- JennyMédiateur
Le Figaro a écrit:Et si les étudiants de médecine ne pouvaient plus redoubler la première année ? Le ministère de l’Enseignement supérieur travaille sur les derniers arbitrages de cette expérimentation qui va faire l’objet d’un arrêté.
Les futurs étudiants de «Paces» (première année commune aux études de santé) de quatre des sept universités d’Ile-de-France ne pourraient plus, dès 2018-2019, redoubler cette fameuse année couperet.
La suite : http://etudiant.lefigaro.fr/article/medecine-le-redoublement-supprime-dans-quatre-universites-d-ile-de-france_21250cf4-0100-11e8-be42-2176aaed995f/
- RabelaisVénérable
J'ai lu mais je ne réussis pas à comprendre pourquoi.
Si une âme charitable pouvait m'expliquer ?
Si une âme charitable pouvait m'expliquer ?
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- kiwiGuide spirituel
Désengorger les facs de médecine?
- PonocratesExpert spécialisé
Et permettre aux prépas privées de se faire un maximum d'argent : les étudiants suivront une année de cours -au moins- en les payant grassement, avant d'oser s'inscrire en première année. Et comme la règle de priorité aux nouveaux bacheliers pour une inscription dans le supérieur vient de sauter... Comme par hasard, n'est-ce pas ?
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- User20401Vénérable
Un étudiant qui double sa PACES coute des sous et, il me semble qu'en fait, la grande majorité de ceux qui passent en deuxième année sont des primants. Les doublants coûtent cher et, pour la plupart, ne deviendront jamais médecins.
Economies à tous les étages (mais je m'arrête là, après, il paraît que c'est "politique générale").
- PonocratesExpert spécialisé
Ce n'est pas ce que je lis iciCicyle a écrit:
Un étudiant qui double sa PACES coute des sous et, il me semble qu'en fait, la grande majorité de ceux qui passent en deuxième année sont des primants. Les doublants coûtent cher et, pour la plupart, ne deviendront jamais médecins.
Economies à tous les étages (mais je m'arrête là, après, il paraît que c'est "politique générale").
https://www.reussirmapaces.fr/methodes/les-facteurs-reussite-en-paces/ a écrit:On constate bien ici, (en reprenant le même exemple de Paris Descartes en 2013) que le fait de doubler fait tripler ses chances de réussir – et ce, toutes mentions confondues !
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- RabelaisVénérable
Oui, bien sûr, les facultés de droit, de psychologie et tant d'autres aussi, j'ai toujours connu cela, nous étions assis par terre en première année.kiwi a écrit:Désengorger les facs de médecine?
Pourquoi ne pas laisser les élèves redoubler ( et faire preuve de pugnacité ) ?
Je suis plutôt pour le redoublement, je trouve cela bénéfique, surtout à notre époque où les TS ne maîtrisent pas leurs fondamentaux.
Je ferais même une première année en deux ans obligatoires ( une de remise à niveau et une de véritables enseignements). ( oh tiens, et si on arrêtait de donner le bac à tout le monde ?)
Et pourquoi ne pas ouvrir le numerus clausus ? Les besoins sont présents, on recrute ailleurs et la France devient un vaste désert médical, il y a d'autres solutions.
Et puis, il y a deja aux partiels de février un grand écrémage d'étudiants.
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- VicomteDeValmontGrand sage
C'est vrai qu'il était étonnant qu'on s'interroge seulement sur le taux d'échec dans les filières de prolétaires mais pas dans les filières "nobles" comme la médecine où on est autour de 80% d'échec.
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- PonocratesExpert spécialisé
Parce que cela coûte cher et que les caisses sont vides - mais dans le même temps on exonère d'impôts des cadres étrangers ou revenant de l'étranger.Rabelais a écrit:Oui, bien sûr, les facultés de droit, de psychologie et tant d'autres aussi, j'ai toujours connu cela, nous étions assis par terre en première année.kiwi a écrit:Désengorger les facs de médecine?
Pourquoi ne pas laisser les élèves redoubler ( et faire preuve de pugnacité ) ?
Hérétique et en plus si le public fait son boulot, il n'y a pas de place pour une ouverture de l'éducation au secteur marchand et cela risquerait d'avantager ceux dont les parents n'ont pas d'argent ou qui ne s'endetteraient pas.Rabelais a écrit:Je suis plutôt pour le redoublement, je trouve cela bénéfique, surtout à notre époque où les TS ne maîtrisent pas leurs fondamentaux.
Je ne commente pas le reste qui vous ferait aller au bûcher devant le grand tribunal
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- User20401Vénérable
Au temps pour moi. J'étais persuadée d'avoir vu le contraire, mais je n'arrive pas à retrouver où…Ponocrates a écrit:Ce n'est pas ce que je lis iciCicyle a écrit:
Un étudiant qui double sa PACES coute des sous et, il me semble qu'en fait, la grande majorité de ceux qui passent en deuxième année sont des primants. Les doublants coûtent cher et, pour la plupart, ne deviendront jamais médecins.
Economies à tous les étages (mais je m'arrête là, après, il paraît que c'est "politique générale").https://www.reussirmapaces.fr/methodes/les-facteurs-reussite-en-paces/ a écrit:On constate bien ici, (en reprenant le même exemple de Paris Descartes en 2013) que le fait de doubler fait tripler ses chances de réussir – et ce, toutes mentions confondues !
- RabelaisVénérable
La seule explication qui me paraîtrait un peu logique ( mais tellement injuste et élitiste alors que si nous sommes arrivés à de telles extrémités, c'est bien par pêché de trop de bienveillance égalitaire ) : ne pas les laisser redoubler conduirait à :
- réduire les inscriptions, la peur de se retrouver directement en rupture amenant les lycéens à chercher une autre orientation leur permettant de végéter plus longtemps ...mais non, ce n'est pas logique, car ils peuvent se trouver à la porte dès février.
- ne garder que les tronches qui peineraient à combler le numerus clausus
- ce numerus clausus ne serait donc pas augmenté puisque suffisant
- la pénurie de médecins développerait les nouvelles techniques robotisées de soins à distance et d'auto( via la machine ) diagnostic- et hip, on est dans la société du futur.
- réduire les inscriptions, la peur de se retrouver directement en rupture amenant les lycéens à chercher une autre orientation leur permettant de végéter plus longtemps ...mais non, ce n'est pas logique, car ils peuvent se trouver à la porte dès février.
- ne garder que les tronches qui peineraient à combler le numerus clausus
- ce numerus clausus ne serait donc pas augmenté puisque suffisant
- la pénurie de médecins développerait les nouvelles techniques robotisées de soins à distance et d'auto( via la machine ) diagnostic- et hip, on est dans la société du futur.
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- BabaretteDoyen
Est-ce qu'il ne serait pas intéressant de changer complètement de système en faisant une sélection à l'entrée?
Je trouvais déjà assez dur qu'on ne puisse plus se présenter au bout de deux ans. Les redoublants coûtent cher, mais c'est le cas dans toutes les universités, dans toutes les filières.
Il est fort probable que ça ne profite qu'aux prépas privées et à ceux qui peuvent se les payer.
Je trouvais déjà assez dur qu'on ne puisse plus se présenter au bout de deux ans. Les redoublants coûtent cher, mais c'est le cas dans toutes les universités, dans toutes les filières.
Il est fort probable que ça ne profite qu'aux prépas privées et à ceux qui peuvent se les payer.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- MalagaModérateur
VicomteDeValmont a écrit:C'est vrai qu'il était étonnant qu'on s'interroge seulement sur le taux d'échec dans les filières de prolétaires mais pas dans les filières "nobles" comme la médecine où on est autour de 80% d'échec.
Les 80% d'échec sont liés au fait que cette filière est un concours en première année. Quand on évoque les étudiants en échec en L1, c'est la conséquence du fait qu'ils n'ont pas le niveau pour atteindre la moyenne. Rien à voir avec la médecine où l'on peut être un étudiant brillant mais simplement un peu moins brillant que les 70 étudiants mieux classés. Je trouve étrange de comparer un examen et un concours.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
J'aurais trouvé plus cohérent de limiter l'accès à médecine aux élèves issus de S. Il y a de très bons étudiants qui redoublent leur première année de PACES et réussissent.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- RabelaisVénérable
Oh non, pas de sélection à l'entrée pour une faculté, zut de zut
Tu vois, tout cela, c'est le mensonge organisé qui continue.
On te fait passer jusque là même si tu as le QI d'une moule et que tu fais craquer tous tes enseignants et à cause encore de toi et de tes ambitions démesurées, on instaurerait un contrôle à l'entrée, pénalisant ainsi les moyens, ceux qui pourraient se révéler en deux ans, ceux qu'on a empêché de progresser jusqu'à maintenant à cause de tes besoins d'éducation .
Nan, pas juste.
Tu vois, tout cela, c'est le mensonge organisé qui continue.
On te fait passer jusque là même si tu as le QI d'une moule et que tu fais craquer tous tes enseignants et à cause encore de toi et de tes ambitions démesurées, on instaurerait un contrôle à l'entrée, pénalisant ainsi les moyens, ceux qui pourraient se révéler en deux ans, ceux qu'on a empêché de progresser jusqu'à maintenant à cause de tes besoins d'éducation .
Nan, pas juste.
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- kiwiGuide spirituel
Cicyle a écrit:
Un étudiant qui double sa PACES coute des sous et, il me semble qu'en fait, la grande majorité de ceux qui passent en deuxième année sont des primants. Les doublants coûtent cher et, pour la plupart, ne deviendront jamais médecins.
Economies à tous les étages (mais je m'arrête là, après, il paraît que c'est "politique générale").
Ah bon? Je pense que c'est plutôt le contraire... La plupart ont besoin de deux ans pour être classés médecine. Sinon ils obtiennent pharma ou dentiste et ils en veulent pas.
- kiwiGuide spirituel
Rabelais a écrit:Oui, bien sûr, les facultés de droit, de psychologie et tant d'autres aussi, j'ai toujours connu cela, nous étions assis par terre en première année.kiwi a écrit:Désengorger les facs de médecine?
Pourquoi ne pas laisser les élèves redoubler ( et faire preuve de pugnacité ) ?
Je suis plutôt pour le redoublement, je trouve cela bénéfique, surtout à notre époque où les TS ne maîtrisent pas leurs fondamentaux.
Je ferais même une première année en deux ans obligatoires ( une de remise à niveau et une de véritables enseignements). ( oh tiens, et si on arrêtait de donner le bac à tout le monde ?)
Et pourquoi ne pas ouvrir le numerus clausus ? Les besoins sont présents, on recrute ailleurs et la France devient un vaste désert médical, il y a d'autres solutions.
Et puis, il y a deja aux partiels de février un grand écrémage d'étudiants.
Tu es ironique ou pas sur le fait d'être assis par terre? Non parce que en médecine, sur les deux sessions d'un même cours, l'un en présentielle, l'autre sur vidéo, les étudiants sont assis par terre, et certains n'entrent même pas, en 1ère année...
- RabelaisVénérable
Du tout, nous étions réellement assis par terre ou debout au fond pendant des heures , il fallait arriver tôt en amphi pour être assis.kiwi a écrit:Rabelais a écrit:Oui, bien sûr, les facultés de droit, de psychologie et tant d'autres aussi, j'ai toujours connu cela, nous étions assis par terre en première année.kiwi a écrit:Désengorger les facs de médecine?
Pourquoi ne pas laisser les élèves redoubler ( et faire preuve de pugnacité ) ?
Je suis plutôt pour le redoublement, je trouve cela bénéfique, surtout à notre époque où les TS ne maîtrisent pas leurs fondamentaux.
Je ferais même une première année en deux ans obligatoires ( une de remise à niveau et une de véritables enseignements). ( oh tiens, et si on arrêtait de donner le bac à tout le monde ?)
Et pourquoi ne pas ouvrir le numerus clausus ? Les besoins sont présents, on recrute ailleurs et la France devient un vaste désert médical, il y a d'autres solutions.
Et puis, il y a deja aux partiels de février un grand écrémage d'étudiants.
Tu es ironique ou pas sur le fait d'être assis par terre? Non parce que en médecine, sur les deux sessions d'un même cours, l'un en présentielle, l'autre sur vidéo, les étudiants sont assis par terre, et certains n'entrent même pas, en 1ère année...
Nous étions 1000 en première année, 300 à venir encore en cours après les partiels de janvier et 300 pris en deug et une centaine dans chacune des licences proposées (2).
Année 91/92.
Autre exemple :J'avais fait droit aussi, en sortant du bac et c'était la même chose, en pire, 1000 en 1ère et presque 90% d'échec, dont moi. :lol: mais je n'ai pas insisté...je m'étais trompée d'orientation.
Certains mettaient du temps avant de passer, et alors, la fac est faite aussi pour grandir.
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- User19866Expert
En fait, non. Le nombre de médecins actifs a doublé depuis trente ans. Le nombre de médecins est adapté à la population. Cependant, un peu comme les enseignant.e.s, les médecins sont mal réparti.e.s sur le territoire national. Figurez-vous qu'après une dizaine d'années à faire tourner le système de santé français pour pas un radis, les médecins ont l'outrecuidance de choisir de s'installer dans des endroits qui leur plaisent.Rabelais a écrit:Et pourquoi ne pas ouvrir le numerus clausus ? Les besoins sont présents, on recrute ailleurs et la France devient un vaste désert médical, il y a d'autres solutions.
C'est la bonne question, à mon sens. Les contorsions qu'on est obligé de faire pour éviter la sélection à l'entrée de l'université...Babarette a écrit:Est-ce qu'il ne serait pas intéressant de changer complètement de système en faisant une sélection à l'entrée
Je ne suis pas nécessairement d'accord, ou alors il faudrait réformer la S. Les enseignements dispensés en S (feue la S ?) ne préparent pas réellement aux épreuves de PACES. Si la majorité des lauréat.e.s de PACES sont d'ancien.ne.s élèves de S, c'est avant tout parce que cette filière attire les meilleur.e.s élèves.Aliceinwonderland a écrit:J'aurais trouvé plus cohérent de limiter l'accès à médecine aux élèves issus de S.
- LeclochardEmpereur
Rabelais a écrit:Oui, bien sûr, les facultés de droit, de psychologie et tant d'autres aussi, j'ai toujours connu cela, nous étions assis par terre en première année.kiwi a écrit:Désengorger les facs de médecine?
Pourquoi ne pas laisser les élèves redoubler ( et faire preuve de pugnacité ) ?
Je suis plutôt pour le redoublement, je trouve cela bénéfique, surtout à notre époque où les TS ne maîtrisent pas leurs fondamentaux.
Je ferais même une première année en deux ans obligatoires ( une de remise à niveau et une de véritables enseignements). ( oh tiens, et si on arrêtait de donner le bac à tout le monde ?)
Et pourquoi ne pas ouvrir le numerus clausus ? Les besoins sont présents, on recrute ailleurs et la France devient un vaste désert médical, il y a d'autres solutions.
Et puis, il y a deja aux partiels de février un grand écrémage d'étudiants.
On devrait l'augmenter bien entendu. On sait qu'on manque de médecins dans certaines spécialités et qu'on en manquera encore plus à l'avenir. Il devrait être possible de leur demander de pratiquer quelques années dans une zone moins favorisée également puisque c'est bien la collectivité qui les fait vivre et leur a permis de faire des études.
Mais les syndicats des professionnels ne veulent pas (peur du développement de la concurrence, baisse des revenus..). C'est avec ceux de la SNCF et des routiers, les plus écoutés.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Dalathée2 a écrit:En fait, non. Le nombre de médecins actifs a doublé depuis trente ans. Le nombre de médecins est adapté à la population. Cependant, un peu comme les enseignant.e.s, les médecins sont mal réparti.e.s sur le territoire national. Figurez-vous qu'après une dizaine d'années à faire tourner le système de santé français pour pas un radis, les médecins ont l'outrecuidance de choisir de s'installer dans des endroits qui leur plaisent.Rabelais a écrit:Et pourquoi ne pas ouvrir le numerus clausus ? Les besoins sont présents, on recrute ailleurs et la France devient un vaste désert médical, il y a d'autres solutions.
D'après cet article, le nombre de médecins de famille a baissé...
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/10/12/20002-20171012ARTFIG00074-le-nombre-de-medecins-en-activite-continue-de-baisser.php
La baisse des médecins est surtout sensible chez les généralistes (88 137 en activité régulière): leur nombre a reflué de 9,1 % en dix ans dans toutes les régions, à l'exception des Pays de la Loire et des DOM. Un problème alors que les pouvoirs publics veulent accélérer la mise en place du virage ambulatoire, où le médecin traitant est un maillon central du parcours de soins. La Bretagne a ainsi perdu 30 % de ses «médecins de famille» en dix ans, suivie par l'Occitanie (-18,3 %) et l'Ile-de-France (-15,5 %). Paris est même le deuxième département affichant la plus forte baisse (-25 %). En revanche, Mayotte enregistre la plus forte hausse de généralistes en dix ans (+ 26,4%), suivi par la Guyane (+ 20,2%) et la Guadeloupe (+ 9,6%). a écrit:
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- RabelaisVénérable
Dalathé-e nous dit que le numerus clausus est adapté et qu'on a le bon nombre de médecins actifs en France, alors je m'interroge.Leclochard a écrit:Rabelais a écrit:Oui, bien sûr, les facultés de droit, de psychologie et tant d'autres aussi, j'ai toujours connu cela, nous étions assis par terre en première année.kiwi a écrit:Désengorger les facs de médecine?
Pourquoi ne pas laisser les élèves redoubler ( et faire preuve de pugnacité ) ?
Je suis plutôt pour le redoublement, je trouve cela bénéfique, surtout à notre époque où les TS ne maîtrisent pas leurs fondamentaux.
Je ferais même une première année en deux ans obligatoires ( une de remise à niveau et une de véritables enseignements). ( oh tiens, et si on arrêtait de donner le bac à tout le monde ?)
Et pourquoi ne pas ouvrir le numerus clausus ? Les besoins sont présents, on recrute ailleurs et la France devient un vaste désert médical, il y a d'autres solutions.
Et puis, il y a deja aux partiels de février un grand écrémage d'étudiants.
On devrait l'augmenter bien entendu. On sait qu'on manque de médecins dans certaines spécialités et qu'on en manquera encore plus à l'avenir. Il devrait être possible de leur demander de pratiquer quelques années dans une zone moins favorisée également puisque c'est bien la collectivité qui les fait vivre et leur a permis de faire des études.
Mais les syndicats des professionnels ne veulent pas (peur du développement de la concurrence, baisse des revenus..). C'est avec ceux de la SNCF et des routiers, les plus écoutés.
Est-ce que la pénurie ne concerne que les spécialistes ?
@Dalathée, as-tu des sources, cela m'intéresse personnellement ? Ce n'est pas pour te contredire du tout, je ne suis pas professionnelle de la question donc toute information est utile à la réflexion.
(En revanche, pour la mise en parallèle du nombre "suffisant" d'enseignants, je crois que ce n'est pas seulement une question de répartition sur le territoire mais bien une pénurie.
Les places au concours ne sont plus remplies, les temps partiels nous sont refusés dans certaines matières déficitaires.( qui dit déficit dit pas assez donc ).)
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- RabelaisVénérable
Merci Leclochard, je lirai cela à tête reposée ce WE.😊
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- LeclochardEmpereur
On fait venir des médecins de l'étranger, rien que cela, ça en dit long sur le nombre suffisant...
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- BabaretteDoyen
Leclochard a écrit:Rabelais a écrit:Oui, bien sûr, les facultés de droit, de psychologie et tant d'autres aussi, j'ai toujours connu cela, nous étions assis par terre en première année.kiwi a écrit:Désengorger les facs de médecine?
Pourquoi ne pas laisser les élèves redoubler ( et faire preuve de pugnacité ) ?
Je suis plutôt pour le redoublement, je trouve cela bénéfique, surtout à notre époque où les TS ne maîtrisent pas leurs fondamentaux.
Je ferais même une première année en deux ans obligatoires ( une de remise à niveau et une de véritables enseignements). ( oh tiens, et si on arrêtait de donner le bac à tout le monde ?)
Et pourquoi ne pas ouvrir le numerus clausus ? Les besoins sont présents, on recrute ailleurs et la France devient un vaste désert médical, il y a d'autres solutions.
Et puis, il y a deja aux partiels de février un grand écrémage d'étudiants.
On devrait l'augmenter bien entendu. On sait qu'on manque de médecins dans certaines spécialités et qu'on en manquera encore plus à l'avenir. Il devrait être possible de leur demander de pratiquer quelques années dans une zone moins favorisée également puisque c'est bien la collectivité qui les fait vivre et leur a permis de faire des études.
Mais les syndicats des professionnels ne veulent pas (peur du développement de la concurrence, baisse des revenus..). C'est avec ceux de la SNCF et des routiers, les plus écoutés.
J'aurais tendance à être d'accord avec toi, mais les médecins ne voudront jamais, ils voient ça comme une injustice. Pour certains, même la CMU et le fait ne de pas être en secteur 2 est scandaleux...
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