- VolubilysGrand sage
Chargé en quoi? On en parle que de lignes à copier, d'un maître sévère et de méthode (pédagogie) à l'ancienne, rien de plus. Pour l'avoir vécu moi-même et vu des collègues le vivre, on peut vraiment se faire pourrir/sanctionner sévèrement par l'inspection sur une simple lettre dénonçant un fait sans importance et qui aurait dû finir à la poubelle.amalricu a écrit:A titre personnel, sans des exemples de faits précis et détaillés, on peut se garder de prendre a priori la défense du collègue ou le contraire. Le dossier a l'air chargé quand même.Rendash a écrit:Des plaintes émanant de collègues mais aussi de parents d’élèves seraient à l’origine du courroux de l’Éducation nationale.
- DesolationRowEmpereur
Non mais je trouve ça courageux de prendre a priori, comme ça, franchement, sans peur des conséquences, la tête droite et la conscience ferme, la défense d'une institution qui en a tant besoin.
- gauvain31Empereur
Rendash a écrit:gauvain31 a écrit:Je remplacerais "drôle" par "malades" ou "aliénés". Ces collègues sont dans des schémas d'obéissance hérités probablement de l'enfance qui leur interdit de penser par eux-mêmes et donc d'accéder à une once d'esprit critique. Le déni est la règle chez eux. Je ne les considère pas personnellement comme des enseignants, mais comme des employés corvéables. Heureusement qu'ils sont une minorité, car les dégâts qu'ils font à autrui sont considérables.Rendash a écrit:Entre les cinglés, les pourris, et les mythomanes, on a parfois de drôles de collègues, quand même.
Ce que tu dis s'applique sans doute à une partie, oui ; mais pour les échantillons de mythomanes qu'on observe à intervalles réguliers jusque sur ce forum, ton modèle explicatif ne me semble plus valable Bon, ça relève peut-être de la psychiatrie, certes, mais c'est aussi l'objet d'une Kolossalrigolade, en allemand dans le texte et en hommage à une estimée collègue et amie.
Ah oui sûrement, c'est pour cela que si un psy consulte ce forum , qu'il vienne nous apporter ses lumières ! Je suis très demandeur Ces cas me passionnent énormément, j'ai envie de savoir ce qui se passe dans leur tête. Comment on en arrive à perdre la raison.
- LeclochardEmpereur
Madame Mado a écrit:https://www.francebleu.fr/infos/education/un-enseignant-de-l-ecole-de-ligre-en-indre-et-loire-divise-1513237342?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1513238844
Ici on ne parle que de "lignes".
Même des punitions anodines peuvent devenir délirantes: j'ai connu un collègue (contractuel) qui exigeait des punitions de mille lignes (1000 fois une formule de maths). La principale demandait aux élèves de ne pas dépasser 100.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- William FosterExpert
En même temps, il faut aussi se mettre à la place de l'institution, ou plus exactement des gens qui mettent à pied : s'ils ne mettent personne à pied pendant trop longtemps, la question de leur utilité se posera (déjà que... bon.) et c'est la sauvegarde de l'emploi qui est alors en jeu. Pour un PE mis à pied, combien d'IEN/Dasen qui survivront ?
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- archebocEsprit éclairé
Deux nuances dans le cadre de l'opinion majoritairement exprimé sur ce fil :
* La mise à pied est conservatoire : ce n'est pas une sanction. On est pour le moment dans une situation moins scandaleuse que pour les deux autres cas qui ont été évoqués par ailleurs sur ce fil. Même si la mesure est vexatoire, elle suscite plus crainte qu'indignation : crainte que la hiérarchie ne refuse de se déjuger et ne sanctionne aveuglément un enseignant innocent.
A noter que contrairement au salarié, le fonctionnaire continue de percevoir son traitement.
https://www.fonction-publique.gouv.fr/suspension-et-discipline
* Si il y avait de graves violences physiques ou verbales de la part du fonctionnaire incriminé ici, je pense que la hiérarchie l'aurait dit, et la gent journalistique l'aurait écrit. Donc dans le cas présent, l'absence de fumée fait pencher pour l'absence de feu.
- PandorafaFidèle du forum
Kan-gourou a écrit:Elyas a écrit:L'article en dit trop peu pour se faire un réel avis.
Je suis bien d'accord. Même si mon premier réflexe est de trouver scandaleux que deux lettres de parents puissent avoir de telles conséquences, quand je lis "punition à l'ancienne", je pense "coups de règle sur les doigts". Et là, j'ai un peu moins d'empathie pour le collègue.
Bref, laissons la justice régler cette affaire. Et si le collègue est vraiment innocent, je lui souhaite beaucoup de courage et j'espère qu'il s'en sortira vite et sans trop de séquelles.
Kan-gourou a écrit:Volubilys a écrit:Pour avoir vécu le même type de lettre parentale malveillante suivie d'une réaction ultraviolente de l'EN, je sais que malheureusement il est tout à fait possible qu'une lettre, même mensongère, provoque la sanction immédiate, sévère et sans "enquête" de la part de l'EN : Un parent se plaint c'est qui vous êtes fautifs.
Pauvre collègue.
Nous n'avons vraiment pas le même métier ! J'ai connu un professeur de collège contre qui plusieurs parents avaient porté plainte (donc un peu plus qu'une lettre anonyme et pour des faits avérés) depuis 10 ans, et qui n'était nullement inquiété par le rectorat.
Je plains toutes les victimes de ses parents inconscients et de cette hiérarchie malveillante.
Même constat par chez moi : 3 enseignants de l'école maternelle et primaire de mon quartier sont connus pour brutaliser et malmener psychologiquement de nombreux élèves (très jeunes qui plus est...) et certains de leurs collègues qui se sont interposé. Malgré les plaintes au commissariat de quelques parents ces dernières années, des courriers à l'IEN, l'intervention de représentants de parents d'élèves, ils sont toujours en poste dans les même écoles, et 2 d'entre eux sont même devenus directeurs !
Quand je lis l'article, je me dis que les seuls agissements "à l'ancienne" qui pourraient relever de point de vue d'une mise à pied, serait des brimades physiques ou psychologiques répétées, dénoncées par plusieurs parents, reçus par l'inspection avec enquête pour vérifier la crédibilité de telles accusations. Ils ne sont peut-être pas mentionnés dans l'article parce qu'il n'apporte pas tous les points de vue ?
S'il n'y a eu aucun mauvais traitement, juste de la "sévérité" (le terme est bien imprécis), cela semble complètement irresponsable qu'une hiérarchie décide ainsi d'une mise à pied.
- ProvenceEnchanteur
amalricu a écrit:
Par définition, quand ça monte à ce niveau avec des collègues dans le jeu, je pense qu'un cas réel problématique est envisageable.
Pour connaître la façon dont on a traité un instit de ma famille qui utilisait les méthodes du GRIP, j'en doute fort. Il est tout à fait envisageable qu'on ait voulu démolir un PE exigeant et conscient de sa liberté pédagogique...
- NitaEmpereur
amalricu a écrit:Rendash a écrit:amalricu a écrit:Le dossier a l'air chargé quand même.
Ha ? Tu as des faits précis et détaillés ?
Par définition, quand ça monte à ce niveau avec des collègues dans le jeu, je pense qu'un cas réel problématique est envisageable.
Le corporatisme ne doit pas passer sous silence d'éventuels cas abusifs.
On parle de protection des élèves dixit l'inspection. La carcasse administrative ne bouge pas pour un mot en rouge dans le carnet ou des lignes à copier.
J'attends de voir les exemples concrets évoqués à ce sujet pour faire ma religion.
Ne confonds pas premier et second degré.
Et je crois que crois que tu vis sur des conceptions d'un autre âge, l'administration se bouge de plus en plus pour des motifs futiles. Pour les exemples, tourne-toi vers un syndicat, il faut de plus en plus soutenir des collègues face à l'arbitraire des décisions administratives, et il y a de plus en plus de cas de licenciements pour insuffisance professionnelle chez les titulaires (tous n'étant pas injustifiés...)
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A clean house is a sign of a broken computer.
- pseudo-intelloSage
Que voulez-vous : dans toute bonne entreprise, le client est roi !
("usager" a été replacé par "client" dans les textes de la SNCF il y a quelques années, m'a-t-on dit. C'est au tour de l'école !)
("usager" a été replacé par "client" dans les textes de la SNCF il y a quelques années, m'a-t-on dit. C'est au tour de l'école !)
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- amalricuNeoprof expérimenté
Leclochard a écrit:Madame Mado a écrit:https://www.francebleu.fr/infos/education/un-enseignant-de-l-ecole-de-ligre-en-indre-et-loire-divise-1513237342?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1513238844
Ici on ne parle que de "lignes".
Même des punitions anodines peuvent devenir délirantes: j'ai connu un collègue (contractuel) qui exigeait des punitions de mille lignes (1000 fois une formule de maths). La principale demandait aux élèves de ne pas dépasser 100.
Les collègues donneurs de lignes à foison...ça a existé mais de moins en moins...faut pas être chronophage !
Pour l'affaire évoquée, j'attends vraiment de voir de quoi il en retourne. Mais que veut dire " éducation à l'ancienne "?, c'est troublant....
Un collectif de parents occupent l'école en soutien au collègue qui n'est pas accusé de violence physique ou verbale selon l'article...
- Equipe de modérationModérateur
Merci d'éditer et de citer en bonne et due forme https://www.neoprofs.org/t57975-tutoriel-premiers-pas-sur-le-forum-comment-faire-pour#3960782, comme déjà demandé en mp.
- ProvenceEnchanteur
amalricu a écrit:
Pour l'affaire évoquée, j'attends vraiment de voir de quoi il en retourne. Mais que veut dire " éducation à l'ancienne "?, c'est troublant....
Je ne sais pas: exiger le silence en cours? proposer un enseignement structuré? apprendre à lire avec une méthode syllabique? avoir un cahier du jour? faire écrire des leçons au lieu de laisser l'élève construire ses savoirs?
Ça, on l'a déjà reproché à des gens de ma connaissance. "On", ce ne sont pas les parents, mais les collègues, l'IEN...
- VolubilysGrand sage
La suspension n'est peut-être pas une sanction légalement, mais elle est vécu comme tel, et beaucoup de parent la prennent pour l'aveu qu'il y a vraiment un problème grave et un danger pour les élèves.
Ou comme Lysimaque (pour ceux qui se souviennent d'elle), qui a subi un harcèlement monstrueux par l'inspection suite à une dénonciation, elle aussi, pour méthode à l'ancienne à cause de sa méthode de lecture et de math (du GRIP)...Provence a écrit:amalricu a écrit:
Par définition, quand ça monte à ce niveau avec des collègues dans le jeu, je pense qu'un cas réel problématique est envisageable.
Pour connaître la façon dont on a traité un instit de ma famille qui utilisait les méthodes du GRIP, j'en doute fort. Il est tout à fait envisageable qu'on ait voulu démolir un PE exigeant et conscient de sa liberté pédagogique...
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- ProvenceEnchanteur
Certains collègues ont l'âme de croisés et aiment bien œuvrer à remettre les hérétiques sur le droit chemin.amalricu a écrit:
Par définition, quand ça monte à ce niveau avec des collègues dans le jeu, je pense qu'un cas réel problématique est envisageable.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
pseudo-intello a écrit:Que voulez-vous : dans toute bonne entreprise, le client est roi !
("usager" a été replacé par "client" dans les textes de la SNCF il y a quelques années, m'a-t-on dit. C'est au tour de l'école !)
1/ Oui c'est vrai mais la SNCF est un établissement public à caractère industriel et commercial, c'est-à-dire une "entreprise publique", qui propose essentiellement des services marchands. "Client" est donc bien plus adapté qu'usager même si l'expression "usager des transports en commun" en souvent employée.
On retrouve aussi fréquemment l'utilisation du terme "client" dans l'économie sociale et solidaire, et ce n'est pas une nouveauté.
2/ Pardonnez-moi mon inculture pédagogique totale mais concrètement qu'est-ce que le GRIP ?
- User17706Bon génie
GRIP : http://instruire.fr /
- amalricuNeoprof expérimenté
Provence a écrit:Certains collègues ont l'âme de croisés et aiment bien œuvrer à remettre les hérétiques sur le droit chemin.amalricu a écrit:
Par définition, quand ça monte à ce niveau avec des collègues dans le jeu, je pense qu'un cas réel problématique est envisageable.
Pffff...un point godwin au prochain post..
- ProvenceEnchanteur
amalricu a écrit:Provence a écrit:Certains collègues ont l'âme de croisés et aiment bien œuvrer à remettre les hérétiques sur le droit chemin.amalricu a écrit:
Par définition, quand ça monte à ce niveau avec des collègues dans le jeu, je pense qu'un cas réel problématique est envisageable.
Pffff...un point godwin au prochain post..
C'est tout ce que tu trouves à dire?
- SheldonNiveau 9
Je ne comprends pas ceux qui défendent ce PE au seul titre que c'est un collègue, "membre" de l'EN.
C'est absurde.
Il y a des tarés partout et on a tous connu des profs complétement barjos.
Attendons d'avoir des FAITS pour éventuellement donner son avis.
C'est absurde.
Il y a des tarés partout et on a tous connu des profs complétement barjos.
Attendons d'avoir des FAITS pour éventuellement donner son avis.
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" En tant que Physicien, j'ai une connaissance étendue de l'Univers et de tout ce qu'il contient." - Moi
- ProvenceEnchanteur
Qui a défendu ce PE au seul titre que c'était un collègue? Je veux bien que tu proposes quelques citations, j'ai dû lire le fil d'un œil distrait.Sheldon a écrit:Je ne comprends pas ceux qui défendent ce PE au seul titre que c'est un collègue, "membre" de l'EN.
Donc le PE accusé serait un dingue, si je te suis bien?Il y a des tarés partout et on a tous connu des profs complétement barjos.
Que viens-tu de faire sinon donner ton avis?Attendons d'avoir des FAITS pour éventuellement donner son avis.
- keroGrand sage
J'comprends pas trop pourquoi vous vous énervez sur une situation dont on ne sait pratiquement rien...
- ddalcatelNiveau 9
Peut-être parce que d'après l'article de France bleu on n'a rien à lui reprocher ou presque...
- amalricuNeoprof expérimenté
Provence a écrit:amalricu a écrit:Provence a écrit:Certains collègues ont l'âme de croisés et aiment bien œuvrer à remettre les hérétiques sur le droit chemin.amalricu a écrit:
Par définition, quand ça monte à ce niveau avec des collègues dans le jeu, je pense qu'un cas réel problématique est envisageable.
Pffff...un point godwin au prochain post..
C'est tout ce que tu trouves à dire?
Non...mais tu sors l'artillerie lourde avec le registre religieux, c'est pesant comme une enclume.
Tout ce que je pense de cette histoire, c'est que l'inspection académique doit avoir assez de boulot comme ça et qu'une suspension avec les risques de tohu-bohu médiatique doit se prendre autrement que sur une vague impression au doigt mouillé.
Si j'avais dû être suspendu à chaque courrier de parent mécontent de ma pratique, de mes propos ou que sais-je encore, j'aurai passé un bon bout de temps chez moi payé aux frais de la princesse...
A l'IUFM, mon tuteur, qui connaissait bien la machine bureaucratique, nous avait appris que les courriers anonymes de dénonciation partaient directement à la poubelle du rectorat. Si un quidam engage sa signature sur une lettre pour mettre à mal un collègue, il doit avoir du grain à moudre.
Le collectif des parents est de bonne augure pour le collègue et je constate qu'aucun fait de violence physique n'est avéré. Mais alors pourquoi diable lui balancer une suspension ? Quels sont les faits exactement reprochés au collègue ?
- henrietteMédiateur
Ce serait bien de raison garder, et de ne pas s'excommunier mutuellement. Faute de quoi, le topic sera mis à l'index un certain temps.
Merci d'avance,
La modération du forum.
Merci d'avance,
La modération du forum.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- RendashBon génie
Amalricu, tu es dans le secondaire. On est relativement protégé, les IPR n'on quasiment aucun pouvoir et on a la paix (relative : t'as qu'à voir un peu ce que subit quelqu'un comme Véro Marchais, coupable de trop bien faire son boulot). Dans le premier degré, c'est très différent, et les témoignages de pression constante, voire de harcèlement caractérisé, commis par des IEN et des CPC sur les collègues du premier degré sont légion. Donc, oui, il arrive, et fréquemment, que des décisions iniques soient prises sur la base de rien.
Dans le secondaire, peut-être. Et puis, bon ... il y a combien de temps ?
Amalricu a écrit:A l'IUFM, mon tuteur, qui connaissait bien la machine bureaucratique, nous avait appris que les courriers anonymes de dénonciation partaient directement à la poubelle du rectorat. Si un quidam engage sa signature sur une lettre pour mettre à mal un collègue, il doit avoir du grain à moudre.
Dans le secondaire, peut-être. Et puis, bon ... il y a combien de temps ?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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