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- User17095Érudit
Archeboc j'entends bien que tu as tes obsessions comme chasser tous les élèves qui ne correspondent pas à ton idée de ce qui est digne de recevoir ton enseignement, mais ça ne justifie pas la mauvaise foi, la confusion entre cas général et cas particulier, entre possible et conditionnel, et surtout, surtout, cette manie d'asséner comme des faits ce qui relève de la vue de l'esprit et de la certitude parfaitement erronée.
J'ai été effroyablement patient pendant des mois sur ce forum, mais là je lâche l'éponge : ceux qui veulent comprendre ou approfondir la réflexion le feront, la palanquée de sourds dont tu fais partie s'abstiendront, et basta.
J'ai été effroyablement patient pendant des mois sur ce forum, mais là je lâche l'éponge : ceux qui veulent comprendre ou approfondir la réflexion le feront, la palanquée de sourds dont tu fais partie s'abstiendront, et basta.
- RendashBon génie
C'est vrai qu'entre les saboteurs et les bizuteurs, y'a un sacré ménage à faire
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- AndréCNiveau 9
Qui a fait ce calcul ? Comment a t-il été effectué ? Sur quelles bases ?archeboc a écrit:Pour rappel, un élève qui perturbe une minute à tous les cours coûte à la collectivité 5000 € de perte d'actif à l'année.
- V.MarchaisEmpereur
archeboc a écrit:
Attention ! Attention !
L'indication géographique de ton profil dit que tu es à Paris. J'ai entendu dire que la commission d'appel de l'académie de Paris a l'habitude de casser les exclusions définitives des conseils de disciplines qui n'ont pas été précédés de toute la gamme des épreuves intermédiaires, en particulier la commission pédagogique. Vous devez vous dire que les CDE qui sont confrontés à cette doctrine sont obligés d'adapter leur pratique en conséquence, en dehors de leur propre interprétation personnelle des textes.
Et puis surtout, pensez-y vous-mêmes pour calibrer votre action : n'hésitez pas à multiplier les commissions éducatives.
Je ne dis pas le contraire. Je crois même avoir rappelé (mais c'était peut-être sur un autre fil - il y en a tant sur le sujet) que la possibilité, inscrite dans les textes, de convoquer un CD pour une accumulation de faits ne change rien au fait que la procédure doit respecter les règles. En particulier, oui, le principe de gradation des sanctions, donc vérifier si une commission éducative a déjà eu lieu, et sinon, ben il est temps ; et en second lieu, se souvenir qu'il va falloir établir cette accumulation de faits, et que les seuls points que l'on peut opposer à l'élève concerné sont ceux qui figurent à son dossier. Donc vérifier que ledit dossier contient une matière suffisamment convaincante. Sinon, arrêter de râler et produire des écrits. Parce que des collègues qui passent leurs récrés à se plaindre de tel ou tel mais ne rédigent jamais le moindre rapport, s'en remettant au PP pour tout, ça existe aussi, et tout le monde en pâtit.
- AndréCNiveau 9
Ils râlent en disant que les rapports ne servent à rien, vous reprochent d'en écrire trop et se permettent de donner leur opinion à ce sujet aux élèves qui se font un plaisir de répéter cela au conseil de classe.V.Marchais a écrit: Parce que des collègues qui passent leurs récrés à se plaindre de tel ou tel mais ne rédigent jamais le moindre rapport, s'en remettant au PP pour tout, ça existe aussi, et tout le monde en pâtit.
- archebocEsprit éclairé
AndréC a écrit:Qui a fait ce calcul ? Comment a t-il été effectué ? Sur quelles bases ?archeboc a écrit:Pour rappel, un élève qui perturbe une minute à tous les cours coûte à la collectivité 5000 € de perte d'actif à l'année.
Les chiffres officiels disent qu'un collégien coûte 8000 € par an. La doctrine officiel dit que c'est un investissement, donc un actif. Je fais l'hypothèse que le bénéfice cognitif du bavardage est nul, et non pas négatif.
Une minute sur cinquante minutes d'attention d'un élève, multiplié par 25 élèves dans la classe (chiffre à consolider) et multiplié par 8000 €, cela fait 4000 €. Je rajoute 1000 € de lassitude, démotivation, fatigue pour l'enseignant et les autres élèves, et j'obtiens les 5000 €.
Avec des chiffres un peu plus stabilisés, et en particulier la proportion de temps de cours perdu en bavardage, je crois issu de données PISA, j'avais calculé qu'un collège moyen est la source d'une perte d'actif d'un peu moins d'un million par an chaque année.
Pour parler en ordre de grandeur, c'est un Paris-Tokyo-Paris de premier ministre tous les ans. Un par collège.
pogonophile a écrit:Archeboc j'entends bien que tu as tes obsessions comme chasser tous les élèves qui ne correspondent pas à ton idée de ce qui est digne de recevoir ton enseignement, mais ça ne justifie pas la mauvaise foi, la confusion entre cas général et cas particulier, entre possible et conditionnel, et surtout, surtout, cette manie d'asséner comme des faits ce qui relève de la vue de l'esprit et de la certitude parfaitement erronée.
Un élève qui perturbe une minute à tous les cours coûte à la collectivité 5000 € de perte d'actif à l'année. Ce n'est pas une "vue de l'esprit", une "mauvaise foi", une "confusion", un "conditionnel". On aimerait évidemment que ce soit un "cas particulier", et même un cas exceptionnel.
Je conçois que le "premier pédagogue" dans la pétaudière n'apprécie pas d'entendre ces vérités. Je ne le plains pas.
Etant dans le supérieur sélectif, je n'ai évidemment aucun élève à chasser. Nous nous bornons à laisser à la porte les étudiants qui, sortant dans le premier tiers de leur classe de BTS "géomètre topographe", postulent chez nous et ne savent pas utiliser le théorème de Thalès. Nous voyons à leur tête que c'est nous qui leur ouvrons les yeux sur le désastre, mais nous n'avons pas besoin de leur désigner les responsables : ils sont mauvais en math, mais pas stupides.
Pour un oeil extérieur à l'EN, il est évident que l'enseignement devrait être réservé aux élèves aptes à le recevoir. Etymologiquement, on appelle cela la docilité. Aux élèves actifs, animés, l'EN devrait proposer des activités et des animations. C'est un autre métier.
pogonophile a écrit:J'ai été effroyablement patient pendant des mois sur ce forum, mais là je lâche l'éponge : ceux qui veulent comprendre ou approfondir la réflexion le feront, la palanquée de sourds dont tu fais partie s'abstiendront, et basta.
Que Dieu protège les élèves de l'effroyable patience de l'institution et accorde la guérison à tous les sourds.
- Luciano PoniatowskiNiveau 5
Bonjour,
J'avais déjà ouvert un fil ici : https://www.neoprofs.org/t115833-conseil-de-discipline-pour-cumul-de-faits afin de demander s'il était possible de faire un conseil de discipline pour des manquements répétés. Plusieurs collègues affirment que c'est tout à fait possible, mais dans mon établissement mon chef et mon CPE refusent catégoriquement tant qu'il n'y a pas de faits graves (uniquement les violences physiques dans mon établissement). Cela me semble illogique, car les élèves ont été sanctionnés à de multiples reprises (commission éducative, exclusion temporaire etc.) et on ne peut plus rien faire puisqu'on refuse d'aller jusqu'au conseil de discipline. Les élèves s'en rendent compte et la situation empire fatalement. On a donc des élèves qui se sentent tout permis, partent du cours quand ils le décident, sont grossiers et ce de manière quotidienne, sans que l'on puisse faire quoi que ce soit.
Dans cet article, c'est apparemment possible : http://eduscol.education.fr/sti/sites/eduscol.education.fr.sti/files/ressources/techniques/5805/5805-189-p10.pdf
Connaissez-vous un texte précis qui indique si cette pratique est, ou pas, autorisée ?
Merci d'avance.
J'avais déjà ouvert un fil ici : https://www.neoprofs.org/t115833-conseil-de-discipline-pour-cumul-de-faits afin de demander s'il était possible de faire un conseil de discipline pour des manquements répétés. Plusieurs collègues affirment que c'est tout à fait possible, mais dans mon établissement mon chef et mon CPE refusent catégoriquement tant qu'il n'y a pas de faits graves (uniquement les violences physiques dans mon établissement). Cela me semble illogique, car les élèves ont été sanctionnés à de multiples reprises (commission éducative, exclusion temporaire etc.) et on ne peut plus rien faire puisqu'on refuse d'aller jusqu'au conseil de discipline. Les élèves s'en rendent compte et la situation empire fatalement. On a donc des élèves qui se sentent tout permis, partent du cours quand ils le décident, sont grossiers et ce de manière quotidienne, sans que l'on puisse faire quoi que ce soit.
Dans cet article, c'est apparemment possible : http://eduscol.education.fr/sti/sites/eduscol.education.fr.sti/files/ressources/techniques/5805/5805-189-p10.pdf
Mais dans les textes, ce n'est pas dit aussi clairement. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024249428&categorieLien=idIl intervient dans deux grands cas de figure : si un problème perdure avec un élève ou en cas de faute grave, par exemple une violence physique
Connaissez-vous un texte précis qui indique si cette pratique est, ou pas, autorisée ?
Merci d'avance.
- HélipsProphète
Sujets fusionnés.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- JacqGuide spirituel
Luciano Poniatowski a écrit:Bonjour,
J'avais déjà ouvert un fil ici : https://www.neoprofs.org/t115833-conseil-de-discipline-pour-cumul-de-faits afin de demander s'il était possible de faire un conseil de discipline pour des manquements répétés. Plusieurs collègues affirment que c'est tout à fait possible, mais dans mon établissement mon chef et mon CPE refusent catégoriquement tant qu'il n'y a pas de faits graves (uniquement les violences physiques dans mon établissement). Cela me semble illogique, car les élèves ont été sanctionnés à de multiples reprises (commission éducative, exclusion temporaire etc.) et on ne peut plus rien faire puisqu'on refuse d'aller jusqu'au conseil de discipline. Les élèves s'en rendent compte et la situation empire fatalement. On a donc des élèves qui se sentent tout permis, partent du cours quand ils le décident, sont grossiers et ce de manière quotidienne, sans que l'on puisse faire quoi que ce soit.
Dans cet article, c'est apparemment possible : http://eduscol.education.fr/sti/sites/eduscol.education.fr.sti/files/ressources/techniques/5805/5805-189-p10.pdf
Mais dans les textes, ce n'est pas dit aussi clairement. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024249428&categorieLien=idIl intervient dans deux grands cas de figure : si un problème perdure avec un élève ou en cas de faute grave, par exemple une violence physique
Connaissez-vous un texte précis qui indique si cette pratique est, ou pas, autorisée ?
Merci d'avance.
Les manquements répétés et déjà sanctionnés ne peuvent être de nouveau sanctionnés, mais un nouveau fait peut appeler un conseil de discipline, le "passif" de l'élève étant en début de Conseil de discipline rappelé pour replacer les derniers incidents dans la brillante "carrière" de l'élève.
- neomathÉrudit
Des agression verbales répétées correspondent à la définition légale du harcèlement.
Il est donc tout à fait possible, d'une part de déposer une plainte au commissariat, d'autre part de demander à sa hiérarchie d'être protégé de ce harcèlement.
Le premier acte peut être fait individuellement, pour le deuxième il serait préférable que tous les collègues concernés agissent ensemble. En fonction de l'état du rapport de force vous pourriez, soit exclure systématiquement les élèves concernés à la moindre incartade, soit décider collectivement de ne plus les admettre en cours. A l'administration ensuite de gérer cette situation.
Il est donc tout à fait possible, d'une part de déposer une plainte au commissariat, d'autre part de demander à sa hiérarchie d'être protégé de ce harcèlement.
Le premier acte peut être fait individuellement, pour le deuxième il serait préférable que tous les collègues concernés agissent ensemble. En fonction de l'état du rapport de force vous pourriez, soit exclure systématiquement les élèves concernés à la moindre incartade, soit décider collectivement de ne plus les admettre en cours. A l'administration ensuite de gérer cette situation.
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- Un conseil de discipline pour ça?
- Délai qu'a un CDE pour répondre à une demande écrite de conseil de discipline
- Y a-t-il une date limite pour mettre en place un conseil de discipline?
- Peut-on redemander un conseil de discipline si les textes n'ont pas été respectés pour le premier ?
- Conseil de discipline
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