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- adganomiNiveau 4
Bonjour,
Je suis nommée dans un collège où le harcèlement est monnaie courante, les dérives aussi.
Changement de collège, tentative de suicide à cause du ras le bol....
Je n'ai jamais vu ça.
J'avais suivi une année une formation sur le harcèlement qui disait qu'il fallait que ce soit l'établissement entier qui lutte et sur le long terme.
J'en ai parlé au chef d'établissement qui est d'accord avec moi et accepte qu'on se penche sur le sujet.
Je viens donc vers vous pour prendre vos idées.
Qu'est ce qu'on peut faire?????
Je connais l'EMS, j'espère que mon chef d'établissement va les contacter, mais qu'est ce qu'on peut faire d'autre????
Merci beaucoup et bonne rentrée
Je suis nommée dans un collège où le harcèlement est monnaie courante, les dérives aussi.
Changement de collège, tentative de suicide à cause du ras le bol....
Je n'ai jamais vu ça.
J'avais suivi une année une formation sur le harcèlement qui disait qu'il fallait que ce soit l'établissement entier qui lutte et sur le long terme.
J'en ai parlé au chef d'établissement qui est d'accord avec moi et accepte qu'on se penche sur le sujet.
Je viens donc vers vous pour prendre vos idées.
Qu'est ce qu'on peut faire?????
Je connais l'EMS, j'espère que mon chef d'établissement va les contacter, mais qu'est ce qu'on peut faire d'autre????
Merci beaucoup et bonne rentrée
- Reine MargotDemi-dieu
- remplir le registre du CHSCT
- organiser une heure d'info syndicale
- demander une formation d'établissement sur ce thème
- contacter l'Autonome
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- DeliaEsprit éclairé
Ne pas faire la rentrée en invoquent le droit de retrait : pas question de livrer les élèves à de lâches prédateurs. Les parents des victimes vous soutiendront.
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- LombalgiaNiveau 10
Personnellement je ne comprends pas ton post. Peux-tu t'expliquer un peu mieux ?
Viens-tu d'être affectée dans ce collège ? Viens-tu de le quitter ? Sur quoi t'appuies-tu pour dénoncer du harcèlement ?
"Changement de collège"
Et ?
"Tentative de suicide" de qui ?
Tu connais la difficulté à faire reconnaître des faits de harcèlement ?
Et de quel type de harcèlement s'agit-il ? Qui est harcelé par qui ?
Les élèves par d'autres élèves ?
Les profs par la hiérarchie ?
Les profs par des profs ?
Les élèves par des profs ?
Les profs par les parents ?
Les agents par les administratifs ?
Que sais-je ?
Certes il s'agira toujours de harcèlement, mais la réponse pourra différer.
On peut comprendre que tu veuilles user de discrétion, mais sans plus d'information il est bien difficile de t'apporter une réponse.
Bon courage, sincèrement .
Viens-tu d'être affectée dans ce collège ? Viens-tu de le quitter ? Sur quoi t'appuies-tu pour dénoncer du harcèlement ?
"Changement de collège"
Et ?
"Tentative de suicide" de qui ?
Tu connais la difficulté à faire reconnaître des faits de harcèlement ?
Et de quel type de harcèlement s'agit-il ? Qui est harcelé par qui ?
Les élèves par d'autres élèves ?
Les profs par la hiérarchie ?
Les profs par des profs ?
Les élèves par des profs ?
Les profs par les parents ?
Les agents par les administratifs ?
Que sais-je ?
Certes il s'agira toujours de harcèlement, mais la réponse pourra différer.
On peut comprendre que tu veuilles user de discrétion, mais sans plus d'information il est bien difficile de t'apporter une réponse.
Bon courage, sincèrement .
- RabelaisVénérable
Oui, je me demandais aussi de quoi on parlait.
Pour le harcèlement entre élèves, création d'une cellule harcèlement avec profs, infirmière, AS, Conseillère d'orientation psychologue, CPE, tous formés.
Formations d'élèves référents et de profs référents qui auront clairement cette étiquette ( physiquement sur leur salle).
Réunions collectives élèves et parents de tout l'etb en début d'année sur cette thématique.
Encadrement des couloirs et de la cour de récréation accrue.
Tolérance zéro, parents prévenus, prise en charge des victimes ET des harceleurs.
Pour le harcèlement entre élèves, création d'une cellule harcèlement avec profs, infirmière, AS, Conseillère d'orientation psychologue, CPE, tous formés.
Formations d'élèves référents et de profs référents qui auront clairement cette étiquette ( physiquement sur leur salle).
Réunions collectives élèves et parents de tout l'etb en début d'année sur cette thématique.
Encadrement des couloirs et de la cour de récréation accrue.
Tolérance zéro, parents prévenus, prise en charge des victimes ET des harceleurs.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- adganomiNiveau 4
Désolée d'avoir été aussi peu claire.
En fait, j'ai déjà fait 2 mois dans cet établissement l'année dernière.
Et une de mes élèves harcelée par les autres a fait une 1ère tentative de suicide, et a changé de collège.
Entre temps, j'ai croisée une petite 6ème qui subissait aussi un tel harcèlement de la part d'élèves de sa classe qu'elle n'osait plus venir en cours.
Je pense que ça va beaucoup plus loin que la tolérance zéro. Il faut travailler en amont et sensibiliser tout l'établissement.
Mettre des élèves référents, c'est une excellente idée, par exemple, la cellule pour les enseignants aussi d'ailleurs.
Je suis preneuse d'idées justement, de tout ce qu'on pourrait mettre en place pour prévenir ce genre de déviance.
En fait, j'ai déjà fait 2 mois dans cet établissement l'année dernière.
Et une de mes élèves harcelée par les autres a fait une 1ère tentative de suicide, et a changé de collège.
Entre temps, j'ai croisée une petite 6ème qui subissait aussi un tel harcèlement de la part d'élèves de sa classe qu'elle n'osait plus venir en cours.
Je pense que ça va beaucoup plus loin que la tolérance zéro. Il faut travailler en amont et sensibiliser tout l'établissement.
Mettre des élèves référents, c'est une excellente idée, par exemple, la cellule pour les enseignants aussi d'ailleurs.
Je suis preneuse d'idées justement, de tout ce qu'on pourrait mettre en place pour prévenir ce genre de déviance.
- Thierry75Niveau 10
Pour moi c'est le pire : venir à l'école en ayant peur. Ce n'est pas normal.
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Le moi est haïssable.
- RabelaisVénérable
C'est tout le package que je te propose.Rien ne fonctionne seul.
La tolérance zéro, c'est ne jamais attendre, ne jamais croire que ça va s'arranger, ne rien laisser passer parce que le harcèlement est pernicieux et que beaucoup pensent qu'un petit fait , une petite critique ne sont rien...sauf que les unes après les autres, c'est du harcèlement.
En plus de cela, chaque début d'année, on passe la definition de ce qu'est le harcèlement, la vraie définition, pénalement.
Ça permet aux gamins de venir nous voir pour nous dire qu'ils en voient et de casser le cercle des témoins passifs, public des harceleurs.
La tolérance zéro, c'est ne jamais attendre, ne jamais croire que ça va s'arranger, ne rien laisser passer parce que le harcèlement est pernicieux et que beaucoup pensent qu'un petit fait , une petite critique ne sont rien...sauf que les unes après les autres, c'est du harcèlement.
En plus de cela, chaque début d'année, on passe la definition de ce qu'est le harcèlement, la vraie définition, pénalement.
Ça permet aux gamins de venir nous voir pour nous dire qu'ils en voient et de casser le cercle des témoins passifs, public des harceleurs.
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- DeliaEsprit éclairé
adganomi a écrit:Désolée d'avoir été aussi peu claire.
En fait, j'ai déjà fait 2 mois dans cet établissement l'année dernière.
Et une de mes élèves harcelée par les autres a fait une 1ère tentative de suicide, et a changé de collège.
Entre temps, j'ai croisée une petite 6ème qui subissait aussi un tel harcèlement de la part d'élèves de sa classe qu'elle n'osait plus venir en cours.
Je répète : droit de retrait. Personne ne rentre dans ce collège tant que le ménage n'est pas fait.
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Amadou Hampaté Ba
- JennyMédiateur
Il me semble que tu es stagiaire, adganomi. Dans ce cas, le droit de retrait me semble risqué.
- DeliaEsprit éclairé
Je veux dire : droit de retrait de tout le corps enseignant. On ferme, avec le soutien ds parents des victimes.
J'ai vu faire, et il ne s'agissait que de se débarrasser d'un principal qui déplaisait.
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Amadou Hampaté Ba
- User17095Érudit
Outre le fait que le droit de retrait, juridiquement, ne s'applique pas dans ce cas là, il s'agirait d'un emplâtre sur une jambe de bois. La question du climat d'établissement ne trouve pas de réponse dans une grève.
L'une des pistes que je creuserais (mais je ne connais pas l'établissement donc c'est une possibilité parmi tant d'autres), c'est celle de la communauté scolaire. Il s'agit de "faire" communauté, au niveau des classes notamment, par exemple avec le conseil coopératif :
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/occe09/lib/exe/fetch.php?media=conseil_de_coop_en_3_pages.pdf
https://www.youtube.com/watch?v=fbkikmv2gQw
En parallèle, demander une formation pour de la "médiation par les pairs", afin que les élèves participent à la résolution des conflits. Le problème du harcèlement, c'est qu'il est rarement visible : on règle une bagarre ponctuelle en séparant, en faisant dialoguer, en punissant au besoin, mais cette intervention des adultes ne fonctionne pas quand il s'agit de harcèlement insidieux qui se prolonge à l'extérieur. Le fait que les élèves y participent (faire bosser dessus le conseil de la vie collégienne) permet d'atteindre d'autres problématiques en les rendant acteurs de leur résolution.
Enfin bien sûr, il faut sanctionner, mais si on se limite à ça, on ne fait que déplacer le problème, et d'autres harceleurs prendront le relais.
L'une des pistes que je creuserais (mais je ne connais pas l'établissement donc c'est une possibilité parmi tant d'autres), c'est celle de la communauté scolaire. Il s'agit de "faire" communauté, au niveau des classes notamment, par exemple avec le conseil coopératif :
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/occe09/lib/exe/fetch.php?media=conseil_de_coop_en_3_pages.pdf
https://www.youtube.com/watch?v=fbkikmv2gQw
En parallèle, demander une formation pour de la "médiation par les pairs", afin que les élèves participent à la résolution des conflits. Le problème du harcèlement, c'est qu'il est rarement visible : on règle une bagarre ponctuelle en séparant, en faisant dialoguer, en punissant au besoin, mais cette intervention des adultes ne fonctionne pas quand il s'agit de harcèlement insidieux qui se prolonge à l'extérieur. Le fait que les élèves y participent (faire bosser dessus le conseil de la vie collégienne) permet d'atteindre d'autres problématiques en les rendant acteurs de leur résolution.
Enfin bien sûr, il faut sanctionner, mais si on se limite à ça, on ne fait que déplacer le problème, et d'autres harceleurs prendront le relais.
- DeliaEsprit éclairé
pogonophile a écrit:Outre le fait que le droit de retrait, juridiquement, ne s'applique pas dans ce cas là, il s'agirait d'un emplâtre sur une jambe de bois. La question du climat d'établissement ne trouve pas de réponse dans une grève.
Je ne parle pas de grève mais de lock-out : établissement fermé. Si on avait détecté un cas de méningite, les locaux seraient fermés jusqu'à complète désinfection. C'est pareil : on ferme et on vide l'abcès.
C'est, me dira-t-on, donner de l'importance à ces terroristes (c'est bien ce qu'ils sont, des terroristes, puisqu'ils font régner la terreur), c'est surtout briser l'omerta et attirer l'attention des indifférents, de ceux qui ne voient jamais rien. Conférence de presse avec intervention des gendarmes. C'est ce que dit Rabelais :
« En plus de cela, chaque début d'année, on passe la définition de ce qu'est le harcèlement, la vraie définition, pénalement.
Ça permet aux gamins de venir nous voir pour nous dire qu'ils en voient et de casser le cercle des témoins passifs, public des harceleurs. »
Ça permet aux gamins de venir nous voir pour nous dire qu'ils en voient et de casser le cercle des témoins passifs, public des harceleurs. »
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Amadou Hampaté Ba
- InvitéInvité
Un "lock-out" c'est une grève avec blocage des locaux. Deux soucis:
- le nombre de volontaires et les tensions avec ceux qui ne le sont pas
- l'huissier mandaté par le rectorat pour relever les identités pour poursuites ultérieures et intervention des forces de l'ordre pour l'ouvrir.
Faut bien réfléchir quand même...
- le nombre de volontaires et les tensions avec ceux qui ne le sont pas
- l'huissier mandaté par le rectorat pour relever les identités pour poursuites ultérieures et intervention des forces de l'ordre pour l'ouvrir.
Faut bien réfléchir quand même...
- User17095Érudit
Non mais ça n'a ni sens ni utilité.
Pas d'utilité parce qu'il n'y a pas besoin de fermer un établissement pour sanctionner, et pas de sens parce qu'une multitude de situations de harcèlement n'est pas simplement une collection de faits individuels, mais la traduction d'un climat problématique. Pour rester sur l'image médicale, traiter des abcès qui sont causés par un déséquilibre hormonal (je ne sais pas si ça existe mais c'est l'idée) ne soigne pas le déséquilibre.
Enfin, le "droit de retrait" protège les salariés de conditions de travail dangereuses - en théorie des questions de sécurité matérielle ou d'hygiène, mais bref. Ici, ce ne sont pas les enseignants qui sont en danger mais des élèves.
Pas d'utilité parce qu'il n'y a pas besoin de fermer un établissement pour sanctionner, et pas de sens parce qu'une multitude de situations de harcèlement n'est pas simplement une collection de faits individuels, mais la traduction d'un climat problématique. Pour rester sur l'image médicale, traiter des abcès qui sont causés par un déséquilibre hormonal (je ne sais pas si ça existe mais c'est l'idée) ne soigne pas le déséquilibre.
Enfin, le "droit de retrait" protège les salariés de conditions de travail dangereuses - en théorie des questions de sécurité matérielle ou d'hygiène, mais bref. Ici, ce ne sont pas les enseignants qui sont en danger mais des élèves.
- DeliaEsprit éclairé
Donc, on ne défend pas les élèves ? Ils sont en danger de mort, les élèves ! mais on ne fait rien ?pogonophile a écrit:Non mais ça n'a ni sens ni utilité.
Pas d'utilité parce qu'il n'y a pas besoin de fermer un établissement pour sanctionner, et pas de sens parce qu'une multitude de situations de harcèlement n'est pas simplement une collection de faits individuels, mais la traduction d'un climat problématique. Pour rester sur l'image médicale, traiter des abcès qui sont causés par un déséquilibre hormonal (je ne sais pas si ça existe mais c'est l'idée) ne soigne pas le déséquilibre.
Enfin, le "droit de retrait" protège les salariés de conditions de travail dangereuses - en théorie des questions de sécurité matérielle ou d'hygiène, mais bref. Ici, ce ne sont pas les enseignants qui sont en danger mais des élèves.
Quant à l'huissier mandaté par le rectorat... Sa tâche ne sera pas compliquée s'il vient à la conférence de presse organisée par le corps enseignant et les organisation de parents de victimes. Je ne parle pas d'une grève confidentielle, mais d'un grand barouf comme on sait si bien les faire dans les DOM. Pas de rentrée, télés locales, intervention du Procureur de la République, pourquoi pas ? Une marche : nous en avions fait une pour exiger du Conseil Général que l'on construise une clôture autour du collège qui servait de lieu de passage. Nous sommes allés en cortège du collège à l'antenne du Collège Général, la télé était là, nous l'avons eue, notre clôture.
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Amadou Hampaté Ba
- InvitéInvité
Comme le souligne la collègue qui a créé le sujet la question est surtout de convaincre l'ensemble de la communauté éducative, de nombreux enseignants compris, que ce qui se passe est grave et qu'il faut agir. On peut tenter ce type d'actions spectaculaires quand l'essentiel des collègues est convaincu et que le blocage réside uniquement dans l'inaction de personnages clés (CPE, CDE). Là je n'ai pas l'impression que cela soit le cas. Donc de toute façon...
- DeliaEsprit éclairé
Ici, le CDE est « d'accord [...] et accepte qu'on se penche sur le sujet. »
Qu'il organise une séance d'information/conférence de presse, en présence de tous les élèves, de membres d'associations du type Marion, la main tendue et de représentants de la Loi.
Pour commencer.
Ensuite, mise en œuvre des suggestions de Rabelais
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Amadou Hampaté Ba
- User17095Érudit
Je crois, @Delia, que ta compréhension du harcèlement est erronée.
Le harcèlement est lié en partie au climat scolaire, dans le sens où les situations apparaissent plus ou moins fréquemment, sont détectées plus ou moins tôt, en fonction du climat.
Donc tu peux bloquer si tu veux, mais dans quel but ? C'est un problème interne, donc la solution est interne. La seule aide extérieure possible, c'est de la formation pour améliorer la situation globale.
Pour ça il suffit de la réclamer via le cde, pas de faire venir des journalistes, qui ne feront qu'envenimer la situation, et conduiront l'autorité académique à dire exactement ce que je dis : "travaillez sur le climat, tenez voilà des moyens de formation, mais la solution est à l'interne"
Le harcèlement est lié en partie au climat scolaire, dans le sens où les situations apparaissent plus ou moins fréquemment, sont détectées plus ou moins tôt, en fonction du climat.
Donc tu peux bloquer si tu veux, mais dans quel but ? C'est un problème interne, donc la solution est interne. La seule aide extérieure possible, c'est de la formation pour améliorer la situation globale.
Pour ça il suffit de la réclamer via le cde, pas de faire venir des journalistes, qui ne feront qu'envenimer la situation, et conduiront l'autorité académique à dire exactement ce que je dis : "travaillez sur le climat, tenez voilà des moyens de formation, mais la solution est à l'interne"
- Reine MargotDemi-dieu
Je ne crois pas non pluis que fermer l'établissement, même un seul jour, changera quoi que ce soit. Les élèves vont rester chez eux quelques jours, et ensuite tout recommencera dès qu'ils reviendront.Le problème est à l'intérieur de l'établissement, il doit être réglé à l'intérieur de l'établissement.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- DeliaEsprit éclairé
En patrouillant sur le net, j'ai trouvé ce site :
http://www.marionlamaintendue.com/l-association-marion-la-main-tendue/
pogonophile :
« C'est un problème interne, donc la solution est interne. »
Autrement dit, omertà et loi du silence. Surtout pas de vagues et on fera une marche blanche au prochain suicide.
Rabelais :
« Je ne crois pas non pluis que fermer l'établissement, même un seul jour, changera quoi que ce soit. »
Evidemment pas. Fermer l'établissement c'est pour la publicité (au sens étymologique : rendre public) et montrer aux victimes qu'elles ne sont pas oubliées, que leur problème est grave et que les adultes le prennent en charge.
Si vous cliquez sur le lien que j'ai donné, vous y lirez, entre autres :
Voici des gens qui ne croient pas que cela ne sert à rien de faire de l'information.
http://www.marionlamaintendue.com/l-association-marion-la-main-tendue/
pogonophile :
« C'est un problème interne, donc la solution est interne. »
Autrement dit, omertà et loi du silence. Surtout pas de vagues et on fera une marche blanche au prochain suicide.
Rabelais :
« Je ne crois pas non pluis que fermer l'établissement, même un seul jour, changera quoi que ce soit. »
Evidemment pas. Fermer l'établissement c'est pour la publicité (au sens étymologique : rendre public) et montrer aux victimes qu'elles ne sont pas oubliées, que leur problème est grave et que les adultes le prennent en charge.
Si vous cliquez sur le lien que j'ai donné, vous y lirez, entre autres :
Notre objectif
La prévention et la lutte contre les violences et le harcèlement en milieu scolaire ainsi que les cyber violences.Notre mission
Chaque enfant a le droit à une scolarité libre de toute violence. Aider les enfants et adolescents à grandir en toute sécurité tel doit être l’objectif de chaque adulte, parent, enseignant, éducateur.Comment
- Nous participons à de nombreuses conférences publiques pour sensibiliser et prévenir les risques liés aux violences scolaires, au harcèlement à l’école et au cyber-harcèlement.
- Nous proposons des ateliers pour les enfants et leurs parents afin d’apprendre à se prémunir contre les violences scolaires.
- Nous intervenons dans les établissements scolaires lors de journée de sensibilisation.
- Nous agissons en soutien auprès des familles et des victimes confrontées à ces agressions.
Voici des gens qui ne croient pas que cela ne sert à rien de faire de l'information.
_________________
Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- User17095Érudit
Personne n'a dit ni sous-entendu ça.
Dire que la solution est interne signifie que c'est à l'interne que se fait l'analyse de la situation et que se prennent les initiatives - y compris solliciter l'aide d'une asso.
Bloquer l'établissement, c'est pour réclamer quelque chose du rectorat ou de je ne sais qui, et il n'y a rien de concret qui soit réclamé.
La demande de @adgamoni concerne les actions à mener à l'interne, donc j'arrête là les explications d'évidences.
Dire que la solution est interne signifie que c'est à l'interne que se fait l'analyse de la situation et que se prennent les initiatives - y compris solliciter l'aide d'une asso.
Bloquer l'établissement, c'est pour réclamer quelque chose du rectorat ou de je ne sais qui, et il n'y a rien de concret qui soit réclamé.
La demande de @adgamoni concerne les actions à mener à l'interne, donc j'arrête là les explications d'évidences.
- DeliaEsprit éclairé
Dire que l'on se refuse à livrer ses élèves à des terroristes, ce n'est pas concret ?pogonophile a écrit:Personne n'a dit ni sous-entendu ça.
Dire que la solution est interne signifie que c'est à l'interne que se fait l'analyse de la situation et que se prennent les initiatives - y compris solliciter l'aide d'une asso.
Bloquer l'établissement, c'est pour réclamer quelque chose du rectorat ou de je ne sais qui, et il n'y a rien de concret qui soit réclamé.
La demande de @adgamoni concerne les actions à mener à l'interne, donc j'arrête là les explications d'évidences.
Si le toit menaçait de s'effondrer, s'il y avait une fuite de gaz, vous trouveriez normal de ne pas entrer dans les lieux.
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Amadou Hampaté Ba
- henrietteMédiateur
Ben dites donc, on semble un peu à cran ici, mais n'oublions pas que personne dans ce fil ne veut minimiser le problème, bien au contraire. Donc ce serait bien de garder calme et bon état d'esprit les uns envers les autres, même s'il y a désaccord sur les solutions possibles ou souhaitables.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- mamieprofEsprit éclairé
Reine Margot a écrit:Je ne crois pas non pluis que fermer l'établissement, même un seul jour, changera quoi que ce soit. Les élèves vont rester chez eux quelques jours, et ensuite tout recommencera dès qu'ils reviendront.Le problème est à l'intérieur de l'établissement, il doit être réglé à l'intérieur de l'établissement.
Hélas avec les réseaux sociaux ça continue une fois rentrés à la maison pour les élèves victimes.
Suite à une TS en seconde de la part d'une élève déjà harcelée au collège, notre cité scolaire a participé au concours "Non au harcèlement" au collège et dans toutes les classes de seconde du lycée et du coup ce problème a été mis en avant et les langues se sont déliées et finalement on avait vu qu'un petit bout de l'iceberg... Le nombre d'élèves harcelés sur la route de la cité scolaire, dans le bus etc s'est révélé très élevé mais le petit groupe d'harceleurs / chefs de bande a été vite identifié. Si peu d'élèves qui faisaient souffrir tant d'autres...
cela a aussi entraîné plusieurs plaintes au commissariat du coin et une prise de conscience des parents des harceleurs. Certains ont été changés de classe et il y a eu 3 exclusions définitives. Les exclusions avec sursis ont bien calmé les quelques suiveurs...
Mais cela a pu se faire car nous avons 2 CPE extraordinaires :serge:
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