- ZetitcheurHabitué du forum
C'est sympa de nous avoir tenu.e.s au courant ! Par contre, les conditions d'emploi que tu décris ... Jamais vu çà nulle part : indigne ! Au moins ils ont eu l'honnêteté d'annoncer la couleur.L. Lacarra a écrit:Merci pour vos encouragements.
L'audition s'est plutôt bien passée, très intense car ça a duré 50 minutes au lieu de 25, à croire que nous avions beaucoup de choses à nous dire !...
Le comité était plutôt sympathique mais assez décourageant, sur le nombre d’heures (18h / semaine car TD répartis sur 10 semaines uniquement), de très lourdes charges administratives (coordination de l'équipe, gestion de l'équipe de vacataires, gestion des planning et EDT, + tout le reste) et aucune décharge ni prime possibles : du « bénévolat » selon eux (ce n'est pas moi qui ai employé le terme). Ils m'ont aussi rappelé / annoncé que le salaire serait bien inférieur au secondaire.
Bref, le tableau n'est pas très alléchant !!! Je crois que je vais rester "au chaud" dans mon lycée, une année de plus, en espérant d'être nommée en CPGE ou de trouver un autre poste de PRAG un jour, mais dans de meilleures conditions.
Ma grand-mère aurait dit : "mieux vaut tenir que courir"
Pour les conditions des PRAG, c'est en effet très très variable d'un endroit à l'autre, et chronologiquement également (rien n'est inscrit dans le marbre). Notre statut est tellement flou, çà ne ressemble à rien.
Concernant les heures sup, tout est lié à l'annualisation de notre temps de travail : au-delà de nos 384h, on passe en HS.
Pour l'organisation de l'edt, çà peut aussi être très variable, souvent c'est correctement étalé mais il peut y avoir : concentration des cours sur 1 semestre, étalement jusque mi-juillet (quand on a des alternants par ex), cours tard dans la journée (LV2 souvent).
Et comme tu l'as constaté, la prise en compte des responsabilités, c'est vraiment tout et son contraire... Tout dépend où tu tombes, il vaut mieux donc être bien briefé.
En bref : il faut pouvoir tout peser avant de se lancer. Dans mon cas j'ai eu de la chance même si ce n'est pas parfait bien sûr. J'estime que mon établissement actuel m'offre, avec le recul, les meilleurs conditions par rapport à ceux que j'avais connus avant (en grande partie de par le public d'étudiants auquel j'ai affaire, et l'ambiance avec les collègues).
Pour en revenir à ton audition : c'est toujours bon à prendre, une expérience qui fait mûrir la réflexion et fournit du recul.
Plein de bonnes choses pour la suite
- ZetitcheurHabitué du forum
C'est sympa de nous avoir tenu.e.s au courant ! Par contre, les conditions d'emploi que tu décris ... Jamais vu çà nulle part : indigne ! Au moins ils ont eu l'honnêteté d'annoncer la couleur.L. Lacarra a écrit:Merci pour vos encouragements.
L'audition s'est plutôt bien passée, très intense car ça a duré 50 minutes au lieu de 25, à croire que nous avions beaucoup de choses à nous dire !...
Le comité était plutôt sympathique mais assez décourageant, sur le nombre d’heures (18h / semaine car TD répartis sur 10 semaines uniquement), de très lourdes charges administratives (coordination de l'équipe, gestion de l'équipe de vacataires, gestion des planning et EDT, + tout le reste) et aucune décharge ni prime possibles : du « bénévolat » selon eux (ce n'est pas moi qui ai employé le terme). Ils m'ont aussi rappelé / annoncé que le salaire serait bien inférieur au secondaire.
Bref, le tableau n'est pas très alléchant !!! Je crois que je vais rester "au chaud" dans mon lycée, une année de plus, en espérant d'être nommée en CPGE ou de trouver un autre poste de PRAG un jour, mais dans de meilleures conditions.
Ma grand-mère aurait dit : "mieux vaut tenir que courir"
Pour les conditions des PRAG, c'est en effet très très variable d'un endroit à l'autre, et chronologiquement également (rien n'est inscrit dans le marbre). Notre statut est tellement flou…
Concernant les heures sup, tout est lié à l'annualisation de notre temps de travail : au-delà de nos 384h, on passe en HS.
Pour l'organisation de l'edt, çà peut aussi être très variable, souvent c'est correctement étalé mais il peut y avoir : concentration des cours sur 1 semestre, étalement jusque mi-juillet (quand on a des alternants par ex), cours tard dans la journée (LV2 souvent). Et moins de vacances (notamment les "petites vacances"). Il faut 'rattraper' les jours fériés, les 'journées enfant-malade', les jours manqués pour deuil familial (çà dépend des endroits).
Et comme tu l'as constaté, la prise en compte des responsabilités, c'est vraiment tout et son contraire... Tout dépend où tu tombes, il vaut mieux donc être bien briefé.
En bref : il faut pouvoir tout peser avant de se lancer. Dans mon cas j'ai eu de la chance même si ce n'est pas parfait bien sûr. J'estime que mon établissement actuel m'offre, avec le recul, les meilleures conditions par rapport à ceux que j'avais connus avant (en grande partie de par le public d'étudiants auquel j'ai affaire, et l'ambiance avec les collègues).
Pour en revenir à ton audition : c'est toujours bon à prendre, une expérience qui fait mûrir la réflexion et fournit du recul.
Plein de bonnes choses pour la suite
- Anne_68Habitué du forum
Zetitcheur a écrit:C'est sympa de nous avoir tenu.e.s au courant ! Par contre, les conditions d'emploi que tu décris ... Jamais vu çà nulle part : indigne ! Au moins ils ont eu l'honnêteté d'annoncer la couleur.L. Lacarra a écrit:Merci pour vos encouragements.
L'audition s'est plutôt bien passée, très intense car ça a duré 50 minutes au lieu de 25, à croire que nous avions beaucoup de choses à nous dire !...
Le comité était plutôt sympathique mais assez décourageant, sur le nombre d’heures (18h / semaine car TD répartis sur 10 semaines uniquement), de très lourdes charges administratives (coordination de l'équipe, gestion de l'équipe de vacataires, gestion des planning et EDT, + tout le reste) et aucune décharge ni prime possibles : du « bénévolat » selon eux (ce n'est pas moi qui ai employé le terme). Ils m'ont aussi rappelé / annoncé que le salaire serait bien inférieur au secondaire.
Bref, le tableau n'est pas très alléchant !!! Je crois que je vais rester "au chaud" dans mon lycée, une année de plus, en espérant d'être nommée en CPGE ou de trouver un autre poste de PRAG un jour, mais dans de meilleures conditions.
Ma grand-mère aurait dit : "mieux vaut tenir que courir"
Pour les conditions des PRAG, c'est en effet très très variable d'un endroit à l'autre, et chronologiquement également (rien n'est inscrit dans le marbre). Notre statut est tellement flou…
Concernant les heures sup, tout est lié à l'annualisation de notre temps de travail : au-delà de nos 384h, on passe en HS.
Pour l'organisation de l'edt, çà peut aussi être très variable, souvent c'est correctement étalé mais il peut y avoir : concentration des cours sur 1 semestre, étalement jusque mi-juillet (quand on a des alternants par ex), cours tard dans la journée (LV2 souvent). Et moins de vacances (notamment les "petites vacances"). Il faut 'rattraper' les jours fériés, les 'journées enfant-malade', les jours manqués pour deuil familial (çà dépend des endroits).
Et comme tu l'as constaté, la prise en compte des responsabilités, c'est vraiment tout et son contraire... Tout dépend où tu tombes, il vaut mieux donc être bien briefé. ...
Concernant la répartition des heures, et donc la charge hebdomadaire, il y a le garde-fous du décret Lang (art. 3) toujours en vigueur
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Pour les charges administratives, la "proposition" faite à Lacarra est proprement scandaleuse. Ces charges doivent donner lieu à rémunération (x heures équivalent TD, à fixer par écrit pour éviter les "malentendus"). Tout travail mérite salaire... même si on bosse souvent pour 1/2 ou 1/3 de SMIC horaire en acceptant des charges administratives.
- FatrasNiveau 8
Certaines universités et certains personnels pensent pouvoir faire fonctionner les universités dans l'illégalité. Ces choses sont en train de changer.
Mais évidement, cela dépend beaucoup de l'établissement.
Ceci dit, il y a des PRAG qui demandent à retourner dans le secondaire, mais c'est minoritaire. Comme quoi, il doit y avoir certains avantages. Personnellement j'y trouve mon compte pour le moment.
Mais évidement, cela dépend beaucoup de l'établissement.
Ceci dit, il y a des PRAG qui demandent à retourner dans le secondaire, mais c'est minoritaire. Comme quoi, il doit y avoir certains avantages. Personnellement j'y trouve mon compte pour le moment.
- ErgoDevin
Rien que ça ? Ils n'ont pas proposé de tenir le RU aussi, à midi ?L. Lacarra a écrit: de très lourdes charges administratives (coordination de l'équipe, gestion de l'équipe de vacataires, gestion des planning et EDT, + tout le reste) et aucune décharge ni prime possibles : du « bénévolat » selon eux (ce n'est pas moi qui ai employé le terme).
Je suis très surprise qu'il n'y ait pas de décharge/prime possibles -- qu'elles soient dérisoires par rapport au temps passé, sûrement mais inexistantes...
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- Anne_68Habitué du forum
Ergo a écrit:Rien que ça ? Ils n'ont pas proposé de tenir le RU aussi, à midi ?L. Lacarra a écrit: de très lourdes charges administratives (coordination de l'équipe, gestion de l'équipe de vacataires, gestion des planning et EDT, + tout le reste) et aucune décharge ni prime possibles : du « bénévolat » selon eux (ce n'est pas moi qui ai employé le terme).
Je suis très surprise qu'il n'y ait pas de décharge/prime possibles -- qu'elles soient dérisoires par rapport au temps passé, sûrement mais inexistantes...
Attention cependant, à mes débuts "on" a tenté de ne pas me payer des heures sup' réalisées, sous prétexte que j'avais une décharge de service annuel pour charges administratives. C'était soi-disant incompatible et il a fallu l'intervention d'un collègue juriste intègre. Pour "couper la poire en deux" ...
- IridianeFidèle du forum
Je trouve étrange cette commission qui renseigne sur les conditions de travail etc. Normalement la commission se contente de questionner le candidat. A mon avis, cela ne vient pas d'un bon sentiment, mais du fait qu'ils avaient d'ores et déjà décidé de qui ils prenaient, espérant voir les autres candidats renoncer... Enfin, ceci étant dit, L. Lacarra, tant mieux pour toi car en effet cela avait l'air d'être un guet-apens... comme le sont de plus en plus de PRAG (en tout cas les nouveaux postes qui sortent). Il ne faut pas se faire d'illusions: bien sûr que la majorité des tâches administratives reposent sur du bénévolat, y compris pour les enseignants chercheurs (qui ont cependant moins de cours, de fait). Il existe des décharges, heures complémentaires... mais qui sont très très loin de correspondre à l'ampleur des tâches demandées. Dans ces circonstances, le poste auquel postulais L. Lacarra me semble très loin d'être une exception...
- yseultFidèle du forum
Eh ben...ça donne envie... Plus le temps passe, plus je lis / on me dit les mauvais côtés de bosser dans le supérieur...
...
...
- L. LacarraNiveau 4
Désolée pour cette réponse tardive mais j'ai enchaîné journée de cours + 2 conseils, et là j'y retourne !...
J'ai bien conscience qu'un poste de PRAG n'est pas une "planque", mais assumer autant de charges administratives pour "une centaine d'euros payés à la fin de l'année" (je cite ce qui m'a été dit), sans la moindre décharge horaire possible, je trouve ça fort de coton.
Et surtout, ce qui m'a un peu ébranlée c'est le discours à demi-mot du : "si vous/l'un de l'équipe est absent, toutes les charges retombent sur les autres", "un congé maternité ça s'organise à l'avance" (visiblement, le fait que j'ai "encore" l'âge de procréer, ne leur a pas échappé...). J'avais l'impression qu'on me passait une chaîne autour du cou et qu'on me sommait de ne jamais être malade ou défaillante (ce que je suis très rarement, pour ne pas dire jamais, depuis les 6 ans que j'enseigne, mais bon, tout de même, il y a des limites).
Aussi, d'un point de vue pédagogique, j'ai trouvé très étrange que les étudiants ne soient pas regroupés un minimum par niveaux (il s'agit de cours de langue en LANSAD, pour non-spécialistes) : ils demandent une très bonne maîtrise du CECRL (cadre européen commun de référence des langues), mais comment l'appliquer si on a des étudiants quasi-débutants et des quasi-bilingue au même cours ?? Je veux bien être polyvalente, mais là, ce n'est pas très sérieux...
Bref. Déçue, car même sans idéaliser la chose, je ne m'attendais pas à ça.
Je vous dirai ce qu'il en est (en fin de semaine, on devrait avoir des pré-résultats), mais je ne compte pas accepter.
Nous verrons si l'année prochaine, d'autres postes de PRAG plus intéressants se présentent.
D'ailleurs, cette baisse de salaire, elle est due à quoi (à part pas de prime de PP et prime grenelle) ? Elle est si conséquente que ça ?
J'ai bien conscience qu'un poste de PRAG n'est pas une "planque", mais assumer autant de charges administratives pour "une centaine d'euros payés à la fin de l'année" (je cite ce qui m'a été dit), sans la moindre décharge horaire possible, je trouve ça fort de coton.
Et surtout, ce qui m'a un peu ébranlée c'est le discours à demi-mot du : "si vous/l'un de l'équipe est absent, toutes les charges retombent sur les autres", "un congé maternité ça s'organise à l'avance" (visiblement, le fait que j'ai "encore" l'âge de procréer, ne leur a pas échappé...). J'avais l'impression qu'on me passait une chaîne autour du cou et qu'on me sommait de ne jamais être malade ou défaillante (ce que je suis très rarement, pour ne pas dire jamais, depuis les 6 ans que j'enseigne, mais bon, tout de même, il y a des limites).
Aussi, d'un point de vue pédagogique, j'ai trouvé très étrange que les étudiants ne soient pas regroupés un minimum par niveaux (il s'agit de cours de langue en LANSAD, pour non-spécialistes) : ils demandent une très bonne maîtrise du CECRL (cadre européen commun de référence des langues), mais comment l'appliquer si on a des étudiants quasi-débutants et des quasi-bilingue au même cours ?? Je veux bien être polyvalente, mais là, ce n'est pas très sérieux...
Bref. Déçue, car même sans idéaliser la chose, je ne m'attendais pas à ça.
Je vous dirai ce qu'il en est (en fin de semaine, on devrait avoir des pré-résultats), mais je ne compte pas accepter.
Nous verrons si l'année prochaine, d'autres postes de PRAG plus intéressants se présentent.
D'ailleurs, cette baisse de salaire, elle est due à quoi (à part pas de prime de PP et prime grenelle) ? Elle est si conséquente que ça ?
- Clecle78Bon génie
Autrement dit on recherche des esclaves volontaires ? Ca ne fait pas envie ...
- ElaïnaDevin
L. Lacarra a écrit:
Et surtout, ce qui m'a un peu ébranlée c'est le discours à demi-mot du : "si vous/l'un de l'équipe est absent, toutes les charges retombent sur les autres", "un congé maternité ça s'organise à l'avance" (visiblement, le fait que j'ai "encore" l'âge de procréer, ne leur a pas échappé...). J'avais l'impression qu'on me passait une chaîne autour du cou et qu'on me sommait de ne jamais être malade ou défaillante (ce que je suis très rarement, pour ne pas dire jamais, depuis les 6 ans que j'enseigne, mais bon, tout de même, il y a des limites).
D'ailleurs, cette baisse de salaire, elle est due à quoi (à part pas de prime de PP et prime grenelle) ? Elle est si conséquente que ça ?
La mentalité d'entreprise a donc achevé de gangrener la fac...
La baisse de salaire c'est aussi dû à l'absence d'HSA. J'ai deux copines comme ça qui regrettent pas mal leur salaire d'agrégée en lycée...
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- piescoModérateur
Le service d'un PRAG/PRCE est annualisé. Il faut assurer 384 heures TD. Ce n'est que si on dépasse les 384 heures effectives qu'on a droit à des heures complémentaires, 44 euros et quelque si mes souvenirs sont bons.
En principe si on accepte des responsabilités administratives ou pédagogiques on a une décharge qui sera transformée en heures complémentaires si besoin, à la fin de l'année.
Dans les faits, on perd en rémunération "au mois par mois", parce qu'en plus la prime qui équivaut l'ISOE n'est pas versée mensuellement.
En principe si on accepte des responsabilités administratives ou pédagogiques on a une décharge qui sera transformée en heures complémentaires si besoin, à la fin de l'année.
Dans les faits, on perd en rémunération "au mois par mois", parce qu'en plus la prime qui équivaut l'ISOE n'est pas versée mensuellement.
- FrozNiveau 8
L. Lacarra a écrit:Désolée pour cette réponse tardive mais j'ai enchaîné journée de cours + 2 conseils, et là j'y retourne !...
J'ai bien conscience qu'un poste de PRAG n'est pas une "planque", mais assumer autant de charges administratives pour "une centaine d'euros payés à la fin de l'année" (je cite ce qui m'a été dit), sans la moindre décharge horaire possible, je trouve ça fort de coton.
Et surtout, ce qui m'a un peu ébranlée c'est le discours à demi-mot du : "si vous/l'un de l'équipe est absent, toutes les charges retombent sur les autres", "un congé maternité ça s'organise à l'avance" (visiblement, le fait que j'ai "encore" l'âge de procréer, ne leur a pas échappé...). J'avais l'impression qu'on me passait une chaîne autour du cou et qu'on me sommait de ne jamais être malade ou défaillante (ce que je suis très rarement, pour ne pas dire jamais, depuis les 6 ans que j'enseigne, mais bon, tout de même, il y a des limites).
Aussi, d'un point de vue pédagogique, j'ai trouvé très étrange que les étudiants ne soient pas regroupés un minimum par niveaux (il s'agit de cours de langue en LANSAD, pour non-spécialistes) : ils demandent une très bonne maîtrise du CECRL (cadre européen commun de référence des langues), mais comment l'appliquer si on a des étudiants quasi-débutants et des quasi-bilingue au même cours ?? Je veux bien être polyvalente, mais là, ce n'est pas très sérieux...
Bref. Déçue, car même sans idéaliser la chose, je ne m'attendais pas à ça.
Je vous dirai ce qu'il en est (en fin de semaine, on devrait avoir des pré-résultats), mais je ne compte pas accepter.
Nous verrons si l'année prochaine, d'autres postes de PRAG plus intéressants se présentent.
D'ailleurs, cette baisse de salaire, elle est due à quoi (à part pas de prime de PP et prime grenelle) ? Elle est si conséquente que ça ?
Pas d'ISOE, pas de prime Grenelle, pas de prime informatique, pas d'HSA, pas de congés enfant malade. À ceci s'ajoutent tous les cours à rattraper (par exemple pour jours fériés, réunions imposées, formations, participation à un colloque, cours non assurés = non payés ... si tu as un arrêt maladie, les heures qui auraient dû être faites sont déduites du service annuel mais il faut les rattraper). Ca vaut le coup de comparer sur le site de Julien Delmas...
Nous recevons tout de même la Prime d'Enseignement Supérieur de 1800 euros payée en 2 fois (elle était de 1260 euros jusqu'en 2022).
Ce qui n'a pas de prix c'est une grande liberté pédagogique, pas d'inspection, pas de chef ! Dans mon cas, une super équipe administrative qui fait tout son possible pour me faire un emploi du temps très pratique. Et pour finir, un public vraiment sympa en général (petite université dite de "proximité"). Je fais pas mal d'heures supplémentaires pour avoir un salaire décent.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
N. B. Le fait est que, les emplois du temps étant annualisés, ils "prévoient" les jours fériés...
En revanche, un congé maladie n'impose pas une réduction des heures: celles prévues dans le service prévisionnel (qui doivent être indiquées dans l'EDT et il faut le vérifier) doivent être comptées comme faites. Et cela n'implique aucune réduction des heures sup' qui doivent aussi être indiquées dans le service prévisionnel (qui doit être rempli en septembre).
Il n'est pas impossible de "rattraper" des heures tombées lors d'un congé maladie, mais il est (normalement) impossible de les payer (N. B. les HS sont, de mémoire, payées environ 44€ bruts). Pour la bonne raison qu'elles doivent être comptées comme service effectué et qu'elles ne figurent pas dans le prévisionnel. La seule possibilité serait d'obtenir la révision du prévisionnel pour les y ajouter, mais...
La prime de droit (une seule) est généralement payée en 2 fois, debut et milieu d'année (civile). Il y a quelques facs qui la mensualisent. Il existe d'autres primes (liées à des fonctions), dont le montant est généralement calculé en heures d'allègement de service. Éventuellement, si l'on est contraint d'effectuer des heures sup (au-delà de la décharge), on peut obtenir le paiement du montant des heures de décharge (j'ai rarement vu les services de paiement l'accepter).
Les HS sont comptabilisées dans l'état liquidatif de service, vers juillet (pour l'année allant de septembre à septembre) et payées en général fin novembre (=pour l'année 21-22 en monnaie dévaluée par l'inflation).
Mais il est vrai que ces règles, celle des heures en congé maladie comptées comme faites en particulier, sont parfois (j'espère que c'est seulement parfois) transgressées. Certains sont incités à "rattraper" leurs heures (pour éviter de se heurter au principe de l'inégalité de traitement entre étudiants au moment des examens, vu qu'il n'y a guère de possibilité de remplacement). Mais comme elles ne sont pas payables, on laisse croire que c'est parce que celles du congé maladie ne sont pas comptées (je l'ai vu plusieurs fois). Il ne faut donc jamais faire des heures hors service prévisionnel rendu et signé avant d'en avoir obtenu la révision dûment signée !).
En revanche, un congé maladie n'impose pas une réduction des heures: celles prévues dans le service prévisionnel (qui doivent être indiquées dans l'EDT et il faut le vérifier) doivent être comptées comme faites. Et cela n'implique aucune réduction des heures sup' qui doivent aussi être indiquées dans le service prévisionnel (qui doit être rempli en septembre).
Il n'est pas impossible de "rattraper" des heures tombées lors d'un congé maladie, mais il est (normalement) impossible de les payer (N. B. les HS sont, de mémoire, payées environ 44€ bruts). Pour la bonne raison qu'elles doivent être comptées comme service effectué et qu'elles ne figurent pas dans le prévisionnel. La seule possibilité serait d'obtenir la révision du prévisionnel pour les y ajouter, mais...
La prime de droit (une seule) est généralement payée en 2 fois, debut et milieu d'année (civile). Il y a quelques facs qui la mensualisent. Il existe d'autres primes (liées à des fonctions), dont le montant est généralement calculé en heures d'allègement de service. Éventuellement, si l'on est contraint d'effectuer des heures sup (au-delà de la décharge), on peut obtenir le paiement du montant des heures de décharge (j'ai rarement vu les services de paiement l'accepter).
Les HS sont comptabilisées dans l'état liquidatif de service, vers juillet (pour l'année allant de septembre à septembre) et payées en général fin novembre (=pour l'année 21-22 en monnaie dévaluée par l'inflation).
Mais il est vrai que ces règles, celle des heures en congé maladie comptées comme faites en particulier, sont parfois (j'espère que c'est seulement parfois) transgressées. Certains sont incités à "rattraper" leurs heures (pour éviter de se heurter au principe de l'inégalité de traitement entre étudiants au moment des examens, vu qu'il n'y a guère de possibilité de remplacement). Mais comme elles ne sont pas payables, on laisse croire que c'est parce que celles du congé maladie ne sont pas comptées (je l'ai vu plusieurs fois). Il ne faut donc jamais faire des heures hors service prévisionnel rendu et signé avant d'en avoir obtenu la révision dûment signée !).
- FrozNiveau 8
epekeina.tes.ousias a écrit:N. B. Le fait est que, les emplois du temps étant annualisés, ils "prévoient" les jours fériés...
En revanche, un congé maladie n'impose pas une réduction des heures: celles prévues dans le service prévisionnel (qui doivent être indiquées dans l'EDT et il faut le vérifier) doivent être comptées comme faites. Et cela n'implique aucune réduction des heures sup' qui doivent aussi être indiquées dans le service prévisionnel (qui doit être rempli en septembre).
Il n'est pas impossible de "rattraper" des heures tombées lors d'un congé maladie, mais il est (normalement) impossible de les payer (N. B. les HS sont, de mémoire, payées environ 44€ bruts). Pour la bonne raison qu'elles doivent être comptées comme service effectué et qu'elles ne figurent pas dans le prévisionnel. La seule possibilité serait d'obtenir la révision du prévisionnel pour les y ajouter, mais...
La prime de droit (une seule) est généralement payée en 2 fois, debut et milieu d'année (civile). Il y a quelques facs qui la mensualisent. Il existe d'autres primes (liées à des fonctions), dont le montant est généralement calculé en heures d'allègement de service. Éventuellement, si l'on est contraint d'effectuer des heures sup (au-delà de la décharge), on peut obtenir le paiement du montant des heures de décharge (j'ai rarement vu les services de paiement l'accepter).
Les HS sont comptabilisées dans l'état liquidatif de service, vers juillet (pour l'année allant de septembre à septembre) et payées en général fin novembre (=pour l'année 21-22 en monnaie dévaluée par l'inflation).
Mais il est vrai que ces règles, celle des heures en congé maladie comptées comme faites en particulier, sont parfois (j'espère que c'est seulement parfois) transgressées. Certains sont incités à "rattraper" leurs heures (pour éviter de se heurter au principe de l'inégalité de traitement entre étudiants au moment des examens, vu qu'il n'y a guère de possibilité de remplacement). Mais comme elles ne sont pas payables, on laisse croire que c'est parce que celles du congé maladie ne sont pas comptées (je l'ai vu plusieurs fois). Il ne faut donc jamais faire des heures hors service prévisionnel rendu et signé avant d'en avoir obtenu la révision dûment signée !).
Je crois que chaque université a son fonctionnement propre et ses propres règles, chez nous ça ne fonctionne pas tout à fait comme ça (jours fériés non prévus à l'avance, à nous de nous organiser pour rattraper les heures (pénible !), pour les arrêts maladie, si on rattrape les heures il n'y a pas de doute sur le fait qu'elles seront payées en heures supp, paiement heures sup déclenché dès que l'on a atteint les 384 heures (ça c'est top !)
edit : Pour les arrêts maladie, voici comment ça fonctionne : si l'arrêt maladie couvre par exemple une période durant laquelle 16 heures de cours étaient prévues, mon service annuel obligatoire passe de 384 heures à 368 heures (384 - 16). Nous sommes fortement incités (voire obligés selon certains collègues administratifs) à assurer ces 16 heures qui seront alors comptées comme HS.
Concernant le prévisonnel pour cette année, nous sommes fin novembre et j'attends encore de le signer ... !
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Froz a écrit:Je crois que chaque université a son fonctionnement propre et ses propres règles, chez nous ça ne fonctionne pas tout à fait comme ça (jours fériés non prévus à l'avance, à nous de nous organiser pour rattraper les heures (pénible !), pour les arrêts maladie, si on rattrape les heures il n'y a pas de doute sur le fait qu'elles seront payées en heures supp, paiement heures sup déclenché dès que l'on a atteint les 384 heures (ça c'est top !)
En réalité, il y a plusieurs choses différentes. D'une part, la règle concernant les heures tombant durant un congé de maladie n'est pas sujette à aménagement (c'est la loi générale).
Je ne connais pas de fac qui ne surveillerai pas les prévisionnels de septembre : depuis la LRU, c'est forcément leur budget propre qui abonde, donc..
Donc, soit un diplôme et une année, le besoin horaire est négocié par chaque composante avec la présidence de l'U. (en général au moins VP budget, VP DRH et secrétaire général). Les composantes tentent alors d'obtenir un volant d'HS, de recrutement de contractuels etc (car, en général, on manque d'enseignants)...
Puis, à la rentrée, les composantes rendent les prévisionnels (de plus en plus souvent, c'est aux enseignants de le remplir avec l'application kivabien - ou pas - dans l' ENT)... On n'a donc pas intérêt à se tromper à ce moment là. Je ne connais pas d'U. qui autoriserait des dépassements de prévisionnel sans aucune négociation supplémentaire. Et les prévisionnels doivent être signés (en général par le responsable de composante, ou département, ou "faculté) et acceptés par la présidence de l'U.
En revanche, les EDT sont faits dans chaque composante (à de très rares exceptions près).
Comme ils doivent obéir à une maquette, toutes les heures de celle-ci doivent être positionnées, d'où le fait de devoir anticiper les jours fériés.
Et ils font foi dans le cas où il y aurait un écart entre le prévisionnel et le liquidatif. C'est aussi pourquoi la souplesse (nécessaire) dans les EDT peut s'avérer un inconvénient dans le cas où il y a eu des HS effectuées sans qu'elles figurent dans le prévisionnel ou dans son rectificatif. Ayant dû faire ce travail plusieurs années de suite jadis, je peux témoigner que ça n'est pas une partie de plaisir que cette gestion...
Le tout sachant que ces HS ne seront, payées par les services de l'U. sur le budget général (la masse salariale) que si elles figurent dans le prévisionnel ou le rectifié (p. ex. en début de semestre 2). Sinon, ce sera prélevé sur le budget de la composante (et je n'en connais pas qui croulent sous l'excès de crédits).
Vu le nombre d'U. qui sont dans le rouge (=avoisinant le 80% du budget complet occupé par la masse salariale, voire passant le cap fatidique des 83%), je doute infiniment qu'il existe des cas où l'on pratique des "largesses". Les cas où l'on racle les fonds de tiroir, quitte à ne pas payer les heures faites (donc théoriquement dues) me paraissent infiniment plus probables.
- ZetitcheurHabitué du forum
C’est pareil chez nous : il y a un calcul de base et le service annuel est rectifié (plutôt “corrigé”), les heures tirées du calcul sont soustraites des 384 h. Mais généralement on nous demande de les rattraper, quand c’est le cas elles passent donc en HS.Froz a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:N. B. Le fait est que, les emplois du temps étant annualisés, ils "prévoient" les jours fériés...
En revanche, un congé maladie n'impose pas une réduction des heures: celles prévues dans le service prévisionnel (qui doivent être indiquées dans l'EDT et il faut le vérifier) doivent être comptées comme faites. Et cela n'implique aucune réduction des heures sup' qui doivent aussi être indiquées dans le service prévisionnel (qui doit être rempli en septembre).
Il n'est pas impossible de "rattraper" des heures tombées lors d'un congé maladie, mais il est (normalement) impossible de les payer (N. B. les HS sont, de mémoire, payées environ 44€ bruts). Pour la bonne raison qu'elles doivent être comptées comme service effectué et qu'elles ne figurent pas dans le prévisionnel. La seule possibilité serait d'obtenir la révision du prévisionnel pour les y ajouter, mais...
La prime de droit (une seule) est généralement payée en 2 fois, debut et milieu d'année (civile). Il y a quelques facs qui la mensualisent. Il existe d'autres primes (liées à des fonctions), dont le montant est généralement calculé en heures d'allègement de service. Éventuellement, si l'on est contraint d'effectuer des heures sup (au-delà de la décharge), on peut obtenir le paiement du montant des heures de décharge (j'ai rarement vu les services de paiement l'accepter).
Les HS sont comptabilisées dans l'état liquidatif de service, vers juillet (pour l'année allant de septembre à septembre) et payées en général fin novembre (=pour l'année 21-22 en monnaie dévaluée par l'inflation).
Mais il est vrai que ces règles, celle des heures en congé maladie comptées comme faites en particulier, sont parfois (j'espère que c'est seulement parfois) transgressées. Certains sont incités à "rattraper" leurs heures (pour éviter de se heurter au principe de l'inégalité de traitement entre étudiants au moment des examens, vu qu'il n'y a guère de possibilité de remplacement). Mais comme elles ne sont pas payables, on laisse croire que c'est parce que celles du congé maladie ne sont pas comptées (je l'ai vu plusieurs fois). Il ne faut donc jamais faire des heures hors service prévisionnel rendu et signé avant d'en avoir obtenu la révision dûment signée !).
edit : Pour les arrêts maladie, voici comment ça fonctionne : si l'arrêt maladie couvre par exemple une période durant laquelle 16 heures de cours étaient prévues, mon service annuel obligatoire passe de 384 heures à 368 heures (384 - 16). Nous sommes fortement incités (voire obligés selon certains collègues administratifs) à assurer ces 16 heures qui seront alors comptées comme HS.
Concernant le prévisonnel pour cette année, nous sommes fin novembre et j'attends encore de le signer ... !
- epekeina.tes.ousiasModérateur
- e-WandererGrand sage
Le décret Lang, dont le lien a été posté plus haut, interdit de confier plus de 15h hebdomadaires à un PRAG sans son accord. Le souci, c'est que pas grand'monde n'est au courant à l'université, dans la mesure où ce sont des collègues qui élaborent les emplois du temps et qu'ils ne sont pas formés à cette tâche. Il est très important que de relayer cette information car on peut involontairement maltraiter un PRAG par simple ignorance en étant d'une parfaite bonne foi. Pour ma part, j'ai opportunément appris cette disposition grâce à Néoprofs, pile au moment où je prenais la responsabilité du département (et donc de l'élaboration des EDT) : j'ai donc systématiquement demandé à nos 2 PRAG si elles acceptaient un dépassement hebdomadaire en leur signifiant très explicitement qu'elles avaient parfaitement le droit d'être en sous-service, puisque 24 (semaines de cours) X 15 (heures hebdomadaires) = 360, soit 24h de différence par rapport à l'horaire annualisé théorique de 384h. Cela rendait furax la directrice de l'UFR et la chef de l'aministration, qui veillaient sur les finances comme Fafnir sour son trésor, mais tant pis…
Je suis éberlué par ce qu'on a dit à Lacarra des charges pédagogiques et administratives si mal rémunérées : normalement, il y a un référentiel voté en conseil d'UFR, et je n'ai jamais vu de décharges aussi indigentes ! Et je suis encore plus choqué par les propos concernant la grossesse "qui s'organise à l'avance", qui tombent carrément sous le coup de la loi, au moins pour les motifs de discrimination et de harcèlement : c'est d'autant plus hallucinant que le ministère et les universités ont récemment pris des mesures en faveur des familles et des femmes en particulier (mutations prioritaires pour rapprochement de conjoint, critères d'attribution des CRCT incluant les retours de congés de maternité, etc.).
Je suis éberlué par ce qu'on a dit à Lacarra des charges pédagogiques et administratives si mal rémunérées : normalement, il y a un référentiel voté en conseil d'UFR, et je n'ai jamais vu de décharges aussi indigentes ! Et je suis encore plus choqué par les propos concernant la grossesse "qui s'organise à l'avance", qui tombent carrément sous le coup de la loi, au moins pour les motifs de discrimination et de harcèlement : c'est d'autant plus hallucinant que le ministère et les universités ont récemment pris des mesures en faveur des familles et des femmes en particulier (mutations prioritaires pour rapprochement de conjoint, critères d'attribution des CRCT incluant les retours de congés de maternité, etc.).
_________________
« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
- PonocratesExpert spécialisé
Pour avoir échangé avec le Ministère qui m'avait renvoyé vers le texte ci-dessous, c'est un peu plus compliqué. Si l'on est malade en début d'année, alors, en effet, les heures couvertes par le congé maladie sont réputées faites et si on les fait ensuite, elles sont comptées en heures supplémentaires. Mais si l'on a eu le malheur d'accepter des heures supplémentaires dans son service et que l'on tombe malade à un moment de l'année où l'on a déjà effectué le service obligatoire (192h pour un mcf/PU ou 384h pour un PRAG) alors les heures sont réputées faites pour l'université (en principe on n'a pas à les faire), mais elles ne sont pas payées puisque ce sont des heures supplémentaires et qu'on ne les a pas effectuées. C'est simple...Froz a écrit:
edit : Pour les arrêts maladie, voici comment ça fonctionne : si l'arrêt maladie couvre par exemple une période durant laquelle 16 heures de cours étaient prévues, mon service annuel obligatoire passe de 384 heures à 368 heures (384 - 16). Nous sommes fortement incités (voire obligés selon certains collègues administratifs) à assurer ces 16 heures qui seront alors comptées comme HS.
Concernant le prévisonnel pour cette année, nous sommes fin novembre et j'attends encore de le signer ... !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Sinon pour "un congé maternité ça se prépare", très concrètement, oui ça se prépare en ce qu'il faut bien trouver quelqu'un qui remplace. Et quand on est responsable d'une formation, de toute façon, on s'y colle déjà pour trouver des remplaçants pour les collègues qui s'en vont ou que sais-je. Je ne vois pas ce qu'il y a d'illégal à signaler à la collègue qu'à l'université il n'y a pas de DPE pour trouver des remplaçants et que c'est le travail des enseignants.
_________________
"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- FrozNiveau 8
Oui, c'est ça, je n'etais pas rentrée dans les détails, tu as raison de le préciser... tomber malade une fois l'année bien avancée et le service déjà effectué c'est la double peine ... je ne serais pas étonnée que des collègues renoncent à un arrêt maladie pour ne pas voir leur rémunération prévue baisser (moi-même je pense que j'y réfléchirais à deux fois si cela m'arrivait)Ponocrates a écrit:Pour avoir échangé avec le Ministère qui m'avait renvoyé vers le texte ci-dessous, c'est un peu plus compliqué. Si l'on est malade en début d'année, alors, en effet, les heures couvertes par le congé maladie sont réputées faites et si on les fait ensuite, elles sont comptées en heures supplémentaires. Mais si l'on a eu le malheur d'accepter des heures supplémentaires dans son service et que l'on tombe malade à un moment de l'année où l'on a déjà effectué le service obligatoire (192h pour un mcf/PU ou 384h pour un PRAG) alors les heures sont réputées faites pour l'université (en principe on n'a pas à les faire), mais elles ne sont pas payées puisque ce sont des heures supplémentaires et qu'on ne les a pas effectuées. C'est simple...Froz a écrit:
edit : Pour les arrêts maladie, voici comment ça fonctionne : si l'arrêt maladie couvre par exemple une période durant laquelle 16 heures de cours étaient prévues, mon service annuel obligatoire passe de 384 heures à 368 heures (384 - 16). Nous sommes fortement incités (voire obligés selon certains collègues administratifs) à assurer ces 16 heures qui seront alors comptées comme HS.
Concernant le prévisonnel pour cette année, nous sommes fin novembre et j'attends encore de le signer ... !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Sinon pour "un congé maternité ça se prépare", très concrètement, oui ça se prépare en ce qu'il faut bien trouver quelqu'un qui remplace. Et quand on est responsable d'une formation, de toute façon, on s'y colle déjà pour trouver des remplaçants pour les collègues qui s'en vont ou que sais-je. Je ne vois pas ce qu'il y a d'illégal à signaler à la collègue qu'à l'université il n'y a pas de DPE pour trouver des remplaçants et que c'est le travail des enseignants.
- e-WandererGrand sage
Tout dépend comment c'est dit. Si c'est juste informatif, ça peut à la rigueur se concevoir, mais je trouve ça de toute façon extrêmement déplacé lors d'un entretien de recrutement. Il y a un risque non nul que cela soit entendu comme une véritable pression (= "si on vous recrute et que vous avez envie d'avoir un enfant, arrangez-vous pour être enceinte selon un calendrier qui arrange la fac"), et là ça devient intrusif et inadmissible. Il y a des couples qui ont du mal à avoir un enfant, qui passent par des FIV à répétition et qui ne sont pas totalement maîtres du calendrier, il peut aussi y avoir des réticences à déclarer officiellement une grossesse après une fausse couche ou une première grossesse difficile etc. Bref, à mon sens, c'est une réflexion au minimum extrêmement discourtoise et maladroite car on ne sait jamais ce qu'a vécu la personne qui est en face de nous et comment elle peut recevoir ce type de propos. Et au pire carrément condamnable.Ponocrates a écrit:
Sinon pour "un congé maternité ça se prépare", très concrètement, oui ça se prépare en ce qu'il faut bien trouver quelqu'un qui remplace. Et quand on est responsable d'une formation, de toute façon, on s'y colle déjà pour trouver des remplaçants pour les collègues qui s'en vont ou que sais-je. Je ne vois pas ce qu'il y a d'illégal à signaler à la collègue qu'à l'université il n'y a pas de DPE pour trouver des remplaçants et que c'est le travail des enseignants.
Je surréagis peut-être, pour avoir entendu ma directrice d'UFR faire le reproche à une jeune collègue d'avoir eu son bébé au mauvais moment (et ce n'était hélas pas sur le mode de l'humour, aussi monstrueux que cela puisse paraître). Je me suis d'ailleurs fait la réflexion que jamais un homme n'aurait osé en dire le dixième ! Et évidemment, je ne méconnais pas les difficultés dans lesquelles une grossesse inopinée peut mettre un département, ayant eu à faire face à une rentrée où trois collègues femmes de la même discipline (sur 5 titulaires) étaient enceintes le même semestre !!! C'est toujours un avantage si on peut être mis au courant suffisamment tôt pour anticiper, mais si la collègue préfère attendre avant d'annoncer la nouvelle, c'est sa liberté.
_________________
« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- ElaïnaDevin
e-Wanderer a écrit:Tout dépend comment c'est dit. Si c'est juste informatif, ça peut à la rigueur se concevoir, mais je trouve ça de toute façon extrêmement déplacé lors d'un entretien de recrutement. Il y a un risque non nul que cela soit entendu comme une véritable pression (= "si on vous recrute et que vous avez envie d'avoir un enfant, arrangez-vous pour être enceinte selon un calendrier qui arrange la fac"), et là ça devient intrusif et inadmissible. Il y a des couples qui ont du mal à avoir un enfant, qui passent par des FIV à répétition et qui ne sont pas totalement maîtres du calendrier, il peut aussi y avoir des réticences à déclarer officiellement une grossesse après une fausse couche ou une première grossesse difficile etc. Bref, à mon sens, c'est une réflexion au minimum extrêmement discourtoise et maladroite car on ne sait jamais ce qu'a vécu la personne qui est en face de nous et comment elle peut recevoir ce type de propos. Et au pire carrément condamnable.Ponocrates a écrit:
Sinon pour "un congé maternité ça se prépare", très concrètement, oui ça se prépare en ce qu'il faut bien trouver quelqu'un qui remplace. Et quand on est responsable d'une formation, de toute façon, on s'y colle déjà pour trouver des remplaçants pour les collègues qui s'en vont ou que sais-je. Je ne vois pas ce qu'il y a d'illégal à signaler à la collègue qu'à l'université il n'y a pas de DPE pour trouver des remplaçants et que c'est le travail des enseignants.
Je surréagis peut-être, pour avoir entendu ma directrice d'UFR faire le reproche à une jeune collègue d'avoir eu son bébé au mauvais moment (et ce n'était hélas pas sur le mode de l'humour, aussi monstrueux que cela puisse paraître). Je me suis d'ailleurs fait la réflexion que jamais un homme n'aurait osé en dire le dixième ! Et évidemment, je ne méconnais pas les difficultés dans lesquelles une grossesse inopinée peut mettre un département, ayant eu à faire face à une rentrée où trois collègues femmes de la même discipline (sur 5 titulaires) étaient enceintes le même semestre !!! C'est toujours un avantage si on peut être mis au courant suffisamment tôt pour anticiper, mais si la collègue préfère attendre avant d'annoncer la nouvelle, c'est sa liberté.
Tout à fait, et j'ajoute que dans un système où on conseille encore souvent aux jeunes doctorantes d'avoir fini leur thèse et d'avoir un poste pour faire des enfants (autrement dit : un nombre non négligeable de femmes se retrouve sans poste ni enfants à 40 ans, j'ai des exemples fort précis en tête), ces propos sont carrément craignos. On ne fait pas sa vie personnelle pour faire plaisir à son employeur, quel qu'il soit. Si on est enceinte, on est enceinte, point final.
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- angelxxxÉrudit
Ayant vu un poste disponible près de chez moi, j'ai fait un tour sur le topic. Je n'ai lu que les quelques dernières pages, et il subsiste quelques interrogations. Dites moi simplement de remonter d'avantage si vous savez que la réponse figure quelque part sur le topic
- en général, votre année s'étale sur combien de semaines ? Aurais-je plus de vacances qu'au collège. (Conditions essentielles pour moi vu la perte de salaire...)
- en parlant salaire, je prend mon traitement indiciaire + 1800/12 (votre équivalent isoe) : les tâches administratives, notamment celles évoquées sur les deux dernières pages, sont en général rémunérées ? A quelle hauteur ?
- au niveau des matières, on se sert avant les contractuels ? J'ai déjà enseigné en tant que vacataire dans l'université qui propose le poste, et je n'ai pas envie de faire certains cours, ou en tout cas, pas que ça...
Merci d'avance
- en général, votre année s'étale sur combien de semaines ? Aurais-je plus de vacances qu'au collège. (Conditions essentielles pour moi vu la perte de salaire...)
- en parlant salaire, je prend mon traitement indiciaire + 1800/12 (votre équivalent isoe) : les tâches administratives, notamment celles évoquées sur les deux dernières pages, sont en général rémunérées ? A quelle hauteur ?
- au niveau des matières, on se sert avant les contractuels ? J'ai déjà enseigné en tant que vacataire dans l'université qui propose le poste, et je n'ai pas envie de faire certains cours, ou en tout cas, pas que ça...
Merci d'avance
_________________
"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- FrozNiveau 8
angelxxx a écrit:Ayant vu un poste disponible près de chez moi, j'ai fait un tour sur le topic. Je n'ai lu que les quelques dernières pages, et il subsiste quelques interrogations. Dites moi simplement de remonter d'avantage si vous savez que la réponse figure quelque part sur le topic
- en général, votre année s'étale sur combien de semaines ? Aurais-je plus de vacances qu'au collège. (Conditions essentielles pour moi vu la perte de salaire...)
- en parlant salaire, je prend mon traitement indiciaire + 1800/12 (votre équivalent isoe) : les tâches administratives, notamment celles évoquées sur les deux dernières pages, sont en général rémunérées ? A quelle hauteur ?
- au niveau des matières, on se sert avant les contractuels ? J'ai déjà enseigné en tant que vacataire dans l'université qui propose le poste, et je n'ai pas envie de faire certains cours, ou en tout cas, pas que ça...
Merci d'avance
Je vais répondre en me basant sur mon cas (j'ai beaucoup de cours en formation continue d'où un étalement peut-être un peu plus large des cours) :
-cette année, j'ai fait ma rentrée le 30 août, (premières réunions) avec les premiers cours le 1er septembre pour la formation continue et le 7 septembre pour la formation initiale. Les derniers jurys ont lieu vers le 8-10 juillet. Ceci dit les cours en formation initiale finissent vers Pâques (examens après les vacances de Pâques, rattrapages en juin)
-vacances : une semaine à la Toussaint, deux à Noël, une en février, une ou deux à Pâques selon l'année
- mon salaire = traitement indiciaire + 1800 euros annuel (dans mon cas payé en deux fois) + équivalent 20 heures TD pour un coresponsabilité de diplôme + heures complémentaires (heures faites en plus des 384 heures de service obligatoire, 42 euros brut de l'heure)
-pour ta dernière question, j'ai postulé et été prise pour un poste qui implique d'assurer des cours bien déterminés, je n'ai pas à accepter ou refuser certains cours...
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum