègues qui venait d'obtenir l'agrégation interne a aussitôt fait une demande pour passer à 12h. L'IPR a été furax lors de l'inspection de titularisation:  "l’agrégation , ce n'est pas pour les fainéants !"

Not' ministre s'est exprimé. Et je ne relaie pas.

Des rassemblements un peu partout en France, nous étions une centaine ici (sans drapeaux):
https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/suicide-d-une-directrice-dans-cette-lettre-c-etait-nous-03-10-2019-12399603.phpe

Rassemblement suivi d'une réunion syndicale, avec un appel aux directeurs de remplir dans un premier temps les RSST, chacun ayant sans doute de quoi alerter sur ses conditions de travail.
Un certain nombre d'autres choses ont été discutées et sont encore en discussion, notamment pour conserver la médiatisation (occupation hebdomadaire de l'IA par ex). Je relaierai si j'ai des nouvelles.
Je ne me fais pas le relais de ce qu'on dit les directeurs et les directrices, il y a un certain nombre de choses que je ne suis pas sûre d'avoir suivi, et je pense que c'est à eux de le faire mais la question s'est posée de ce qu'ils pouvaient abandonner dans la gestion quotidienne (des invitations de la ville à X ou Y truc par ex, qui ont l'air assez récurrentes).

D'autres rassemblements:

L’émotion, la colère, l’indignation ne s’éteignent pas, quelque dix jours après le suicide, dans son établissement, d’une directrice d’école maternelle à Pantin, en Seine-Saint-Denis. Jeudi 3 octobre, jour des obsèques de Christine Renon, des enseignants et des directeurs d’école font grève et manifestent dans plusieurs villes de France afin de rendre hommage à leur collègue et de dénoncer leurs conditions de travail.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/10/03/rassemblements-dans-toute-la-france-apres-le-suicide-d-une-directrice-d-ecole-a-pantin_6014041_3224.html

Le rassemblement des enseignants pour Christine Renon, directrice d’école à Pantin qui s’est suicidée dans l’enceinte de son établissement, a commencé par une minute de silence à laquelle ont participé tous les enseignants présents et les syndicalistes. Devant la Direction des services départementaux de l’éducation nationale ce jeudi, tous se sont assis par terre pour lui rendre hommage.

https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5703103/video-manifestation-des-enseignants-a-marseille-une-minute-de-silence-pour-christine-renon.html

[pour abonnés]
https://premium.courrier-picard.fr/id40331/article/2019-10-03/le-monde-enseignant-dabbeville-honore-la-memoire-de?bot%3D1

C’est devant la Direction des services départementaux de l’Education nationale (DSDEN 22) et des inspections départementales qu’a eu lieu l’hommage poignant à Christine Renon, directrice de l’école maternelle Méhul à Pantin, en Seine-Saint-Denis, qui a mis fin à ses jours le 21 septembre. A la suite de son suicide, l’intersyndicale (SNUipp-FSU, SE-UNSA, SNUDI-FO, SGEN-CFDT) des Côtes-d’Armor s’est réunie, ce jeudi matin, pour livrer son mécontentement et sa colère.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/saint-brieuc-rassemblement-unitaire-et-revendicatif-des-enseignants-6548631

Après le suicide de Christine Renon, des milliers de manifestants à Bobigny
Devant les locaux de l’Education nationale, ils ont dénoncé les "conditions de travail exécrables" des enseignants.

https://www.huffingtonpost.fr/entry/a-bobigny-des-milliers-de-manifestants-rendent-hommage-a-christine-renon_fr_5d95f543e4b0f5bf797050dd?utm_hp_ref=fr-homepage

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À la radio ce matin:
https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-8-h/journal-de-8h-du-jeudi-03-octobre-2019
https://www.franceinter.fr/emissions/journal-de-7h/journal-de-7h-03-octobre-2019

Et aussi:

Samedi 21 Septembre, Christine Renon, directrice d’école à Pantin, en Seine-Saint-Denis, a mis fin à ses jours dans son établissement. Avant de passer à l’acte, elle a envoyé une lettre à ses collègues et à sa hiérarchie. Une tragédie qui questionne les conditions de travail au sein de l'éducation.

https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/places-de-la-republique-saison-3-212-christine-renon-directrice-decole-epuisee

gauvain31 a écrit:Une des mes collègues qui venait d'obtenir l'agrégation interne a aussitôt une demande pour passer à 12h. L'IPR a été furax lors de l'inspection de titularisation:  "l’agrégation , ce n'est pas pour les fainéants !"

:missT2:

Dans ma petite ville il y a eu une petite réunion d'une petite trentaine de personnes devant l'Inspection de circonscription, sans banderoles ni discours, mais au moins pour être là et en discuter. 
Je suis contente -si je puis dire évidemment- qu'il y ait eu, apparemment, une forte mobilisation.

Une tribune de directeurs et directrices de Pantin:

Avant de mettre fin à ses jours, elle a pris soin d'envoyer une lettre qui nous était adressée ainsi qu'à l'inspecteur de la circonscription. Elle y fait état de sa rentrée, des difficultés accumulées qu'elle a rencontrées et de l'impossibilité pour elle de bien accomplir ses missions. Le contenu de son courrier fait écho à notre quotidien de directeurs·trices d'école, au regard de la dégradation de nos conditions de travail et de toutes les responsabilités qui reposent sur nos épaules.

https://www.francetvinfo.fr/societe/education/tribune-son-geste-est-revelateur-de-la-souffrance-au-travail-la-lettre-ouverte-du-collectif-des-directeurs-d-ecole-de-pantin-apres-le-suicide-de-christine-renon_3641393.html

Pour Antoine Le Blanc, président du Comité national de géographie et professeur, le suicide récent d’une directrice d’école est le visage d’une souffrance plus généralisée du corps enseignant, épuisé par l’accumulation des réformes et les injonctions contradictoires du ministère.

https://www.liberation.fr/france/2019/10/02/antoine-le-blanc-on-parle-parfois-du-mal-etre-des-enseignants-c-est-inexact-la-situation-me-parait-b_1755093

À écouter aussi: