Le Neo-défi lecture 2018 - Ici, on papote !

Je suis à la moitié du défi. (Je ne suis pas en avance, mais je profite des vacances pour lire. )

Pour le défi 11, un livre édité par une petite maison - Zora Neale Hurston - Mais leurs yeux dardaient sur Dieu chez Zulma : un classique de la littérature noire, enfin traduit en français. Janie est une jeune fille noire qui vit avec sa grand-mère, elle grandit et embrasse un garçon. Mais sa grand-mère la voir et décide de la marier le plus vite possible avec un vieux monsieur, mais qui a des terres. Elle ne parvient pas à aimer son mari et ne tarde pas à repartir en quête de liberté. Elle devient l'épouse du maire dans une des premières villes gérées par des Noirs, mais en supporte mal les contraintes... Elle se marie trois fois et raconte ses trois mariages successifs à la recherche de son identité, de l'amour, de son émancipation. Le livre est écrit en "Black English" et la traduction veille à reconstituer le dialecte utilisé par l'auteur (ça a dû être coton à traduire), ça ne rend pas la lecture simple au début.
La présentation de l'éditrice Laure Leroy :


Pour le défi 40, un titre avec une heure ou une date - Philippe Artières et Michelle Zancarini-Fournel, 68, une histoire collective (1962-1981) Ouvrage intéressant sur Mai 68 qui évoque l'événement dans un temps long et dans différents pays. Chaque période évoque des films, des objets emblématiques, des portraits, des événements à l'étranger.

3. Un livre qui réponde simultanément à cinq défis. (et même 6) - Barzou Abdourazzoqov - Huit monologues de femmes : défis 11 (un livre édité par une petite maison : Zulma), 16 (un livre qui évoque la liberté), 17 (un livre de moins de 80 pages), 23 (un livre qui n'a pas été adapté au cinéma ni à la télévision), 26 (Un livre à propos de la prostitution qui ne soit pas de Virginie Despentes) et 46 (un livre dont la couverture est rouge ou bleue). (25/10)

8 courts monologues de femmes tadjikes, qui racontent en quelques pages leur histoire, leurs amours, leur maternité, leur quotidien. 8 portraits de "femmes de caractère(s) pour reprendre l'intitulé d'une sélection de l'éditeur. On y croise une femme trompée, une femme adultère, une femme alcoolique, une femme amoureuse d'un étudiante, une mendiante, une femme d'affaires, une prostituée, une femme à la recherche de sa fille. Mais malgré les aléas de la vie et leurs difficultés, ces femmes ne baissent pas les bras et reprennent leur vie en main.
"Commencez donc par vous regarder dans la glace. Analyser un peu la situation, la tête froide et taïaut, compagnons ! Creusez-vous un peu la tête, un peu de fantaisie que diable, rajustez-vous. Et n'ayez peur de rien. Croyez en vous. Vous conquerrez le monde. Et alors on verra qui aura la peau de qui."

Défi 37 : un livre dans lequel la science joue un rôle. J'ai lu Troisième humanité de Bernard Werber. L'auteur imagine que nous les homo sapiens avons été précédés par une race humaine de géants. Et bientôt se crée une nouvelle race : de tout petits humains.

On retrouve des thèmes chers à Bernard Werber dans un livre un peu fourre-tour, parfois assez délirant. Petit à petit, l'histoire se met en place et on comprend mieux là où l'auteur veut aller. Ce livre est le premier tome d'une trilogie.

J'ai rempli mon 31e défi en achevant (enfin?) la biographie de Marguerite Duras par Laure Adler.
Une biographie passionnante et d'un beau style ; j'aimais déjà beaucoup MD en tant qu'auteur et la femme était tout autant fascinante (quoique sans doute un peu cinglée). J'ai été emportée par cette lecture et triste de l'achever.

Pour le défi 47 (un classique de la littérature russe) et aussi les 2 (l'auteur a été militaire dans sa jeunesse) et 48 (un récit de déportation) : Souvenirs de la maison des morts de Fédor Dostoïevski. Ce témoignage (romancé) de l’expérience du bagne où Dostoïevski fut incarcéré quatre ans dans sa jeunesse n’est pas passionnant mais instructif. Il évoque beaucoup les châtiments corporels subis par certains condamnés (coups de fouet, de verges), insiste sur une certaine mise à l’écart par les autres prisonniers du fait de sa noblesse, et dresse le portrait de figures marquantes croisées pendant son séjour. Une réflexion m’a marquée : « je n’aurais jamais pu concevoir le tourment effroyable de ne pouvoir rester seul, ne fût-ce qu’une minute, au long des dix années que dura ma détention. A la corvée sous escorte, à la prison parmi deux cents camarades, et pas une fois – pas une fois – seul ! Il a bien fallu m’y faire cependant ! »

Pour les défis ''Un livre qui parle d'écologie'' ou d'une ''catastrophe naturelle'', j'ai découvert grâce à un collègue, Printemps silencieux de Rachel Carson. C'est un ouvrage qui date de 1962 mais qui malheureusement est encore d'actualité. Rachel Carson avait déjà alerté des problèmes sur les différents problèmes liés à l'usage des pesticides il y a plus de 50 ans.

Bonjour !
Ca fait un bon moment que j'étais hors défi ... mais je viens de finir mon pavé (4, 3, 2, 1 de P. Auster, super bien, mais je n'ai pu le caser nulle part !)donc je rattaque !
Partie en vacances avec une trouvaille de la médiathèque (merci Aphrodissia d'avoir parlé de "Dix heures et demie du soir en été" !) : le gros volume Quarto de M. Duras, j'ai lu :
- Pour le défi n°29 (Un livre qui évoque, une catastrophe naturelle) j'ai enfin lu "Un barrage contre le Pacifique". J'ai beaucoup aimé, à la fois pour l'atmosphère si particulière de vide et d'ennui que l'auteur parvient à créer pour nous plonger dans la vie désespérante de Suzanne et Joseph. J'ai beaucoup aimé aussi pour la reconstitution de l'ambiance coloniale et, bien sûr, le terrible personnage de la mère.
Petit aperçu pour l'ambiance coloniale : la description de la grande ville coloniale du coin "Seuls les garçons de café étaient encore indigènes, mais déguisés en Blancs, ils avaient été mis dans des smokings, de même qu'auprès d'eux les palmiers des terrasses étaient en pots. Jusque tard dans la nuit, installés dans des fauteuils en rotin derrière les palmiers et les garçons en pots et en smoking, on pouvait voir les Blancs, suçant pernods, whisky-soda, ou martell-perrier, se faire, en harmonie avec le reste, un foie bien colonial"
- Pour le défi n°40 (Un livre avec une heure ou une date), j'ai lu "Dix heures et demie un soir d'été". J'ai bien aimé aussi, et j'ai surtout apprécié le choix du point de vue : on voit son couple se défaire à travers le regard de Maria, qui n'a de cesse de permettre au nouvel amour que son mari éprouve pour son amie, Claire, de s'accomplir. C'est assez troublant et cela rend le personnage de Maria vraiment captivant. Le thème du crime passionnel, qui apparaît sous la forme d'un fait divers qui a lieu dans la ville espagnole dans laquelle Maria, Pierre et Claire s'arrêtent à cause d'un formidable orage, rappelle celui de Moderato Cantabile et donne encore un peu plus d'épaisseur au personnage de Maria. Un bon moment de lecture !
- Pour le défi 38 (Un livre d'un auteur né dans l'empire colonial de son pays), j'ai continué sur ma lancée en retentant "Le ravissement de Lol V. Stein", que j'avais déjà commencé, et abandonné, il y a au moins 15 ans. Point positif : cette fois, j'ai terminé le livre ! Mais je reste persuadée qu'il y a pas mal de choses que je n'ai pas totalement comprises ... Lola Valérie Stein, dite Lol V. Stein, a été abandonnée par son fiancée à un bal de fin d'année alors qu'ils étaient étudiants. S'en est suivie une période trouble pour elle. A-t-elle basculé dans la folie ? peut-être. C'est toute la question. Des années plus tard, alors qu'elle est mariée, mère de famille et installée dans une autre ville, Lol retrouve son amie de jeunesse, Tatiana, celle-là même qui l'a soutenue le soir de ce fameux bal. Lol, qui semble comme absente à tout, entame alors une drôle de liaison avec l'amant de Tatiana ... Une drôle d'impression : j'ai plutôt bien aimé, mais pas mal de passages m'ont semblé résister ... Je pense que je relirai ce livre dans quelque temps, peut-être après m'être un peu plus documentée sur l'oeuvre de Duras.
Et merci encore à Aphrodissia de m'avoir fait replonger dans l'oeuvre de cette auteur que j'ai pas mal pratiquée et adorée au lycée (on avait étudié Moderato) et que je n'avais pas retrouvée depuis longtemps, en fait depuis la sortie de la bio de L. Adler : je l'avais adorée !!!

Pour la catégorie L'air, j'ai lu Persévérer de Jean-Louis Etienne. L'auteur raconte notamment ses deux expéditions aux pôles : le pôle Nord en solitaire, la traversée de l'Antarctique avec cinq autres aventuriers venus d'autres pays et des chiens de traîneau. Ce petit bouquin est assez passionnant : Jean-Louis Etienne décrit parfaitement les grands espaces, le froid, l'isolement, les dangers, la vie au grand air (glacé) pendant plusieurs mois.

Agrippina furiosa et j'ai adoré aussi la biographie d'Adler. Il faut que j'entame un nouveau défi et je me demande quel roman de Duras correspondrait à l'un des défis que je n'ai pas encore rempli.
Le barrage pour la catastrophe naturelle, c'est une bonne idée mais je l'ai lu il n'y a pas très longtemps.

Un livre dont le titre comporte un verbe à l'impératif: Mangez-le si vous le voulez, dr Jean Teulé. Un roman historique qui raconte le lynchage puis le meurtre d'Alain de Monéys par les villageois de Hautefaye. Un roman glaçant.

Un livre écrit à l'origine en espagnol: Mémoires de mes putains tristes, de Gabriel Garcia Marquez. Très beau roman à propos d'un vieil homme qui se prend d'amitié pour une jeune prostituée.

Défi 2017
Un roman policier ou d'espionnage
Alex, de Pierre Lemaître. Superbe polar, effrayant et savoureux. Une jeune femme, Alex, est enlevée et séquestrée, enfermée dans une cage. Quand la police retrouve l'endroit, elle a disparu. Qui est-elle vraiment?
Véritablement palpitant, ce roman est d'une noirceur impressionnante. A lire absolument.

Un livre paru en 17: De la joie d'être bordélique, de Jennifer Mac Cartney. Un livre anti développement personnel, amusant.

24e défi relevé : un livre dont le titre est une question. J'ai lu Cloner le Christ ? de Didier van Cauwelaert. Il s'agit d'un essai sur les tissus de la Passion, notamment le Saint-Suaire. L'auteur cherche à prouver l'authenticité de ces tissus et se pose la question du possible clonage de Jésus grâce à l'ADN présent sur ces tissus.
Je n'ai pas du tout accroché à ce livre notamment parce que ce genre de questions me passe totalement au dessus de la tête. De plus, l'auteur me semble très partial donc j'ai tout lu d'un œil très circonspect !

Bonjour !
Ca y est, je suis bien repartie ...
- Pour le défi n°39 (Une BD historique), j'ai enfin ouvert mon cadeau d'anniversaire et j'ai lu le tome I (Vitalis) de la série Arelate de Sieurac et Genot. Une chose est sûre, je vais lire la suite ! Ca se passe à la fin du Ier siècle après JC, à Arelate, donc (Arles), et le personnage principal est Vitalis, un jeune citoyen libre, mais humble, et totalement accro au jeu de dés. Il perd son travail de tailleur de pierres à cause du jeu et se voit refusé partout pour la même raison. Il s'endette pour jouer et survivre, ne trouve toujours pas de travail alors que sa femme est sur le point d'accoucher, bref, il est aux abois ... ce qui fait bien les affaires d'un redoutable lanista qui finit par le persuader de renoncer à sa liberté pour devenir gladiateur. Le tome I s'achève sur la prestation de serment de Vitalis et l'annonce à sa femme de son nouveau statut. Une lecture très plaisante, j'ai beaucoup aimé les dessins (couleurs sépia), alors que je ne suis pas forcément très fan de BD habituellement. Je vous le conseille !
- Pour le défi n°35 (L'air), j'ai lu "La disparue d'Angel Court" d'Anne Perry. J'ai lu ce livre par hasard (panne de livres en vacances, j'ai tapé dans la réserve de l'Homme), donc je ne pensais pas le mettre pour ce défi ... mais finalement, ce que je pensais être un roman policier s'est avéré être davantage une sorte de réflexion sur la croyance, la spiritualité : Pitt, le héros habituel d'Anne Perry, est à la tête de la Special Branch, une sorte de police secrète. Or il se retrouve chargé de la protection d'une jeune espagnole, Sofia, qui prêche une nouvelle religion très controversée. Peu versé dans ce type de pratiques, Pitt saisit mal les enjeux religieux, mais aussi politiques, de la présence de Sofia à Londres et prend son rôle un peu à la légère. Mais voilà que Sofia est enlevée ... Soyons honnêtes, l'intérêt du roman n'est pas forcément dans l'enquête (assez banale) mais plutôt dans la quête spirituelle de Sofia et de ses adeptes et dans toutes les interrogations que cela soulève chez les différents personnages : chacun, Pitt en tête, est renvoyé à sa propre vision de la foi, de la croyance, à sa spiritualité et à toutes les questions qui s'y rattachent. C'est donc finalement assez intéressant, mais pas si facile que ça à lire car le contexte historique et religieux est très important. C'est pour cela que j'ai finalement rangé ce roman dans cette catégorie !
- Pour le défi n°15 ("Un livre écrit l'année de vos 20 ans"), j'ai lu "Yann Andréa Steiner" de M. Duras (et oui Aphrodissia, encore !), publié en 1992. Ce court roman (autobiographique ?) raconte l'été de la rencontre entre M. Duras et son dernier compagnon, Yann Andréa. Et il y a deux récits en un : tantôt l'auteur s'adresse à Yann et évoque avec lui ses sentiments, sa difficulté (sa folie, dit-elle) d'écrire, tantôt elle raconte l'étrange histoire et la relation trouble qui se noue entre un jeune garçon de 6 ans et une des monitrices de la colonie de vacances que Marguerite peut observer sur la plage, du balcon de son appartement ... Un récit très poétique, plein de belles images, complexe et qui, une fois terminé, soulève pas mal de questions. Mais j'ai bien aimé tout de même.

Petite question : classeriez-vous Rebecca de Daphné du Maurier dans la catégorie "roman gothique" ? En regardant sur Internet (car j'avoue ne pas m'y connaître en roman gothique), il est parfois dit que les romans gothiques ont été écrits au XIXe siècle et d'autres sites parlent de romans gothiques modernes.

Habituellement, il me semble que Rebecca est effectivement dans cette catégorie (roman gothique). Mais peut-être auras-tu un avis plus éclairé...

Je continue tout doucement - il doit me rester 7 titres à lire - avec un livre publié à titre posthume : Louis Maufrais, J'étais médecin dans les tranchées. C'est sa petite-fille qui a retrouvé et publié son témoignage. Non seulement l'auteur est médecin, mais aussi photographe amateur, et le livre en est d'autant plus émouvant. J'avais précédemment lu Le Feu de Barbusse pour le défi et bien évidemment les deux textes sont proches.

Malaga a écrit:Petite question : classeriez-vous Rebecca de Daphné du Maurier dans la catégorie "roman gothique" ? En regardant sur Internet (car j'avoue ne pas m'y connaître en roman gothique), il est parfois dit que les romans gothiques ont été écrits au XIXe siècle et d'autres sites parlent de romans gothiques modernes.

J'avoue que je ne vois pas trop non plus ce que c'est un roman gothique.

IL me semble qu'un roman gothique peut tout à fait être un roman gothique moderne!

Jenny a écrit:

Malaga a écrit:Petite question : classeriez-vous Rebecca de Daphné du Maurier dans la catégorie "roman gothique" ? En regardant sur Internet (car j'avoue ne pas m'y connaître en roman gothique), il est parfois dit que les romans gothiques ont été écrits au XIXe siècle et d'autres sites parlent de romans gothiques modernes.

J'avoue que je ne vois pas trop non plus ce que c'est un roman gothique.

J'ai pris un titre de la page Wikipedia. Pour eux gothique= sentimental + macabre/mystérieux, sans limitation dans le temps malgré une apogée aux 18 et 19e. Ils classent donc Rebecca dans le gothique.

Merci. J'irai voir la liste quand ma PAL aura un peu diminué.
Là, je pioche ce qui peut correspondre au défi dedans.

Je n'ai pas lu grand chose cette semaine mais j'ai pu avancer un peu au début des vacances.

12. Un livre dont le titre contient un verbe à l'impératif. Fredric Brown, Martiens, go home ! Un livre de science-fiction amusant des années 60 où un beau jour, les Martiens se téléportent un peu partout sur Terre (ils ont "couimé") et se révèlent envahissants, embarrassants, désagréables et malpolis au possible.

20. Un roman gothique. J'ai moi aussi pris dans la liste Wikipedia et j'ai lu R. L. Stevenson, The Strange Case of Dr Jekyll et Mr Hyde. Je tire un peu sur la corde car c'est bien court pour un roman (70 pages dans l'édition Penguin ; il y a d'autres textes gothiques de Stevenson pour compléter, dont une histoire de voleurs de cadavres). Il me semble qu'il remplit les critères : écrit au XIXe, une atmosphère lugubre mi-science mi-fantastique, de vieilles pierres, des personnages effrayants...

35. L'air. Jules Verne, Cinq semaines en ballon, après 20 000 lieues sous les mers, Voyage au Centre de la Terre et Le Rayon Vert, j'ai terminé ma série des quatre éléments. Un voyage épique avec plein de rebondissements et de belles descriptions d'une Afrique où les Européens n'avaient que fort marginalement mis le pied (bon, du coup, la description des Africains est... comment dire... d'époque.)

Encore 14 livres à lire.

On a eu la même idée pour l'air, Spinx !

Pour le défi "auteur ayant été militaire ds sa jeunesse", L'attentat de Yasmina Khadra: la femme palestinienne du narrateur se fait exploser dans un restaurant et l'on suit l'enquête du mari pour comprendre ce geste. J'ai bien aimé et appris des choses sur cette zone géopolitique complexe. Cependant que l'auteur en rajoute parfois sur ses efforts stylistiques, c'est un peu trop bien écrit par rapport à ce que vit le personnage, de ce fait on reste à distance de son épreuve.

Pour le défi livre évoquant le froid ", Étranges rivages d'Indridason: l'inspecteur Erlendur revient sur la terre qui l'a vu naître pour s'intéresser à la disparition de son jeune frère lors d'une terrible tempête. Or il découvre une autre disparition particulièrement mystérieuse et décide de pousser son investigation. Le froid est évidemment très présent, tant celui qui accompagne la mort du frère d'Erlendur que dans le cas de l'autre enquête puisqu'il est au coeur d'une vengeance terrible.

Livre écrit l'année de vos vingt ans, un Prachett, "Le fabuleux Maurice et ses rongeurs savants" je me suis régalée. Je trouve souvent que le ressort narratif des Prachett s'essouffle au bout de 200pages et que la fin est laborieuse, or là le roman est court (190p) et a réussi à garder mon intérêt jusqu'au bout.

Et sinon je peine affreusement à terminer Règne animal de Jean-Baptiste Del Amo pour le défi ""livre ayant pour personnage un paysan" , certaines scènes sont difficiles à soutenir, bien que d'une l'actualité brûlante.

J'ai un roman de Yasmina Khadra dans ma PAL: je sais dans quel critère le faire entrer désormais. Merci Frisouille.

Ah mince pour Règne animal! J'ai adoré ce livre quand je l'ai lu.

Le défi continue!

Un livre qui parle d'écologie: Karl Marx, penseur de l'écologie, de Henri Pena Ruiz. Le Capital relu et commenté, dans sa dimension écologique. Il y a un lien essentiel entre la vie humaine et la nature, le capitalisme a un coût écologique et social, il épuise la terre. Le progrès technique est détourné vers l'exploitation et la mondialisation accélère l'épuisement, tant de la nature que du travailleur.
Une bonne introduction à Marx. Pena-Ruiz est très clair sans être simpliste, il montre comment le Capital peut être lu aujourd'hui de façon très actuelle.

Un livre dont la couverture est bleue: A little princess, de Frances Hodgson Burnett. Retrouvailles avec mon enfance et un de mes livres préférés, mais en VO cette fois, dans une jolie édition reliée (MacMillan Collector Library).
Sara Crew, une fillette intelligente et grande lectrice, arrive d'Inde. Elle est placée par son père dans l'institut de Miss Minchin, qui est ravie d'accueillir une enfant si riche. Mais le père de Sara meurt ruiné. La descente aux enfers de Sara va commencer. Pourtant, son imagination et son intelligence vont l'empêcher de sombrer.
C'est l'héroïne de mon enfance! Je l'aime toujours autant. Une fille forte, altruiste, courageuse, tellement attachante!

Aphrodissia a écrit:J'ai un roman de Yasmina Khadra dans ma PAL: je sais dans quel critère le faire entrer désormais. Merci Frisouille.

Idem ici !

Babarette, Petite Princesse a contribué très fortement à mes rêves d'être une héroïne de roman (avec Fantômette). Je ne l'ai lu qu'une fois et j'en ai été si impressionnée que j'ai encore aujourd'hui un souvenir très précis de cette lecture.