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- scot69Modérateur
Je pense que c'est une approche très complexe, j'ai pioché dedans ce qui semblait me correspondre.
- doubledeckerSage
Chouchou a écrit:Caspar Goodwood a écrit:On ne tombe pas toujours sur des tuteurs compétents...En tout cas cette année tu peux en profiter pour réfléchir: qu'ai-je fait qui n'allait pas l'an dernier ? Comment améliorer les choses la prochaine fois que j'enseignerai ?
Ben la compétence est subjective en effet...Mais cette année est l'occasion de réfléchir à une meilleure coopération avec le tuteur.
Non, la compétence d'un tuteur n'est pas subjective. Un tuteur est là pour soutenir le prof stagiaire, l'aider à monter ses séquences, venir avec lui en classe pour porter un regard extérieur, l'inviter dans ses cours pour que le prof stagiaire ait aussi un autre regard sur la gestion de classe, le rythme d'un cours. il est là aussi pour répondre ou au moins réfléchir aux questions que pose le prof stagiaire. quant à la coopération elle est essentielle, difficile de faire progresser quelqu'un quand on cache les points qui nous font défaut.
_________________
If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- ChouchouNiveau 5
scot69 a écrit:Je pense que c'est une approche très complexe, j'ai pioché dedans ce qui semblait me correspondre.
Je pense qu'il faut vivre avec les gens et être heureux..du coup y pleins de choses qui se passent normalement sans se poser de questions (enfin presque) après des connards ben y en a partout on l'est même soi même !!
- LédisséEsprit sacré
:| Chouchou, tu avais relevé ton niveau d'expression dans tes derniers messages, ce serait bien de continuer... (je ne parle pas de l'orthographe)
Ne le prends pas mal !
Ne le prends pas mal !
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- ChouchouNiveau 5
doubledecker a écrit:Chouchou a écrit:Caspar Goodwood a écrit:On ne tombe pas toujours sur des tuteurs compétents...En tout cas cette année tu peux en profiter pour réfléchir: qu'ai-je fait qui n'allait pas l'an dernier ? Comment améliorer les choses la prochaine fois que j'enseignerai ?
Ben la compétence est subjective en effet...Mais cette année est l'occasion de réfléchir à une meilleure coopération avec le tuteur.
Non, la compétence d'un tuteur n'est pas subjective. Un tuteur est là pour soutenir le prof stagiaire, l'aider à monter ses séquences, venir avec lui en classe pour porter un regard extérieur, l'inviter dans ses cours pour que le prof stagiaire ait aussi un autre regard sur la gestion de classe, le rythme d'un cours. il est là aussi pour répondre ou au moins réfléchir aux questions que pose le prof stagiaire. quant à la coopération elle est essentielle, difficile de faire progresser quelqu'un quand on cache les points qui nous font défaut.
Oui mais il est difficile pour un professeur stagiaire de cadrer le tutorat et d'identifier les axes d'amélioration..on est censé faire confiance au tuteur pas toujours disponible, de bonne foi et qui a sa part de subjectivité dans l'observation.
En tant que professeur stagiaire, on ne cache pas ce qui nous fait défaut, mais si une relation de confiance avec le tuteur ne se met pas en place..cela empêche la correcte coopération et donc progression adéquate.
- ChouchouNiveau 5
LadyC a écrit::| Chouchou, tu avais relevé ton niveau d'expression dans tes derniers messages, ce serait bien de continuer... (je ne parle pas de l'orthographe)
Ne le prends pas mal !
Je n'arrive pas avoir de recul sur le niveau de mon expression, j'écris de façon assez spontanée...désolée !!
- ChouchouNiveau 5
Chouchou a écrit:doubledecker a écrit:Chouchou a écrit:Caspar Goodwood a écrit:On ne tombe pas toujours sur des tuteurs compétents...En tout cas cette année tu peux en profiter pour réfléchir: qu'ai-je fait qui n'allait pas l'an dernier ? Comment améliorer les choses la prochaine fois que j'enseignerai ?
Ben la compétence est subjective en effet...Mais cette année est l'occasion de réfléchir à une meilleure coopération avec le tuteur.
Non, la compétence d'un tuteur n'est pas subjective. Un tuteur est là pour soutenir le prof stagiaire, l'aider à monter ses séquences, venir avec lui en classe pour porter un regard extérieur, l'inviter dans ses cours pour que le prof stagiaire ait aussi un autre regard sur la gestion de classe, le rythme d'un cours. il est là aussi pour répondre ou au moins réfléchir aux questions que pose le prof stagiaire. quant à la coopération elle est essentielle, difficile de faire progresser quelqu'un quand on cache les points qui nous font défaut.
La compétence est liée au travail de coopération qui se met en place et ça ne se passe pas toujours bien !!
En tant que professeur stagiaire, on ne cache pas ce qui nous fait défaut, mais si une relation de confiance avec le tuteur ne se met pas en place..cela empêche la correcte coopération et donc progression adéquate. Et il est difficile pour un professeur stagiaire de cadrer le tutorat et d'identifier les axes d'amélioration..on est censé faire confiance au tuteur pas toujours disponible, de bonne foi et qui a sa part de subjectivité dans l'observation.
- LédisséEsprit sacré
Quand tu parles de "conn***", tu n'arrives pas à avoir de recul ?Chouchou a écrit:LadyC a écrit::| Chouchou, tu avais relevé ton niveau d'expression dans tes derniers messages, ce serait bien de continuer... (je ne parle pas de l'orthographe)
Ne le prends pas mal !
Je n'arrive pas avoir de recul sur le niveau de mon expression, j'écris de façon assez spontanée...désolée !!
N.B. pour la modération : tiens, le mot est automatiquement modéré au singulier, mais pas au pluriel, apparemment.
Je suppose que tu ne t'exprimerais pas ainsi devant les élèves Bon, on est un peu plus libres ici, bien sûr, on est entre adultes, mais on s'exprime quand même de manière un peu plus policée qu'entre potes, même si cela demande un peu de temps. Moi aussi j'ai tendance à écrire de manière spontanée, et puis je me relis et je corrige parfois un peu (pas toujours, hein).
EDIT : je me rends compte par exemple que j'ai beaucoup utilisé "un peu", répété "on"... C'est mineur, mais pas très gracieux quand même, et ça donne une tournure simpliste au propos...
Par ailleurs (rien à voir), la modération t'a demandé d'arrêter de poster deux messages à la suite (cela nuit à la lisibilité du fil). Si tu veux répondre à plusieurs messages, utilise le bouton "citation multiple" au lieu du simple "citer" : tu cliques sur "citation multiple" pour chaque message auquel tu veux répondre, puis sur "répondre" tout en bas de la page, et le tour est joué ! Comme tu ne sembles pas avoir de souci avec la manipulation des balises de citation, tu devrais ensuite pouvoir rédiger ton message tranquillement.
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- Thalia de GMédiateur
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- PetraPortoNiveau 10
LadyC a écrit:Quand tu parles de "conn***", tu n'arrives pas à avoir de recul ?Chouchou a écrit:LadyC a écrit::| Chouchou, tu avais relevé ton niveau d'expression dans tes derniers messages, ce serait bien de continuer... (je ne parle pas de l'orthographe)
Ne le prends pas mal !
Je n'arrive pas avoir de recul sur le niveau de mon expression, j'écris de façon assez spontanée...désolée !!
N.B. pour la modération : tiens, le mot est automatiquement modéré au singulier, mais pas au pluriel, apparemment.
Je suppose que tu ne t'exprimerais pas ainsi devant les élèves Bon, on est un peu plus libres ici, bien sûr, on est entre adultes, mais on s'exprime quand même de manière un peu plus policée qu'entre potes, même si cela demande un peu de temps. Moi aussi j'ai tendance à écrire de manière spontanée, et puis je me relis et je corrige parfois un peu (pas toujours, hein).
EDIT : je me rends compte par exemple que j'ai beaucoup utilisé "un peu", répété "on"... C'est mineur, mais pas très gracieux quand même, et ça donne une tournure simpliste au propos...
Par ailleurs (rien à voir), la modération t'a demandé d'arrêter de poster deux messages à la suite (cela nuit à la lisibilité du fil). Si tu veux répondre à plusieurs messages, utilise le bouton "citation multiple" au lieu du simple "citer" : tu cliques sur "citation multiple" pour chaque message auquel tu veux répondre, puis sur "répondre" tout en bas de la page, et le tour est joué ! Comme tu ne sembles pas avoir de souci avec la manipulation des balises de citation, tu devrais ensuite pouvoir rédiger ton message tranquillement.
Amplement d'accord.
- LédisséEsprit sacré
Wasabi, tu as loupé une balise
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Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- PetraPortoNiveau 10
LadyC a écrit:Wasabi, tu as loupé une balise
Je rebalise attends.
- ChouchouNiveau 5
wasabi en folie a écrit:LadyC a écrit:Quand tu parles de "conn***", tu n'arrives pas à avoir de recul ?Chouchou a écrit:LadyC a écrit::| Chouchou, tu avais relevé ton niveau d'expression dans tes derniers messages, ce serait bien de continuer... (je ne parle pas de l'orthographe)
Ne le prends pas mal !
Je n'arrive pas avoir de recul sur le niveau de mon expression, j'écris de façon assez spontanée...désolée !!
N.B. pour la modération : tiens, le mot est automatiquement modéré au singulier, mais pas au pluriel, apparemment.
Je suppose que tu ne t'exprimerais pas ainsi devant les élèves Bon, on est un peu plus libres ici, bien sûr, on est entre adultes, mais on s'exprime quand même de manière un peu plus policée qu'entre potes, même si cela demande un peu de temps. Moi aussi j'ai tendance à écrire de manière spontanée, et puis je me relis et je corrige parfois un peu (pas toujours, hein).
EDIT : je me rends compte par exemple que j'ai beaucoup utilisé "un peu", répété "on"... C'est mineur, mais pas très gracieux quand même, et ça donne une tournure simpliste au propos...
Par ailleurs (rien à voir), la modération t'a demandé d'arrêter de poster deux messages à la suite (cela nuit à la lisibilité du fil). Si tu veux répondre à plusieurs messages, utilise le bouton "citation multiple" au lieu du simple "citer" : tu cliques sur "citation multiple" pour chaque message auquel tu veux répondre, puis sur "répondre" tout en bas de la page, et le tour est joué ! Comme tu ne sembles pas avoir de souci avec la manipulation des balises de citation, tu devrais ensuite pouvoir rédiger ton message tranquillement.
Amplement d'accord.
N'exagérez rien !
- doubledeckerSage
Je ne vois pas d'exagération, un simple partage d'opinion d'une part et la réitération d'une demande parfaitement légitime de l'autre. Mais bon, fais comme tu veux.
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- User17095Érudit
Les ratés de gestion de classe, c'est comme les fautes d'orthographe : il y a ceux qui les admettent, et ceux qui disent ne pas connaître. On appelle ces derniers des menteurs.
Et le dire ouvertement, c'est s'exposer à quelques gros malins qui seront toujours là pour te tailler au lieu de t'accompagner.
J'ai toujours été perplexe devant la pudeur de nombreux enseignants concernant leurs difficultés de gestion de classe - et même l'enseignant le plus chevronné se cassera les dents sur une classe une année ou l'autre. Il y a fréquemment confusion entre valeur professionnelle et terreur semée chez les élèves, et cette confusion fait que de nombreux enseignants vont nier une difficulté, sans se rendre compte qu'ils l'aggravent en s'isolant. Cela demande du courage, de dire "je n'y arrive pas toujours."
Concernant la réputation et les moyens de la remonter, c'est compliqué et long mais tout à fait faisable.
A titre d'exemple personnel, lorsque j'ai été enseignant néo-tit déraciné dans une nouvelle académie, je me suis salement raté sur des classes vraiment rudes. J'en ai parlé très simplement, ça m'a valu une inspection commandée, avec comme conseil de changer de métier - "à votre âge tout est possible." Je me suis accroché... de justesse.
Trois ans après, dans le même établissement, j'étais devenu une référence pour mes collègues qui me demandaient conseil (ce qui ne m'a pas empêché d'être méchamment en difficulté avec une classe à ma dixième année d'enseignement).
Changer d'établissement peut être un moyen de repartir à neuf auprès des élèves, mais n'est pas la panacée.
D'une part, tout se sait, et j'ai peine à le dire parce que je le fais aussi, mais les CdE se passent des coups de fil quand un nouvel enseignant arrivent et qu'ils ne le sentent pas...
D'autre part, la première année dans un établissement est toujours plus difficile que les suivantes : on est paumé, on ne connaît personne, et les élèves le voient, certains en profitent.
Dans tous les cas, c'est possible de remonter la pente. Accroche-toi, c'est vraiment plus facile et gratifiant quand on s'est remis.
Et le dire ouvertement, c'est s'exposer à quelques gros malins qui seront toujours là pour te tailler au lieu de t'accompagner.
J'ai toujours été perplexe devant la pudeur de nombreux enseignants concernant leurs difficultés de gestion de classe - et même l'enseignant le plus chevronné se cassera les dents sur une classe une année ou l'autre. Il y a fréquemment confusion entre valeur professionnelle et terreur semée chez les élèves, et cette confusion fait que de nombreux enseignants vont nier une difficulté, sans se rendre compte qu'ils l'aggravent en s'isolant. Cela demande du courage, de dire "je n'y arrive pas toujours."
Concernant la réputation et les moyens de la remonter, c'est compliqué et long mais tout à fait faisable.
A titre d'exemple personnel, lorsque j'ai été enseignant néo-tit déraciné dans une nouvelle académie, je me suis salement raté sur des classes vraiment rudes. J'en ai parlé très simplement, ça m'a valu une inspection commandée, avec comme conseil de changer de métier - "à votre âge tout est possible." Je me suis accroché... de justesse.
Trois ans après, dans le même établissement, j'étais devenu une référence pour mes collègues qui me demandaient conseil (ce qui ne m'a pas empêché d'être méchamment en difficulté avec une classe à ma dixième année d'enseignement).
Changer d'établissement peut être un moyen de repartir à neuf auprès des élèves, mais n'est pas la panacée.
D'une part, tout se sait, et j'ai peine à le dire parce que je le fais aussi, mais les CdE se passent des coups de fil quand un nouvel enseignant arrivent et qu'ils ne le sentent pas...
D'autre part, la première année dans un établissement est toujours plus difficile que les suivantes : on est paumé, on ne connaît personne, et les élèves le voient, certains en profitent.
Dans tous les cas, c'est possible de remonter la pente. Accroche-toi, c'est vraiment plus facile et gratifiant quand on s'est remis.
- henrietteMédiateur
Merci beaucoup, pogonophile, pour ton témoignage.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- CasparProphète
Parfois il suffit d'une personne pour libérer la parole. Tour de table en conseil de classe l'an dernier "classe sympathique blablabla". Arrive mon tour, j'hésite mais ose dire "ils sont quand même assez bavard", du coup les vannes se sont ouvertes et je me suis rendu compte que je n'étais pas le seul à avoir des problèmes (rien de grave dans ce cas précis) avec cette classe.
- stephanelNiveau 6
En effet, changer d'Etablissement n'est pas une solution.
D'abord parce que les CDE se passent des coups de fils , cela est vrai.
Et aussi parce que si on rencontre encore des difficultés dans un autre Etablissement, (on ne va pas progresser d'une année à l'autre si vite!) , on prend un coup plus dur au moral.
Mieux vaut rester dans le même Établissement et attendre que ce soient les Directeurs qui partent.
Cela a été mon cas : deux CDE tyranniques et malades qui m'ont fait passer pour une prof en difficulté or ce sont eux qui étaient et sont toujours névrosés.
Maintenant, j'ai un CDE qui semble sain d'esprit.
D'abord parce que les CDE se passent des coups de fils , cela est vrai.
Et aussi parce que si on rencontre encore des difficultés dans un autre Etablissement, (on ne va pas progresser d'une année à l'autre si vite!) , on prend un coup plus dur au moral.
Mieux vaut rester dans le même Établissement et attendre que ce soient les Directeurs qui partent.
Cela a été mon cas : deux CDE tyranniques et malades qui m'ont fait passer pour une prof en difficulté or ce sont eux qui étaient et sont toujours névrosés.
Maintenant, j'ai un CDE qui semble sain d'esprit.
- CasparProphète
De toute façon le problème ne se pose pas réellement pour Chouchou. Si J'ai bien compris elle passe le concours cette année, donc elle sera stagiaire l'année prochaine si tout se passe bien et titulaire l'année suivante dans un autre établissement voire une autre academie.
- User17095Érudit
stephanel a écrit:En effet, changer d'Etablissement n'est pas une solution.
D'abord parce que les CDE se passent des coups de fils , cela est vrai.
Et aussi parce que si on rencontre encore des difficultés dans un autre Etablissement, (on ne va pas progresser d'une année à l'autre si vite!) , on prend un coup plus dur au moral.
Mieux vaut rester dans le même Établissement et attendre que ce soient les Directeurs qui partent.
Cela a été mon cas : deux CDE tyranniques et malades qui m'ont fait passer pour une prof en difficulté or ce sont eux qui étaient et sont toujours névrosés.
Maintenant, j'ai un CDE qui semble sain d'esprit.
Et que fait-on si l'équipe de direction change et qu'on se rend compte que sa réputation n'a pas changé ? On teste la santé mentale de la nouvelle ?
Peut-on aussi se dire que l'équipe de direction n'est pas nécessairement l'ennemie, qu'elle peut accompagner, qu'on peut progresser, et se faire aider pour ça ?
- User17706Bon génie
pogonophile a écrit:Les ratés de gestion de classe, c'est comme les fautes d'orthographe : il y a ceux qui les admettent, et ceux qui disent ne pas connaître. On appelle ces derniers des menteurs.
Et le dire ouvertement, c'est s'exposer à quelques gros malins qui seront toujours là pour te tailler au lieu de t'accompagner.
J'ai toujours été perplexe devant la pudeur de nombreux enseignants concernant leurs difficultés de gestion de classe - et même l'enseignant le plus chevronné se cassera les dents sur une classe une année ou l'autre. Il y a fréquemment confusion entre valeur professionnelle et terreur semée chez les élèves, et cette confusion fait que de nombreux enseignants vont nier une difficulté, sans se rendre compte qu'ils l'aggravent en s'isolant. Cela demande du courage, de dire "je n'y arrive pas toujours."
Concernant la réputation et les moyens de la remonter, c'est compliqué et long mais tout à fait faisable.
A titre d'exemple personnel, lorsque j'ai été enseignant néo-tit déraciné dans une nouvelle académie, je me suis salement raté sur des classes vraiment rudes. J'en ai parlé très simplement, ça m'a valu une inspection commandée, avec comme conseil de changer de métier - "à votre âge tout est possible." Je me suis accroché... de justesse.
Trois ans après, dans le même établissement, j'étais devenu une référence pour mes collègues qui me demandaient conseil (ce qui ne m'a pas empêché d'être méchamment en difficulté avec une classe à ma dixième année d'enseignement).
Changer d'établissement peut être un moyen de repartir à neuf auprès des élèves, mais n'est pas la panacée.
D'une part, tout se sait, et j'ai peine à le dire parce que je le fais aussi, mais les CdE se passent des coups de fil quand un nouvel enseignant arrivent et qu'ils ne le sentent pas...
D'autre part, la première année dans un établissement est toujours plus difficile que les suivantes : on est paumé, on ne connaît personne, et les élèves le voient, certains en profitent.
Dans tous les cas, c'est possible de remonter la pente. Accroche-toi, c'est vraiment plus facile et gratifiant quand on s'est remis.
Je m'associe. Je suis certain que c'est le genre de chose qui, venant d'un ex-collègue et d'un CDE, peut énormément éclairer et aider.henriette a écrit:Merci beaucoup, pogonophile, pour ton témoignage.
- ChouchouNiveau 5
pogonophile a écrit:Les ratés de gestion de classe, c'est comme les fautes d'orthographe : il y a ceux qui les admettent, et ceux qui disent ne pas connaître. On appelle ces derniers des menteurs.
Et le dire ouvertement, c'est s'exposer à quelques gros malins qui seront toujours là pour te tailler au lieu de t'accompagner.
J'ai toujours été perplexe devant la pudeur de nombreux enseignants concernant leurs difficultés de gestion de classe - et même l'enseignant le plus chevronné se cassera les dents sur une classe une année ou l'autre. Il y a fréquemment confusion entre valeur professionnelle et terreur semée chez les élèves, et cette confusion fait que de nombreux enseignants vont nier une difficulté, sans se rendre compte qu'ils l'aggravent en s'isolant. Cela demande du courage, de dire "je n'y arrive pas toujours."
Concernant la réputation et les moyens de la remonter, c'est compliqué et long mais tout à fait faisable.
A titre d'exemple personnel, lorsque j'ai été enseignant néo-tit déraciné dans une nouvelle académie, je me suis salement raté sur des classes vraiment rudes. J'en ai parlé très simplement, ça m'a valu une inspection commandée, avec comme conseil de changer de métier - "à votre âge tout est possible." Je me suis accroché... de justesse.
Trois ans après, dans le même établissement, j'étais devenu une référence pour mes collègues qui me demandaient conseil (ce qui ne m'a pas empêché d'être méchamment en difficulté avec une classe à ma dixième année d'enseignement).
Changer d'établissement peut être un moyen de repartir à neuf auprès des élèves, mais n'est pas la panacée.
D'une part, tout se sait, et j'ai peine à le dire parce que je le fais aussi, mais les CdE se passent des coups de fil quand un nouvel enseignant arrivent et qu'ils ne le sentent pas...
D'autre part, la première année dans un établissement est toujours plus difficile que les suivantes : on est paumé, on ne connaît personne, et les élèves le voient, certains en profitent.
Dans tous les cas, c'est possible de remonter la pente. Accroche-toi, c'est vraiment plus facile et gratifiant quand on s'est remis.
Oui merci pour ce témoignage honnête.
- ChouchouNiveau 5
Caspar Goodwood a écrit:De toute façon le problème ne se pose pas réellement pour Chouchou. Si J'ai bien compris elle passe le concours cette année, donc elle sera stagiaire l'année prochaine si tout se passe bien et titulaire l'année suivante dans un autre établissement voire une autre academie.
Oui je prépare le CAPES en ce moment.
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