- DalvaVénérable
Ce n'est pas du tout ce que j'avais compris !
Mais c'est n'importe quoi ! Il doit y avoir des mots clés à utiliser. Je ne sais pas, "crise", "risque de se blesser", que sais-je ? Ou alors il faut appeler les gendarmes en même temps ?
Ou alors, il faut que ce soit le médecin scolaire qui prenne contact une première fois et qui explique la situation pour qu'il y ait une réaction à la prochaine crise. Il sera présent lors de l'équipe éducative ?
Mais c'est n'importe quoi ! Il doit y avoir des mots clés à utiliser. Je ne sais pas, "crise", "risque de se blesser", que sais-je ? Ou alors il faut appeler les gendarmes en même temps ?
Ou alors, il faut que ce soit le médecin scolaire qui prenne contact une première fois et qui explique la situation pour qu'il y ait une réaction à la prochaine crise. Il sera présent lors de l'équipe éducative ?
- User10669Niveau 5
Verdurette a écrit:Ce ne sont pas mes collègues qui ont refusé, elles ont appelé, c'est le SAMU qui a refusé d'intervenir !!!!
Que peut faire le SAMU dans ces cas là?
- VerduretteModérateur
Emmener urgemment le gamin vers un endroit où il y a une petite chance qu'on trouve et soigne sa maladie psychique au moment où la crise se produit, vu que le temps excessivement long de la réaction scolaire ne le permet pas.
Exemple : il y a des années, appelé en urgence, le médecin scolaire est venu observer un élève de ma classe et a affirmé qu'il était urgent de l'hospitaliser. C'était en mars. A la fin de l'année, après moult autres crises, il était toujours là. (et je vous passe l'hôpital de jour qui avait enfin accepté une semaine d'observation pour un autre élève que nous prenions une heure à tour de rôle en le gardant devant une vidéo seul moyen pour qu'il reste calme (le travail de toute façon il n'en était pas question. IL fallait juste éviter les crises de violence). Après deux jours l'HJ nous l'a renvoyé car il était trop dangereux et ils n'arrivaient pas à gérer ...
Exemple : il y a des années, appelé en urgence, le médecin scolaire est venu observer un élève de ma classe et a affirmé qu'il était urgent de l'hospitaliser. C'était en mars. A la fin de l'année, après moult autres crises, il était toujours là. (et je vous passe l'hôpital de jour qui avait enfin accepté une semaine d'observation pour un autre élève que nous prenions une heure à tour de rôle en le gardant devant une vidéo seul moyen pour qu'il reste calme (le travail de toute façon il n'en était pas question. IL fallait juste éviter les crises de violence). Après deux jours l'HJ nous l'a renvoyé car il était trop dangereux et ils n'arrivaient pas à gérer ...
- maikreeeesseGrand sage
Dalva a écrit: Ce n'est pas du tout ce que j'avais compris !
Mais c'est n'importe quoi ! Il doit y avoir des mots clés à utiliser. Je ne sais pas, "crise", "risque de se blesser", que sais-je ? Ou alors il faut appeler les gendarmes en même temps ?
Ou alors, il faut que ce soit le médecin scolaire qui prenne contact une première fois et qui explique la situation pour qu'il y ait une réaction à la prochaine crise. Il sera présent lors de l'équipe éducative ?
Tu sais, depuis que le Samu a refusé de venir pour un élève de 6 ans blessé à la tête qui vomissait et tombait dans l’inconscience devant mes yeux pendant que je suppliais que le samu vienne, et que je comprimais la plaie... Les parents n'avaient "qu'à venir le chercher" et l'emmener aux urgences un vendredi soir aux heures de pointe soit 1 h 30 dans les bouchons. Ils ont bougé (enfin le médecin a bien voulu transférer l'appel) lorsque j'ai demandé si l'appel était bien enregistré et ai demandé le nom de la personne au téléphone ! Alors rien ne m'étonne plus.
Verdurette je suis de tout coeur avec vous.
- EdithWGrand sage
Verdurette a écrit:Emmener urgemment le gamin vers un endroit où il y a une petite chance qu'on trouve et soigne sa maladie psychique au moment où la crise se produit, vu que le temps excessivement long de la réaction scolaire ne le permet pas.
Exemple : il y a des années, appelé en urgence, le médecin scolaire est venu observer un élève de ma classe et a affirmé qu'il était urgent de l'hospitaliser. C'était en mars. A la fin de l'année, après moult autres crises, il était toujours là. (et je vous passe l'hôpital de jour qui avait enfin accepté une semaine d'observation pour un autre élève que nous prenions une heure à tour de rôle en le gardant devant une vidéo seul moyen pour qu'il reste calme (le travail de toute façon il n'en était pas question. IL fallait juste éviter les crises de violence). Après deux jours l'HJ nous l'a renvoyé car il était trop dangereux et ils n'arrivaient pas à gérer ...
Quand on dit que l'éducation nationale est une maison de fous, pauvre de nous! Enseignants, personnels, et élèves dans le même bateau qui coule...
- Ma'amÉrudit
Verdurette a écrit:Emmener urgemment le gamin vers un endroit où il y a une petite chance qu'on trouve et soigne sa maladie psychique au moment où la crise se produit, vu que le temps excessivement long de la réaction scolaire ne le permet pas.
Exemple : il y a des années, appelé en urgence, le médecin scolaire est venu observer un élève de ma classe et a affirmé qu'il était urgent de l'hospitaliser. C'était en mars. A la fin de l'année, après moult autres crises, il était toujours là. (et je vous passe l'hôpital de jour qui avait enfin accepté une semaine d'observation pour un autre élève que nous prenions une heure à tour de rôle en le gardant devant une vidéo seul moyen pour qu'il reste calme (le travail de toute façon il n'en était pas question. IL fallait juste éviter les crises de violence). Après deux jours l'HJ nous l'a renvoyé car il était trop dangereux et ils n'arrivaient pas à gérer ...
On avait eu le même genre d'histoire avec un gamin de CP absolument ingérable et des parents dans le déni, quand je bossais encore dans le primaire. Ca c'était plus ou moins terminé de la même manière, on appelait le SAMU qui ne venait plus, l'hôpital de jour n'en voulait pas non plus.
La collègue a fini par faire une réunion avec les parents, la directrice et l'inspectrice pour mettre en place un protocole et finalement le môme a été changé d'école, parce que les parents estimaient que nous n'aimions pas leur fils. Tu parles, on passait notre journée à le rattraper dans les couloirs. Il pourrissait sa classe de CP tous les matins, terrorisait les autres élèves et finissait pas s'enfuir en hurlant dans les couloirs quand il en avait marre. Là, il fallait qu'un d'entre nous le coince, le calme, le fasse venir dans sa classe pour lui donner des coloriages, jusqu'à la prochaine crise. Je crois qu'il a levé la main sur tous les adultes de l'école. Au passage, je ne sais pas trop comment les autres enfants de sa classe ont pu apprendre à lire cette année-là. La pauvre collègue était dans un état de nerfs épouvantable et pourtant ce n'était pas une jeunette.
Je ne sais pas ce que ça a donné dans l'autre école, ni ce qu'il est devenu. Il doit avoir l'âge d'être au collège maintenant.
- User10669Niveau 5
J'en reviens pas que l'hôpital refuse des soins à un enfant, et à qui que ce soit d'ailleurs, quel que soit le soin. Mais qu'est-ce que c'est que ce scandale?
- gnafron2004Grand sage
Le SAMU, si tu n'est pas inconscient, c'est peine perdue. Chez nous, heureusement, un des agents est aussi le chef des pompiers locaux. Et eux sont prêts à nous aider en cas de besoin.
La prise en charge des troubles mentaux est une honte, en général, mais pour les enfants c'est en plus un gâchis immense, pour les enfants en question, tous leurs camarades d'école et tous les adultes qui doivent d'en occuper sans aucun moyens adaptés...
La prise en charge des troubles mentaux est une honte, en général, mais pour les enfants c'est en plus un gâchis immense, pour les enfants en question, tous leurs camarades d'école et tous les adultes qui doivent d'en occuper sans aucun moyens adaptés...
- User10669Niveau 5
gnafron2004 a écrit:Le SAMU, si tu n'est pas inconscient, c'est peine perdue. Chez nous, heureusement, un des agents est aussi le chef des pompiers locaux. Et eux sont prêts à nous aider en cas de besoin.
La prise en charge des troubles mentaux est une honte, en général, mais pour les enfants c'est en plus un gâchis immense, pour les enfants en question, tous leurs camarades d'école et tous les adultes qui doivent d'en occuper sans aucun moyens adaptés...
Je parlais plus du refus de soins par l'hôpital de jour que du SAMU, mais je confirme que la prise en charge des troubles mentaux est une honte, pour les adultes également.
- VerduretteModérateur
J'ai entendu un jour lors d'une émission sur les UMD (Unités pour malades difficiles), il y a déjà plusieurs années, que la psychiatrie était le parent pauvre de la médecine, et que la pédopsychiatrie était le parent pauvre de la psychiatrie.
Donc ...
Il y a d'ailleurs de nombreuses personnes incarcérées qui devraient en réalité être en HP, mais il n'y a pas de place, et la prison est moins chère.
Donc ...
Je reconnais bien volontiers que ce n'est pas vraiment le rôle du SAMU, mais QUE FAIRE ???
Donc ...
Il y a d'ailleurs de nombreuses personnes incarcérées qui devraient en réalité être en HP, mais il n'y a pas de place, et la prison est moins chère.
Donc ...
Je reconnais bien volontiers que ce n'est pas vraiment le rôle du SAMU, mais QUE FAIRE ???
- Monsieur_TeslaNiveau 10
EdithW a écrit:Verdurette a écrit:Emmener urgemment le gamin vers un endroit où il y a une petite chance qu'on trouve et soigne sa maladie psychique au moment où la crise se produit, vu que le temps excessivement long de la réaction scolaire ne le permet pas.
Exemple : il y a des années, appelé en urgence, le médecin scolaire est venu observer un élève de ma classe et a affirmé qu'il était urgent de l'hospitaliser. C'était en mars. A la fin de l'année, après moult autres crises, il était toujours là. (et je vous passe l'hôpital de jour qui avait enfin accepté une semaine d'observation pour un autre élève que nous prenions une heure à tour de rôle en le gardant devant une vidéo seul moyen pour qu'il reste calme (le travail de toute façon il n'en était pas question. IL fallait juste éviter les crises de violence). Après deux jours l'HJ nous l'a renvoyé car il était trop dangereux et ils n'arrivaient pas à gérer ...
Quand on dit que l'éducation nationale est une maison de fous, pauvre de nous! Enseignants, personnels, et élèves dans le même bateau qui coule...
:decu:
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Ce que j'entends je l'oublie.
Ce que le lis je le retiens.
Ce que je fais, je le comprends !
Tchuang Tseu
- User10669Niveau 5
Verdurette a écrit:J'ai entendu un jour lors d'une émission sur les UMD (Unités pour malades difficiles), il y a déjà plusieurs années, que la psychiatrie était le parent pauvre de la médecine, et que la pédopsychiatrie était le parent pauvre de la psychiatrie.
Donc ...
Il y a d'ailleurs de nombreuses personnes incarcérées qui devraient en réalité être en HP, mais il n'y a pas de place, et la prison est moins chère.
Donc ...
Je reconnais bien volontiers que ce n'est pas vraiment le rôle du SAMU, mais QUE FAIRE ???
Et certaines façons de procéder en HP n'ont rien à envier au milieu carcéral.
J'ai vu le documentaire de Depardon, 12 jours. J'ai été particulièrement marqué par le fait que l'un des patients demandait à sortir de l'hôpital pour aller en prison.
Que la psychiatrie soit le parent pauvre de la médecine, ça n'est, hélas, vraiment pas étonnant. Ce qui est considéré comme de la "folie" fait peur et n'est même pas forcément considéré comme une maladie ou un handicap. Quelqu'un qui est en fauteuil, on n'ira pas lui dire: "Fais un petit effort et marche un peu". Quelqu'un qui est en dépression entendra souvent "Arrête de te plaindre et sors-toi les doigts". Les médecins ne sont pas dépourvus de ce type de biais sociaux.
"Que faire?": si j'avais la réponse, crois-moi, je te le dirais volontiers.
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Mon meilleur ami est psychiatre en HP.
Pendant l’été, j’ai eu l’impression que tous les psychotiques de ma ville étaient dehors et particulièrement regroupés sur le parvis de la gare. Ils hurlaient, insultaient les gens en les menaçant (j’en ai fait les frais) malgré la présence des agents des transports, de la police en ronde toute la journée...
J’en parle à mon ami qui me disait qu’entre le confinement, le deconfinement et la gestion de la crise sanitaire, il n’y avait plus de place car dans son établissement tous les lits étaient occupés et les centres d’accueil fermés à cause de l’épidémie.
Résultat, ces pauvres gens étaient abandonnés à la rue, sans traitement, sans logement, sans soins d’hygiène de base, sans argent... Affolant.
Je ne comprends pas ce mépris pour la psychiatrie.
Il y a 18 mois, Agnès Buzyn avait annoncé un plan pour la psychiatrie en France avec un budget de 1 million d’euros. Mon ami m’avait dit que cet argent servait juste à construire une aile dans un seul hôpital et que donc c’était de la poudre aux yeux.
Pendant l’été, j’ai eu l’impression que tous les psychotiques de ma ville étaient dehors et particulièrement regroupés sur le parvis de la gare. Ils hurlaient, insultaient les gens en les menaçant (j’en ai fait les frais) malgré la présence des agents des transports, de la police en ronde toute la journée...
J’en parle à mon ami qui me disait qu’entre le confinement, le deconfinement et la gestion de la crise sanitaire, il n’y avait plus de place car dans son établissement tous les lits étaient occupés et les centres d’accueil fermés à cause de l’épidémie.
Résultat, ces pauvres gens étaient abandonnés à la rue, sans traitement, sans logement, sans soins d’hygiène de base, sans argent... Affolant.
Je ne comprends pas ce mépris pour la psychiatrie.
Il y a 18 mois, Agnès Buzyn avait annoncé un plan pour la psychiatrie en France avec un budget de 1 million d’euros. Mon ami m’avait dit que cet argent servait juste à construire une aile dans un seul hôpital et que donc c’était de la poudre aux yeux.
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- EdithWGrand sage
Une société se juge à la façon dont elle traite les anciens, les fous (terme générique pas du tout péjoratif pour moi), les enfants et les prisonniers. On est mal barrés.
Pour ceux que ça intéresse, penchez-vous sur l’oeuvre de François Tosquelles, psychiatre extraordinaire, qui a contribué à fonder la psychiatrie institutionnelle à l’hôpital de St Alban sur Limagnole en Lozère (le seul où aucun malade n’est mort de faim ou de froid pendant l’Occupation). Un grand bonhomme.
Pour ceux que ça intéresse, penchez-vous sur l’oeuvre de François Tosquelles, psychiatre extraordinaire, qui a contribué à fonder la psychiatrie institutionnelle à l’hôpital de St Alban sur Limagnole en Lozère (le seul où aucun malade n’est mort de faim ou de froid pendant l’Occupation). Un grand bonhomme.
- User10669Niveau 5
As-tu eu, Marcelle Duchamp, des échanges non pas avec des psychiatres mais avec des patients ?
Ça te donnerait un autre son de cloche.
Et je suis parfaitement d'accord avec toi, Edith, même si je préfère laisser le terme "fous" aux concernés dont je fais d'ailleurs partie. Pour ne froisser personne, il est préférable de parler de neurodivergence.
Ça te donnerait un autre son de cloche.
Et je suis parfaitement d'accord avec toi, Edith, même si je préfère laisser le terme "fous" aux concernés dont je fais d'ailleurs partie. Pour ne froisser personne, il est préférable de parler de neurodivergence.
- PonocratesExpert spécialisé
Ce terme vous convient. Maintenant si je dis à une de mes amies qu'elle est neuro-divergente, je pense qu'elle éclatera de rire dans le meilleur des cas. Elle ne se considère pas comme "folle", mais parle sans problème de son handicap psychique - son état est chronique et ne disparaîtra jamais. Et je préfèrerai que l'on dise "fou" un peu plus, mais que les pouvoirs publics arrêtent de ne rien faire, si j'ose dire. Parce que les "neuro-divergents" cela fait juste "non, non, mais c'est juste une histoire de divergence, rien de grave". Et c'est entre autres grâce à cela que l'on diminue les crédits et qu'il faut des semaines pour, voire des années pour que des enfants comme celui dont nous parlait Verdurette, enfin pris en charge et aidés.Moriarty a écrit:As-tu eu, Marcelle Duchamp, des échanges non pas avec des psychiatres mais avec des patients ?
Ça te donnerait un autre son de cloche.
Et je suis parfaitement d'accord avec toi, Edith, même si je préfère laisser le terme "fous" aux concernés dont je fais d'ailleurs partie. Pour ne froisser personne, il est préférable de parler de neurodivergence.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Moriarty a écrit:As-tu eu, Marcelle Duchamp, des échanges non pas avec des psychiatres mais avec des patients ?
Ça te donnerait un autre son de cloche.
Et je suis parfaitement d'accord avec toi, Edith, même si je préfère laisser le terme "fous" aux concernés dont je fais d'ailleurs partie. Pour ne froisser personne, il est préférable de parler de neurodivergence.
Pourquoi cette question? Désolée je comprends pas, au cas où tu le sais pas, je suis aphasique suite à un AVC et des fois, je comprends pas des contextes, des questions.
- henrietteMédiateur
Ah, après le mot en n, le mot en f...
Laisse tomber, Marcelle, c'est apparemment une sorte de croisade, pour Moriarty, d'essayer d'imposer sur tous les fils la terminologie politiquement correcte.
Verdurette, comment cela s'est-il passé aujourd'hui ?
Ton élève me rappelle tellement un élève que j'ai eu en 5e il y a deux ans. Absolument ingérable même avec son AVS et moi pour le calmer. Cela ne m'était jamais arrivé à ce point.
Les élèves me disaient que, pour beaucoup d'entre eux, ils l'avaient dans leur classe depuis le CP. Ils supportaient ça depuis le CP : ses hurlements, ses coups, ses insultes, sa violence gestuelle et verbale tous les jours toutes les heures depuis 7 ans. C'est criminel, tant pour les autres que pour le gamin, qui était dans un sentiment de toute puissance absolue.
Pourquoi ? Parce qu'il n'y avait pas de place en ITEP pour lui.
Laisse tomber, Marcelle, c'est apparemment une sorte de croisade, pour Moriarty, d'essayer d'imposer sur tous les fils la terminologie politiquement correcte.
Verdurette, comment cela s'est-il passé aujourd'hui ?
Ton élève me rappelle tellement un élève que j'ai eu en 5e il y a deux ans. Absolument ingérable même avec son AVS et moi pour le calmer. Cela ne m'était jamais arrivé à ce point.
Les élèves me disaient que, pour beaucoup d'entre eux, ils l'avaient dans leur classe depuis le CP. Ils supportaient ça depuis le CP : ses hurlements, ses coups, ses insultes, sa violence gestuelle et verbale tous les jours toutes les heures depuis 7 ans. C'est criminel, tant pour les autres que pour le gamin, qui était dans un sentiment de toute puissance absolue.
Pourquoi ? Parce qu'il n'y avait pas de place en ITEP pour lui.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- RandoschtroumfNiveau 10
On a un modèle du genre dans une des classes de mon école.
Pas le pire que j'ai vu, mais qui va loin.
L'enseignant a dû à plusieurs reprises le contenir face à des coups.
EE en urgence récemment.
Quand la psychologue scolaire dit qu'il faut la valoriser et faire un cahier de progrès comme solution miracle, cela fait rire jaune.
En attendant, au mieux, elle part en courant, se place devant le tableau en insultant la collègue...
On verra ce que ça donne...
Je suis déjà intervenue en renfort pour cet enfant, nouveau dans l'école, mais n'avais pas perçu l'ampleur des difficultés avant cette semaine du fait des récrés décalées.
La gamine déforme systématiquement les faits en traitant la collègue de menteuse, évidemment. Ça promet.
Pas le pire que j'ai vu, mais qui va loin.
L'enseignant a dû à plusieurs reprises le contenir face à des coups.
EE en urgence récemment.
Quand la psychologue scolaire dit qu'il faut la valoriser et faire un cahier de progrès comme solution miracle, cela fait rire jaune.
En attendant, au mieux, elle part en courant, se place devant le tableau en insultant la collègue...
On verra ce que ça donne...
Je suis déjà intervenue en renfort pour cet enfant, nouveau dans l'école, mais n'avais pas perçu l'ampleur des difficultés avant cette semaine du fait des récrés décalées.
La gamine déforme systématiquement les faits en traitant la collègue de menteuse, évidemment. Ça promet.
- User10669Niveau 5
Marcelle Duchamp a écrit:Moriarty a écrit:As-tu eu, Marcelle Duchamp, des échanges non pas avec des psychiatres mais avec des patients ?
Ça te donnerait un autre son de cloche.
Et je suis parfaitement d'accord avec toi, Edith, même si je préfère laisser le terme "fous" aux concernés dont je fais d'ailleurs partie. Pour ne froisser personne, il est préférable de parler de neurodivergence.
Pourquoi cette question? Désolée je comprends pas, au cas où tu le sais pas, je suis aphasique suite à un AVC et des fois, je comprends pas des contextes, des questions.
Je ne le savais pas. Maintenant, je le sais.
Je te pose cette question parce que des personnes passées par l'HP, j'en connais et que les patients ont peut-être aussi leur mot à dire sur leur expérience de la psychiatrie.
@Henriette
Ben non en fait, mais bon, manifestement, quand on exprime quelque chose qui diffère de tes propres opinions, on est juste un troll, faut croire.
- henrietteMédiateur
Sur ce fil, ton intervention est totalement hors de propos et tombe comme un cheveu sur la soupe.
Quant au terme troll, je t'en laisse la responsabilité : j'ai parlé de "croisade" pour ma part.
Et à présent on en revient au sujet du fil.
Quant au terme troll, je t'en laisse la responsabilité : j'ai parlé de "croisade" pour ma part.
Et à présent on en revient au sujet du fil.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- User10669Niveau 5
Ca va, j'ai compris, supprime mon compte vu que t'es médiatrice, merci.
- VerduretteModérateur
Hier matin, nous avons eu l'équipe éducative. La psy EN viendra une fois par semaine, on a décidé d'une "sanction constructive" : lire un petit ouvrage sur "pourquoi je suis violent" et il doit essayer de trouver quelles situations se rapprochent de la sienne, quels sont les déclencheurs . (pas mal, je trouve, si du moins il joue le jeu)
On doit creuser la piste de l'IP ???
Et force est de reconnaître que depuis lundi, pas de problème particulier. (C'est bien le souci : les coups de trafalgar arrivent subitement, on ne sait pas trop pourquoi). Il refuse tout passage à l'écrit en CM2, ce qui est problématique, en plus il a eu la stagiaire (enfin nommée) jeudi vendredi, il aura un remplaçant lundi mardi vu que la collègue titulaire est arrêtée, on a recommandé à chacun de ne pas insister en cas de simple refus de travail... c'est pédagogiquement contestable mais certainement plus prudent.
La terminologie qui oblige à parler de "personnes en situation de handicap", de "non-voyant" à la place d'aveugle (mon compagnon est le premier à s'en agacer) , de "malentendant" à la place de sourd (en plus être malentendant et sourd profond, ce sont deux choses bien différentes) m'agace, toutefois je n'adhère pas trop non plus au vocable "fou", trop connoté et trop vague, je préfère vraiment parler de malade mental ou psychique, et j'aimerais juste qu'on la considère de la même façon qu'un malade physiologique. Ce n'est pas gagné.
En plus, j'ai la désagréable impression que lorsqu'un cancer ou un accident vous tombent dessus, on ne vient pas vous dire que c'est votre faute, on vous plaint et on dit que c'est la faute à pas de chance, même si on fumait comme un pompier ou roulait en moto sans casque (c'est un peu caricatural ne me sautez pas à la gorge). En revanche, dans la maladie mentale il y a une notion de "faute", on dépense beaucoup d'énergie à chercher un responsable, les parents (les mères surtout ...) et on fait culpabiliser l'un ou l'autre. Ce n'est certainement pas étranger aux réticences qu'ont les gens à se lancer dans un diagnostic.
On doit creuser la piste de l'IP ???
Et force est de reconnaître que depuis lundi, pas de problème particulier. (C'est bien le souci : les coups de trafalgar arrivent subitement, on ne sait pas trop pourquoi). Il refuse tout passage à l'écrit en CM2, ce qui est problématique, en plus il a eu la stagiaire (enfin nommée) jeudi vendredi, il aura un remplaçant lundi mardi vu que la collègue titulaire est arrêtée, on a recommandé à chacun de ne pas insister en cas de simple refus de travail... c'est pédagogiquement contestable mais certainement plus prudent.
La terminologie qui oblige à parler de "personnes en situation de handicap", de "non-voyant" à la place d'aveugle (mon compagnon est le premier à s'en agacer) , de "malentendant" à la place de sourd (en plus être malentendant et sourd profond, ce sont deux choses bien différentes) m'agace, toutefois je n'adhère pas trop non plus au vocable "fou", trop connoté et trop vague, je préfère vraiment parler de malade mental ou psychique, et j'aimerais juste qu'on la considère de la même façon qu'un malade physiologique. Ce n'est pas gagné.
En plus, j'ai la désagréable impression que lorsqu'un cancer ou un accident vous tombent dessus, on ne vient pas vous dire que c'est votre faute, on vous plaint et on dit que c'est la faute à pas de chance, même si on fumait comme un pompier ou roulait en moto sans casque (c'est un peu caricatural ne me sautez pas à la gorge). En revanche, dans la maladie mentale il y a une notion de "faute", on dépense beaucoup d'énergie à chercher un responsable, les parents (les mères surtout ...) et on fait culpabiliser l'un ou l'autre. Ce n'est certainement pas étranger aux réticences qu'ont les gens à se lancer dans un diagnostic.
- Clecle78Bon génie
"En plus, j'ai la désagréable impression que lorsqu'un cancer ou un accident vous tombent dessus, on ne vient pas vous dire que c'est votre faute, on vous plaint et on dit que c'est la faute à pas de chance, même si on fumait comme un pompier ou roulait en moto sans casque (c'est un peu caricatural ne me sautez pas à la gorge)."
Très caricatural et surtout très faux ... Pas besoin d'opposer les malheurs entre eux ni de les hiérarchiser.
Très caricatural et surtout très faux ... Pas besoin d'opposer les malheurs entre eux ni de les hiérarchiser.
- pseudo-intelloSage
Bon courage à vous. La psy EN une fois par semaine, c'est peu et en même temps c'est déjà une chance.
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- Pourquoi 3,14159Expert
A cet instant je suis dans une classe avec 5 élèves présents sur 28. J'ai donné un TP de révision pour réviser à 1 mois de l'échéance du bac et tous me disent qu'ils n'y arrivent pas...
Une petite liste de mon questionnement actuel :
- Était-ce vraiment mieux avant ?
- La différence générationnelle explique-t-elle cela ?
- Trouvez-vous vraiment qu'il y a eu une dégradation du travail fourni ?
- Depuis qu'on me demande d'évaluer par compétence, à la fin ils sont moins compétent ! Problème : génération ou compétences ?
- Que faire (même si je m'en fiche royalement !) ?
Cerise sur le gâteau, je suis tuteur et je viens d'apprendre que mon collègue stagiaire se faisait inspecter ce matin. Ni le CdE, ni le CdE adj, ni le DDFPT, ni moi avons été prévenus. Donc ce comportement ne peut pas être attribué à une génération.
10 ans à tenir, 10 ans
Une petite liste de mon questionnement actuel :
- Était-ce vraiment mieux avant ?
- La différence générationnelle explique-t-elle cela ?
- Trouvez-vous vraiment qu'il y a eu une dégradation du travail fourni ?
- Depuis qu'on me demande d'évaluer par compétence, à la fin ils sont moins compétent ! Problème : génération ou compétences ?
- Que faire (même si je m'en fiche royalement !) ?
Cerise sur le gâteau, je suis tuteur et je viens d'apprendre que mon collègue stagiaire se faisait inspecter ce matin. Ni le CdE, ni le CdE adj, ni le DDFPT, ni moi avons été prévenus. Donc ce comportement ne peut pas être attribué à une génération.
10 ans à tenir, 10 ans
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
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