- VolubilysGrand sage
Ah, mais si! On est dans l'enseignement primaire là. Un parent s'est plaint, l'enseignant est sanctionné (surtout si la plainte concerne des méthodes non promues par l'Inspection... mais en général on se moque bien du contenu de la plainte en fait) et la sanction à la mode c'est la mesure de suspension conservatoire suivie d'un changement d'office de poste (il y a quelques années ils se contentaient encore de distribuer les blâmes et de pratiquer le harcèlement moral intensif).bernardo a écrit:Au regard des éléments qui ont été communiqués au directeur académique, et par mesure de protection des élèves, on a placé cet enseignant en mesure conservatoire - Florence Leray inspectrice académique
On ne protège pas les élèves contre de simples lignes : ou alors l'inspection académique est devenue folle ...
- ProvenceEnchanteur
Je confirme. Ma soeur en a fait l'expérience.Volubilys a écrit:Pour avoir vécu le même type de lettre parentale malveillante suivie d'une réaction ultraviolente de l'EN, je sais que malheureusement il est tout à fait possible qu'une lettre, même mensongère, provoque la sanction immédiate, sévère et sans "enquête" de la part de l'EN : Un parent se plaint c'est qui vous êtes fautifs.
Pauvre collègue.
- henrietteMédiateur
Ah oui quand même !Rendash a écrit:Des plaintes émanant de collègues mais aussi de parents d’élèves seraient à l’origine du courroux de l’Éducation nationale.
Ça sent son Clochemerle à plein nez, on dirait bien.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- WahlouNiveau 9
Rendash a écrit:Des plaintes émanant de collègues mais aussi de parents d’élèves seraient à l’origine du courroux de l’Éducation nationale.
@Thalia de G : il n'y a plus aucune raison d'être perplexe :|
- RendashBon génie
Entre les cinglés, les pourris, et les mythomanes, on a parfois de drôles de collègues, quand même.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- gauvain31Empereur
Je remplacerais "drôle" par "malades" ou "aliénés". Ces collègues sont dans des schémas d'obéissance hérités probablement de l'enfance qui leur interdit de penser par eux-mêmes et donc d'accéder à une once d'esprit critique. Le déni est la règle chez eux. Je ne les considère pas personnellement comme des enseignants, mais comme des employés corvéables. Heureusement qu'ils sont une minorité, car les dégâts qu'ils font à autrui sont considérables.Rendash a écrit:Entre les cinglés, les pourris, et les mythomanes, on a parfois de drôles de collègues, quand même.
- RendashBon génie
gauvain31 a écrit:Je remplacerais "drôle" par "malades" ou "aliénés". Ces collègues sont dans des schémas d'obéissance hérités probablement de l'enfance qui leur interdit de penser par eux-mêmes et donc d'accéder à une once d'esprit critique. Le déni est la règle chez eux. Je ne les considère pas personnellement comme des enseignants, mais comme des employés corvéables. Heureusement qu'ils sont une minorité, car les dégâts qu'ils font à autrui sont considérables.Rendash a écrit:Entre les cinglés, les pourris, et les mythomanes, on a parfois de drôles de collègues, quand même.
Ce que tu dis s'applique sans doute à une partie, oui ; mais pour les échantillons de mythomanes qu'on observe à intervalles réguliers jusque sur ce forum, ton modèle explicatif ne me semble plus valable Bon, ça relève peut-être de la psychiatrie, certes, mais c'est aussi l'objet d'une Kolossalrigolade, en allemand dans le texte et en hommage à une estimée collègue et amie.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- PuckVénérable
Kolossalrigolade et grosspitié pour les ceusses qui n’ont de vie que mythique, le Ren’. Et même hommage à la même formidable amie.
En plus, vu l’estime dans laquelle sont tenus les enseignants dans la société actuelle, il faut être vraiment chtarbé pour s’inventer une vie de prof.
Mieux vaut encore faire des tatoos sur des foies que donner des lignes.
https://www.24matins.fr/grande-bretagne-chirurgien-gravait-initiales-laser-organes-de-patients-664376
En plus, vu l’estime dans laquelle sont tenus les enseignants dans la société actuelle, il faut être vraiment chtarbé pour s’inventer une vie de prof.
Mieux vaut encore faire des tatoos sur des foies que donner des lignes.
https://www.24matins.fr/grande-bretagne-chirurgien-gravait-initiales-laser-organes-de-patients-664376
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- amalricuNeoprof expérimenté
A titre personnel, sans des exemples de faits précis et détaillés, on peut se garder de prendre a priori la défense du collègue ou le contraire. Le dossier a l'air chargé quand même.Rendash a écrit:Des plaintes émanant de collègues mais aussi de parents d’élèves seraient à l’origine du courroux de l’Éducation nationale.
- RendashBon génie
amalricu a écrit:Le dossier a l'air chargé quand même.
Ha ? Tu as des faits précis et détaillés ?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- amalricuNeoprof expérimenté
Rendash a écrit:amalricu a écrit:Le dossier a l'air chargé quand même.
Ha ? Tu as des faits précis et détaillés ?
Par définition, quand ça monte à ce niveau avec des collègues dans le jeu, je pense qu'un cas réel problématique est envisageable.
Le corporatisme ne doit pas passer sous silence d'éventuels cas abusifs.
On parle de protection des élèves dixit l'inspection. La carcasse administrative ne bouge pas pour un mot en rouge dans le carnet ou des lignes à copier.
J'attends de voir les exemples concrets évoqués à ce sujet pour faire ma religion.
- YazilikayaNeoprof expérimenté
On n'en sait pas assez. Il serait hasardeux de commenter.
- Madame MadoNiveau 8
https://www.francebleu.fr/infos/education/un-enseignant-de-l-ecole-de-ligre-en-indre-et-loire-divise-1513237342?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1513238844
Ici on ne parle que de "lignes".
Ici on ne parle que de "lignes".
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mon blog artistique
- RendashBon génie
amalricu a écrit:Rendash a écrit:amalricu a écrit:Le dossier a l'air chargé quand même.
Ha ? Tu as des faits précis et détaillés ?
Par définition, quand ça monte à ce niveau avec des collègues dans le jeu, je pense qu'un cas réel problématique est envisageable.
Le corporatisme ne doit pas passer sous silence d'éventuels cas abusifs.
On parle de protection des élèves dixit l'inspection. La carcasse administrative ne bouge pas pour un mot en rouge dans le carnet ou des lignes à copier.
J'attends de voir les exemples concrets évoqués à ce sujet pour faire ma religion.
"Y'a pas de fumée sans feu", en somme. Alors que sur le même fil, et sur une multitude d'autres, plusieurs PE ont témoigné que si, justement, les IEN et autres CPC étaient prompts à adopter ce genre d'attitude en se fondant sur du rien. Comme c'est drôle. Ils causent "protection des élèves", alors que dans le même temps ils laissent des dizaines d'élèves en danger chaque jour, cf. les nombreux témoignages de collègues du premier degré.
Donc, à te lire, "on ne sait rien, mais quand même, c'est suspect" :lol: Par défaut, en l'absence d'éléments sérieux et concrets, tu condamnes, ou du moins tu envisages, à partir de rien, la culpabilité ; par défaut, je préfère quant à moi soutenir le collègue, dussé-je être taxé de "corporatisme". Les seuls éléments concrets dont on dispose, c'est que le collègue a été suspendu sur la foi de deux lettres de dénonciation, qu'il est soutenu par une immense majorité de parents, et que la hiérarchie du premier degré est majoritairement foireuse et nocive.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ElyasEsprit sacré
Madame Mado a écrit:https://www.francebleu.fr/infos/education/un-enseignant-de-l-ecole-de-ligre-en-indre-et-loire-divise-1513237342?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1513238844
Ici on ne parle que de "lignes".
On = avocat du collègue. Après, attendons de voir.
- roxanneOracle
Ca parait quand même un peu gros. Il faudrait connaître le fond du dossier.wilfried12 a écrit:Ah donc les parents de 2 gamins qui on peut l'imaginer sont des anges se plaignent et ils virent l'enseignant? :censure:
Des lignes mon dieu quelle torture.
- amalricuNeoprof expérimenté
Rendash a écrit:amalricu a écrit:Rendash a écrit:amalricu a écrit:Le dossier a l'air chargé quand même.
Ha ? Tu as des faits précis et détaillés ?
Par définition, quand ça monte à ce niveau avec des collègues dans le jeu, je pense qu'un cas réel problématique est envisageable.
Le corporatisme ne doit pas passer sous silence d'éventuels cas abusifs.
On parle de protection des élèves dixit l'inspection. La carcasse administrative ne bouge pas pour un mot en rouge dans le carnet ou des lignes à copier.
J'attends de voir les exemples concrets évoqués à ce sujet pour faire ma religion.
"Y'a pas de fumée sans feu", en somme. Alors que sur le même fil, et sur une multitude d'autres, plusieurs PE ont témoigné que si, justement, les IEN et autres CPC étaient prompts à adopter ce genre d'attitude en se fondant sur du rien. Comme c'est drôle. Ils causent "protection des élèves", alors que dans le même temps ils laissent des dizaines d'élèves en danger chaque jour, cf. les nombreux témoignages de collègues du premier degré.
Donc, à te lire, "on ne sait rien, mais quand même, c'est suspect" :lol: Par défaut, en l'absence d'éléments sérieux et concrets, tu condamnes, ou du moins tu envisages, à partir de rien, la culpabilité ; par défaut, je préfère quant à moi soutenir le collègue, dussé-je être taxé de "corporatisme". Les seuls éléments concrets dont on dispose, c'est que le collègue a été suspendu sur la foi de deux lettres de dénonciation, qu'il est soutenu par une immense majorité de parents, et que la hiérarchie du premier degré est majoritairement foireuse et nocive.
L'avocat fait son boulot et c'est bien normal.
L'article plaide plutôt en faveur de l'enseignant.
Si l'inspection académique sanctionne un collègue à la moindre lettre de parents mécontents, on reste tous chez nous dans et les élèves n'ont plus un seul adulte devant eux.
J'attends vraiment de voir, mais une telle décision ne se prend pas à la légère : il doit y avoir du biscuit.
Les méfaits du corporatisme existent bel et bien das toute institution : on se couvre par défense naturelle face au milieu extérieur à tort ou à raison.
- ElyasEsprit sacré
Rendash a écrit:amalricu a écrit:Rendash a écrit:amalricu a écrit:Le dossier a l'air chargé quand même.
Ha ? Tu as des faits précis et détaillés ?
Par définition, quand ça monte à ce niveau avec des collègues dans le jeu, je pense qu'un cas réel problématique est envisageable.
Le corporatisme ne doit pas passer sous silence d'éventuels cas abusifs.
On parle de protection des élèves dixit l'inspection. La carcasse administrative ne bouge pas pour un mot en rouge dans le carnet ou des lignes à copier.
J'attends de voir les exemples concrets évoqués à ce sujet pour faire ma religion.
"Y'a pas de fumée sans feu", en somme. Alors que sur le même fil, et sur une multitude d'autres, plusieurs PE ont témoigné que si, justement, les IEN et autres CPC étaient prompts à adopter ce genre d'attitude en se fondant sur du rien. Comme c'est drôle. Ils causent "protection des élèves", alors que dans le même temps ils laissent des dizaines d'élèves en danger chaque jour, cf. les nombreux témoignages de collègues du premier degré.
Donc, à te lire, "on ne sait rien, mais quand même, c'est suspect" :lol: Par défaut, en l'absence d'éléments sérieux et concrets, tu condamnes, ou du moins tu envisages, à partir de rien, la culpabilité ; par défaut, je préfère quant à moi soutenir le collègue, dussé-je être taxé de "corporatisme". Les seuls éléments concrets dont on dispose, c'est que le collègue a été suspendu sur la foi de deux lettres de dénonciation, qu'il est soutenu par une immense majorité de parents, et que la hiérarchie du premier degré est majoritairement foireuse et nocive.
En même temps, si on découvre que les deux élèves subissaient des violences physiques et verbales fréquentes et que la hiérarchie n'avait pas réagi, on lui serait tombé dessus aussi.
Dans cette affaire, je suis surpris qu'il n'y ait aucune mention des syndicats (après, oubli de l'article ?) ou de collègues. Il manque pas mal d'éléments, je trouve.
- RendashBon génie
amalricu a écrit:Rendash a écrit:amalricu a écrit:Rendash a écrit:
Ha ? Tu as des faits précis et détaillés ?
Par définition, quand ça monte à ce niveau avec des collègues dans le jeu, je pense qu'un cas réel problématique est envisageable.
Le corporatisme ne doit pas passer sous silence d'éventuels cas abusifs.
On parle de protection des élèves dixit l'inspection. La carcasse administrative ne bouge pas pour un mot en rouge dans le carnet ou des lignes à copier.
J'attends de voir les exemples concrets évoqués à ce sujet pour faire ma religion.
"Y'a pas de fumée sans feu", en somme. Alors que sur le même fil, et sur une multitude d'autres, plusieurs PE ont témoigné que si, justement, les IEN et autres CPC étaient prompts à adopter ce genre d'attitude en se fondant sur du rien. Comme c'est drôle. Ils causent "protection des élèves", alors que dans le même temps ils laissent des dizaines d'élèves en danger chaque jour, cf. les nombreux témoignages de collègues du premier degré.
Donc, à te lire, "on ne sait rien, mais quand même, c'est suspect" :lol: Par défaut, en l'absence d'éléments sérieux et concrets, tu condamnes, ou du moins tu envisages, à partir de rien, la culpabilité ; par défaut, je préfère quant à moi soutenir le collègue, dussé-je être taxé de "corporatisme". Les seuls éléments concrets dont on dispose, c'est que le collègue a été suspendu sur la foi de deux lettres de dénonciation, qu'il est soutenu par une immense majorité de parents, et que la hiérarchie du premier degré est majoritairement foireuse et nocive.
L'avocat fait son boulot et c'est bien normal.
L'article plaide plutôt en faveur de l'enseignant.
Si l'inspection académique sanctionne un collègue à la moindre lettre de parents mécontents, on reste tous chez nous dans et les élèves n'ont plus un seul adulte devant eux.
J'attends vraiment de voir, mais une telle décision ne se prend pas à la légère : il doit y avoir du biscuit.
Les méfaits du corporatisme existent bel et bien das toute institution : on se couvre par défense naturelle face au milieu extérieur à tort ou à raison.
Mais la défense a priori d'un collègue incriminé sans que l'on sache pourquoi ne me semble pas relever d'un réflexe malsain, en l'occurrence. C'est très différent de la défense aveugle de collègues indéfendables pour des faits précis, je pense.
Quant aux décisions hâtives de l'administration, elles se produisent, pardon : on a déjà eu des cas de veulerie avérée, confirmé par une institution qui n'a pas voulu se déjuger. C. l'affaire Jacques Risso, par exemple, ou l'exemple récent du collègue qui faisait étudier des extraits de la Bible à ses élèves.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
Elyas a écrit:Rendash a écrit:amalricu a écrit:Rendash a écrit:
Ha ? Tu as des faits précis et détaillés ?
Par définition, quand ça monte à ce niveau avec des collègues dans le jeu, je pense qu'un cas réel problématique est envisageable.
Le corporatisme ne doit pas passer sous silence d'éventuels cas abusifs.
On parle de protection des élèves dixit l'inspection. La carcasse administrative ne bouge pas pour un mot en rouge dans le carnet ou des lignes à copier.
J'attends de voir les exemples concrets évoqués à ce sujet pour faire ma religion.
"Y'a pas de fumée sans feu", en somme. Alors que sur le même fil, et sur une multitude d'autres, plusieurs PE ont témoigné que si, justement, les IEN et autres CPC étaient prompts à adopter ce genre d'attitude en se fondant sur du rien. Comme c'est drôle. Ils causent "protection des élèves", alors que dans le même temps ils laissent des dizaines d'élèves en danger chaque jour, cf. les nombreux témoignages de collègues du premier degré.
Donc, à te lire, "on ne sait rien, mais quand même, c'est suspect" :lol: Par défaut, en l'absence d'éléments sérieux et concrets, tu condamnes, ou du moins tu envisages, à partir de rien, la culpabilité ; par défaut, je préfère quant à moi soutenir le collègue, dussé-je être taxé de "corporatisme". Les seuls éléments concrets dont on dispose, c'est que le collègue a été suspendu sur la foi de deux lettres de dénonciation, qu'il est soutenu par une immense majorité de parents, et que la hiérarchie du premier degré est majoritairement foireuse et nocive.
En même temps, si on découvre que les deux élèves subissaient des violences physiques et verbales fréquentes et que la hiérarchie n'avait pas réagi, on lui serait tombé dessus aussi.
Dans cette affaire, je suis surpris qu'il n'y ait aucune mention des syndicats (après, oubli de l'article ?) ou de collègues. Il manque pas mal d'éléments, je trouve.
Si l'on découvre que c'est un psychopathe meurtrier multirécidiviste qui se déguise en koala pour égorger des chatons, il sera difficile à défendre, certes. Pour autant que l'on sache, ça n'est pas le cas, et il ne me semble pas absurde de défendre a priori un collègue en l'absence d'éléments sérieux, surtout quand on connaît le palmarès de l'institution en matière de harcèlement des collègues du premier degré et de décisions iniques. Et il est quand même permis de douter qu'un collègue qui reçoit un soutien aussi massif des parents d'élèves se soit rendu coupable de violences physiques sur ses élèves, d'autant que ce genre de choses fait plutôt la une des journaux qu'il n'est passé sous silence.
On est d'accord sur un point : on ne sait que dalle. Mais tant que c'est le cas, il ne semble pas absurde d'apporter un soutien au collègue, quitte à changer d'avis en cas de faits sérieux. Ne serait-ce que pour tous ceux qui ont été victimes de décisions iniques et arbitraires de la part d'une institution pas toujours très claire dans ses actes.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ElyasEsprit sacré
Rendash a écrit:Elyas a écrit:Rendash a écrit:amalricu a écrit:
Par définition, quand ça monte à ce niveau avec des collègues dans le jeu, je pense qu'un cas réel problématique est envisageable.
Le corporatisme ne doit pas passer sous silence d'éventuels cas abusifs.
On parle de protection des élèves dixit l'inspection. La carcasse administrative ne bouge pas pour un mot en rouge dans le carnet ou des lignes à copier.
J'attends de voir les exemples concrets évoqués à ce sujet pour faire ma religion.
"Y'a pas de fumée sans feu", en somme. Alors que sur le même fil, et sur une multitude d'autres, plusieurs PE ont témoigné que si, justement, les IEN et autres CPC étaient prompts à adopter ce genre d'attitude en se fondant sur du rien. Comme c'est drôle. Ils causent "protection des élèves", alors que dans le même temps ils laissent des dizaines d'élèves en danger chaque jour, cf. les nombreux témoignages de collègues du premier degré.
Donc, à te lire, "on ne sait rien, mais quand même, c'est suspect" :lol: Par défaut, en l'absence d'éléments sérieux et concrets, tu condamnes, ou du moins tu envisages, à partir de rien, la culpabilité ; par défaut, je préfère quant à moi soutenir le collègue, dussé-je être taxé de "corporatisme". Les seuls éléments concrets dont on dispose, c'est que le collègue a été suspendu sur la foi de deux lettres de dénonciation, qu'il est soutenu par une immense majorité de parents, et que la hiérarchie du premier degré est majoritairement foireuse et nocive.
En même temps, si on découvre que les deux élèves subissaient des violences physiques et verbales fréquentes et que la hiérarchie n'avait pas réagi, on lui serait tombé dessus aussi.
Dans cette affaire, je suis surpris qu'il n'y ait aucune mention des syndicats (après, oubli de l'article ?) ou de collègues. Il manque pas mal d'éléments, je trouve.
Si l'on découvre que c'est un psychopathe meurtrier multirécidiviste qui se déguise en koala pour égorger des chatons, il sera difficile à défendre, certes. Pour autant que l'on sache, ça n'est pas le cas, et il ne me semble pas absurde de défendre a priori un collègue en l'absence d'éléments sérieux, surtout quand on connaît le palmarès de l'institution en matière de harcèlement des collègues du premier degré et de décisions iniques. Et il est quand même permis de douter qu'un collègue qui reçoit un soutien aussi massif des parents d'élèves se soit rendu coupable de violences physiques sur ses élèves, d'autant que ce genre de choses fait plutôt la une des journaux qu'il n'est passé sous silence.
On est d'accord sur un point : on ne sait que dalle. Mais tant que c'est le cas, il ne semble pas absurde d'apporter un soutien au collègue, quitte à changer d'avis en cas de faits sérieux. Ne serait-ce que pour tous ceux qui ont été victimes de décisions iniques et arbitraires de la part d'une institution pas toujours très claire dans ses actes.
Pour ce que j'ai graissé, tu sais très bien que c'est faux et c'est terrible pour les victimes quand cela arrive.
Après, je ne sais rien dans cette affaire. Je me demande si le journal a approfondi son enquête parce que souvent un syndicat ou un collectif d'enseignants soutient le collègue. Or, l'affaire a démarré il y a un moment. Soit le journaliste a juste fait un marronnier assez neutre pour buzzer et contenter les anti-profs et les pro-profs soit il y a un souci quelque part. Bon, après, connaissant les conditions de travail des journalistes des gazettes locales, c'est aussi les impératifs d'écriture et de temps qui peuvent expliquer le manque d'approfondissements.
On en reste à un point : on n'en sait rien. En la matière, je n'ai aucun avis, vraiment. L'article est trop creux.
- User21929Expert
Quand je vous lis je me rend compte que je fais partie d'une corporation qui, en plus de tous ses défauts, pour moitié est prompte à descendre un collègue au moindre on-dit. Je ne suis pas étonné qu'on soit autant méprisé à l'extérieur.
Il faut faire corps, diantre ! (z'avez vu, je tape dans les synonymes classes )
Il faut faire corps, diantre ! (z'avez vu, je tape dans les synonymes classes )
- LangelotNiveau 9
amalricu a écrit:Rendash a écrit:amalricu a écrit:Le dossier a l'air chargé quand même.
Ha ? Tu as des faits précis et détaillés ?
Par définition, quand ça monte à ce niveau avec des collègues dans le jeu, je pense qu'un cas réel problématique est envisageable.
Le corporatisme ne doit pas passer sous silence d'éventuels cas abusifs.
On parle de protection des élèves dixit l'inspection. La carcasse administrative ne bouge pas pour un mot en rouge dans le carnet ou des lignes à copier.
J'attends de voir les exemples concrets évoqués à ce sujet pour faire ma religion.
Une collègue a été convoquée par l'inspectrice car elle avait donné des lignes à un élève. L'IEN lui a dit qu'un texte interdisait ce genre de punition.
- CeladonDemi-dieu
amalricu a écrit:Rendash a écrit:amalricu a écrit:Le dossier a l'air chargé quand même.
Ha ? Tu as des faits précis et détaillés ?
Par définition, quand ça monte à ce niveau avec des collègues dans le jeu, je pense qu'un cas réel problématique est envisageable.
Le corporatisme ne doit pas passer sous silence d'éventuels cas abusifs.
On parle de protection des élèves dixit l'inspection. La carcasse administrative ne bouge pas pour un mot en rouge dans le carnet ou des lignes à copier.
J'attends de voir les exemples concrets évoqués à ce sujet pour faire ma religion.
Laisse-moi rire ! Fin des années 90 de charmants collègues sont allés raconter lors de soirées sympathiques avec les "autorités" que je faisais faire du latin à mes élèves.
Tu vois le cas problématique !
Heureusement que l'inspection que j'ai demandée m'a dédouanée et incitée même à faire attention à la jalousie de certains de mes collègues. Sans cela, je perdais mon poste.
Il faut être passé par l'enseignement primaire pour savoir ce que c'est. Autrement, on ne peut même pas l'imaginer.
- RendashBon génie
Elyas a écrit:
Pour ce que j'ai graissé, tu sais très bien que c'est faux et c'est terrible pour les victimes quand cela arrive.
T'es mignon, mais ne pars pas du principe que j'écris volontairement une chose que je saurais fausse, merci. En revanche, si tu as la possibilité de me démontrer que dans l'immense majorité des cas de violences d'enseignants sur des élèves, les parents font bloc derrière les professeurs, je te lirai avec attention. Un seul exemple ne suffirait évidemment pas à démontrer que le doute n'est pas permis, naturellement.
Whypee a écrit:Quand je vous lis je me rend compte que je fais partie d'une corporation qui, en plus de tous ses défauts, pour moitié est prompte à descendre un collègue au moindre on-dit.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- VolubilysGrand sage
Chargé en quoi? On en parle que de lignes à copier, d'un maître sévère et de méthode (pédagogie) à l'ancienne, rien de plus. Pour l'avoir vécu moi-même et vu des collègues le vivre, on peut vraiment se faire pourrir/sanctionner sévèrement par l'inspection sur une simple lettre dénonçant un fait sans importance et qui aurait dû finir à la poubelle.amalricu a écrit:A titre personnel, sans des exemples de faits précis et détaillés, on peut se garder de prendre a priori la défense du collègue ou le contraire. Le dossier a l'air chargé quand même.Rendash a écrit:Des plaintes émanant de collègues mais aussi de parents d’élèves seraient à l’origine du courroux de l’Éducation nationale.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
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